Carignan (Ardennes) (original) (raw)

Carignan
Carignan (Ardennes) L'église Notre-Dame..
Blason de CarignanBlason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Sedan
Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Luxembourg(siège)
Maire Mandat Gilbert Lordier 2024-2026
Code postal 08110
Code commune 08090
Démographie
Gentilé Yvoisien
Population municipale 2 810 hab. (2021 en évolution de −4,13 % par rapport à 2015)
Densité 201 hab./km2
Population agglomération 4 137 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 00″ nord, 5° 10′ 07″ est
Altitude Min. 161 mMax. 293 m
Superficie 14,01 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Carignan (ville-centre)
Aire d'attraction Carignan (commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Carignan(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceCarignan Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceCarignan Géolocalisation sur la carte : Ardennes Voir sur la carte topographique des ArdennesCarignan Géolocalisation sur la carte : Grand Est Voir sur la carte administrative du Grand EstCarignan
Liens
Site web carignan-ardennes.fr
modifier

Carignan, anciennement Yvoy ou Yvois jusqu'en 1662, est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Yvoisiens et les Yvoisiennes.

La commune est proche de la frontière belge, située à quelques kilomètres au nord-est : Matton-et-Clémency est une commune frontalière.

Le point culminant du territoire de la commune se situe au Mont-Tilleul qui culmine à 293 m. La partie habitée de la commune se situe au pied de ce Mont-Tilleul, et est à une altitude variant entre 165 et 190 m[1].

Le territoire de la commune est sur des terrains liasiques. Les versants des collines reposent sur des sols calcaires, sableux, à bélemnites. Dans le fond des vallées, ces calcaires sont recouverts d'alluvions[1].

Commune située dans une zone de sismicité faible[2].

La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers, le ruisseau de l'Aulnois, le ruisseau de Matton, le ruisseau de Nonne, le ruisseau de l'Aunois, le ruisseau des Deux Villes et le ruisseau Rigel[3],[Carte 1].

La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[4]. Elle traverse la commune, coulant d'est en ouest, sur une longueur d'environ 4,3 km.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune

Réseau hydrographique de Carignan.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Linay », sur la commune de Linay à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le 25 juillet 2019 ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le 9 janvier 1985[Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records LINAY (08) - alt : 177m, lat : 49°37'00"N, lon : 5°13'00"ERecords établis sur la période du 01-01-1985 au 04-01-2024

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,4 1,5 3,3 7,4 10,6 12,3 11,9 8,7 6,3 3,2 0,7 5,4
Température moyenne (°C) 2,6 3,4 6,6 9,6 13,7 16,8 18,7 18,3 14,7 10,9 6,3 3,5 10,4
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,2 11,7 16 20 23 25,1 24,7 20,7 15,4 9,5 6,3 15,4
Record de froid (°C)date du record −2409.01.1985 −16,707.02.12 −1301.03.05 −7,508.04.03 −202.05.18 −0,405.06.1991 431.07.15 1,829.08.1993 −130.09.18 −724.10.03 −11,123.11.1998 −14,520.12.09 −241985
Record de chaleur (°C)date du record 16,905.01.1999 2327.02.19 2531.03.21 3021.04.18 3328.05.17 3826.06.19 4225.07.19 4009.08.20 3415.09.20 27,802.10.23 2101.11.14 1817.12.15 422019
Précipitations (mm) 103,8 81,6 71,4 58,4 70,7 75,2 74,4 80,6 63,5 82 87,8 119,6 969

Source : « Fiche 8255001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base

Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
5,6−0,4103,8 7,2−0,481,6 11,71,571,4 163,358,4 207,470,7 2310,675,2 25,112,374,4 24,711,980,6 20,78,763,5 15,46,382 9,53,287,8 6,30,7119,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Commune membre de la Communauté de communes des Portes du Luxembourg.

Au 1er janvier 2024, Carignan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Carignan, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carignan, dont elle est la commune-centre[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,5 %), terres arables (22,9 %), zones urbanisées (16,6 %), forêts (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8%)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le cœur de la commune correspond à la cité historique, délimitée par des remparts au XVIIe siècle dont il reste quelques vestiges. Au centre de cette partie historique se dresse la collégiale Notre-Dame. La zone habitée s'est étendue après la Seconde Guerre mondiale, de façon significative jusqu'à la fin des années 1960, surtout en direction de Sedan, vers le nord-ouest et vers l'ancienne commune de , devenu un hameau rattaché à Carignan, avec une continuité des habitations presque complète entre Carignan et Wé. Des lotissements ont également été créés dans les décennies suivantes, notamment dans la direction inverse, de Blagny[1].

