Ibos (original) (raw)
Ibos | |
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Collégiale d'Ibos. | |
Blason | |
Administration | |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hautes-Pyrénées |
Arrondissement | Tarbes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées |
Maire Mandat | Gisèle Vincent 2024-2026 |
Code postal | 65420 |
Code commune | 65226 |
Démographie | |
Gentilé | Iboscéens |
Population municipale | 2 919 hab. (2021 ) |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 14′ 03″ nord, 0° 00′ 09″ est |
Altitude | Min. 293 mMax. 432 m |
Superficie | 32,88 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bordères-sur-l'Échez |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Ibos Géolocalisation sur la carte : France Ibos Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées Ibos Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) Ibos | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-ibos.fr/ |
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Ibos [ibɔs] est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Échez, le Souy, la Géline, le Mardaing, la Barmale, Riu Tort et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ibos est une commune rurale qui compte 2 919 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Iboscéens ou Iboscéennes.
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune d'Ibos se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Ibos est une commune périurbaine de l'agglomération tarbaise, limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques. Elle se situe à 6 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 5 km de Bordères-sur-l'Échez[2], bureau centralisateur du canton de Bordères-sur-l'Échez dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Azereix (2,8 km), Juillan (3,9 km), Bordères-sur-l'Échez (4,8 km), Ger (4,9 km), Pintac (5,8 km), Tarbes (5,9 km), Ossun (5,9 km), Odos (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Ibos fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Les communes limitrophes sont Oroix, Ger, Azereix, Bordères-sur-l'Échez, Juillan, Pintac et Tarbes.
Les limites communales de Ibos et celles de ses communes adjacentes.
Le bourg ancien est installé sur les rives du Mardaing (affluent droit du Souy dans le bassin versant de l'Adour), peu éloigné du pied du plateau.
La forêt occupe une superficie de 792 hectares, soit 24 % du territoire de la commune dont le bois du Commandeur, propriété communale depuis 1370, abritant de nombreux sangliers et chevreuils.
Le moulin en 2021.
Elle est drainée par l'Échez, le Souy, la Géline, le Mardaing, la Barmale, Riu Tort, un bras de l'Echez, un bras du Mardaing et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[6],[Carte 1].
L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Maubourguet, après avoir traversé 26 communes[7].
Le Souy, d'une longueur totale de 24,7 km, prend sa source dans la commune d'Ossun et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Luy à Siarrouy, après avoir traversé 8 communes[8].
La Géline, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune d'Azereix et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, après avoir traversé 12 communes[9].
Le Mardaing, d'une longueur totale de 19 km, prend sa source dans la commune de Bartrès et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Souy à Bordères-sur-l'Échez, après avoir traversé 5 communes[10].
La Barmale, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans Canal de Luzerte à Ger, après avoir traversé 6 communes[11].
Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Ossun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.
Données climatiques à Ibos.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[13] :
- le « bois des collines de l'ouest tarbais » (3 095 ha), couvrant 13 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[14] ;
- les « landes humides du plateau de Ger » (805 ha), couvrant 5 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et trois dans les Hautes-Pyrénées[15],
- le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[16] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[13] : le « plateau de Ger et coteaux de l'ouest tarbais » (6 409 ha), couvrant 26 communes dont six dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[17].
Au 1er janvier 2024, Ibos est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,5 %), forêts (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (2,2 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 1 154[I 5]. Parmi ces logements, 89,9 % sont des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 8,3 % des logements vacants.
Le territoire communal est traversé par d'importantes infrastructures de transports terrestres :
- l'ancienne route nationale N 117 devenue dans le département des Hautes Pyrénées la route départementale D 817 et la route départementale D 7, depuis le transfert des routes nationales prévu par la loi de décentralisation de 2004, sur un axe est-ouest en direction de Tarbes ou de Pau ;
- la déviation de la route nationale N 21, dite « déviation de Juillan », sur son tronçon Tarbes-Lourdes en frange sud-est ;
- l'autoroute A64 sortie 12 en limite sud avec l'échangeur de Tarbes Ouest au sud-est ;
- la voie ferrée Toulouse-Bayonne.
- le GR 101 traverse la commune du nord au sud.
Le territoire de la commune d'Ibos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Échez, le Souy, le Mardaing, le Géline et le Luzerte. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 1999, 2000, 2009, 2011, 2014 et 2019[22],[19].
Ibos est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le 21 avril 2020 pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du 27 octobre 2014, qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ibos.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 137 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 137 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Panneau d'entrée d'agglomération.
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Ibos à l'ouest de Tarbes.
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[28] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- Yuos (v. 1140, livre vert Bénac ; XIIe s., cartulaires Bigorre ; 1285, montre Bigorre) ;
- Iuo, s[Quoi ?] (XIIe siècle, cartulaire de Bigorre) ;
- De Yvossio, latin (1300, enquête Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillé de Tarbes ; etc.) ;
- Yuos (1429, censier de Bigorre) ;
- Ibos (1541, ADPA, B 1010) ;
- Ibos (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Ibòs.
