Chevigny-Saint-Sauveur (original) (raw)

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Chevigny-Saint-Sauveur
Chevigny-Saint-Sauveur Château de Chevigny-Saint-Sauveur.
Blason de Chevigny-Saint-SauveurBlason Chevigny-Saint-Sauveur
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Dijon Métropole
Maire Mandat Guillaume Ruet 2020-2026
Code postal 21800
Code commune 21171
Démographie
Population municipale 10 895 hab. (2022 en évolution de −5,23 % par rapport à 2016)
Densité 900 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 09″ nord, 5° 08′ 11″ est
Altitude Min. 207 mMax. 233 m
Superficie 12,11 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Dijon (banlieue)
Aire d'attraction Dijon (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chevigny-Saint-Sauveur(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceChevigny-Saint-Sauveur Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceChevigny-Saint-Sauveur Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or Voir sur la carte topographique de la Côte-d'OrChevigny-Saint-Sauveur Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-ComtéChevigny-Saint-Sauveur
Liens
Site web http://www.chevigny-saint-sauveur.fr
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Chevigny-Saint-Sauveur est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le canton de Chevigny-Saint-Sauveur du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Carte

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune est située à 5 km à l'est du centre-ville de Dijon et appartient à sa banlieue.

Le territoire communal est parcouru par tout un réseau de rivières (le Chanot, la Goulotte, la Norges et la Rivière Neuve) et des ruisseaux (la Mirande et la Vieille Tille).

Le bois de Chevigny s'étend sur plus de 25 % du territoire communal. Cette forêt fait partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de 286 hectares (2,86 km2).

Les communes limitrophes sont Couternon, Fauverney, Quetigny, Sennecey-lès-Dijon, Bressey-sur-Tille, Dijon, Magny-sur-Tille et Neuilly-Crimolois.

Carte

Les limites communales de Chevigny-Saint-Sauveur et celles de ses communes adjacentes.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dijon-Longvic », sur la commune d'Ouges à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records DIJON-LONGVIC (21) - alt : 219m, lat : 47°16'04"N, lon : 5°05'17"ERecords établis sur la période du 01-05-1921 au 04-01-2024

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,6 5,2 9,2 12,8 14,9 14,6 11 7,6 3,3 0,7 6,8
Température moyenne (°C) 2,7 3,8 7,5 10,7 14,6 18,5 20,8 20,4 16,4 11,8 6,5 3,4 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,6 12,5 16,2 20 24,2 26,7 26,2 21,7 16,1 9,7 6,1 16,1
Record de froid (°C)date du record −21,309.01.1985 −2215.02.1929 −15,311.03.1931 −5,301.04.1931 −3,301.05.1938 0,802.06.1936 2,818.07.1922 4,324.08.1922 −1,624.09.1928 −4,925.10.03 −10,627.11.1985 −20,830.12.1939 −221929
Record de chaleur (°C)date du record 16,801.01.23 21,127.02.19 24,931.03.21 2917.04.1949 34,424.05.1922 37,327.06.19 39,524.07.19 39,312.08.03 34,201.09.1926 28,312.10.1921 21,607.11.1955 17,516.12.1989 39,52019
Ensoleillement (h) 608 951 1 598 1 937 2 155 2 403 2 569 2 397 1 909 118 665 529 1 890
Précipitations (mm) 56,8 42,9 48,2 57,5 76,1 65,8 64,9 62 56,4 73,6 77,6 61,6 743,4

Source : « Fiche 21473001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base

Au 1er janvier 2024, Chevigny-Saint-Sauveur est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dijon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (42,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (31,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,9 %), forêts (26,3 %), zones urbanisées (25,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La découverte de médailles du Bas-Empire et des vestiges d'une villa démontrent son origine gallo-romaine(Chevigniacum, probablement dérivé de capanna qui désignerait ici une habitation isolée). Le site aurait servi au commerce et se serait ensuite développé en village[13].

Le village de Chevigny est mentionné pour la première fois en 878.

