Binic (original) (raw)
Binic | |
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L'avant-port de Binic à marée basse. | |
Blason | |
Administration | |
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Saint-Brieuc |
Intercommunalité | Saint-Brieuc Armor Agglomération |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Nathalie Mobuchon 2020-2026 |
Code postal | 22520 |
Code commune | 22007 |
Démographie | |
Gentilé | Binicais |
Population | 3 800 hab. (2014) |
Densité | 638 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 09″ nord, 2° 49′ 27″ ouest |
Altitude | 10 mMin. 0 mMax. 86 m |
Superficie | 5,96 km2 |
Élections | |
Départementales | Plouha |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Binic-Étables-sur-Mer |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Binic Géolocalisation sur la carte : France Binic Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor Binic Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) Binic | |
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Binic, les casiers.
Binic, le port à marée basse.
Binic [binik] est une ancienne commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne devenue le 1er mars 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Binic-Étables-sur-Mer. Binic appartient au pays historique du Goëlo.
Elle est notamment connue pour être une station balnéaire attractive, où le tourisme prédomine. Binic est appelée aussi « le grain de beauté des Côtes-d'Armor ».
Binic se situe dans la partie ouest de la baie de Saint-Brieuc, la Côte du Goëlo (qui va du sillon de Talbert à l’anse d’Yffiniac). Son port de plaisance, accessible seulement à marée haute, propose 500 places à flot. Il est fréquenté par quelques bateaux de pêche côtière.
Selon le recensement de 1999, elle compte 3 110 habitants. Sa population est à peu près multipliée par trois l’été.
Binic est divisée en plusieurs quartiers :
- les Fontaines-Gicquel ;
- la Ville-Biard ;
- la Ville-Even ;
- la Ville-Garnier ;
- la Ville-Gilbert ;
- la Ville-Jacob.
Binic tire son nom du préfixe penn (qui signifie tête, chef, bout ou cap) et de Ic qui est le nom de la rivière voisine qui se jette dans la mer. Binic est donc l’embouchure de l’Ic. On la surnomme Cité des Embruns ou encore Le Grain de Beauté des Côtes-d'Armor.
L'histoire de Binic remonte au Néolithique (entre 3500 et 1800 av. J.-C.). En effet, on y a retrouvé des monuments mégalithiques tel le dolmen La Table de Margot (détruit en 1816 lors de travaux du port).
Au Moyen Âge, Binic (alors appelée Benic) était un petit village d'au plus une vingtaine de maisons. Mais c'était toutefois un grand lieu de foires et de marchés où venaient les habitants des villages alentour.
Charles Colbert de Croissy écrit en 1665 que « dans les ports de Binic il n'y a, que de petitz (petits) bâtiments (bâtiments) de cinquante à soixante thonneaux (tonneaux) qui s'y puissent retirer, la mer asseichant (asséchant) de fort loing (loin). [La côte est] gardée par la parroisse (paroisse) de Plelou (Plélo) qui fournit quatre gardes de cent hommes chacune, et la parroisse d'Estable (Étables-sur-Mer) qui en fournit quatre autres de pareil nombre »[1].
En 1821, grâce à François Le Saulnier de Saint-Jouan, un armateur binicais, avec l'appui de la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI, Binic devient une commune à part entière en se détachant de la paroisse d'Étables-sur-Mer. Elle compte alors 1 611 habitants. Il faut attendre 1840 pour que les limites entre Binic et les communes d'Étables-sur-Mer et de Pordic soient définitivement arrêtées.
Au XIXe siècle, Binic connut son apogée en devenant, en 1845, le premier port français pour la Grande Pêche. Le port recevait annuellement 150 à 160 navires et l'activité se partageait entre la pêche à Terre-Neuve et le cabotage (importation de sel, de vin, de bois du Nord, de farines et légumes). Binic était alors le premier port de pêche à la morue.
