Les Pavillons-sous-Bois (original) (raw)

Les Pavillons-sous-Bois
Les Pavillons-sous-Bois Les pavillons de garde qui ont donné son nom à la commune.
Blason de Les Pavillons-sous-BoisBlason Les Pavillons-sous-BoisLogo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand ParisEPT Grand Paris - Grand Est.
Maire Mandat Philippe Dallier 2023-2026
Code postal 93320
Code commune 93057
Démographie
Gentilé Pavillonnais
Population municipale 24 165 hab. (2021 en évolution de +3,46 % par rapport à 2015)
Densité 8 276 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 21″ nord, 2° 30′ 38″ est
Altitude 55 mMin. 50 mMax. 64 m
Superficie 2,92 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris (banlieue)
Aire d'attraction Paris (commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bondy
Législatives 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceLes Pavillons-sous-Bois Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceLes Pavillons-sous-Bois Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis Voir sur la carte topographique de la Seine-Saint-DenisLes Pavillons-sous-Bois Géolocalisation sur la carte : Île-de-France Voir sur la carte administrative d'Île-de-FranceLes Pavillons-sous-Bois
Liens
Site web https://www.les-pavillons-sous-bois.fr/
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Les Pavillons-sous-Bois est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France, à environ 10 kilomètres au nord-est de Paris. La commune est officiellement instituée le 3 janvier 1905 mais les premières traces d'activité sur son territoire actuel remontent au XVIIe siècle.

La commune des Pavillons-sous-Bois tire son nom des deux pavillons de garde bâtis en 1770 et qui se dressaient à l'entrée du domaine du Raincy. Ces deux pavillons, restaurés, se situent au lieu-dit la Fourche, en bordure de la RN 3.

La commune des Pavillons-sous-Bois, en rouge, sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

La commune fait partie de la banlieue nord-est de Paris, elle se situe à 9 kilomètres des boulevards des Maréchaux, et à 12,2 kilomètres au nord-est de la cathédrale Notre-Dame de Paris, centre de la capitale française[1]. Les Pavillons-sous-Bois se trouve à une dizaine de kilomètres de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[2] et de sa zone aéroportuaire. La ville est proche d'autres pôles économiques importants : Marne-la-Vallée, la Plaine Saint-Denis.

La commune fait partie du pays d'Aulnoye. Elle est entourée par cinq communes, le Raincy au sud-est, Villemomble au sud, Bondy à l'ouest, Aulnay-sous-Bois au nord et Livry-Gargan à l'est[3].

La commune est traversée par la route nationale 3.

Le Tramway T4 à la station Gargan, aux Pavillons-sous-Bois.

L'ancienne ligne des Coquetiers qui reliait Paris-Est et Bondy à Aulnay-sous-Bois faisait un arrêt aux Pavillons-sous-Bois. Depuis novembre 2006, la ligne 4 du tramway reprend le même itinéraire et permet de rejoindre rapidement le RER E à Bondy ou le RER B à Aulnay-sous-Bois. La commune est desservie par deux stations : Les Pavillons-sous-Bois et Gargan. Cette dernière sert de départ ou de terminus à certaines missions et c'est à celle-ci que se trouve le centre d'exploitation de la ligne.

La ville est le terminus de la ligne de bus RATP 105 qui la relie à la gare RER E de Noisy-le-Sec ainsi qu'à la ligne 1 du tramway. Elle est également desservie par la Ligne 4 du tramway.

Par ailleurs, elle est desservie par les lignes de bus 146, 147 et 234, par la ligne 616 du réseau de bus Terres d'Envol, ainsi que par la ligne 8 du réseau de bus Roissy Est et le Noctilien N41.

La commune met à la disposition des résidents, un mini-bus gratuit qui parcourt la ville toutes les cinquante minutes. Il circule de 9 h 20 à 17 h 50 en semaine et de 8 h 40 à 12 h 45 le samedi[4].

La commune est traversée par le canal de l'Ourcq et elle est desservie par le port de la Poudrette.

Le canal de l'Ourcq aux Pavillons-sous-Bois

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 674 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au 1er janvier 2024, Les Pavillons-sous-Bois est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Le pont de l'Europe.

