Lumio (original) (raw)

Lumio
Lumio Vue sur Lumio.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes de Calvi Balagne
Maire Mandat Étienne Suzzoni 2020-2026
Code postal 20260
Code commune 2B150
Démographie
Gentilé Lumiais
Population municipale 1 214 hab. (2021 en évolution de +7,15 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 46″ nord, 8° 50′ 02″ est
Altitude 200 mMin. 0 mMax. 561 m
Superficie 19,18 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Calvi (commune de la couronne)
Élections
Départementales Calvi
Localisation
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Lumio [lumjo] est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève d'Aregno, en Balagne.

Lumio est une commune du littoral balanin, fermant le golfe de Calvi à l'est. Elle fait partie du canton de Calvi composé depuis 2015 de 14 communes regroupées dans la communauté de communes de Calvi Balagne.

Communes limitrophes

La commune se situe dans la « Corse granitique » à l'ouest du sillon dépressionnaire central de l'île. Le sol est granitique sur la majeure partie du territoire. Elle occupe une partie remarquable du littoral de la Balagne, entre Calvi à l'ouest et Algajola à l'est. Dominée par le Capu Bracajo (556 m) et le Capu d'Occi (563 m), sa façade maritime englobe Punta di Spanu avec l'îlot de Spano, un site naturel protégé propriété du Conservatoire du littoral, ainsi que la marine de Sant'Ambroggio[1].

Son territoire, une bande littorale d'un peu plus de 4 km dans sa partie la plus large, s'étale jusqu'à la mer à partir d'une ligne de crête qui la sépare des communes de Montegrosso, Lavatoggio et Aregno. Il est composé de trois secteurs :

Limites de la commune

Panorama de la baie d'Algajo.

Ses limites peuvent se définir ainsi :

À l'abri des vents d'ouest et de nord-ouest dominants, a été construite la marine de Sant' Ambroggio.

Le fiume Seccu est le principal cours d'eau de Lumio sur le territoire duquel il conflue avec le ruisseau de Canapile[5]. Le petit fleuve côtier est tributaire de la mer Méditerranée où il trouve son débouché dans le golfe de Calvi.

Commune du littoral, sous influence marine, Lumio jouit d'un climat méditerranéen tempéré, aux variations de températures modérées dans la journée. Les hivers sont doux et humides et les étés secs et chauds. La commune est soumise aux vents dominants d'ouest (punente), de sud-ouest (libeccio), ainsi qu'aux traînes de mistral et parfois de tramontane, qui apportent le froid.

Les pluies sont abondantes au printemps et en automne, quelquefois violentes et fortes en d'autres périodes. Hors celles-ci, les ruisseaux présentent des lits asséchés, tel le Seccu à l'approche de son embouchure.

Lumio bénéficie de conditions climatiques favorables. Outre les oliviers et vignes qui constituent les principales plantations, palmiers, mimosas, agaves, figuiers de Barbarie, tous les agrumes, kiwis, etc., supportent très bien les rares vagues de froid qui s'abattent sur le littoral balanin. Hors les zones urbanisées et celles cultivées, on retrouve le maquis composé essentiellement de cistes et de lentisques, avec des bosquets de chênes verts et de quelques oliviers sauvages.

La commune est traversée par la T 30, ex N 197. Lumio se trouve à 11 km de Calvi à l'ouest, de 6,7 km d'Algajola et de 14,8 km de L'Île-Rousse.

À la sortie nord du village, sur la T 30, nait la D71, dite encore « route corniche de la Balagne », qui dessert 12 « villages balcons » jusqu'à Belgodère.

Gare de Sant'Ambroggio.

La commune dispose de 6 arrêts facultatifs sur la ligne Calvi - L'Île-Rousse des chemins de fer de la Corse. D'ouest en est, le « tramway des plages » s'arrête :

Sur le parcours Ponte-Leccia - Calvi, des arrêts facultatifs existent aux seules gares de Lumio-Arinella, Club-Med Cocody et Sant'Ambroggio.

Lumio se trouve à 11 km du port de commerce de Calvi et à 14 km de celui de L'Île-Rousse. L'aéroport le plus proche est celui de Calvi-Sainte-Catherine, situé à une dizaine de kilomètres.

Lumio est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calvi, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].

Panorama.

La commune de Lumio s'était agrandie le 29 avril 1852 des 840 hectares d'Occi, un village bâti sur ses hauteurs pour se protéger des invasions barbaresques. Occi est abandonné depuis 1927.