La période correspondant au premier quart du XXe siècle, jusqu'au seuil des années 1930, est pour la commune celle d'une mutation en profondeur car l'activité de pêche à la morue à Terre-Neuve et en Islande y vit tant bien que mal ses dernières décennies.
Confrontées durant la guerre aux sous-marins allemands, à la hausse des coûts d'armement et aux réglementations sur la pêche de plus en plus strictes - notamment en Islande - dans les années 1920 et à la concurrence des chalutiers à vapeur, les goélettes qui depuis les années 1860 étaient emblématiques des ports du Goëlo finissent par disparaître.
Le bord de mer à marée basse.
Binic, le bassin à flots.
C'est pour le port une période très morose qui débute. Elle va durer une trentaine d'années.
Plus récemment s'est développée la pêche à la coquille Saint-Jacques, spécialité de la baie de Saint-Brieuc. Depuis 1992, les chalutiers binicais débarquent leur pêche au nouveau port de Saint-Quay-Portrieux, ville voisine de 6 kilomètres.
Entre 1906 et 1956, Binic a été desservie par une ligne des Chemins de fer départementaux des Côtes-du-Nord et a eu sa gare sur l'esplanade de la Banche, vaste espace remblayé et gagné sur la grève d'ailleurs construit à cet effet par l'ingénieur briochin Louis Auguste Harel de la Noë.
Le chemin de fer a laissé à Binic des traces importantes : citons notamment les deux viaducs (viaduc de la Hasée dit du Chien noir en face de la station d'épuration et viaduc de Beaufeuillage en face de la zone artisanale) situés tous les deux le long de la D 4 en direction de Lantic.
Le monument aux morts porte les noms de 108 soldats morts pour la Patrie, dont 73 morts pendant la Première Guerre mondiale[2] :
Le monument aux morts porte les noms de 31 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale[2].
Trois soldats originaires de Binic sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un est mort durant la guerre d'Algérie[2]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Benic en 1419[3].
Le nom de Binic provient du celtique Pen qui signifie « tête », auquel est associé le nom du cours d'eau local (Ic), « eau » en vieux celtique, ce qui signifie donc estuaire de l'Ic[4],[3],[5]. À comparer avec Benodet (« embouchure de l'Odet »)[6].
Le cours d'eau arrosant Binic s'appelle an Ig en breton. Le nom breton de la commune est Binig[5]. Binic en gallo[5].
À Binic, les habitants ont hérité du surnom de « Couennes de lard »... à cause des portions de lard salé qu'ils emportaient lors de leurs longues campagnes en mer[7].
Scrutin | 1er tour | |||||||
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1er | Tête de liste | % | 2e | Tête de liste | % | |||
Municipales 2014[8] | PS | Christian Urvoy | 50,98 | DVD | René André | 49,01 |
Liste des maires successifs
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1821 | 1847 | François Le Saulnier de Saint-Jouan | Corsaire et armateur | |
1847 | 1849 | Jacques Le Pomellec(1797-1883) | Armateur | |
1849 | 1852 | Louis-Jean Marie[9] | Armateur à Saint-BrieucDéputé à la Constituante (1848 → 1849) | |
1852 | 1870 | Jacques Le Pomellec(1797-1883) | Armateur | |
1870 | 1871 | Albert Mancel | ||
1871 | 1874 | Jacques Le Pomellec(1797-1883) | Armateur | |
1874 | 1874 | François Le Saulnier de Saint-Jouan[10](1822-1874) | Armateur de navires de pêche pour Terre-Neuve | |
1874 | 1881 | Yves Le Suavé | ||
1881 | 1884 | Louis Le Saulnier de Saint-Jouan[11] | ||
1884 | 1908 | Jacques Le Pomellec[12](1831-1913) | Armateur | |
1908 | 1912 | Gaspard Le Pomellec(1864-1941) | ||
1912 | 1927 | Louis Piquenais | ||
1927 | 1929 | Henri Oriou | ||
1929 | 1935 | Joseph Corbillé | Officier mécanicien de la Marine marchande | |
1935 | 1938 | Marcel Duval | ||