Le plan cadastral napoléonien d'Ibos est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[29].
Ibos appartient à l'arrondissement de Tarbes et au canton de Bordères-sur-l'Échez depuis sa création en 1982. Avant cette date, la commune a été successivement rattachée aux cantons de Tarbes-Nord (1801-1974) et Aureilhan (1974-1982).
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées, représentée depuis juillet 2024 par Denis Fégné (PS-NFP).
Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tarbes puis d'Ibos (1790), Tarbes-Nord (1801), Aureilhan (1973), de Bordères-sur-l'Échez (1982)[30].
Depuis le 1er janvier 2017, date de sa création, Ibos appartient à la communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées qui réunit 86 communes. Cette intercommunalité a succédé à la communauté de communes de l'agglomération tarbaise, créée en décembre 1995, et devenue communauté d'agglomération du Grand Tarbes en décembre 1999.
La commune fait aussi partie du Pays de Tarbes et de la Haute Bigorre.
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, de la cour d'assises, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce de Tarbes, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[31].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[32].
Élection présidentielle de 2012
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[33] :
Candidat | Premier tour | Second tour | ||
---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |
Eva Joly (EÉLV) | 36 | 2,11 | ||
Marine Le Pen (FN) | 260 | 15,24 | ||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 371 | 21,75 | 667 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 230 | 13,48 | ||
Philippe Poutou (NPA) | 17 | 1,00 | ||
Nathalie Arthaud (LO) | 7 | 0,41 | ||
Jacques Cheminade (SP) | 6 | 0,35 | ||
François Bayrou (MoDem) | 197 | 11,55 | ||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 30 | 1,76 | ||
François Hollande (PS) | 552 | 32,36 | 967 | |
Inscrits | 1 978 | 100,00 | 1 977 | 100,00 |
Abstentions | 250 | 12,64 | 238 | 12,04 |
Votants | 1 728 | 87,36 | 1 739 | 87,96 |
Blancs et nuls | 22 | 1,11 | 105 | 5,31 |
Exprimés | 1 706 | 86,25 | 1 634 | 82,65 |
Élection présidentielle de 2017
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[34] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||
---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 73 | 4,32 | ||
Marine Le Pen (FN) | 306 | 18,11 | 468 | |
Emmanuel Macron (EM) | 465 | 22,84 | 962 | |
Benoît Hamon (PS) | 120 | 7,10 | ||
Nathalie Arthaud (LO) | 7 | 0,41 | ||
Philippe Poutou (NPA) | 13 | 0,77 | ||
Jacques Cheminade (SP) | 3 | 0,18 | ||
Jean Lassalle (RES) | 81 | 4,79 | ||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 352 | 20,83 | ||
François Asselineau (UPR) | 4 | 0,24 | ||
François Fillon (LR) | 266 | 15,74 | ||
Inscrits | 2 036 | 100,00 | 2 036 | 100,00 |
Abstentions | 309 | 15,18 | 387 | 19,01 |
Votants | 1 727 | 84,82 | 1 649 | 80,99 |
Blancs | 21 | 1,03 | 159 | 7,81 |
Nuls | 16 | 0,79 | 60 | 2,95 |
Exprimés | 1 690 | 83,01 | 1 430 | 70,24 |
La mairie en 2021.
La Poste en 2017.
La commune d'Ibos dispose d'une agence postale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2021, la commune comptait 2 919 habitants[Note 5], en évolution de +1,11 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 500 | 1 352 | 1 549 | 1 550 | 1 416 | 1 971 | 1 950 | 2 027 | 2 047 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856 | 1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 061 | 1 916 | 1 945 | 1 722 | 1 647 | 1 632 | 1 575 | 1 502 | 1 527 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 531 | 1 520 | 1 334 | 1 220 | 1 182 | 1 252 | 1 332 | 1 520 | 1 657 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 837 | 1 987 | 2 238 | 2 309 | 2 778 | 2 663 | 2 665 | 2 774 | 2 877 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 906 | 2 919 | - | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[42].
- École élémentaire.
- École maternelle.
- Sélection de vues des établissements scolaires
L'école maternelle en 2021.
L'école élementaire en 2023.
Grande école en 2023.
Boutique et atelier de fabrication de la Chocolaterie Pailhasson
Le foyer rural en 2021.
Un centre culturel, Le Parvis, scène nationale Tarbes-Pyrénées[43], se situe dans l'enceinte du centre commercial Méridien. Il comprend une salle de conférences et de spectacles, un cinéma et un lieu d'expositions artistiques temporaires.