Village « de lumière », Lumio domine toute la baie de Calvi. La particularité du village de Lumio tient dans le fait que son centre est fait de sentiers piétonniers et que la route fait le tour du village en passant sur la place qui est le lieu de rencontre de tous ses habitants. Le Café di a mossa est devenu au fil des ans une des attractions du village. L'édification du village d'aujourd'hui remonte au XVe siècle. La population était déjà implantée en contrebas dès le XIe siècle. S'y trouve d'ailleurs la chapelle romane Saint-Pierre-Saint-Paul et le cimetière de Lumio.

Lumio possède plusieurs hameaux et lotissements, les plus importants étant :

Marine de Sant'Ambroggio.

Sur la façade maritime de la commune a été édifiée, en vue de son développement touristique, la marina de Sant'Ambroggio.

C'est un complexe touristique comprenant un port de plaisance de 180 places à quai, doté d'une capitainerie et d'un poste d'avitaillement en carburant, et un ensemble de petites résidences et bungalows en bord de mer. Le Club Med y a installé un village de vacances aux abords du port de plaisance. Sur place, on trouve tous les commerces nécessaires à la vie quotidienne. Un parcours de golf, aujourd'hui désaffecté, avait été aménagé à la Punta di Spanu. Tout autour de cette pointe, c'est le domaine de formes étranges en rocher, paysage remarquable s'élargissant sur le golfe de Calvi et sur la pointe de la Revellata. Autour de la marina, de nombreux lotissements ont récemment vu le jour. La Marine est située à égale distance de Calvi et d'Ile-Rousse, à l'abri de la Punta di Sant'Ambroggio. C'est un arrêt pour le train des plages des chemins de fer de la Corse qui dessert durant la saison estivale la côte et les plages entre Calvi et L'Île-Rousse (gare de Sant'Ambroggio et gare du Club-Med Cocody).

À 377 m d'altitude, au-dessus de Lumio, est situé le village en ruines d'Occi. Il était habité au XVe siècle par des gens qui ont déserté les côtes pour fuir les Sarrasins. Les XVIIe et XVIIIe siècles virent le déclin du village. Occi sera rattaché à Lumio en 1852. Felice Giudicelli, appelé fra Felice, le dernier habitant y est décédé le 22 novembre 1918[14].

L'église de l'Annunziata qui s'y trouve, a été récemment restaurée.

La position d'Occi en fait un véritable observatoire surmontant la plaine du fiume Seccu, Calvi et son golfe. Un sentier conduit en 30 minutes de promenade, aux ruines du village, depuis la route D71 (départ proche du camping Panoramic). Un autre sentier y donne également accès depuis le village. Le soir, on y jouit souvent de merveilleux couchers de soleil !

Pour ne pas laisser Occi dans l’oubli, des efforts sont entrepris. Une association qui comprend des membres du village comme André Lomellini et bien d'autres, a même entrepris de restaurer l'église de l'Annunziata d'Occi. La magnifique église baroque du XVe siècle s’est relevée de ses ruines (les travaux ont été financés en partie par Laetitia Casta). Celle-ci est désormais terminée et on peut également la visiter.

Lumio se dit Lumiu en corse, lume, lumu pour « lumière ». Le gentilé est Lumiacciu.
Occi évoquerait l’œil, l'ochju, i ochji, allusion au point de vue depuis le site[Note 3].

Au Néolithique, au Monte d'Ortu vivait déjà une communauté ayant formé un village. La position de celui-ci lui permettait de profiter des bois giboyeux ainsi que de la proximité de la mer pour la pêche.

Les fouilles entreprises sur plusieurs sites archéologiques sur la commune ont déterminé l'occupation des lieux au Néolithique et à l'âge du bronze.

Le site était occupé dans l'Antiquité. La présence humaine est attestée à l'Îlot de Spano, Sant'Ambroggiu, A Chjalza à l'ouest de la punta San Damiano, Cala Prudente lieu-dit à proximité de la gare de Giorgio, Porta a a Vecchja lieu-dit au sud de la gare de l'Arinella, et Porte Vecchje (Capu Bracajo)[15].

Au XIe siècle, la Famille De Pino était largement possessionnée dans toute la Balagne.