Les quartiers :

La ville présente, selon les secteurs considérés, des aspects très divers. Le canal de l'Ourcq et la RN 3 constituent depuis la création de la ville, une double ligne de partage entre la zone nord, longtemps déshéritée, et la zone sud, vouée à l'habitat traditionnel et aux activités urbaines.

Au nord, les projets en cours et les récents aménagements tendent à désenclaver et à réhabiliter ce secteur désormais promis à un essor certain : les berges du canal sont progressivement réhabilitées en espace de loisirs et de promenades ; de nouveaux secteurs pavillonnaires et des voies nouvelles ont été créés ; l'implantation de bâtiments de services publics tels qu'un pôle administratif et une salle multisports sont à l'étude ou en instance de réalisation ainsi que l'installation d'industries non polluantes.

Au sud, l'habitat pavillonnaire traditionnel fort apprécié des Pavillonnais, reste largement majoritaire, malgré la construction d'immeubles collectifs sur plusieurs sites de ZAC décidés par la municipalité précédente.

La ville des Pavillons-sous-Bois a fêté son centenaire en 2005. Elle existe en effet officiellement depuis le 3 janvier 1905, mais on retrouve les premières traces d'activité sur son territoire aux alentours du XVIIe siècle.

La ville des Pavillons-sous-Bois a fêté son centenaire en 2005. Elle existe en effet officiellement depuis le 3 janvier 1905 mais on retrouve les premières traces d'activité sur son territoire aux alentours du XVIIe siècle.

La forêt de Bondy selon la carte de Cassini.

Vers 1600, le territoire des Pavillons-sous-Bois n'était qu'une zone marécageuse au sein de l'immense forêt de Bondy, qui avait la mauvaise réputation d'être un repaire pour brigands. Un sentier cavalier reliait le lieu-dit la Fourche au domaine du vieux manoir du Raincy, construit sur les hauteurs. Celui-ci fut détruit lorsque Jacques Bordier, un riche surintendant des finances de Louis XIII, prit possession du domaine et y construisit un somptueux château à la place.

Après que la famille des ducs d'Orléans fut devenue en 1770 propriétaire du domaine du Raincy, deux pavillons de chasse furent bâtis; au lieu dit la Fourche, à l'entrée de l'allée qui reliait le château au Grand Chemin. Ces pavillons étaient alors les seuls constructions du territoire qu'occupe aujourd'hui Les Pavillons-sous-Bois. Ils se trouvent toujours, 235 ans après, à l'intersection de la RN 3 et de l'avenue Jean-Jaurès.

En 1789, le château fut abandonné par la famille des ducs d'Orléans, et le domaine du Raincy vendu en parcelle. Ce n'est qu'en 1815, après les tourments révolutionnaires et le Premier Empire, que la famille d'Orléans reprit possession de la propriété.

Napoléon III confisqua les biens de la famille d'Orléans et les mit en vente en 1852. Jusqu'à la guerre franco-allemande de 1870, le domaine fut petit à petit dépecé. L'ensemble des terrains fut livré aux lotisseurs et, de l'allée majestueuse bordée d'arbres et de jardins, ne resta plus que l'allée centrale dévouée à la circulation publique. Cette allée fut renommée plus tard avenue Jean-Jaurès.

Le château, quant à lui, fut abandonné, détruit et tomba aux mains des pillards. Les pavillons de chasse furent également vendus et des petits commerces s'y installèrent.

Lorsque le Raincy devint une commune en 1869, les bois du domaine furent attribués à celle de Bondy. Des lotissements s'y multiplièrent et un faubourg naquit : « Bondy-Forêt ». Lors de la guerre de 1870, l'armée prussienne stationna plusieurs mois à cette limite. Ceci marqua encore un peu plus la séparation entre le territoire communal de Bondy et celui de la future commune des Pavillons-sous-Bois. La construction par Louis-Xavier Gargan[16] de la ligne des Coquetiers, voie ferrée reliant Aulnay-sous-Bois à Paris amena encore plus de Parisiens sur les lieux et le petit faubourg de « Bondy-Forêt » prit de l'importance. Il n'en fallut pas beaucoup plus pour qu'un esprit séparatiste s'empare de la population de « Bondy-Forêt » qui réclama, dès lors, l'autonomie administrative du faubourg.

