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- Le gambit de Budapest est une ouverture du jeu d'échecs inventée par Géza Maróczy en 1896, et qui commence par les coups : 1. d4 Cf6 2. c4 e5. Il est rare à haut niveau mais on peut le trouver à l'occasion au niveau joueur de club. Il est recommandé comme arme pour ces derniers par Tony Rubin dans son livre-témoignage (coécrit avec John Emms) Chess for the rank and file (éd. Tournament Chess (ISBN 1-871541-31-X)). Tony Rubin y avance l'argument suivant : « OK, l'ouverture n'est pas tout à fait correcte, mais citez-moi une seule défense noire qui soit infaillible. » Le gambit de Budapest a deux codes ECO : A51 (1.d4 Cf6 2.c4 e5) et A52 (1.d4 Cf6 2.c4 e5 3.dxe5 Cg4) Le second coup des Noirs attaque le centre des Blancs, sacrifiant, au moins temporairement, un pion pour ce faire. La plupart du temps, les Blancs ne s'accrochent pas au pion car cela posterait leurs pièces défensivement et donnerait un avantage de développement aux Noirs. Au lieu de cela, les Blancs développent leurs pièces et espèrent une avance de développement pendant que les Noirs récupèrent leur pion. Après 3.dxe5 (la seule tentative sérieuse d'obtenir un avantage), les Noirs doivent jouer leur cavalier à nouveau. La réponse la plus fréquente est 3...Cg4 avec trois variantes principales : * La ligne Adler : 4.Cf3 Fc5 5.e3 Cc6 et les Blancs cherchent un avantage d'espace dans le centre avec leurs pièces. * 4.Ff4 Cc6 5.Cf3 Fb4+ et les Blancs adoptent : * soit la ligne Bernstein 6.Cbd2 et rendent le pion pour garder la paire de fous, * soit la ligne Rubinstein 6.Cc3 et les Blancs tentent de garder le pion * la ligne Alekhine 4.e4, avec laquelle les Blancs recherchent un avantage spatial conséquent avec leurs pions. Les Blancs ont aussi d'autres possibilités au quatrième coup, la plus intéressante étant 4.e3, les autres (4.f4?!, 4.Dd4?!, 4.Dd5, 4.e6) n'étant pas prometteuses. Au 3e coup, les Noirs peuvent aussi adopter la variante Fajarowicz 3... Ce4 qui met l'accent sur un jeu de pièces rapide. (fr)