En fin du XIe siècle, existait la villa de Spano. La documentation écrite révèle l'existence, à la fin de ce siècle, d'un grand nombre d'édifices de culte privés, aux mains des riches propriétaires terriens, notamment de la Famille De Pino, et des marquis. L'archéologie a permis de montrer que ces édifices, parfois de qualité et édifiés en pierre de taille comme San Nicolao de Spano, ont été construits au plus tôt durant la seconde moitié du XIe siècle.

Existaient alors deux églises médiévales toujours associées : Sant' Ambrogio de Spano, église principale ou piévane, et San Nicolao église annexe, qui sont offertes au monastère San Venerio del Tino par des personnages de la famille de Pino vers la fin du XIe siècle, entre 1090 et 1100.

« Nous savons aussi par un acte de 1367 que le desservant de l'église San Nicolao de Spano et de son annexe Sant' Ambrogio, avait charge d'âmes et qu'il était dans l'obligation de célébrer la messe deux fois par semaine »

Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse, du XIe siècle au XIVe siècle, Éditions Alain Piazzola, Ajaccio 2005.

Aux XIe et XIIe siècles, le site était sous domination de Pise comme en témoigne la chapelle Saint-Pierre-Saint-Paul d'architecture pisane.

Entre la seconde moitié du XIIe siècle et le milieu du XIIIe siècle, le système féodal se met en place après la reconquête de la Corse qui avait été occupée pendant près de trois siècles par les Sarrasins.

Il semblerait que la Balagne n'ait pas constitué une seigneurie homogène, du moins avant la fondation de Calvi. Les chroniqueurs en attribuent la cause aux discordes familiales incessantes et à la multiplication des lignages qui contribuèrent à anéantir les Pinaschi.

« Les Pinaschi, aveuglés par la discorde et par leurs projets ambitieux, prirent à leur tour les armes les uns contre les autres. En effet, Malaspina, neveu du comte Arrigo, pendant les premiers troubles qui suivirent la mort de son oncle, s'étant mis en campagne pour se rendre maître de l'île, trouva de la résistance dans ses deux cousins, Malpensa et Malafidanza, dont les noms indiquaient assez le caractère. Malpensa, qui prétendait avoir sa part dans l'héritage d'Arrigo, s'établit à Speluncato et y construisit un château. Alors Malaspina, voyant cette révolte, s'allia avec Malafidanza, et alla avec lui et les gens qui l'accompagnaient assiéger Malpensa. Mais pendant le siège du château, Malafidanza, changeant d'idée, se sépara de Malaspina, passa Bracaggio et s'y fortifia. Par suite de ce départ, Malaspina, réduit à l'impuissance, abandonna l'entreprise et s'en alla à Sant'Antonino, qui était la résidence seigneuriale. Les Pinaschi restèrent ainsi maîtres de toute la Balagne ; ils étaient, comme nous l'avons dit, établis en trois endroits différents, et les pays les plus rapprochés leur obéissaient. Les descendants de ces trois cousins, qui habitaient les trois châteaux, furent ensuite appelés gentilshommes. Ils eurent toujours, ainsi que ceux de Bracaggio, une triste réputation. »

Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome I, 1888, p. 134.

La forteresse de Bracaggio a été construite par Malafidenza sur Punta Bracaggio, un piton rocheux ayant la forme d'un demi-cône, « à cheval » sur Lavatoggio et Lumio, dominant l'actuel village de Lumio[Note 4]. C'est une petite fortification, réduite à une simple enceinte d'une vingtaine de mètres de longueur, d'accès difficile, doté d'une petite tour isolée permettant la surveillance d'une partie du territoire et d'une route masquée par le relief. À l'intérieur de l'enceinte, cette tour, le logis ainsi que l'église castrale -qui est toujours un édifice de culte secondaire-, construite à proximité de l'entrée du bourg castraI au même moment que le château, étaient recouverts d'ardoises. Un seul accès a été repéré dans le rempart sud.

Un petit espace dépourvu de constructions existait devant l'église à proximité de l'entrée du bourg castral[Note 5] et immédiatement en arrière de la porte principale du castrum. La tour est de nos jours complètement détruite ; mais on voit encore, au sommet du chaos rocheux, des blocs de granit bien taillés ainsi qu'un mur d'enceinte, construit avec des pierres de même type[16].

Les ramassages de surface effectuées lors de fouilles archéologiques n'ont pas livré de fragments de céramiques postérieurs aux années 1350-60. Le castrum de Bracaggio est l'un des sites les « plus représentatifs et les mieux conservés du nord de la Corse » en matière d'archéologie médiévale. L'utilisation de la broche et du ciseau droit constatée, témoignent de contacts étroits entre les tailleurs de pierre toscans arrivés dans l'île à la fin du XIe siècle et les constructeurs de fortifications, certainement recrutés sur place[16].

