François de Mandon (original) (raw)
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François de Mandon | |
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Titre | Gouverneur de Saint-Rémy-de-Provence |
Arme | ArtillerieMarine |
Allégeance | Royaume de France Monaco |
Grade militaire | Commandant |
Conflits | Guerres d'ItalieGuerre de religion |
Biographie | |
Dynastie | Famille de Mandon |
Nom de naissance | De Mandon |
Surnom | Monsieur de Saint-Rémy |
Décès | 3 août 1575Arles |
Père | Guillaume Mandon |
Conjoint | Louise Martin |
Enfants | Pierre Mandon |
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François de Mandon dit de Saint-Rémy[n 1],[1]. est un militaire français du XVIe siècle. Il fut gouverneur de Saint-Rémy-de-Provence en 1562.
Membre de la famille de Mandon, il nait à Arles où son père exerçait le métier de notaire, François Mandon ne portait pas de particule devant son nom[n 2],[2]. Marchand de son état[n 3]. Il tenait alors un comptoir de mercerie[3].
En 1552, il choisit la carrière militaire. Il fut fait commissaire et commandant de l’artillerie du Languedoc. Il a participé aux guerres faites en Italie par Henri II.
Le 18 janvier 1562, Claude de Savoie, comte de Tende et gouverneur de Provence, le nomma gouverneur de la ville royale de Saint-Rémy-de-Provence[3].
Il s’est signalé au cours des guerres contre les protestants. Ses actions lui valurent d'être anobli par lettres du roi Charles IX faites à Toulouse en mars 1565 et vérifiées par la Cour des comptes d’Aix le 12 décembre 1565[4]. D'après certains auteurs anciens ces lettres lui permirent de retrouver la noblesse que sa famille avait perdu par dérogeance.
François de Mandon épousa le 26 septembre 1563 Louise Martin dont il eut pour fils, Pierre de Mandon, sieur du Cazau, consul en 1608[3].
Il mourut le 3 août 1575, probablement à Arles où a été retrouvé son épitaphe dans le couvent des Cordeliers.
La famille de Mandon, originaire du Bourbonnais, serait une branche cadette des seigneurs de Sindrai[2] ou Cindré.
↑ Par confusion de noms, car ils sont parfois tous les deux désignés sous le nom de monsieur de Saint-Rémy, on lui attribue un rôle d’ingénieur militaire et la conception des remparts de Saint-Paul-de-Vence et le fort Carré d’Antibes. Ces deux ouvrages ont, en fait, été réalisés par Jean de Renaud de Saint-Rémy
↑ Son arrière-grand-père Charles Mandon était venu s’installer en Provence en 1437, au moment du mariage de Marie de Bourbon. Il s’était établi à Arles, y avait contracté mariage avec Marie Deftrech, le 3 décembre 1441, et de laquelle il eut deux fils : Philippe, licencié aux lois et notaire, son aïeul ; et Jacques, religieux de l’ordre des Prêcheurs, docteur en Sorbonne. Son père Guillaume, fils de Philippe, était lui aussi licencié ès lois et notaire à Arles. Charles Mandon, premier auteur connu de la famille aurait été noble et Philippe et Guillaume auraient dérogé
↑ Il fait son testament en 1552 où il se qualifie de marchand.
↑ René Vialatte, Jean Renaud dit de Saint-Rémy concepteur de l’enceinte bastionnée de Saint-Paul, [PDF] [lire en ligne]
↑ a et b Dominique Robert de Briançon, L’état de la Provence dans sa noblese, t. 2, Paris, 1693, [lire en ligne], p. 311-314, « Mandon » ;
↑ a b et c Bouches-du-Rhône. Conseil général, Marseille (France), Chambre de commerce et d’industrie de Marseille, Les Bouches-du-Rhône: encyclopédie départementale, vol. 4, partie 2, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1931, [présentation en ligne], p. 314, « Mandon (François) »
↑ Histoire héroique et universelle de la noblesse de Provence, vol. 2, éd. Veuve Girard, François Seguin, Avignon, 1776, [lire en ligne], p. 97-98
- Christian Corvisier, Hugues Paucot, Saint-Paul-de-Vence, l’enceinte bastionnée de la Renaissance, p. 177-191, dans Congrès archéologique de France. 168e session. Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes. 2010, Société française d'archéologie, Paris, 2012 (ISBN 978-2-901837428)
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