Chaumuzy (original) (raw)
Chaumuzy | |
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Ancien café Landragin-Couvant. | |
Administration | |
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat | Sébastien Dole 2020-2026 |
Code postal | 51170 |
Code commune | 51140 |
Démographie | |
Gentilé | Chaumuziens, Chaumuziennes |
Population municipale | 362 hab. (2021 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 33″ nord, 3° 51′ 54″ est |
Altitude | Min. 111 mMax. 264 m |
Superficie | 19,94 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Chaumuzy Géolocalisation sur la carte : France Chaumuzy Géolocalisation sur la carte : Marne Chaumuzy Géolocalisation sur la carte : Grand Est Chaumuzy | |
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Chaumuzy est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Le village, surplombé par le vignoble, se situe dans la vallée de l'Ardre, dans la montagne de Reims. La partie sud de la commune abrite, au-delà de 200 m d'altitude, le bois de Courton[1].
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ardre, le Fond de Nappes, le cours d'eau 01 de la commune de Chaumuzy[2],[Carte 1].
L'Ardre, d'une longueur de 39 km, prend sa source dans la commune de Maraye-en-Othe et se jette dans la Vesle à Estissac, après avoir traversé 18 communes[3].
Réseau hydrographique de Chaumuzy[Note 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 3 km à vol d'oiseau[7], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le 25 juillet 2019 ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le 17 janvier 1985[Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au 1er janvier 2024, Chaumuzy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,4 %), forêts (44,2 %), cultures permanentes (4,8 %), prairies (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Calmiciacus (fin VIe|s siècle) ; Chaumusi (vers 1222)[17].
Le village appartenait au domaine des archevêques de Reims, don de Gimolad maire du palais d'Austrasie de 642 à 656 à Nivard de Reims. Au bord de la forêt du massif Saint-Thierry, elle marquait un carrefour et la bordure des possessions des archevêques.
Remi de Reims est lié à la ville par un miracle qu'il y fit de son vivant ainsi que par une station de ses reliques lorsqu'elles furent rapatriées d'Orbais après 883.
La grosse tour et l'église du village ont été détruites lors de la Première Guerre mondiale.
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes Ardre et Tardenois, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes Ardre et Châtillonnais.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[18], cette communauté de communes Ardre et Châtillonnais est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de la communauté de communes du Châtillonnais et de la communauté de communes Ardre et Tardenois[19],[20].
Liste des maires successifs | Période | Identité | Étiquette | Qualité | | | ------------------------------------------ | ---------------------------- | -------------------------------------- | ------- | | | 1876 | | M. Suply[21] | | | | Les données manquantes sont à compléter. | | | | | | avant 1981 | 1983 | Georges Labeille | | | | 1983 | ? | Luc Rémond | | | | 2001 | 2014 | André Visneux[22] | | | | 2014[23] | En cours (au 4 juillet 2014) | Jacky Crety | | |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2021, la commune comptait 362 habitants[Note 4], en évolution de −5,48 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
740 | 714 | 797 | 771 | 879 | 886 | 879 | 894 | 840 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
770 | 783 | 740 | 668 | 660 | 650 | 622 | 612 | 608 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
618 | 601 | 592 | 518 | 503 | 460 | 422 | 400 | 371 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
352 | 345 | 311 | 332 | 327 | 315 | 314 | 375 | 375 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
362 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
Chaumuzy possède un vignoble de 82 hectares en appellation Champagne composé majoritairement de pinot meunier.
Verrerie gallo-romaine trouvée à Chaumuzy.
- Monument aux soldats italiens de la Première Guerre mondiale.
- L'église Saint-Cancien, bâtie au XIIIe siècle, et agrandie au XIXe[28].
- Jean Simon Pierre Pinon (1743-1816), général des armées de la République et de l'Empire,né dans la commune, décédé à Paris.
Blason | Parti: au 1er d'or au cep de vigne de tenné, feuillé de sinople, fruité de gueules et tuteuré de sable, au 2e de gueules à l'épée basse d'argent, garnie d'or et posée en barre; le tout sommé d'un chef d'azur à la bande d'argent chargée de trois feuilles de chêne de sinople et côtoyée de deux doubles cotices potencées contre-potencées d'or[29]. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :
Chaumuzy, sur Wikimedia Commons
↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑ Les records sont établis sur la période du 1er juin 1975 au 23 mai 2022.
↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ « Réseau hydrographique de Chaumuzy » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
↑ « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le 27 mai 2024).
↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 16 juillet 2023).
↑ « Carte IGN de Chaumuzy » sur Géoportail (consulté le 18 janvier 2013)..
↑ « Fiche communale de Chaumuzy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le 27 mai 2024).
↑ « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur gesteau.fr (consulté le 27 mai 2024).
↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 27 janvier 2024)
↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 27 janvier 2024).
↑ « Orthodromie entre Chaumuzy et Chambrecy », sur fr.distance.to (consulté le 27 janvier 2024).
↑ « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 janvier 2024).
↑ « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 janvier 2024).
↑ « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le 27 janvier 2024).
↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, novembre 2022 (consulté le 27 janvier 2024).
↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 28 juin 2024).
↑ a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chaumuzy ».
↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juin 2024).
↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 28 juin 2024).
↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 18 mai 2021).
↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, 1990, p. 451.
↑ « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), 15 décembre 2011 (consulté le 19 juillet 2015), p. 2.
↑ « Arrêté préfectoral du 21 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, 27 mai 2013, p. 24-28 (lire en ligne [PDF]).
↑ « Arrêté préfectoral du 7 novembre 2013 fixant le nom, le siège et désignant le receveur de la Communauté de communes issue de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 11 bis, 22 novembre 2013, p. 31 (lire en ligne [PDF]).
↑ Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1877, p183.
↑ Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
↑ « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, 4 juillet 2014 (consulté le 19 juillet 2015).
↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
↑ « Église paroissiale Saint-Cancien de Chaumuzy - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur cr-champagne-ardenne.fr (consulté le 2 avril 2021).