تشتمل العلاقة بين البوذية والعنف على أعمال العنف والعدوان التي يرتكبها البوذيون بدوافع دينية أو سياسية أو اجتماعية ثقافية، فضلًا عن العنف الذاتي الذي يمارسه الزاهدون أو يمارس لأغراض دينية. تعتبر البوذية عمومًا من بين التقاليد الدينية الأقل ارتباطًا بالعنف، ومع ذلك، في تاريخ البوذية، كانت هنالك أعمال عنف موجهة أو مدعومة أو مستوحاة من البوذيين. فيما يتعلق بتعاليم وكتابات بوذا المقدسة، تحظر البوذية العنف لحل النزاعات. (ar)
Buddhist scripture condemns violence in every form. Ahimsa, a term meaning 'not to injure', is a primary virtue in Buddhism. However, Buddhists have historically used scriptures to justify violence or form exceptions to commit violence for various reasons. As found in other religious traditions, Buddhism has an extensive history of violence dating back to its inception. This article discusses Buddhist principles with regard to violence, and also provides certain, historical instances concerning the use of violence by Buddhists, including acts of aggression committed by Buddhists with political and socio-cultural motivations, as well as self-inflicted violence by ascetics or for religious purposes. Despite these historical instances, as far as the Buddha's teachings and scriptures are concerned, Buddhism discourages violence for resolving conflicts. Contemporary violence, or the promotion of violence, has been on the rise in some Buddhist communities, most notably the persecution of the Rohingya by the Myanmar government. (en)
Violence dans le bouddhisme est une expression qui réunit deux concepts a priori contradictoires, si l'on considère les idéaux de non-violence (ahimsa), de compassion (karuna) et de bienveillance (metta) associés au bouddhisme. En effet, dans sa doctrine originelle, Gautama Bouddha enseigne qu'il faut « renoncer à toute violence envers les êtres vivants, mobiles et immobiles ». L’historien des religions Bernard Faure relève qu'aujourd'hui, des figures médiatiques telles que Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, ou le moine d'origine vietnamienne Thích Nhất Hạnh véhiculent l'image du bouddhisme présenté comme une « doctrine pacifique ». Pourtant, selon Faure, l'étude des faits historiques montre que « les contre-exemples ne manquent pas » et que, tant dans son histoire que dans les pays dont il est la religion principale, le bouddhisme a été impliqué dans différents épisodes et formes de violence, et cela parce que cette doctrine « [s'est] adapt[ée] aux divers contextes culturels et sociopolitiques ». Le professeur , relève lui aussi que dans l'histoire du bouddhisme, en 2 500 ans, il y a eu de nombreux cas de violence provoqués par des individus ou des structures bouddhiques. Les cas de violences existent d'ailleurs dans l'histoire récente de différents pays dont la religion officielle est le bouddhisme. Ainsi de la guerre civile au Sri Lanka qui a opposé, de 1983 à 2009, la majorité cinghalaise bouddhiste à la minorité tamoul. Ainsi encore, depuis les années 2010, des violences contre des musulmans suscitées par des groupes extrémistes comme le Mouvement 969 en Birmanie ou le Bodu Bala Sena au Sri Lanka. Le 14e dalaï-lama a cependant appelé ces mouvements à cesser ces combats et à mettre en pratique la non-violence. (fr)
تشتمل العلاقة بين البوذية والعنف على أعمال العنف والعدوان التي يرتكبها البوذيون بدوافع دينية أو سياسية أو اجتماعية ثقافية، فضلًا عن العنف الذاتي الذي يمارسه الزاهدون أو يمارس لأغراض دينية. تعتبر البوذية عمومًا من بين التقاليد الدينية الأقل ارتباطًا بالعنف، ومع ذلك، في تاريخ البوذية، كانت هنالك أعمال عنف موجهة أو مدعومة أو مستوحاة من البوذيين. فيما يتعلق بتعاليم وكتابات بوذا المقدسة، تحظر البوذية العنف لحل النزاعات. (ar)
Buddhist scripture condemns violence in every form. Ahimsa, a term meaning 'not to injure', is a primary virtue in Buddhism. However, Buddhists have historically used scriptures to justify violence or form exceptions to commit violence for various reasons. As found in other religious traditions, Buddhism has an extensive history of violence dating back to its inception. This article discusses Buddhist principles with regard to violence, and also provides certain, historical instances concerning the use of violence by Buddhists, including acts of aggression committed by Buddhists with political and socio-cultural motivations, as well as self-inflicted violence by ascetics or for religious purposes. Despite these historical instances, as far as the Buddha's teachings and scriptures are conce (en)
Violence dans le bouddhisme est une expression qui réunit deux concepts a priori contradictoires, si l'on considère les idéaux de non-violence (ahimsa), de compassion (karuna) et de bienveillance (metta) associés au bouddhisme. En effet, dans sa doctrine originelle, Gautama Bouddha enseigne qu'il faut « renoncer à toute violence envers les êtres vivants, mobiles et immobiles ». L’historien des religions Bernard Faure relève qu'aujourd'hui, des figures médiatiques telles que Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, ou le moine d'origine vietnamienne Thích Nhất Hạnh véhiculent l'image du bouddhisme présenté comme une « doctrine pacifique ». Pourtant, selon Faure, l'étude des faits historiques montre que « les contre-exemples ne manquent pas » et que, tant dans son histoire que dans les pays dont il (fr)