D'anciens bâtiments industriels subsistent sur la Chiers, en dehors des anciens remparts, jouxtant la campagne, dont un moulin à blé qui enjambe la rivière et qui a cessé son activité en 1972[18], une filature de laine cardée arrêtée à la fin des années 1960[19], une usine de sélection de semences, s'élevant sur quatre niveaux, fermée peu après 1945[20], et une tréfilerie sur le ruisseau de l'Aulnois, en activité jusqu'en 1957 puis transformée en ferme[21].

Selon les statistiques de l'INSEE de 2013, 91% des logements sont des résidences principales, 8% sont vacants et 1% sont des logements occasionnels ou des résidences secondaires. Deux tiers de ces logements sont des maisons, le dernier tiers étant des appartements. La construction des résidences principales a été finalisée à 51,8 % dans la période de 1946 à 1970, qui correspond également à une période de croissance démographique[22].

Les principales voies de communication suivent le cours de la Chiers.

La commune est traversée par la route départementale D 8043, ancienne route nationale 381, qui longe la Chiers, et par la départementale D 19. La D 8043 conduit d'un côté à Sedan, et de l'autre à Montmédy. La D 19 relie notamment la commune à Mouzon (au sud-ouest) et mène dans le sens inverse à Florenville, en Belgique.

La gare de Carignan est une gare ferroviaire française de la ligne de Mohon à Thionville. Elle est desservie pour les voyageurs par des trains TER Champagne-Ardenne qui effectuent des missions entre les gares d'Épernay, ou de Reims, et de Carignan, ou de Longwy, ou de Metz[23].

Le bourg est attestée sous le nom Epoisso au IVe siècle, Epossium selon Grégoire de Tours, des mots gaulois *epo (cheval) et *epotsos (« guerrier à cheval, cavalier ») pour un dérivé toponymique « Domaine du chevalier »[24]. Puis le nom d'Evosio est mentionné vers 540, pour donner Ivoy au XVIIe siècle[25].

La prévôté d'Yvoy, aussi orthographié Yvoi, Ivois, Ivoi, Ivoix, en allemand Ipsch[26], change de nom lorsque Louis XIV l'érige en duché en faveur d'Eugène-Maurice de Savoie, fils du prince de Carignan en Piémont. Pendant la Révolution, la municipalité reprend le toponyme Ivoy[27],[28].

Jusqu'au milieu des années 1950, sa langue véhiculaire a été le lorrain[29] et non plus le champenois contrairement à la majorité du reste des Ardennes.

Les habitants de Carignan ont conservé l'ancien gentilé d'Yvoisiens.

Le nom Eposio ou Epoisso, d'origine celtique (_Epo_=cheval), permet d'envisager une occupation humaine antérieure à la période romaine. Le site de Carignan est occupé au moins depuis l'époque romaine. Il est connu des Romains sous le nom d'Epoisso Vicus. C'est aussi une étape sur la voie romaine Reims-Trèves et il figure comme telle dans L'Itinéraire d'Antonin. Pendant la reconstruction en 1949, après la Seconde Guerre mondiale, des vestiges architecturaux gallo-romains ont été mis au jour parmi lesquels une sculpture de Mercure tenant Bacchus et deux grands chapiteaux corinthiens. S'y ajoute la vaste villa de Maugré, au nord-est de la cité, le long du ruisseau de Matton, fouillée de 1976 à 1986[1].

La cité est le chef-lieu du pagus Eponensis/Evodiensis. Elle est visitée par l'archevêque Maximin de Trèves au IVe siècle, et par Martin de Tours en 385 ou 386. Au VIe siècle, dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours raconte sa rencontre avec saint Walfroy à Yvois (Eposium Castrum). La ville possède un atelier monétaire mérovingien. Un comté d'Yvois, certainement héritier direct du pagus, est mentionné au Xe siècle[1].

En octobre 931, le roi Henri I. de Saxe ici signait un document à Iovis (Regesta Imperii II, no 36).[réf. nécessaire]

En août 1023, Yvois accueille une entrevue entre le roi Robert II le Pieux et l'empereur Henri II du Saint-Empire[1].

Au XIe siècle, Yvois fait partie du comté de Chiny, qui est probablement la continuation du comté d'Yvois. Elle en est la ville la plus importante, et une prévôté d'Yvois recouvre la cité et plusieurs villages des environs. Les comtes y séjournent souvent et elle est, jusqu'au XIIIe siècle, la véritable capitale du comté. Les comtes font frapper la majeure partie de leurs monnaies à Yvois et une manufacture de draps y est fondée en 1304. En 1340, la ville et sa prévôté sont vendues à Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg. Devenu duché, le Luxembourg s'agrandit par l'achat du comté de Chiny, en 1364, par Venceslas Ier de Luxembourg[30] avant d'appartenir aux ducs de Bourgogne.