Autour du castrum, étaient regroupées seize maisons dans lesquelles vivaient les proches du seigneur.

Les Bratagliesi, seigneurs de Bracaggio ont fait des mariages avantageux, l'un avec une des filles de Giudice, un autre avec une des filles de Giovanninello de Pietr'all'Arretta di Nebbio[17].

Vers la fin du XIIIe siècle, la fortification n’apparaît pas dans la documentation, mais nous rencontrons un seigneur de Bracaggio, Casparello, au côté de Luchetto Doria le 11 novembre 1289, ce qui laisse penser qu'il compte déjà parmi les fidèles de Gênes[16].

Au XIVe siècle, même si une grande partie des prese[Note 6] de Spano, possédées par le monastère San Venerio del Tino, est réservée à la céréaliculture, plusieurs parcelles sont occupées par des vignes, des vergers ou des jardins[18].

Tour de Caldanu face à la citadelle de Calvi.

Le village de Lumio fut fondé au XVe siècle. Dans les documents du XVe siècle, San Nicolao de Spano est qualifiée d'église paroissiale au moment même où cette fonction est transférée à des lieux de culte construits dans le nouvel habitat d'Occi : la Santissima Annunziata.

Occi, village aujourd'hui ruiné, est situé à 377 m d'altitude au nord-est de Lumio. Il était habité au XVe siècle par ses gens qui avaient fui la côte à cause des incessantes invasions barbaresques. C'est pour cette raison que, dès la deuxième moitié du XVe siècle, Gênes impose la construction de tours de guet littorales aux frais des pievi et communautés. Seront construites sur la côte, les tours de Caldanu et de Spano. La maison-tour Lomellini au village de Lumio, a été érigée en 1575.

Vers 1520 existait la pieve d'Aregnu (les pievi de Tuani, Aregnu, Santo Andrea, Pino et Olmia formaient la région de Balagna). Elle comptait alors environ 500 habitants et avait pour lieux habités l’Arpagiola o Gabiola, la Corbaia, lo Monticello, Santo Antonino, Santa Riparata, Piaza, Pragola, le Torre, Regno, li Catari, lo Lavatogio, lacona, Spano, Hogio, Aquapessa[19].

Dès la deuxième moitié du XVe siècle, les barbaresques commencent à razzier les côtes de l'île. Ils le feront durant près de trois siècles. Afin de rassurer les populations, Gênes impose la construction de tours littorales, aux frais des pièves et des communautés. Au XVIe siècle, deux tours sont construites, l'une circulaire à la Punta di Spanu, l'autre carrée à la Punta Caldanu. La maison-tour Lomellini est construite en 1575

Au début du XVIIe siècle, Lumio qui se trouvait dans le ressort de la juridiction de Calvi, comptait 590 habitants[20]. Les XVIIe et XVIIIe siècles virent le déclin du village d'Occi. Occi était une commune de 840 hectares qui dominait les rivages pour se protéger des différentes invasions, notamment celles des Maures. Occi, abandonnée depuis 1927, avait été réunie à la commune de Lumio le 29 avril 1852. On peut encore voir aujourd'hui les ruines de ce village depuis la route territoriale 30.

Durant la grande révolte des Corses contre l'occupant génois (entre 1729 et 1769), en octobre 1737, Lumio était aux mains des Génois.

Le 29 avril 1852, Occi est rattaché à la commune de Lumio. Le village d'Occi sera abandonné en 1927, à la mort de Félix Guidicelli son dernier habitant.

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité
avril 1995 mars 2014 Eugène Ceccaldi UMP
mars 2014 En cours Étienne Suzzoni DVD Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 1 214 habitants[Note 8], en évolution de +7,15 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
718 857 749 813 795 853 979 933 950

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 012 923 1 004 967 931 921 959 939 1 051

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
983 944 836 800 698 594 514 402 292

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
473 732 747 895 1 040 1 012 1 040 1 250 1 132

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2019 2021 - - - - - - -
1 260 1 214 - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

L'école primaire publique la plus proche se situe à Algajola, distante de 6 km environ. Les collège (collège Jf-Orabona) et lycée (lycée de Balagne) publics les plus proches se situent à Calvi, distants de 10 km.

