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- La république de Gênes dut changer sa constitution en mai-juin 1797 pour adopter le modèle français sous la contrainte de Bonaparte et d’une partie de la bourgeoisie génoise, jacobine et hostile à l'ancien gouvernement des Doges : deux conseils, dit « des Anciens » et « des Soixante », et un exécutif de cinq Directeurs dirigèrent la nouvelle République ligurienne. Un traité d'alliance défensive et offensive acheva de faire de cette « république sœur » un satellite de la France. Les aristocrates génois, dont le dernier doge Giacomo Maria Brignole, continuent la lutte en se disséminant dans l'Italie du Nord. Les Génois, attachés à leur république aristocratique, acceptent d'abord mal ce nouvel état calqué sur le modèle français. En novembre 1799, il y a une tentative de révolte de la Ville de Gênes, sous le commandement du noble Pasqual Adorno. Le complot pour le 5 novembre a été découvert et déjoué. Après le coup d'État du 18 Brumaire en France, le directorat Ligurienne est dissous le 7 décembre 1799, et est remplacé provisoirement par une commission. En 1800, toujours à l'imitation de la France, la République ligurienne remplaça ses Directeurs par un Doge nommé pour cinq ans. En 1802 il sera nommé à vie. En 1805, la république fut annexée à l'Empire français et divisée en quatre départements, celui des Apennins, de Montenotte, de Gênes et des Alpes-Maritimes. Le 26 avril 1814, la république de Gênes fut rétablie. Annexée le 28 juin suivant par le royaume de Sardaigne, les troupes britanniques s'emparèrent de l'administration du territoire au nom de la Sardaigne le 26 décembre. L'annexion fut officiellement proclamée le 3 janvier 1815. La République ligurienne comptait environ 600 000 habitants, dont 90 000 à Gênes. (fr)
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- La république de Gênes dut changer sa constitution en mai-juin 1797 pour adopter le modèle français sous la contrainte de Bonaparte et d’une partie de la bourgeoisie génoise, jacobine et hostile à l'ancien gouvernement des Doges : deux conseils, dit « des Anciens » et « des Soixante », et un exécutif de cinq Directeurs dirigèrent la nouvelle République ligurienne. Un traité d'alliance défensive et offensive acheva de faire de cette « république sœur » un satellite de la France. Les aristocrates génois, dont le dernier doge Giacomo Maria Brignole, continuent la lutte en se disséminant dans l'Italie du Nord. Les Génois, attachés à leur république aristocratique, acceptent d'abord mal ce nouvel état calqué sur le modèle français. En novembre 1799, il y a une tentative de révolte de la Ville d (fr)