Une langue sinoxénique est une langue dont le vocabulaire possède un grand nombre de termes d'étymologie chinoise, sans toutefois être à l'origine une langue de la famille des langues chinoises. Le terme sinoxénique, adaptation de l'anglais sino-xenic, est dû au linguiste Samuel Martin. Le coréen, le japonais et le vietnamien sont les exemples les plus répandus de langues sinoxéniques. En effet, ces langues, en important le système d'écriture chinois (les sinogrammes), ont été enrichies d'un vocabulaire nouveau venu de Chine. Peu à peu, ce vocabulaire de la langue écrite a pénétré les langues parlées, au point qu'aujourd'hui, en incluant les mots inventés au Japon sur la base des lectures sino-japonaises des sinogrammes, la plupart des mots que l'on trouve dans le dictionnaire de japonais Shinsen-kokugo-jiten (新選国語辞典) sont issus directement ou indirectement de la langue chinoise. Une « lecture sinoxénique » désigne une prononciation d'un sinogramme en japonais (ou en coréen) dont l'origine est une prononciation chinoise. On parle plus communément de lectures sino-japonaises, sino-coréennes, etc. Note : dans les langues ryūkyū, insulaires des termes différents sont utilisés dans la langue courante, la nation (国家) est représenté par l'île (Ryūkyū est constitué de nombreuses petites îles) (島/岛), la forêt (森林 ou 林) par la montagne (山) (la forêt se trouve sur les pics montagneux), la correspondance linguistique par les termes d'utilisation courante n'est pas ici le meilleur exemple.[Quoi ?] (fr)
Sino-Xenic or Sinoxenic pronunciations are regular systems for reading Chinese characters in Japan, Korea and Vietnam, originating in medieval times and the source of large-scale borrowings of Chinese words into the Japanese, Korean and Vietnamese languages, none of which are genetically related to Chinese. The resulting Sino-Japanese, Sino-Korean and Sino-Vietnamese vocabularies now make up a large part of the lexicons of these languages. The pronunciation systems are used alongside modern varieties of Chinese in historical Chinese phonology, particularly the reconstruction of the sounds of Middle Chinese. Some other languages, such as Hmong–Mien and Kra–Dai languages, also contain large numbers of Chinese loanwords but without the systematic correspondences that characterize Sino-Xenic vocabularies. The term, from the Greek ξένος (xénos, 'foreign'), was coined in 1953 by the linguist Samuel Martin, who called these borrowings "Sino-Xenic dialects". (en)
Une langue sinoxénique est une langue dont le vocabulaire possède un grand nombre de termes d'étymologie chinoise, sans toutefois être à l'origine une langue de la famille des langues chinoises. Le terme sinoxénique, adaptation de l'anglais sino-xenic, est dû au linguiste Samuel Martin. Une « lecture sinoxénique » désigne une prononciation d'un sinogramme en japonais (ou en coréen) dont l'origine est une prononciation chinoise. On parle plus communément de lectures sino-japonaises, sino-coréennes, etc. (fr)
Sino-Xenic or Sinoxenic pronunciations are regular systems for reading Chinese characters in Japan, Korea and Vietnam, originating in medieval times and the source of large-scale borrowings of Chinese words into the Japanese, Korean and Vietnamese languages, none of which are genetically related to Chinese. The resulting Sino-Japanese, Sino-Korean and Sino-Vietnamese vocabularies now make up a large part of the lexicons of these languages. The pronunciation systems are used alongside modern varieties of Chinese in historical Chinese phonology, particularly the reconstruction of the sounds of Middle Chinese. Some other languages, such as Hmong–Mien and Kra–Dai languages, also contain large numbers of Chinese loanwords but without the systematic correspondences that characterize Sino-Xenic v (en)