Magnac-Bourg (original) (raw)
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Magnac-Bourg | |
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La mairie de Magnac-Bourg. | |
Blason | |
Administration | |
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Limoges |
Intercommunalité | Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne |
Maire Mandat | Jean-Louis Dubois 2020-2026 |
Code postal | 87380 |
Code commune | 87088 |
Démographie | |
Population municipale | 1 115 hab. (2021 ) |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 37′ 05″ nord, 1° 25′ 55″ est |
Altitude | Min. 374 mMax. 477 m |
Superficie | 15,11 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Eymoutiers |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Magnac-Bourg Géolocalisation sur la carte : France Magnac-Bourg Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne Magnac-Bourg Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine Magnac-Bourg | |
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Magnac-Bourg (Manhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
La commune de Magnac-Bourg est labellisée Village étape depuis 1995. Elle est surtout connue pour être un centre inter-culturel régional[évasif].
Situation de la commune de Magnac-Bourg en Haute-Vienne.
Le territoire communal est traversé par la rivière la Boucheuse.
La commune de Magnac-Bourg a une superficie de 11,5 km2. La grande ville la plus proche est Limoges, qui est située à 28 km au nord-ouest.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 164 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Germain-les-Belles à 4,96 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au 1er janvier 2024, Magnac-Bourg est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,1 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), forêts (15,5 %), zones urbanisées (7,5 %), terres arables (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le territoire de la commune de Magnac-Bourg est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Magnac-Bourg.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[16]. 43 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le 1er octobre 2020, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Magnac-Bourg est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[18].
Magnac-Bourg était une étape pour les pèlerins qui suivaient la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Succursale de la cure de Meuzac jusqu'au XVIIe siècle, Magnac-Bourg devint une paroisse distincte de Meuzac en 1685.
Seigneurie : voir l'article Meuzac.
Liste des maires successifs[19]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Jacques Dhennin | ||
2008 | 2020 | Charles Bezot[20] | Médecin | |
2020 | En cours | Jean-Louis Dubois | DVG |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 1 115 habitants[Note 3], en évolution de +1,55 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
597 | 793 | 577 | 1 012 | 1 420 | 1 084 | 1 053 | 1 082 | 1 159 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 092 | 1 087 | 1 014 | 1 015 | 940 | 1 055 | 1 167 | 1 260 | 1 258 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 190 | 1 142 | 1 092 | 1 063 | 1 006 | 1 047 | 1 058 | 1 034 | 938 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 017 | 962 | 967 | 903 | 857 | 795 | 916 | 935 | 1 086 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 098 | 1 114 | 1 115 | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
Église Saint-Jacques
- Église Saint-Jacques de Magnac-Bourg de style gothique du XVe siècle (clocher XIXe) et remarquables vitraux du XVIe siècle. L'Église, à l'exclusion du clocher et de la première travée a été classé au titre des monuments historique en 1910[25].
- Pierre, dite dolmen de La Villedieu
- Arche ogivale du grenier d'abondance des Rohan
- Cippe funéraire gallo-romain
- Maison à deux tourelles de 1601
- Maison de La Bastide du XVIIIe siècle
- Épis de faîtage en terre cuite émaillée du XVIIe siècle
- Château de Lostende du XVIIIe siècle
- Anciennes tuileries et poteries (village de Duris)
- Gare de Magnac - Vicq
- Le Temple, commune de Vicq-sur-Breuilh, appelé autrefois Le Temple de Magnac[26] devenu après la dévolution des biens de l'ordre du Temple un membre de la commanderie de Sainte-Anne au sein du grand prieuré d'Auvergne[27].
- Guillaume Vergniaud (1761-1844), avocat et homme politique y est né.
- Jules Donnet (1831-1894), médecin et homme politique y est né et mort.
- Albert Pestour (1886-1965), journaliste, écrivain et poète y est né.
Blason | Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à trois bandes d'or, au 2e d'azur à la tour donjonnée de trois pièces d'argent, ouverte du champ, au 3e d'azur au chevron d'argent accompagné de trois croisettes d'or[28]. | |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :
Magnac-Bourg, sur Wikimedia Commons
Magnac-Bourg sur le site de l'Institut géographique national
Notes
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 juillet 2023).
↑ « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le 9 octobre 2022).
↑ Carte IGN sur Géoportail
↑ « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, 2018 (consulté le 12 novembre 2023), p. 2.
↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 12 novembre 2023).
↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 12 novembre 2023)
↑ « Orthodromie entre Magnac-Bourg et Saint-Germain-les-Belles », sur fr.distance.to (consulté le 12 novembre 2023).
↑ « Station Météo-France « Saint-Germain Bell » (commune de Saint-Germain-les-Belles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 12 novembre 2023).
↑ « Station Météo-France « Saint-Germain Bell » (commune de Saint-Germain-les-Belles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 12 novembre 2023).
↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 12 novembre 2023).
↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 30 juin 2024).
↑ a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Magnac-Bourg ».
↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le 30 juin 2024).
↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 30 juin 2024).
↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 20 avril 2021).
↑ a et b « Les risques près de chez moi - commune de Magnac-Bourg », sur Géorisques (consulté le 18 octobre 2022).
↑ BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le 9 octobre 2022).
↑ « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le 9 octobre 2022).
↑ « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le 9 octobre 2022).
↑ « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, janvier 2021 (consulté le 9 octobre 2022).
↑ « Les maires de la commune » (consulté le 12 avril 2011).
↑ Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
↑ « Eglise Saint-Jacques », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le 11 février 2022).
↑ Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considérations. », Revue Mabillon, no 14, 2003, p. 51-81 (lire en ligne).
↑ Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, 1884, p. 55-56, lire en ligne sur Gallica.
↑ « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le 9 novembre 2021).