La prévôté d'Yvois fait ensuite partie intégrante des Pays-Bas espagnols et Yvois est l'une des plus importantes places fortes du sud-Luxembourg. La France s'en empare après le siège de 1542 et en 1552 (le 23 juin, après un siège de six jours)[31]. Mais elle fait retour à l'Espagne en 1559 (traité du Cateau-Cambrésis). Ses fortifications sont alors démantelées puis reconstruites, sans doute au début du XVIIe siècle. Au cours de la guerre de Trente Ans, après avoir été assiégée deux fois en 1637 et 1639, par les troupes françaises du maréchal de Châtillon, la ville est rasée sur ordre de Richelieu et le site reste longtemps quasi-abandonné.

Yvois est annexée par la France en 1659 (article XXXVIII du traité des Pyrénées). En 1662, le territoire d'Yvois, correspondant approximativement à l'actuel canton de Carignan, est érigé en duché de Carignan par Louis XIV au profit d'Eugène-Maurice de Savoie, comte de Soissons, fils du prince de Carignan en Piémont et la ville perd son nom pour devenir Carignan[1]. À la veille de la Révolution de 1789, le duché compte environ 9 000 habitants.

La famille de Savoie conserve le duché jusqu'en 1751, date à laquelle il est vendu à Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre. Sa fille reçoit le duché en dot lorsqu'elle épouse Philippe d'Orléans dit Philippe-Égalité qui en est le dernier possesseur[1].

Grâce à ses industries, la ville se développe au cours du XIXe siècle. On y trouve un moulin, un laminoir, d'autres usines métallurgiques, une briqueterie et une filature. La ligne de chemin de fer de Sedan à Montmédy est ouverte en 1861. Napoléon III fait un bref séjour à Carignan le 30 août 1870 avant de gagner Sedan.

Pendant la Première Guerre mondiale, Carignan subit l'occupation allemande pendant quatre années. Le Dr Gairal, qui est maire de la commune, décède en déportation.

Lors de la Deuxième Guerre mondiale, la population quitta la ville devant l'avancée des forces allemandes et se retrouve dans l'ouest du pays. Les évacués peuvent regagner la ville après l'Armistice.

Pendant ce temps, le 12 mai 1940, les Français font sauter les ponts sur la Chiers avant l'arrivée des Allemands. Ceux-ci, du VII. Armee-Korps d'Eugen Ritter von Schobert arrivent le 13 mai 1940 au soir et tentent le lendemain matin de franchir la rivière entre Carignan et Tétaigne, depuis Carignan c'est la 71. Infanterie-Division (de Karl Weisenberger) qui attaque, ce qui provoque la réaction de l'artillerie française, notamment celle du III/20e régiment d'artillerie nord-africaine[32]. Ces tirs touchent en particulier Carignan où les Allemands essayent de réparer le pont Alix[32]. Le lieutenant Watelet du II/136e régiment d'infanterie de forteresse, unité qui défend le secteur face à Carignan, témoigne « nos 75 arrosent copieusement Carignan. Les toitures s'effondrent, des incendies se déclarent ici et là. Le spectacle est hallucinant »[32]. L'attaque allemande échoue[32]. Dans la nuit, sur ordre de Charles Huntziger, chef de la 2e armée dont elles dépendent, les unités françaises évacuent leurs positions sur la Chiers en aval de l'ouvrage de La Ferté[32] où se poursuivront les combats. La ville est alors détruite à près de 90 %.

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945[33].

Une habitante a par ailleurs été admise parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[34] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy : Odette Chauveau[35].

Le parti socialiste a tenu la mairie de Carignan de 1937 à 2008, excepté durant la Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy. En 2008, une liste se disant apolitique et classée divers droite est devenue majoritaire[36], et a confirmé en 2014 en réunissant 69 % des voix.

Carignan appartient au département des Ardennes, au sein de la région Grand Est, et à la communauté de communes des Portes du Luxembourg. C'est un chef-lieu de canton. D'un point de vue électoral, ce canton de Carignan fait partie de la troisième circonscription des Ardennes.

Drapeau de l'Allemagne Weinsberg (Allemagne).