En 2022, le stade de rugby est renommé en l'honneur de l'ancien joueur international français Roland-Bertranne. Il est né, a grandi et a commencé le rugby à Ibos avant de rejoindre le Stade bagnérais[44].
- Sélection de vues des installations sportives municipales.
Le stade de football de La Bianave.
Le stade de rugby Roland Bertranne.
Le court de tennis.
La pump track.
En 2018, la commune compte 1 094 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 2 504 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 520 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (44,4 % dans le département).
Taux de chômage
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 6,1 % | 6,6 % | 5,2 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 682 personnes, parmi lesquelles on compte 67 % d'actifs (61,8 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs) et 33 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 2 465 emplois en 2018, contre 2 313 en 2013 et 1 981 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 054, soit un indicateur de concentration d'emploi de 233,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,4 %[I 12].
Sur ces 1 054 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 259 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Bibliothèque Daniel-Pennac.
En décembre 2014, la célèbre Chocolaterie Pailhasson installe sa boutique et son atelier de fabrication à Ibos[45],[46].
L'économie rurale est essentiellement fondée sur l'agriculture et la sylviculture. Les structures agricoles présentent un net recul des productions traditionnelles, une spécialisation des exploitations notamment au profit des céréales (maïs) et une restructuration foncière rapide avec la constitution de grandes unités d'exploitation.
Centre commercial Le Méridien.
La traversée rectiligne de la RD 817 dans la plaine d'Ibos, axe de liaison quasiment unique pendant longtemps entre Tarbes et Pau, a polarisé le développement d'une vaste zone d'affaire regroupant au-delà du centre commercial Le Méridien, de nombreuses grandes surfaces et boutiques spécialisées.
Situé à proximité du péage de l'A64 et dans le prolongement du Parc de Bastillac Université, le Parc des Pyrénées entend, lui, accueillir de nouvelles entreprises. Un centre de formation Veolia devrait y voir le jour sous peu. La société Végéplast, précurseur dans le domaine du plastique biodégradable, souhaiterait elle aussi s'y s’implanter[47].
Collégiale.
La chapelle Saint-Roch.
- Collégiale Saint-Laurent d'Ibos. Élevée au rang de collégiale en 1342 par Philippe VI de Valois, roi de France et régent du comté de Bigorre, l’église d’Ibos a été classée monument historique en 1862. Le mobilier a été restauré au XIXe siècle. La collégiale se caractérise par une courte nef de style languedocien, des chapelles logées entre les contreforts, un chevet monumental à clocheton et un clocher-donjon carré.
- Chapelle Saint-Roch d'Ibos.
- Le monument aux morts municipal œuvre de Jacques Escoula.
Blasonnement : Écartelé : au premier et au quatrième d'azur à la lettre I capitale d'or, au deuxième et au troisième de gueules à la lettre I capitale d'or ; à la croix d'or brochant sur l'écartelé. |
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Le monument aux morts municipal, œuvre de Jacques Escoula.
L'entrée du nouveau cimetière.
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- ↑ Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- ↑ Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- ↑ Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- ↑ Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- ↑ La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- ↑ Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
↑ « Carte hydrographique d'Ibos » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
↑ IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le 15 septembre 2022).
↑ Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le 10 avril 2021).
↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juin 2024).
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↑ « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le 17 février 2022).
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↑ Carte IGN sous Géoportail
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↑ Sandre, « la Barmale »
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↑ « ZNIEFF le « réseau hydrographique de l'Échez » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le 27 août 2021).
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↑ « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le 15 septembre 2022).
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↑ « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 2 août 2024).
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↑ « Conseil municipal : une installation toute en patience ! », La Nouvelle République des Pyrénées, 25 mai 2020 (lire en ligne, consulté le 27 mai 2020).
↑ Christian Vignes, « Ibos. Gisèle Vincent officiellement intronisée maire », La Dépêche, 21 octobre 2024 (lire en ligne).
↑ Andy Barréjot, « Municipales à Ibos : sans surprise, la liste menée par Gisèle Vincent rafle la mise », La Nouvelle République des Pyrénées, 13 octobre 2024 (lire en ligne).
↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
↑ « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 28 juin 2017).
↑ Le Parvis, scène nationale de Tarbes-Pyrénées (site officiel)
↑ Jérôme Prevot, « Le parcours de Roland Bertranne, l'enfant d'Ibos », sur rugbyrama.fr, 28 août 2022 (consulté le 28 août 2022).
↑ « La cité du cacao », sur tourisme-hautes-pyrenees.com (consulté le 13 avril 2023).
↑ Simone Beugin, « Lourdes. La boutique Chocolat Pailhasson vient d'ouvrir », La Dépêche, 14 avril 2017 (lire en ligne, consulté le 30 juin 2020).
↑ http://www.legrandtarbes.net Site de la Communauté d'agglomération du Grand Tarbes