3 juin 1938 | 1941 | Joseph Corbillé | Officier mécanicien de la Marine marchande | |
1941 | 1941 | Jules Le Bras[Note 1] | Ancien sergent du recrutement de Saint-BrieucRévoqué par l'occupant nazi | |
1941 | 1944 | Charles Bernard | ||
1944 | 1944 | Henri Collin | ||
1944 | 1944 | Joseph Corbillé[Note 2] | Officier mécanicien de la Marine marchanderetraité | |
1944 | 1er novembre 1947 | Robert Bouvier | SFIO | |
1er novembre 1947 | 14 mai 1953 | Joseph Le Goaster[Note 3](1882-1973) | Expert-métreur, maire honoraire | |
14 mai 1953 | avril 1968(décès) | Ange Rossignol | ||
21 mai 1968 | février 1970[13](démission) | Louis Boulard[14] | Médecin ophtalmologiste à Saint-Brieuc | |
mars 1970[15] | mars 1977 | Suzanne Joret[16](1904-2007) | Retraitée, maire honoraire | |
mars 1977 | mars 1983 | Georges Le Gonidec | DVD | Agent de location |
mars 1983 | mars 1989 | Jean Burlot[17] | DVD | Premier adjoint (1977 → 1983) |
mars 1989 | juin 1995 | Michel Laudrin | PS | Directeur de services à caractère industrielet commercial |
juin 1995 | février 1997[18](décès) | Alain Guilloux | DVD | Cadre retraité |
avril 1997 | mars 2008 | Yvon Batard | DVD puisUMP | Expert maritime, ancien capitaine de laMarine marchande |
mars 2008 | 29 février 2016 | Christian Urvoy | PS | Conseiller en formation |
Liste des maires délégués successifs
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1er mars 2016[19] | 4 juillet 2020 | Laurent Honoré | PS | Professeur de lettres en lycée |
4 juillet 2020[20] | En cours | Nathalie Mobuchon | Juriste |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1831. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22],[Note 4].
En 2014, la commune comptait 3 800 habitants, en évolution de +5,5 % par rapport à 2009 (Côtes-d'Armor : +1,68 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Évolution de la population [modifier]
1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 828 | 2 229 | 2 324 | 2 407 | 2 640 | 2 811 | 2 673 | 2 738 | 3 458 |
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 457 | 2 231 | 2 379 | 2 222 | 2 305 | 2 247 | 2 231 | 2 356 | 2 342 |
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
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2 223 | 2 141 | 2 140 | 2 241 | 2 261 | 2 099 | 2 212 | 2 326 | 2 602 |
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990 | 1999 | 2008 | 2013 | 2014 | - | - | - | - |
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2 798 | 3 110 | 3 528 | 3 825 | 3 800 | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
Binic comporte une zone artisanale où sont notamment situées les entreprises Binic Gastronomie et la minoterie Hinault.
La ville possède un statut prédominant[pas clair] dans le tourisme (Site de l'Office de Tourisme de Binic).
Binic est riche en monuments et lieux touristiques. Pour retracer son histoire, le Musée des traditions populaires de Binic regorge d'objets du passé, donnés par des institutions ou des particuliers, et présentés dans leur cadre d'origine. Ce sont aussi bien des objets de la vie quotidienne, que des instruments de pêche ou des vêtements traditionnels. Le musée évoque la vie quotidienne à Binic il y a un siècle, à travers une collection de coiffes, de costumes bretons et de d'objets divers se rapportant à la vie maritime et à la grande pêche. Des reconstitutions (salle de classe, forge, atelier de menuisier) complètent la visite.
- L'église de Binic s'appelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage. Sa construction a été décidée à la place de l'ancienne chapelle Saint-Julien après l'instauration de Binic comme commune indépendante d'Étables-sur-Mer en 1821.
- Binic compte également la chapelle Saint-Gilles dans le quartier de la ville-Jacob, où a lieu une procession chaque premier dimanche de septembre.
