Aumetz (original) (raw)

Aumetz
Aumetz Vue sur Aumetz depuis le hautdu chevalement de la mine.
Blason de AumetzHéraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Haut Val d'Alzette
Maire Mandat Gilles Destremont 2020-2026
Code postal 57710
Code commune 57041
Démographie
Gentilé Aumessois
Population municipale 2 401 hab. (2022 en évolution de +3,89 % par rapport à 2016)
Densité 232 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 07″ nord, 5° 56′ 43″ est
Altitude Min. 349 mMax. 408 m
Superficie 10,35 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Aumetz (ville isolée)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française) (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Algrange
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceAumetz Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceAumetz Géolocalisation sur la carte : Moselle Voir sur la carte topographique de la MoselleAumetz Géolocalisation sur la carte : Grand Est Voir sur la carte administrative du Grand EstAumetz
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Aumetz [omɛs] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Aumessois en français et les Aalmeter en platt.

Le municipalité fut surtout réputée pour sa mine d'extraction de minerai de fer, qui fonctionna de 1900 à 1983.

Aumetz se situe à l’extrémité orientale du plateau des Pays-Haut, à une altitude comprise entre 350 et plus de 400 mètres.La commune revêt depuis quelques années maintenant une certaine importance, du fait de la proximité du Luxembourg, situé à 10 km de là. Ainsi, c’est à partir des années 1990 qu’un flux massif et toujours plus important[réf. nécessaire] de travailleurs frontaliers passe au quotidien par Aumetz.

La déviation d’Aumetz (de type 2 × 1 voies à gros gabarit) a été ouverte à la circulation fin 2005. Elle prend naissance à l’ouest dans le prolongement de la D 906 pour rejoindre la D 16 vers Audun-le-Tiche et le Luxembourg. Un giratoire a été construit, entre Crusnes et Aumetz, sur la D 952. La déviation, qui apparaît comme une bonne idée à première vue, avait pour principal objectif de désengorger la traversée d’Aumetz, sur le tronçon D 906-D 16. Tronçon emprunté majoritairement par les milliers de travailleurs frontaliers se rendant chaque jour au Luxembourg. Cependant, la création d'un barreau autoroutier A30 (France)-A4 (Luxembourg), la rendrait obsolète.

La commune est située dans le bassin versant de la Meuse et le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Kaelbach[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune

Réseaux hydrographique et routier d'Aumetz[Note 1].

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le 27 mars 2015. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[1]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 23 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le 25 juillet 2019 ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le 5 janvier 1985[Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au 1er janvier 2024, Aumetz est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aumetz[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), forêts (9 %), zones urbanisées (8,8 %), prairies (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Dépendait de l'ancien duché de Bar, possession de l'abbaye de Gorze. Paroisse de l'archevêché de Trèves. En 1817, Aumetz, village de l'ancienne province du barrois. À cette époque, il y avait 634 habitants répartis dans 115 maisons.

En 1871, Adolphe Thiers souhaitait donner de l'espace à la place-forte de Belfort, qui devait rester française. Les Allemands, qui n'ignoraient pas la grande valeur minière du sous-sol, acceptèrent à condition de récupérer à leur profit des communes en déplaçant vers l'ouest la frontière prévue lors des préliminaires de paix signés à Versailles le 26 février 1871. Les communes de Rédange, Thil, Villerupt, Aumetz, Boulange, Lommerange, Sainte-Marie-aux-Chênes, Vionville devenaient donc allemandes. Mais Villerupt et Thil restèrent françaises grâce au normand Augustin Pouyer-Quertier, ministre des finances du gouvernement Thiers. La commune voisine, Crusnes, resta française grâce au capitaine Aimé Laussedat, chargé de la délimitation de la nouvelle frontière[18].

Finalement, Aumetz est annexée à l'Empire allemand de 1871 à 1918. La période est plutôt prospère pour ses habitants (commune rattachée à l'arrondissement de Thionville-Ouest) grâce à l'ouverture d'un puits d'extraction de minerai de fer, qui fonctionna de 1900 à 1983, nommé « Bassompierre », qui employa jusqu'à 800 ouvriers journellement. Sur le site fut ensuite créé l'Écomusée des mines de fer de Lorraine.

La mine d'Aumetz, créée pour l'alimentation de la division de Knutange de l'Usine de La Paix, a la particularité de fournir une minette brune siliceuse particulièrement riche en fer : sa teneur en fer varie entre 39 et 41 % (séchée). Abondante, elle a de plus l'avantage d'être de donner des blocs solides et purs. L'extraction se fait en puits, ce qui permet d'accéder aux 6 types de minette (siliceux rouge, calcaire rouge, calcaire jaune, calcaire gris, brun et noir). Le gisement reçoit de plus relativement peu d'eau d'infiltration. La mine alimente l'usine par un téléphérique à bennes de 10,8 km d'un seul tenant qui a été, à sa construction vers 1900, probablement le plus long du monde[19].