Si le plus proche hôpital est le centre hospitalier de Calvi-Balagne, ex-antenne médicale de Balagne (AMU de Calvi) - adresse : lieu-dit Guazzole - 20260 Calvi, distant de 13 km, on trouve néanmoins un médecin, une pharmacie, un cabinet de kinésithérapie, un autre d'infirmiers et un podologue.

Le rugby à XV est le seul sport que les jeunes pratiquent en club à Lumio. Le Club de Rugby Amateur de Balagne (CRAB XV) a été créé il y a 12 ans par Fabrice Orsini, président du comité de Haute-Corse et secrétaire générale du comité corse de rugby. Il est présidé actuellement par Étienne Suzzoni. En 2014, il compte 135 licenciés.

Campanile de Lumio.

La paroisse (Église Sainte-Marie) relève du diocèse d'Ajaccio.

De nombreuses animations tels que des bals, des karaokés sont organisés pour faire vivre le village chaque été.

Fiera di a petra 2005.

Tous les ans depuis 1993, a lieu durant deux jours au mois de juillet, la foire de la pierre. Celle-ci fut mise en place à l'initiative de trois amis, afin de promouvoir les produits régionaux dits « identitaires ». Seuls les producteurs sont autorisés à exposer leurs produits, il n'y a en effet pas de revendeurs.

En 2011, le comité des fêtes de Lumio a organisé la première Ghjurnata Paisana qui prend la relève de la fiera di a petra, une manifestation d'un jour présentant des étalages éclectiques (produits de l'agriculture et de l'artisanat régionaux, pâtisseries locales, etc.).

Monument pittoresque du village, U Carrubo est un bâtiment massif de pierres couronné d'arcades construit au XVIIIe siècle, à l'initiative de l'abbé Ignace Colonna de Leca. Selon certains il était destiné à une confrérie de moines, pour d'autres il servait à abriter les indigents et d'école aux enfants. On ignore l'origine du nom. Peut être est-il dû à sa forme cubique ou bien à un caroubier voisin ? Le bâtiment fut vendu en 1962 par les petits neveux de l'abbé. La bâtisse alors en ruine est maintenant complètement restaurée. Le groupe de polyphonie Corse A Filetta y répète actuellement.

On raconte que l'abbé Colonna de Leca aurait trouvé le trésor du dernier roi maure de Corse. Celui-ci en effet pauvre, se serait soudainement mis à acheter des propriétés et à y faire construire une école[26] et la maison U Carrubo.

La viticulture, l'artisanat et les services représentent l'essentiel de l'économie locale.

Créé en 1973 par Paul Suzzoni, ce vignoble qui a l'appellation vin de Corse Calvi, a été repris en 1986 par son frère Étienne Suzzoni. Les vignes sont cultivées selon le mode traditionnel, soit sans engrais chimiques ni désherbants.

Lumio est située sur l'itinéraire Strada di l'Artigiani (la Route des Savoir-Faire de Balagne) créée avec le soutien du conseil général de la Haute-Corse.

Tour de Caldanu.

Située sur la punta Caldanu à l'ouest du village de Lumio, au sud de punta Spano, la tour de Caldanu était une tour de guet carrée génoise. En mars 1765, au cours d'une entrevue avec Paoli, Marbeuf obtient l'ouverture de marchés les mercredi et samedi pour ses garnisons. Pour celle de Calvi, c'est à la tour de Caldanu[21].

Il ne reste que des vestiges de cette tour détruite par les bombardements de la marine anglaise en 1794.

La tour de Spano est une tour génoise de guet ronde, ruinée depuis fort longtemps. Elle est située en bordure de mer, sur la pointe éponyme, qui est la propriété du Conservatoire du littoral depuis le 1er janvier 1982.

La punta de Spano et la punta Caldanu forment l'agréable baie d'Algajo dans laquelle de nombreux bateaux de plaisance viennent mouiller les soirs d'été.

La Tour Lomellini au pied du mont Bracajo, s'élève majestueusement au-dessus des habitations du village. Cette tour d'habitation en pierre de taille, entièrement restaurée par son propriétaire, date de 1575. Comme les autres tours génoises, elle avait été édifiée pour des raisons stratégiques.

Cette chapelle romane en granit rose du XIIe siècle, est située au cimetière de Lumio, à la sortie sud du village par la route nationale 197. Elle appartenait au monastère bénédictin ligure San Bartolomeo del Fossato. Aujourd'hui propriété de la commune, elle est classée monument historique depuis le 30 juillet 1980 pour son décor extérieur[27].