Les pavillons de garde.

La séparation eut lieu en 1905 et différents noms furent proposés pour cette nouvelle ville. Le 3 janvier la ville fut créée[17]. Le conseil général choisit "Les Pavillons-Sous-Bois" plutôt que "Bondy-la-Forêt" ou "Les Pavillons", ceci en hommage aux pavillons de garde et la forêt de Bondy. En février 1905 eurent lieu les premières élections. 489 personnes s'exprimèrent sur les 644 électeurs représentant les 2 101 habitants de la nouvelle commune[18]. La ville continua à se développer et attira de plus en plus de Parisiens peu fortunés mais attirés par les terrains bon marché et la desserte par la ligne des Coquetiers et par les tramways de la Compagnie générale des omnibus puis de la STCRP. Les Pavillons-Sous-Bois comptaient 3 646 habitants en 1911.

Peu avant la Première Guerre mondiale, les anciennes installations de l'usine de traitement de vidange, situé au nord du canal de l'Ourcq, sur le secteur dit "La Poudrette" disparaissent. Le terrain libéré demeurera longtemps quasi-désertique, posant à la commune un problème majeur de salubrité. Il ne sera définitivement réglé qu'à l'ultime fin du XXe siècle par les travaux d'extension de la zone industrielle environnante et de la création d'une voie nouvelle.

Dans les années qui suivirent, une nouvelle zone industrielle apparut au nord du canal de l'Ourcq grâce à la construction du pont de l'Europe et la rénovation du pont de la Forêt. Pour satisfaire les besoins d'une population croissante, de nouveaux équipements scolaires et sportifs sont construits.

Après la guerre, la ville continua à se développer et dans les années 1960 une nouvelle mairie fut construite ainsi que de nouveaux équipements pour la culture et les spectacles. Un des problèmes récurrent de la ville, l'assainissement des eaux de ruissellement des plateaux du Raincy et de Montfermeil, ne fut résolu qu'à compter des années 1990 avec un programme de travaux d'au moins dix ans.

C'est avec beaucoup de persévérance que les historiens obtiendront le classement des pavillons de chasse au patrimoine historique. La ville a acheté le pavillon Est en 1986 et l'a rénové en 1998. Le second, à l'ouest de l'ancienne allée, a été restauré mi 2009.

La commune est créée en 1905 par démembrement de Bondy[19]

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[20], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif au 1er janvier 1968. Rattachée initialement à l'arrondissement de Bobigny, la commune est intégrée à l'arrondissement du Raincy par un arrêté du préfet d'Île-de-France du 30 décembre 2016[21]

Elle faisait partie depuis sa création en 1905 du canton de Noisy-le-Sec de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la ville devient en 1967 le chef-lieu du canton des Pavillons-sous-Bois[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Bondy

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de Seine-Saint-Denis.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[22], à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée.

Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

La commune a donc également été intégrée le 1er janvier 2016 à l'Établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[23].

Lors du second tour de l’élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête avec 56,85 % (la moyenne nationale étant de 53,06 %) et Ségolène Royal avec 43,15 % (moyenne nationale 46,94 %)[24].

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP menée par le sénateur-maire sortant Philippe Dallier obtient une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 975 voix (82,82 %, 32 conseillers municipaux élus), devançant celle menée par Bernard Deny (PS, 1 032 voix, 17,17 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 46,78 % des électeurs se sont abstenus[25].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste LR - MoDem - UDI - SL menée par la maire sortante Katia Coppi — qui avant succédé en 2017 à Philippe Dallier après sa réélection comme sénateur — obtient une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 415 voix (70,46 %, 31 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant les listes menées respectivement par[26] :
- Bernard Deny (DVG, 681 voix, 19,87 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Laurent Violleau (LREM - GÉ - AC, 331 voix, 9,65 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,47 % des électeurs se sont abstenus.

Le Conseil municipal des jeunes est composé de trente-cinq enfants de neuf à treize ans élus par d’autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes de CE2, CM1, CM2 et 6e de la ville. Ces jeunes conseillers sont répartis en quatre commissions: sport-loisirs-culture, environnement, vie scolaire-sécurité et solidarité. Le CMJ a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune et leur permettre d’échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire des Pavillons-sous-Bois. La commune a ainsi fêté les dix ans d'existence du CMJ[réf. nécessaire].