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tombèrent au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux de l'Empereur, les Mosellans accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix, enfin retrouvée. Aumetz redevient française en 1919, après le Traité de Versailles.

La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront longtemps les esprits. Beaucoup de jeunes gens incorporés de force dans les armées allemandes ne revinrent jamais. La commune ne sera pas épargnée par les bombardements alliés. En 1940 les installations de surface de la mine "Bassompierre " furent dynamités par l'armée française et reconstruites dès 1941[20] . La somptueuse église de style néo-gothique fut dynamitée par les Allemands [réf. nécessaire]. Aumetz fut libérée par le 359e R.I de la 90e D.I américaine et redevint française le 13 septembre 1944[21].

Le canton d'Aumetz a existé de 1790 à 1801 et était composé à partir de l'an III des communes suivantes : Aumetz, Audun-le-Roman, Audun-le-Tiche, Bassompierre, Beuvillers, Boulange, Bure, Crusnes, Errouville, Fontoy, Havange, Malavillers, Rédange, Russange, Serrouville, Thil, Tressange et Villerupt[22].

Mairie d'Aumetz.

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 mai 1953 Étienne Bousser
mai 1953 mars 1977 Fernand Nicolas
mars 1977 mars 1983 Tullio Carraro PCF
mars 1983 novembre 2009(démission) André Weiler PCF
novembre 2009 En cours Gilles Destremont App.PCF Infirmier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2022, la commune comptait 2 401 habitants[Note 5], en évolution de +3,89 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
412 495 567 959 851 898 1 128 1 068 987

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
904 844 804 737 787 1 474 2 415 3 118 2 029

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
2 269 2 454 2 154 1 862 2 266 2 722 2 465 2 375 2 183

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1990 1999 2006 2011 2016 2021 2022 - -
2 161 2 225 2 207 2 317 2 311 2 384 2 401 - -

Histogramme de l'évolution démographique

Aumetz est rattachée à l'académie de Nancy-Metz (zone B). La ville dispose de plusieurs établissements scolaires allant de l'école maternelle au collège.

La commune possède une école maternelle (école Paul-Verlaine) et une école élémentaire (école Marie-Curie). La ville dispose également d'un collège (collège Lionel-Terray) qui accueille les élèves originaires d'Aumetz, Ottange, Nondkeil, Havange, Tressange, Bure et Rochonvillers.

Aumetz est rattachée à l'académie de Nancy-Metz (zone B). La ville dispose de plusieurs établissements scolaires allant de l'école maternelle au collège.

La commune possède une école maternelle (école Paul-Verlaine) et une école élémentaire (école Marie-Curie). La ville dispose également d'un collège (collège Lionel-Terray) qui accueille les élèves originaires d'Aumetz, Ottange, Nondkeil, Havange, Tressange, Bure et Rochonvillers.

Blason de Aumetz Blason D'azur à deux bars adossés d'or, accompagnés d'un massacre de cerf crucifère du même en chef et d'un fer de lance de gueules mouvant de la pointe.
Détails Adopté le 30 avril 1960.

Chevalement de la mine d'Aumetz.

Église Saint-Gorgon d’Aumetz.

Temple protestant.

Chapelle du cimetière.

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. La ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse est représentée par une ligne verte en tirets-points.
  2. Les records sont établis sur la période du 1er janvier 1973 au 4 janvier 2024.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. « Réseau hydrographique d'Aumetz » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).

  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 16 juillet 2023).

  3. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le 29 juillet 2022).

  4. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le 29 juillet 2022).

  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 28 janvier 2024)

  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 28 janvier 2024).

  7. « Orthodromie entre Aumetz et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le 28 janvier 2024).

  8. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 28 janvier 2024).

  9. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 28 janvier 2024).

  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le 28 janvier 2024).

  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, novembre 2022 (consulté le 28 janvier 2024).

  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 28 juin 2024).

  13. « Unité urbaine 2020 d'Aumetz », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juin 2024).

  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».

  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juin 2024).

  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 28 juin 2024).

  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 20 mai 2021).

  18. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ 1983 (ISSN 0762-7440).

  19. Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977

  20. Aimé Laussedat: La délimitation de la frontière franco-allemande, éditions Delagrave, Paris, 1902.

  21. (de) Bernhard Osann, « Die Werke des Lothringer Hüttenvereins in Kneuttingen », Stahl und Eisen, no 22,‎ 15 novembre 1905, p. 1281-1291 (lire en ligne)

  22. a et b « Ancienne mine de fer Bassompierre », notice no PA00135419, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  23. 1944-1945: Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (p. 14: Recensement préfectoral sur les dates de libération)

  24. Louis Emmanuel de CHASTELLUX, Le Territoire du département de la Moselle : Histoire et statistique.

  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  28. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.

v · mCommunes de la MoselleLes villes de plus de 2 000 habitants
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