La Table (original) (raw)
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La Table | |
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Chef-lieu de la commune. | |
Blason | |
Administration | |
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Chambéry |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Savoie |
Maire Mandat | Jean François Claraz 2020-2026 |
Code postal | 73110 |
Code commune | 73289 |
Démographie | |
Gentilé | Tablerains |
Population municipale | 419 hab. (2021 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 28′ 51″ nord, 6° 10′ 21″ est |
Altitude | Min. 305 mMax. 1 992 m |
Superficie | 14,85 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Valgelon-La Rochette (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmélian |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France La Table Géolocalisation sur la carte : France La Table Géolocalisation sur la carte : Savoie (département) La Table Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes La Table | |
Liens | |
Site web | latable-savoie.com |
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La Table est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Territoire de La Table et les communes limitrophes.
La Table est une commune située dans la vallée des Huiles. Le chef-lieu de la commune se situe à 8 km de La Rochette et à 38 km de Chambéry, chef-lieu du département de la Savoie[1]. La superficie de la commune est de 1 485 ha, dont une partie boisée[1].
Au 1er janvier 2024, La Table est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valgelon-La Rochette, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73 %), prairies (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Dans les documents médiévaux, La Table est mentionnée sous les formes suivantes Ecclesia de Tabla (1103), de Tabula (1123), Ecclesia de Tabula (1153), Parrochia Tabula in monte Acus (1273), de Tabula (1298) ou encore La Table en Ullies (1728)[1].
Le toponyme de La Table désigne dans ce cadre « un terrain plat, peu étendu »[1].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Tâbla, selon la graphie de Conflans[7].
En 1597, lors de l’invasion de la Savoie, les troupes de Lesdiguières prennent puis détruisent le château d'Aiguille. Le château d'Aiguille, qui était le château des seigneurs de La Chambre, dominait la gorge du torrent du Gelon.
La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Elle appartient au Territoire du Cœur de Savoie, qui regroupe une quarantaine de communes de la Combe de Savoie et du Val Gelon[8].
Liste des maires successifs
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2014 | En cours | Jean-François Claraz | ... | ... |
mars 2008 | mars 2014 | Éric Kieffer | ... | ... |
décembre 2001 | mars 2008 | Guy Roybon | ... | ... |
mars 2001 | décembre 2001 | Marc Pachoud | ... | Ingénieur |
Les données manquantes sont à compléter. |
Ses habitants sont appelés les Tablerains[1],[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2021, la commune comptait 419 habitants[Note 2], en évolution de −11,79 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
992 | 1 004 | 1 208 | 1 275 | 1 329 | 1 237 | 1 197 | 1 158 | 1 084 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 007 | 979 | 958 | 938 | 892 | 888 | 844 | 868 | 832 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
637 | 566 | 518 | 453 | 400 | 350 | 275 | 237 | 197 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2021 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
186 | 211 | 253 | 341 | 366 | 441 | 435 | 419 | - |
Histogramme de l'évolution démographique
Plan du château de l'Huille par l'abbé Félix Bernard.
- Château de L'Huïlle, de L'Heuille, de Leuille, de l'Ulie, de l'Euille, de l'Uille, de Huile (aujourd'hui des Huiles) ou château de l'Ouille, dit aussi château de l'Aiguille[14],[15],[16]. Siège de la seigneurie des Huiles (Vallée des Huiles), il fut pris et rasé par les armées du roi Henri IV en 1600[17]. Cependant, les auteurs de l'Histoire des communes savoyardes (1983) indiquent que le donjon et les tours ne sont détruites que lors de l'invasion de 1630 par les troupes de Louis XIII[18].
- Église Notre-Dame de l'Assomption
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Blason | Parti : au 1er d'azur à la fleur de lys d'or, au 2e gironné d'or et d'azur ; à la lettre capitale T de gueules brochant sur la partition[19]. | |
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Détails | Création de Jean-François Binon.Adopté par la municipalité. |
- Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, 2020, 1027 p. (ISBN 2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC 1202710836), « La Table », p. 514-543
- Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, 1983, 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5). ([PDF] lire en ligne).
- Liste des communes de la Savoie
Sur les autres projets Wikimedia :
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
↑ IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a b c d et e Histoire des communes savoyardes, 1983, p. 532, présentation.
↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
↑ a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Table ».
↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valgelon-La Rochette », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juin 2024).
↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 29 juin 2024).
↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 15 avril 2021).
↑ Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 21.
↑ Direction départementale des Territoires de la Savoie, « Territoire du Coeur de Savoie », sur le site de la Direction départementale des Territoires - observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté en juin 2018), Observatoire des Territoires de la Savoie.
↑ « Table (la) », Accueil > Ressources > Communes, sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en septembre 2019), Ressources - Les communes.
↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
↑ Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, 1935 (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 20..
↑ Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, 1935 (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 481..
↑ Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », 2005, 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 158.
↑ Jean Lucquet, Dictionnaire du Duché de Savoie (1840, Tome II), La Fontaine de Siloé - Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « L'Histoire en Savoie », 2005 (ISSN 0046-7510, lire en ligne), « N°9, Nouvelle série », p. 93.
↑ Histoire des communes savoyardes, 1983, p. 534.