- La chapelle privée Sainte-Anne est située rue de la Griselle.
Binic possède un très beau cimetière, situé sur les hauteurs qui dominent le bourg.
Certains personnages connus y sont inhumés :
- Gérard Hennebert (1913-1953) : résistant, Compagnon de la Libération.
- Édouard Francis Kirmisson (1848-1927) : chirurgien, professeur à la Faculté de Médecine.
- François Le Douarec (1924-2008) : avocat à la cour d’appel de Rennes.
- François Le Saulnier de Saint-Jouan (1784-1847) : armateur, fondateur et premier maire de la commune de Binic.
- Régis Le Saulnier de Saint-Jouan (1921-2005), archiviste et historien de Côtes d’Armor.
- Yoko Tani (Yoko Itani : 1928-1999), actrice japonaise qui tourna quelques films dans les années 1950 et qui fut l’épouse du comédien Roland Lesaffre.
Les monuments les plus intéressants sont les suivants :
- La chapelle des Verry-Carfantan, famille d'armateurs de Binic.
- L'enclos de la famille Le Saulnier de Saint-Jouan,
- L'enclos de la famille Le Suavé, Galerne, Le Noan, Petitjean.
- L'enclos de la famille Besnier-Guilloux,
- Les stèles de Louis, Samuel et Ange Fichet des Grèves, dont la tradition rapporte qu'ils ont été enterrés debout,
- La tombe de L. Marie qui porte un crâne et deux tibias, sans doute pour rappeler que, quelle que soit la notoriété du défunt, les hommes sont égaux devant la mort,
- Le monument funéraire insolite de Yoko Tani.
Il existe à Binic trois plages donnant sur la Manche.
- L'avant-por' est une plage encadrée de pierres : des rochers à chaque extrémité et la digue la surplombant. Au-dessus de la plage, le sentier des douaniers offre un point de vue sur la mer. La plage de l'avant-port devient touristique à partir de 1906 avec la construction des premières cabines de bain en bois. La rampe en zigzag dite Suavé-Galerne est construite avant 1939. Le tunnel sous la falaise du Goulet est construit pendant la Seconde Guerre mondiale par les soldats allemands[25].
- La Banche est la plus grande plage de Binic. On y trouve une piscine, un bassin d'eau de mer et un club de plage pour animer les journées des plus jeunes.
- La plage du corps de garde est elle située dans un décor plus sauvage et est nettement moins fréquentée que les deux précédentes.
Celui qui vit partir tant de marins au large de Terre-Neuve accueille aujourd'hui plus de 600 unités sur ponton et mouillage dans le bassin et l'avant-port. Ceinturé par 1 300 m de quais, il est constitué d'un avant-port, de 4 hectares, et d'un bassin à flot, de 3,35 hectares.
Depuis le XVIe siècle, la situation géographique privilégiée du marché et sa vocation maritime ont inscrit Binic dans l'histoire des foires et marchés. À l'époque, on y trouvait toute sorte de produits : produits de la mer, de la terre, du négoce et de l'armement de navires. Plusieurs foires se déroulaient à date fixe chaque année.
Depuis la Révolution française, ce marché a lieu chaque jeudi matin. Aujourd’hui, en saison, près de 200 commerçants s'y installent, proposant des produits régionaux, des produits frais et divers autres produits…
- Louis Massignon (1883-1962), islamologue, avait une villa (« Les Roseraies ») à Binic[26].
- Marcel Reinhard (1899-1973), historien décédé à Binic.
- Henri Vincenot (1912-1985), enfant, il a vécu deux ans à Binic chez son oncle[27].
- François Truffaut (1932-1984) a passé plusieurs étés à la villa Ty Rosen que sa grand-mère, Geneviève de Monferrand, louait à Binic. La villa se situait rue de l'Ic. Il y a séjourné pendant l'année scolaire 1939-1940[28].