C'est une église de « style roman pisan corse ». Elle a été érigée durant la paix qui s'était installée dans l'île avec l'administration de Pise à partir du XIe siècle et qui a vu s'élever dans chaque pieve une église dite « pisane », sous l'égide de l'épiscopat pisan.

« [...] l'église du village de Lumio, qui date de 1272, a été construite en partie avec un travertin situé dans les environs et qui appartient au quaternaire[28]. »

— D. Hollande, Docteur ès sciences Professeur honoraire, in Géologie de la Corse, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - Imprimerie Allier Frères 16, cours de Saint-André Grenoble, janvier 1917

De plan simple, elle est constituée d'une nef unique prolongée d'une abside semi-circulaire qui, comme dans la grande majorité, est orientée sur un axe est/ouest, l'abside à l'est et la porte principale située sur la façade occidentale. Ses façades sont sobres et austères, totalement dépourvues d'ornementation et de décor. La façade orientale comporte une abside voûtée en cul-de-four. L'abside est flanquée de six pilastres qui supportent cinq arcatures aveugles par l'intermédiaire de petits chapiteaux ornés de décors végétaux sculptés ou de scènes en léger bas-relief. L'intérieur des arcatures est décoré de cercles et losanges évidés sur deux niveaux. L'abside présente des éléments décoratifs. À l'intérieur, la lumière est donnée par l'étroite fenêtre-meurtrière de l'abside dans l'axe de symétrie et dont les montants non biseautés sont agrémentés de voussures. Les murs d'une facture très soignée, sont appareillés avec des matériaux polychromes, les blocs taillés régulièrement.

Sa façade occidentale est ornée de deux têtes de lion qui encadrent le linteau monolithique de la porte principale.

La porte latérale sud est surmontée d'un tympan aveugle, coiffé d'un double arc plein cintre décalé en creux.

L'église fortement remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles, est surmontée d'un petit clocher, son toit et l'abside sont recouverts de lauzes (teghje).

Cette magnifique église d'un baroque dépouillé, date de 1800. En 1880, fut achevé l'actuel clocher en pierres de taille haut de 36 m. Elle trône sur la place du village avec sa tour-clocher séparée, un détail architectural qu'on retrouve sur plusieurs églises de Balagne.

À l'intérieur, une statuette Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle) et une statue de Saint Antoine ermite du XVIe siècle) toutes deux en bois polychrome et classées MH en 1992.

Église de l'Annunziata d'Occi.

Cette ancienne église datant du XVe siècle (?), est un édifice situé au village d'Occi abandonné depuis 1927. Construite en pierre à 377 m d'altitude, elle a été restaurée au début du siècle grâce au travail remarquable d'une association locale. Son haut clocher blanc est visible depuis l'ex-RN 197 qui passe 250 m en contrebas.

Attenante à l'église Sainte-Marie, elle avait été construite en 1590. Devenue trop petite pour abriter la paroisse, elle fut transformée en confrérie. Restaurée en 1986, la confrérie est liée à l'église Sainte-Marie.

Une confrérie est un rassemblement d'êtres unis par un lien fraternel associé aux cultes de reliques ainsi qu'au pèlerinage. L'initiative d'une confrérie est le fait d'un petit noyau de fidèles encouragé par une autorité ecclésiastique ou par un groupe de professionnels dans le cas d'une confrérie de métiers.

Cette carrière de granite gris bleuté, située lieu-dit Portu Fiore sur la presqu'île de Spano, a été exploitée à ciel ouvert au début du XXe siècle. Y travaillaient des carriers et tailleurs de pierre italiens dont certains s'établiront à Calvi. Les gros blocs et de pavés taillés sur place étaient essentiellement destinée à l'exportation. Ils furent utilisés pour le pavage de rues du vieux Nice, de Marseille ou de Paris. Le granite, transporté dans des wagonnets jusqu'au rivage, était chargé sur des barges puis acheminé jusqu'aux navires ancrés au large. Les vestiges d'un embarcadère et de logements d'ouvriers, en plus du front de taille, témoignent de cette ancienne activité.

La carrière est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 10 août 2006[29].

Panneau de site naturel protégé.