Carignan forme avec les communes voisines de Blagny et d'Osnes une petite agglomération urbaine, l'unité urbaine de Carignan, qui avec 4 596 habitants en 2008 la classe au dixième rang départemental après celle de Fumay et avant celle de Nouvion-sur-Meuse.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 2 810 habitants[Note 3], en évolution de −4,13 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 373 1 313 1 394 1 468 1 382 1 673 1 792 1 812 1 839

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
2 051 2 089 2 113 2 098 2 149 2 123 2 224 2 164 2 134

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
2 216 1 987 2 257 2 338 2 472 1 712 2 720 3 403 3 674

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
3 724 3 646 3 359 3 259 3 188 3 178 2 987 2 885 2 810

Histogramme de l'évolution démographique

La commune compte une école maternelle, une école primaire et un collège[46],[47].

Lycées à Bazeilles, Stenay, Sedan[48]

Grâce à la communauté de communes des Portes du Luxembourg, une maison de santé a ouvert ses portes le 29 février 2016, regroupant en un lieu des médecins généralistes, des infirmières libérales, des orthophonistes, et la Croix-Rouge française[49],[50].

Plusieurs clubs de sports existent sur la commune, notamment de gymnastique (étoile gymnique de Carignan)[51], de tennis (Club Tennis Yvois Carignan), de tir à l'arc (Arc Club Carignan Mouzon ou ACCM), de boxe (Boxing Club), de football (Football Club Blagny Carignan) et de football en salle avec le COSEC et du handball (Yvois Carignan Handball).

La commune compte, en 2013, 1 283 ménages fiscaux, et 42,5 % de ces ménages sont imposés[53].

Mairie.

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 190 €[55].

En 2013, les actifs ayant un emploi représentent 57,2 % de la population des 15-64 ans pour 59,5 en 2008. Les chômeurs représentent 11,5 % de cette population en 2013 pour 8,8 % en 2008. L'indicateur de concentration d'emploi est de 49,7 en 2013, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[53].

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active est la suivante pour cette commune :

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles

| | Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professionsintellectuelles | Professionsintermédiaires | Employés | Ouvriers | | | ------------------------------------------------------------------------ | ----------------------------------------- | ---------------------------------- | ------------------------- | -------- | -------- | ------ | | Carignan en 2013 | 0,7 % | 8,4 % | 9,3 % | 19,0 % | 29,1 % | 33,5 % | | Carignan en 2008 | 0,9 % | 7,1 % | 10,7 % | 20,2 % | 24,2 % | 36,9 % | | Sources des données : INSEE[53] | | | | | | |

Au 1er janvier 2015, Carignan compte 228 établissements actifs : 7 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 22 dans l'industrie, 9 dans la construction, 147 dans le commerce-transports-services divers et 43 relatifs au secteur administration publique, enseignement, santé, action sociale. Le secteur industriel qui moins de 10 % des établissements réunie 50 % des emplois. Deux de ces entreprises ont plus de 50 salariés, La Foulerie (fabrication de pièces métalliques pour le marché du roulement à billes), et Amphenol Air LB (fabrication de systèmes d'interconnexion électriques, d'accessoires de câblage et d'attachement)[53].

Parmi les monuments de la ville de Carignan peuvent être évoqués :

Un Cercle historique et artistique yvoisien a été créé en 1982. C'est une association loi de 1901[59].

Un centre culturel est aménagé dans un ancien supermarché, à l'initiative de la municipalité, pour regrouper un pôle pour la petite enfance, un relais d'assistance maternelle, le club de maquette de Carignan, et une médiathèque[60],[61].

Monument aux morts et carré militaire[62],[63].

Blason de Carignan Blason D’azur à la fasce d’or chargé d’un cœur du champ[64]
Détails Ce blason ne date que de 1824 et a été attribué par Louis XVIII. De 1341 à 1659, la ville s'est servie du blason accordé en 1341 par Jean l'Aveugle : écu à quatre parties (écartelé) : Aux I et IV d'argent, au lion armé et lampassé de gueules à queue fourchue, aux II et III burelé d'argent et d'azur à dix pièces, au lion armé et lampassé de gueules à queue simple.Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Les records sont établis sur la période du 1er janvier 1985 au 4 janvier 2024.

  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

  4. « Réseau hydrographique de Carignan » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).

  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 14 juillet 2023).

  6. a b c d e f g et h Stéphane Gaber, « Carignan », Revue Historique Ardennaise, t. XII,‎ 1997, p. 177-190

  7. Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques du département des Ardennes.

  8. « Fiche communale de Carignan », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le 15 mai 2024).

  9. Sandre, « la Chiers »

  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 27 janvier 2024)

  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  12. « Orthodromie entre Carignan et Linay », sur fr.distance.to (consulté le 27 janvier 2024).

  13. « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  14. « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, novembre 2022 (consulté le 27 janvier 2024).