- Edgard Tupët-Thomé, grand-croix de l'ordre national de la Légion d'honneur et compagnon de la Libération, y réside une « cinquantaine d'années » avant d'entrer comme pensionnaire à l'Institution nationale des Invalides (INI)[29]. Il y est inhumé le 19 septembre 2020[30].
- Ferdinand Beer (né en 1915 à Binic), universitaire devenu américain et spécialiste du génie mécanique.
Blasonnement : D'azur à deux poissons d'argent nageant l'un sur l'autre (superposés en fasce), au chef d'hermine. Commentaires : Ce blason, institué en 1969 par le docteur Boulard, maire de Binic, est inspiré du blason de la famille Le Saulnier de Saint-Jouan, d'azur à trois poissons d'or, posés en fasce l'un sur l'autre. |
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- Festival littéraire des Escales, mer et aventures en mars
- Festival des Marionnet'ic en avril
- La Morue en fête en juin[31]
- l'Aqua Bomb en juin : compétition officielle de lancer de bombe à eau de mer en origami
- Le Lyncéus Festival début juillet. Chaque année depuis 2014, une vingtaine d'artistes (auteurs, comédiens, cinéastes, plasticiens...) se réunissent en résidence durant le mois de juin et créent des œuvres présentées dans la ville pendant les trois jours du festival.
- Les Animakids en juillet-août
- Le Sandball Tour[32] en juillet
- Binic Folks Blues Festival en août. Chaque année depuis 2009, un grand festival de Folks et Blues organisé par l'association La Nef D Fou[33]. En 2011, le festival a notamment accueilli Radio Moscow, les Black Diamond Heavies et Left Lane Cruiser[33]. Huit ans après sa création, la notoriété du Binic Folks Festival ne cesse de croître, soulevant des interrogations quant aux capacités d'accueil des participants, notamment après l'édition de 2015 qui a accueilli près de 40 000 personnes[34].
- Le festival Grain d'pirate en août organisé par l'association Grain d'pirate. Rassemblement de pirates, corsaires et flibustiers, cet événement fait revivre la ville au temps de son passé corsaire. Sa première édition en 2015 a accueilli près de 5000 visiteurs[réf. nécessaire] sur un camp pirate dressé sur l'esplanade de la Banche. Spectacles de rue, déambulations, combats de pirates et coups de canon ont animé le port de Binic.
- Couleurs de Bretagne[35] en août
- Magic Binic en octobre, festival de magie.
↑ Distinctions : Officier de la Légion d'honneur (1949)
↑ Distinctions : Chevalier de la Légion d'honneur, officier du Mérite maritime
↑ Distinctions : Officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918, Croix de guerre 1939-1945
↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ Jean Kerhervé, François Roudaut et Jean Tanguy, La Bretagne en 1665 d'après le rapport de Colbert de Croissy, Brest, Centre de Recherche Bretonne et Celtique. Faculté des Lettres et des Sciences Sociales. Université de Brest, coll. « Cahiers de Bretagne occidentale n°2 », 1978, page 128.
↑ a b et c « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le 25 février 2021).
↑ a et b « Noms de lieux bretons », Editions Jean-paul Gisserot, 2000 (ISBN 2877474828, consulté le 24 juin 2015), p. 57.
↑ « Infobretagne, Etymologie et Histoire de Binic » (consulté le 24 juin 2015).
↑ « Villes bretonnes, nom breton », Geobreizh (consulté le 24 juin 2015).
↑ Dimitri Rouchon-Borie, « Les tribus bretonnes :les Crapauds rouges de Tréveneuc, pas si simple qu'on croâ ! », sur letelegramme.fr, 5 août 2021 (consulté le 20 août 2021).
↑ https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/022/022007.html
↑ Fils de Louis Joseph Marie, corsaire né en 1746 à Saint-Servan et décédé en 1817.
↑ Neveu de François Le Saulnier de Saint-Jouan, premier maire de Binic.
↑ Fils de François Le Saulnier de Saint-Jouan, premier maire de Binic.
↑ Fils de Jacques Le Pomellec, né en 1797 et mort en 1883.