Punta di Spanu est un site naturel protégé, d'une superficie calculée de 65,30 ha, propriété du Conservatoire du Littoral. Il est repris à l'inventaire national du patrimoine naturel sous l'appellation Spanu (FR1100051)[30]. Le site occupe la majeure partie de la Punta Spano à l'extrémité nord-ouest du littoral de la commune, comprenant également l'îlot de Spano. S'y trouve la tour génoise ruinée du même nom.

Récemment encore, existait un parcours de golf.

Lumio est concernée par trois ZNIEFF de 2e génération :

Embouchure du Fiume Seccu

L’embouchure du Fiume Seccu est située dans le golfe de Calvi, à environ 2 km à l’est de Calvi. Elle est séparée de l’embouchure de la Figarella par le terrain militaire du camp Raffalli où est stationné le 2e régiment étranger de parachutistes. Le débit du Seccu montre une très forte variabilité saisonnière et annuelle. À l’issue des crues, le lit est occupé par des éléments grossiers. Le milieu s’assèche rapidement à l’issue de la fonte des neiges et des pluies de printemps. La zone a une superficie de 7 ha[31].

Îlots et pointe de Spano

Les milieux de cette zone d'une superficie de 143 ha, sont en partie constitués de côtes rocheuses et falaises maritimes, et de matorral[Note 9] arborescent. La pointe de Spano ferme au nord le golfe de Calvi. Le site est couvert d'une végétation arbustive de plus en plus basse à l'approche des rivages, d'où émergent çà et là des chaos rocheux et quelques murettes ou abris de pierre ruinés, vestiges des activités agricoles du siècle passé. À l'extrémité de la pointe, l'îlot de Spano est couvert d'une végétation rase qui accueille une importante colonie d'oiseaux marins[32].

Oliveraies et boisements des collines de Balagne

La zone d'une superficie de 1 959 ha, concerne 18 communes de Balagne. Elle divisée en plusieurs unités réparties dans les principales vallées et qui représentent les vestiges de l'ancien paysage arboré qui recouvrait la Balagne[33].

Lumio est riche d'un passé compris entre le Néolithique et l'âge du bronze. Plusieurs sites archéologiques existent sur le territoire de la commune[2] :

Les Salducci

Le lieu-dit des Salducci se trouve à 1,5 km au sud du village de Lumio et à 2 km à l'est de la mer, sur une petite colline culminant à 116 m. En 1983, de nombreux vestiges lithiques et céramiques du Néolithique ont été découverts en suite de labours. Il s'agit d'un site de la fin du Néolithique ancien ou du début du Néolithique moyen. L'habitat préhistorique semble couvrir la dizaine d'hectares de la colline.

Larada

Larada se situe à l'extrémité sud de Lumio, à proximité du Fiume Seccu, entre les Salducci et le camp Raffalli. En 1983, sont ramassés quelques fragments de céramique et une vingtaine d'éléments lithiques, parmi lesquels quatre fragments d'obsidienne, qui sont rapportés au Néolithique moyen ou final.

Le Stade

Le site du Stade se situe à 1,25 km au sud-ouest du village. Plus de 130 éléments y ont été récoltés en surface (pointes ou fragments de pointes de flèche, 14 outils ou fragments d'outils), appartenant vraisemblablement au Néolithique moyen.

Arnajo

Le site Arnajo se situe à 750 m à l'ouest du village. Trois objets lithiques et quatre tessons de céramique qui y ont été découverts indiquent l'existence en ce point d'un site néolithique.

La Fuala

À 1 km au nord-ouest du village, le site La Fuala a une superficie d'un hectare environ. De nombreux vestiges lithiques et céramiques du Néolithique moyen ou final ont été mis au jour.

Monte d'Ortu

Le dégagement de la structure d'habitat reconnue en 1982[34] (la surface décapée était de 28 m2 en 1983, de 50 m2 environ en 1984), a livré un sol formé par un sédiment cendreux ou charbonneux. Les fouilles ont permis la découverte de restes osseux, de nombreux tessons ainsi que des fragments de charbon de bois, des parties importantes de vases écrasés sur place et un matériel de broyage complet (une meule portable et sa molette). Le matériel recueilli est très typique et abondant ; plusieurs tessons évoquent des documents apenniniques. Les autres éléments caractéristiques du Bronze évolué du site sont notamment des vases, des décors céramiques faits de cordons multiples, des tessons avec des impressions digitées, des bords de vases à lèvre digitée, une partie supérieure de vase, etc. Plusieurs restes osseux sont attestés ; certains ont subi l'action du feu.