L'actuelle volonté municipale[Quand ?] de protéger la qualité de vie dans un environnement entretenu et amélioré s'exprime par un nouveau plan d'occupation des sols conçu pour préserver le caractère pavillonnaire de la ville, par un programme suivi de rénovation systématique des voies et des équipements publics, au même titre que la création récente du nouveau conservatoire Hector Berlioz avec son jardin public, et en attente du lancement des travaux de réhabilitation de l'entrée de la ville, dit secteur de la Fourche, à hauteur des pavillons de garde.

Ainsi se trouvent garantis le dynamisme de la ville et la préservation de ce qui fait son originalité en petite couronne de la Seine-Saint-Denis : son caractère de paisible bourgade provinciale, à quelques minutes de Paris.

La commune milite activement pour le tri sélectif. D'autre part, elle lutte contre les graffitis en prenant en charge le nettoyage des équipements publics et privés sur demande.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 24 165 habitants[Note 5], en évolution de +3,46 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 644 5 389 7 850 10 920 14 334 15 175 15 093 16 862 19 022

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
19 084 18 638 17 185 17 375 18 420 20 204 22 117 23 695 24 165

Histogramme de l'évolution démographique

École Élémentaire Julie-Victoire DAUBIÉ.

La commune dépend de l'académie de Créteil.

Elle gère plusieurs écoles primaires[réf. nécessaire] :

Enseignement public :

Liste des écoles publiques

École maternelle Eugène-Fischer
École maternelle Fontenoy
École maternelle Louise-Michel
École maternelle Marguerite-Léopold
École maternelle Robillard
École élémentaire Julie-Victoire Daubié
École primaire Jean-Macé
École primaire Jules Verne
École primaire Monceau
École primaire Pierre-Brossolette
École primaire Robillard
Collège Anatole-France
Collège Éric-Tabarly

Enseignement privé :

Espace des Arts.

La commune des Pavillons-sous-Bois compte un complexe sportif : le stade Léo-Lagrange ou stade de l'est. Ce complexe se compose de deux terrain de football (un en herbe et l'autre synthétique) et d'un club de tennis, SEP[45].

La ville regroupe quinze médecins généralistes, dix-huit médecins spécialistes, et vingt-huit auxiliaires médicaux. Un centre municipal de santé réunit cinq médecins généralistes, et douze médecins spécialistes. Plusieurs associations offrent une assistance aux personnes âgées et aux enfants polyhandicapés[46]. Six pharmacies sont à la disposition des habitants.

La commune dépend du centre hospitalier Intercommunal du Raincy/Montfermeil et de l'hôpital Jean-Verdier à Bondy.

Église Notre-Dame-de-Lourdes.

Les cimetières : ancien cimetière, allée Louis XIV et le nouveau cimetière, avenue de Rome.

La population active de la commune est de 8 949 personnes, dont 1 099 chômeurs (soit un taux de chômage de 12,3 %)[47]. Les artisans, commerçants, chefs d'entreprise représentent 7,2 % de la population active de la ville ; les cadres et professions intellectuelles 11,7 %; les professions intermédiaires 24,9 % ; les employés 34,5 % et les ouvriers 21,8 %.

La ville regroupe plus de cinquante-cinq entreprises dans la zone industrielle de la Poudrette (au nord de la ville) et 1 064 dans toute la ville. Les industries agricoles et alimentaires représentent 1,8 %, les industries des biens de consommation 2,7 %, les industries des biens d'équipement, 1,2 %, les industries des biens intermédiaires 1,4 %. Les entreprises de construction sont au nombre de 181 (soit 17 %), celles du commerce représentent 33,5 %, les transports 6,4 %, les activités immobilières 3,4 %. Les services aux entreprises (11,7 %) et les services aux particuliers (12,1 %) regroupent 23 % des entreprises. Enfin, l'Éducation, la santé, et l'action sociale représentent 8,7 %[47].

La ville dispose de quelques espaces verts :

Classements par années de naissance.

