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- La présence significative de l'islam à Besançon remonte à l'après-Seconde Guerre mondiale, et surtout à l'indépendance des pays du Maghreb. Avant cette époque, aucune source n'atteste de l'existence d'une communauté musulmane bisontine, bien que des soldats coloniaux aient été en garnison dans la région, de 1870 aux années 1920. La 1re armée française, comprenant une grande partie de tirailleurs originaires des colonies françaises, s'est illustrée dans la région et a notamment libéré une partie du Doubs, du Territoire de Belfort et de l'Alsace en 1944-1945. Les coloniaux ayant survécu repartiront pour la plupart dans leur pays d'origine après la guerre, se disperseront un peu partout en France ou s'établiront dans la capitale comtoise. Durant les années 1960, les premiers migrants originaires d'Afrique du Nord arrivent en métropole, la grande majorité d'entre eux étant musulmane. À partir de cette époque, le besoin de lieux de culte se fait de plus en plus ressentir de la part de cette nouvelle population. Pendant plusieurs décennies les fidèles, faute de véritables lieux de culte, suivent leurs rites le plus souvent dans des locaux vétustes ou des halls d'immeubles. Mais, en 1981, le centre culturel islamique de Franche-Comté, basé à Besançon, est créé ; l'association Sunna est ensuite fondée en 1987. Puis, à partir de la fin des années 1990 et particulièrement depuis les années 2000, les premières mosquées sont construites dans la capitale comtoise, comme la mosquée Sunna, la mosquée Al-Fath et, plus récemment, la mosquée de Fontaine-Écu. En 2010, même si aucun document officiel au niveau communal ne le confirme (excepté les propos des principaux dirigeants spirituels de la ville), l'islam serait la seconde religion des Bisontins après le christianisme. D'après la radio France Bleu Besançon, la ville compte 15 000 musulmans ce qui représente environ 13 % de la population totale de Besançon. (fr)
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- La présence significative de l'islam à Besançon remonte à l'après-Seconde Guerre mondiale, et surtout à l'indépendance des pays du Maghreb. Avant cette époque, aucune source n'atteste de l'existence d'une communauté musulmane bisontine, bien que des soldats coloniaux aient été en garnison dans la région, de 1870 aux années 1920. La 1re armée française, comprenant une grande partie de tirailleurs originaires des colonies françaises, s'est illustrée dans la région et a notamment libéré une partie du Doubs, du Territoire de Belfort et de l'Alsace en 1944-1945. Les coloniaux ayant survécu repartiront pour la plupart dans leur pays d'origine après la guerre, se disperseront un peu partout en France ou s'établiront dans la capitale comtoise. (fr)