En 1178, les chanoines de Saint-Étienne fondent l'église de la Sainte-Trinité, dédiée au Christ. Saint-Sauveur étant un nom typiquement bourguignon sous lequel on fêtait la Sainte-Trinité, le village porte désormais le nom de Chevigny-Saint-Sauveur (Chevigny-Sauveur au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale[14]).

Le château de Chevigny-Saint-Sauveur est à l'origine une maison forte construite au XIIe siècle (il en conserve d'ailleurs deux tours carrées). Dans sa forme contemporaine, il est l'œuvre de Pierre 1er Rigoley de Chevigny. Le pavillon actuel est construit en 1678 puis complété par une aile et une chapelle castrale au XVIIIe siècle[15].

En plus de l'église de la Sainte-Trinité, la ville comporte quelques édifices historiques dont le château de Chevigny-Saint-Sauveur, le vieux lavoir, l'école de Musique ex maison Froussart et quelques bâtiments agricoles du XIXe siècle[13].

En août 1944, neuf patriotes sont fusillés par les nazis dans la forêt proche (Aujourd'hui Bois du Roy).

Le vieux chêne commémoratif de la Seconde Guerre mondiale.

Jumelage avec les villes allemandes de Bobenheim-Roxheim et de Jeßnitz.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[18],[Note 2].

En 2022, la commune comptait 10 895 habitants[Note 3], en évolution de −5,23 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
210 356 354 328 340 371 418 412 425

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
387 392 403 366 378 349 340 340 318

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
304 300 288 230 238 226 245 236 312

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
491 1 412 5 647 7 137 8 223 10 141 9 460 10 200 11 496

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2021 2022 - - - - - - -
10 944 10 895 - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

Église de la Sainte-Trinité.

Blason Blasonnement : D'or au monde d'azur cerclé et cintré d'or et surmonté d'une croix de gueules, à la bordure aussi d'azur chargée de huit besants aussi d'or.

Le conseil municipal de 1972 examine pour la première fois plusieurs projets d'armoiries présentés par le conservateur des antiquités et objets d'art de la Côte d'Or, le chanoine Jean Marillier[22]. Le blason reflète l'histoire de la commune : alors que les huit besants d'or de la bordure représentent les fossés dans lesquels ont été découvertes des pièces du Bas-Empire. Au centre de l'écusson est représenté le monde cintré surmonté d'une croix, symbole particulier du patronyme de Saint-Sauveur. Aujourd’hui, le blason communal n’est plus utilisé sur les documents officiels mais est toujours présent sur la médaille de la ville.

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 juillet 2023).

  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 11 janvier 2024)

  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 11 janvier 2024).

  7. « Orthodromie entre Chevigny-Saint-Sauveur et Ouges », sur fr.distance.to (consulté le 11 janvier 2024).

  8. « Station Météo-France « Dijon-Longvic », sur la commune d'Ouges - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 11 janvier 2024).

  9. « Station Météo-France « Dijon-Longvic », sur la commune d'Ouges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 11 janvier 2024).

  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 11 janvier 2024).

  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, 28 mai 2024 (consulté le 24 juin 2024).

  12. « Unité urbaine 2020 de Dijon », sur insee.fr (consulté le 24 juin 2024).

  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».

  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le 24 juin 2024).

  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 24 juin 2024).

  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 13 mai 2021).

  17. a b et c http://www3.lejsl.com/dossiers/cybercom/vueduciel/Chevigny.pdf

  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Chevigny-Saint-Sauveur », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le 31 juillet 2012).

  19. Hervé Mouillebouche 2002 Les maisons-fortes en Bourgogne du nord du XIIIe au XVe siècle. Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 488p. (ISBN 2-905965-57-6).

  20. « Chevigny-Saint-Sauveur : Michel Rotger quitte son fauteuil de maire », Le Bien public,‎ 8 janvier 2019 (lire en ligne).

  21. « Guillaume Ruet élu maire de Chevigny-Saint-Sauveur », Le Bien public,‎ 4 février 2019 (lire en ligne).

  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  24. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.

  25. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21171_5&liste_pp=pm

  26. Plaquette Chevigny-Saint-Sauveur – ASC 1972.