Armes Les Pavillons-sous-Bois Les armes de la commune Les Pavillons-sous-Bois se blasonnent ainsi :De gueules au chef cousu d'azur, à l'écu de dame d'or brochant sur la partition, bordé d'une couronne de laurier de sinople fruité de gueules, enrubannée d'argent, l'écu chargé d'un chêne aussi de sinople, accosté de six arbres plus petits du même rangés trois à dextre et trois à senestre et de deux pavillons d'argent essorés de gueules mouvant des flancs, le tout posé sur une terrasse aussi de sinople Devise : En avant toujours
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.

  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.

  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

  6. « Site calculant l'orthodromie d'après les longitudes et latitudes des communes sélectionnées »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le 5 février 2012).

  7. « Site calculant l'orthodromie d'après les longitudes et latitudes des communes sélectionnées »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le 5 février 2012).

  8. « Cartes des limites administratives d'Île-de-France - Limites administratives des communes et départements », sur Institut d'aménagement et d'urbanisme - Île-de-France (consulté le 5 février 2012).

  9. « Mini-bus », sur site de la mairie des Pavillons-sous-Bois (consulté le 11 février 2012).

  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 28 décembre 2023)

  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 28 décembre 2023)

  12. « Orthodromie entre Les Pavillons-sous-Bois et Neuilly-sur-Marne », sur fr.distance.to (consulté le 28 décembre 2023).

  13. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 28 décembre 2023)

  14. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 28 décembre 2023)

  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 28 décembre 2023)

  16. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 30 juin 2024).

  17. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le 30 juin 2024).

  18. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Les Pavillons-sous-Bois ».

  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le 30 juin 2024).

  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 30 juin 2024).

  21. « Cote LH/1073/43 », base Léonore, ministère français de la Culture (consulté le 20 novembre 2013)

  22. « Projet de loi tendant à distraire de la commune de Bondy (canton de Noisy-le-Sec, arrondissement de Saint-Denis, département de la Seine) la section de La Forêt pour l'ériger en commune distincte dénommée Les Pavillons-sous-Bois », Journal officiel de la république française - Édition du Sénat,‎ 29 décembre 1904, p. 1141 (lire en ligne). sur Gallica

  23. « Décret du 7 septembre 1905 qui déclare authentique le chiffre de la population de la nouvelle commune des Pavillons-sous-Bois », Bulletin des lois de la République française, no 2670,‎ 17 février 1906, p. 201 (lire en ligne).

  24. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  25. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.

  26. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissement du département de Seine-Saint-Denis », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01,‎ 2 janvier 2017, p. 25-26 (lire en ligne [PDF], consulté le 21 mai 2021).

  27. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance

  28. Décret n° 2015-1662 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Noisy-le-Grand sur Légifrance.

  29. Élections

  30. Résultats officiels pour la commune Les Pavillons-sous-Bois

  31. « Élections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le 23 juillet 2020).

  32. Liste des maires de Pavillons-sous-Bois

  33. K. L., « M. Daire quitte le P. S. et renonce à son mandat de maire », Le Monde,‎ 11 janvier 1979 (lire en ligne).

  34. « Elections municipales - SEINE-SAINT-DENIS : Avec vingt-cinq mairies à la gauche et quinze à la droite, le rapport de force est exactement le même qu'en 1983. Mais le PS, qui dirige maintenant six communes, a regagné la ville de Pavillons-sous-Bois, qu'il avait perdue en 1983, alors que le PC, avec dix-neuf communes, n'a réussi ni à reprendre Villepinte, où sa liste était conduite par M. François Asensi, député, ni à arracher Aulnay-sous-Bois au maire RPR sortant, M. Abrioux, et en plus a perdu Dugny », Le Monde,‎ 21 mars 1989 (lire en ligne).

  35. Hélène Haus, « Les Pavillons-sous-Bois : Philippe Dallier tire sa révérence : Le maire (LR) doit céder sa place à sa première adjointe, ce samedi, lors d’un conseil municipal exceptionnel pour se consacrer à son poste de premier vice-président du Sénat », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ 20 octobre 2017 (lire en ligne, consulté le 21 octobre 2017).