La campagne de fouilles de 1985 a permis l'étude des sols d'habitat datant de l'âge du bronze. Le matériel livré montre plusieurs décors céramiques, une armature de flèche à pédoncule et ailerons en rhyolite, ainsi que deux fragments de lame et lamelle en obsidienne. Le site donne ainsi la possibilité d'analyser le passage du Néolithique à l'âge du bronze à partir de structures d'habitat et d'un matériel lithique et céramique très abondant et caractéristique.

Le site du Monte d'Ortu est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel[35].

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le 14 novembre 2020 en comité interministériel des ruralités.

  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  3. On peut rapprocher du radical « Occi » les noms d'Ochjatana et d'Occiglione, villages voisins

  4. Selon la Dreal Corse, dans son étude d'opportunité de classement de juillet 2013 intitulé Occi Oggi, Village d'Occi et son écrin paysager, Capu Bracaghju se situerait sur la commune de Lavatoghju.« Capu Bracaghju qui, sur la commune de Lavatoghju, surplombe le village de Lumiu et s’impose au paysage d’Occi. Au temps des seigneurs (XIe siècle) le site abritait un château fondé par Malafede Savelli Pinasco. - p. 17. ».

  5. Le nom de l'édifice de culte est inconnu

  6. Une presa est une parcelle à cultiver. Son principe est simple : les parcelles à cultiver étaient distribuées parmi les chefs de famille d'une même communauté, parfois d'une même pieve. Chaque année, une partie de la presa était travaillée, alors que les autres terres étaient livrées au pacage des animaux, selon un rythme très variable. - Daniel Istria

  7. La loi du 28 pluviôse an VIII (19 février 1800) porte sur l'administration locale. Elle conserve les départements hérités de la Révolution mais elle redécoupe les divisions intérieures. Les districts deviennent des arrondissements, la commune est définie et le canton créé. À chaque niveau on trouve un fonctionnaire public (nommé) ainsi qu'une assemblée consultative (élue)

  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

  9. Le matorral est une formation végétale méditerranéenne moins épaisse que le maquis - Dictionnaire Reverso

  10. Écrit Sant'Ambrogio sur les cartes IGN

  11. a et b [1] Bonifay Eugène. Corse in Gallia préhistoire, Tome 29 fascicule 2, 1986. p. 337-352.

  12. Écrit Sant'Ambrogio sur cartes IGN.

  13. Le restaurant de plage "Le pain de sucre" donne également son nom au site.

  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Canapile (Y7700560) » (consulté le 13 mai 2012).

  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 9 avril 2021).

  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 9 avril 2021).

  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 9 avril 2021).

  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le 9 avril 2021).

  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 9 avril 2021).

  20. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, 2021 (consulté le 9 avril 2021).

  21. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le 9 avril 2021).

  22. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le 9 avril 2021).

  23. Histoire de Fra Felice sur passagedutemps.com (consulté le 15.08.2023)

  24. Source Cerhl Lumiu -

  25. a b et c Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du XIe siècle au XIVe siècle, Éditions Alain Piazzola, Ajaccio 2005

  26. Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome I, 1888

  27. Archivio di Stato di Genova, Not. Foglietta Antonio 1386, f° 101r.-102v. 25 août 1316 = Pistarino 1944 n° XXXI-XXXII, p. 40.

  28. [2] ADECEC - CORSE : Éléments pour un dictionnaire des noms propres

  29. [3] Francesco-Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974

  30. a et b [4] La Grande révolte des Corses contre les Génois 1729-1769 A-D Monti ADECEC 1979

  31. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

  35. U Nuvellaghju de Pieve en Pieve 2009

  36. Notice no PA00099210, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  37. Géologie de la Corse sur Gallica.

  38. Notice no IA2B000484, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  39. SPANU (FR1100051) à l'INPN

  40. ZNIEFF 9940013127 - Embouchure du Seccu sur le site de l'INPN

  41. ZNIEFF 940013128 - Îlots et pointe de Spano sur le site de l'INPN

  42. ZNIEFF 940004142 - Oliveraies et boisements des collines de Balagne sur le site de l'INPN

  43. Gallia Préhistoire, 1983, 26, 2, p. 516.

  44. Monte Ortu sur l'INPN

  45. Delphine Peras, « Catherine Frot: "J'aurais pu devenir peintre, comme mon grand-père" » », sur lexpress.fr, 29 janvier 2012 (consulté le 1er mai 2013).

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