↑ « Les habitants de Binic (Côtes-du-Nord) sont allés dimanche aux urnes. En effet, après la démission collective du maire, le docteur Boulard, et de treize conseillers municipaux sur dix-sept [...], les Binicais avaient à élire leurs quatorze remplaçants ainsi que le successeur d'un conseiller décédé. » [1]
↑ Avis de décès du Docteur Louis BOULARD, Le Télégramme, 4 octobre 2006 (lire en ligne)
↑ « Mlle Joret maire de Binic », Le Monde, 23 mars 1970 (lire en ligne)
↑ « Suzanne Joret, ancienne maire et doyenne de Binic, est décédée à 103 ans », Ouest-France, 28 décembre 2007 (lire en ligne)
↑ « Jean Burlot, ancien maire de Binic, est décédé », Ouest-France, 16 janvier 2015 (lire en ligne)
↑ « Alain Guilloux maire de Binic est décédé », Le Télégramme, 25 février 1997 (lire en ligne)
↑ « Binic-Étables sur Mer. Christian Urvoy élu maire sous les huées », Ouest-France, 2 mars 2016 (lire en ligne).
↑ « Municipales à Binic-Étables-sur-Mer. Paul Chauvin devient maire », Ouest-France, 5 juillet 2020 (lire en ligne).
↑ L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
↑ Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014.
↑ « Front de mer du Goulet et plage de l'avant-port »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Archives départementales des Côtes-d'Armor, 2007 (consulté le 12 août 2011).
↑ « Présentation de la commune de Binic »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Archives départementales des Côtes-d'Armor, 2006 (consulté le 13 août 2011).
↑ Télé 7 Jours n°1289, semaine du 9 au 15 février 1985, pages 78-79 : "À soixante-treize ans Henri Vincenot veut créer un élevage d'escargots", article d'Éric de Goutel "La Bretagne, c'est ma seconde patrie. J'y ai passé deux ans, dans mon enfance à Binic, près de Paimpol, chez tonton Désiré, parce qu'un rhume m'était tombé sur la poitrine. J'y suis allé longtemps en vacances."
↑ Antoine de Baecque et Serge Toubiana, François Truffaut, Éditions Gallimard, 2001 (1re éd. 1996), p. 28
↑ Marie-Claudine Chaupitre, « Binic. Edgar Tupët-Thomé nommé Grand-Croix de la Légion d’honneur », Ouest-France, 2 janvier 2020 (lire en ligne, consulté le 19 avril 2020).
↑ Cédric Roger-Vasselin, « Dernier adieu à Edgar Tupët-Thomé, Compagnon de la Libération », Ouest-France, 19 septembre 2020 (lire en ligne, consulté le 20 septembre 2020).
↑ a et b Céline Millecam, « 5, 6, 7 août : Festival Folks Blues de Binic », Rock Times, 20 juillet 2011 (lire en ligne, consulté le 13 août 2011)
↑ Folks Blues Festival : comment gérer l'affluence ? sur La Presse d'Armor, 30 janvier 2016
Sur les autres projets Wikimedia :
Binic, sur Wikimedia Commons
Binic, sur le Wiktionnaire
Christian Querré, Binic, port du Goëlo : histoire des origines à nos jours, Éditions du Dahin, Binic, 1987, 285 p.
Christian Querré et Philippe Leribaux, Souvenirs de Binic, 1900-1960, Éditions du Dahin, Binic, 2004.
Robert Verry, Souvenirs d'un vieux Binicais, Éditions de la Plomée, Guingamp. 1997, 149 p. (ISBN 978-2-9500974-9-1)
Jean-Pol Dumont Le Douarec, Binic, Éditions Celtics Chadenn, 2005
R. Brouté, La naissance de la commune de Binic, Les Carnets du Goëlo no 3 (1988), bulletin de la Société d'études historiques et archéologique du Goëlo.
Jean-François Jacq. L'âge d'or des Corsaires. Apogée. Rennes. 2011. (ISBN 978-2-84398-398-6).