  36. Marjorie Corcier, « Municipales : Dallier sans crainte aux Pavillons : Tout devrait se jouer en un seul tour. Le sénateur-maire UMP, réélu en 2008 avec près de 70 % des voix, ne compte pour l'heure qu'un seul opposant PS. A 51 ans, il brigue un quatrième mandat », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ 5 mars 2014 (lire en ligne).

  37. « Philippe Dallier réélu »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur les-pavillons-sous-bois.fr, mars 2014 (consulté le 12 janvier 2016).

  38. « Philippe Dallier entre aussi au bureau politique de l'UMP », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ 21 mai 2015 (lire en ligne).

  39. Alexandre Arlot, « Seine-Saint-Denis : Philippe Dallier renonce à son mandat de sénateur, Thierry Meignen lui succède : S’il avait anticipé l’échec de la droite aux départementales, il avoue qu’il ne se serait pas porté candidat à ce scrutin. Élu dans son canton, le patron des Républicains du 93 a dû choisir entre ses mandats de parlementaire et de conseiller municipal aux Pavillons-sous-Bois. Il a opté pour sa ville. Le maire du Blanc-Mesnil siégera donc à sa place à Paris », Le Parisien,‎ 27 juillet 2021 (lire en ligne, consulté le 3 août 2021) « La loi sur le cumul des mandats obligeait Philippe Dallier (LR) à renoncer à son mandat de sénateur ou à celui de conseiller municipal. Il a choisi de conserver le second, à la surprise de nombre d’observateurs ».

  40. Hélène Haus, « Les Pavillons : pour la première fois, le maire est une femme : Jusqu’alors première adjointe, Katia Coppi (LR) succède à Philippe Dallier (LR), qui quitte son fauteuil pour devenir 1er vice-président du Sénat », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ 22 octobre 2017 (lire en ligne, consulté le 5 décembre 2017) « La nouvelle première magistrate de 68 ans a donc été élue avec 32 voix sur 35, lors d’un conseil municipal exceptionnel, face à l’opposant socialiste Bernard Deny ».

  41. Hélène Haus, « Les Pavillons-sous-Bois : la maire Katia Coppi démissionne, l’ex-sénateur Philippe Dallier devrait lui succéder : L’élue de 73 ans, qui dirigeait la ville depuis 2017, a annoncé ce vendredi qu’elle allait passer la main, tout en demeurant conseillère municipale. Son successeur devrait être désigné le 9 février. Il devrait s’agir de son prédécesseur, qui a abandonné son mandat parlementaire en 2021 », Le Parisien,‎ 27 janvier 2023 (lire en ligne, consulté le 29 janvier 2023) « Philippe Dallier n’étant plus parlementaire depuis juillet 2021, rien ne l’empêche de reprendre la tête de la ville. Faut-il y voir un lien avec la démission de Katia Coppi ? « Il n’y en a aucun », certifient les deux intéressés ».

  42. Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Compte-rendu de la séance du conseil municipal du 25 mai 2020 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Les séances du conseil municipal, sur les-pavillons-sous-bois.fr (consulté le 16 mai 2021).

  43. Leo Da Veiga, « Pavillons Sous-Bois : Philippe Dallier élu maire sur fond de tensions avec l'intercommunalité : Le chef de file de la droite en Seine-Saint-Denis, et ancien maire de la commune, retrouve ainsi son siège après la démission de Katia Coppi, en même temps que celui de vice-président de Grand-Paris-Grand-Est. Une intercommunalité contre laquelle il veut entamer une action judiciaire. », Les Échos,‎ 10 février 2023 (lire en ligne, consulté le 10 février 2023).

  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

  46. [1]

  47. Site web de l'APJC

  48. Cyberespace

  49. Cinéma

  50. Telmedia, « Les équipements sportifs / Culture, associations & sports / Accueil - Site de la ville des Pavillons-sous-Bois »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur les-pavillons-sous-bois.fr (consulté le 23 octobre 2018).

  51. Associations

  52. a et b Emploi

  53. Album mondial de la peinture naïve. Max Fourny. 1981. Éditions Kervas, Paris.

  54. [2]

  55. La biographie de Lilly-Fleur Pointeaux - Actustar.com