  17. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, 28 mai 2024 (consulté le 23 juin 2024).

  18. « Unité urbaine 2020 de Carignan », sur insee.fr (consulté le 23 juin 2024).

  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».

  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carignan », sur insee.fr (consulté le 23 juin 2024).

  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 23 juin 2024).

  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 18 mai 2021).

  23. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2009, 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Moulin à blé, actuellement centrale hydroélectrique », p. 61

  24. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2009, 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Filature de laine cardée Bloch », p. 60-61

  25. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2009, 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Usine de sélection de semences (graineterie) Denaiffe, puis Etablissements Biette », p. 62

  26. Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2009, 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Usine de transformation des métaux, puis usine liée au travail du bois, puis fonderie d'aluminium, actuellement ferme », p. 62-63

  27. « Dossier complet, commune de Carignan. Logement en 2013 », sur le site de l'INSEE.

  28. Site SNCF TER Champagne-Ardenne, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare de Carignan lire (consulté le 1er février 2012)

  29. Xavier Delamarre, Une généalogie des mots, Errance, 2019 (ISBN 978-2-87772-634-4), p. 74

  30. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, 1990 (lire en ligne), p. 139

  31. Augustin Calmet - Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg.

  32. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  33. Michel Tamine, « Changer le nom des villes et des villages », dans Gérard Gayot (dir.), Révolution en Ardenne, de l'Argonne au Namurois, Éditions Terres Ardennaises, 1989, p. 107-128

  34. Martine Descusses, Le patois ardennais de Gespunsart, Peeters Publishers, 1986 (ISBN 978-2-85297-178-3, lire en ligne)

  35. Jean Bertholet, Histoire ecclésiastique et civile du duché de Luxembourg et comté, t. 6, Luxembourg, André Chevalier, 1743 (lire en ligne), p. 267-268

  36. Claude-François Lambert, Histoire et règne de Henri II, roi de France, t. 1, Paris, Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1755 (lire en ligne), p. 374-377

  37. a b c d et e Jean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, 2009, p. 324-330

  38. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945

  39. Carignan en 1939-1945

  40. Odette Chauveau

  41. « Denis Lourdelet, le maire surprise », L'Avenir,‎ 22 avril 2008 (lire en ligne)

  42. Marcel François, Histoire et Vie de Carignan, Les Éditions La Bruyère, 1998, 174 pages, page 34 (Maires de 1830 à 1995)..

  43. a b c et d Source : Histoire et vie de Carignan, Marcel François aux éditions Labruyère

  44. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)

  45. « Alain Dassimy, maire de Carignan, est mort : "Nous perdons quelqu'un d'une grande valeur" », L'Ardennais,‎ 21 mai 2024 (lire en ligne).

  46. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020).

  47. « Gilbert Lordier élu nouveau maire de Carignan : Gilbert Lordier a été élu nouveau maire de Carignan, ce mercredi 5 juin 2024. Il succède à Alain Dassimy, mort le 21 mai 2024. », L'Ardennais,‎ 5 juin 2024 (lire en ligne Accès payant).

  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

  51. « Coordonnées des écoles », sur Carignan. Site officiel (consulté le 25 juin 2017).

  52. « Notre école », sur ecoledecarignan.free.fr (consulté le 25 juin 2017).

  53. Lycées proches de Carignan

  54. « Ouverture Maison de Santé de Carignan », portesduluxembourg.fr,‎ 4 mars 2016 (lire en ligne)

  55. « Les Portes du Luxembourg ouvrent une deuxième maison de santé à Carignan », L'Union,‎ 6 mars 2016 (lire en ligne)

  56. « Étoile gymnique Carignan »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur champagneardenne-ffgym.com.

  57. Paroisse Saint-Géry en Yvois

  58. a b c et d « Dossier complet. Commune de Carignan (08090) », sur site de l'INSEE.

  59. Les comptes de la commune

  60. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet

  61. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00078356

  62. Notice no PA00078357, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  63. Notice no PA00078356, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  64. « Le Cercle historique et artistique yvoisien » (consulté le 25 juin 2017).

  65. Boris Marois, « La création du centre culturel de Carignan, entre gros œuvre et paperasse », L'Union,‎ 27 mars 2017 (lire en ligne)

  66. Boris Marois, « Le chantier du centre culturel de Carignan est lancé », L'Ardennais,‎ 13 juin 2017 (lire en ligne)

  67. Monument aux morts. Célébration de la libération

  68. hommage aux morts de la Grande guerre 14-18 au carré militaire de Carignan. Carré militaire entièrement rénové par les membres du Souvenir français

  69. Banque du Blason.