Margut (original) (raw)

Margut
Margut Place du Monument
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Sedan
Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Luxembourg
Maire Mandat Pierre Debouw 2020-2026
Code postal 08370
Code commune 08276
Démographie
Gentilé Margutiens, Margutiennes[1]
Population municipale 718 hab. (2021 en évolution de −7,24 % par rapport à 2015)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 35′ 06″ nord, 5° 15′ 41″ est
Altitude Min. 166 mMax. 350 m
Superficie 7,53 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carignan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceMargut Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceMargut Géolocalisation sur la carte : Ardennes Voir sur la carte topographique des ArdennesMargut Géolocalisation sur la carte : Grand Est Voir sur la carte administrative du Grand EstMargut
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Margut est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Margut est un petit bourg près de 800 habitants situé dans le canton de Carignan, dans la partie orientale du département des Ardennes. Rattachée administrativement à la Champagne-Ardenne, la commune de Margut est sous influence lorraine et gaumaise, le département de la Meuse comme la frontière belge sont à moins de cinq kilomètres à vol d'oiseau.

La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers, le ruisseau la Marche et le ruisseau la Carite[2],[Carte 1].

La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[3]. Elle longe la commune sur son flanc ouest sur une longueur d'environ 0,1 km.

Le ruisseau la Marche, d'une longueur de 16 en France km, prend sa source dans la commune de Williers et se jette dans la Chiers sur la commune, après avoir traversé sept communes[4]. La Marche est une rivière poissonneuse qui abrite des truites et des ombres communs

La Carité et un ruisseau qui prend sa source à Signy-Montlibert, et la Marche, une rivière qui jaillit en Belgique, près d'Orval.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune

Réseau hydrographique de Margut.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 976 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Linay », sur la commune de Linay à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le 25 juillet 2019; la température minimale est de −24 °C, atteinte le 9 janvier 1985[Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au 1er janvier 2024, Margut est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,6 %), terres arables (20,5 %), zones urbanisées (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Chef-lieu de canton jusqu'au début du XIXe siècle, Margut conserve un rôle de bourg-centre puisque son groupe scolaire (primaire et maternelle) accueille les élèves de quinze communes environnantes. Mais son influence tend à se réduire ces dernières années. La commune a subi de plein fouet le départ de services publics, son collège ouvert au milieu des années 1960 a été définitivement fermé en juin 2004, et plus récemment, c'est le bureau de Poste qui a vu ses horaires réduits de moitié. Sur le plan économique, Margut était connue pour la richesse de son tissu industriel au cours du XXe siècle. Mais là encore, la commune voit ses usines fermer. La laiterie Lactalis (anciennement Besnier) qui a fait travailler jusqu'à une centaine de personnes a été fermée en 2002. En 2009, la permanence du Crédit agricole est supprimée, malgré la mobilisation des élus locaux et de la population. Aujourd'hui, il ne reste plus que deux usines, l'une spécialisée dans la métallurgie, Tagar, et l'autre dans le bois, la scierie Nouyrigat.

D'après l'abbé Hamon qui réalisa une monographie sur Margut en 1876, l'origine de Margut est relativement difficile à définir. On sait que le moine stylite Saint Walfroy est venu évangéliser la région dès le VIe siècle, mais aucune trace ne permet de dire avec précision à quand remonte la création du village de Margut. La partie la plus ancienne de la localité est sans conteste le lieu-dit Champel, situé au pied de la colline de Saint-Walfroy. En 812, Champel fut donné par Charlemagne et sa nièce Moniane à l'abbaye Saint-Rémi de Reims. C'est l'une des plus anciennes traces écrites concernant le secteur de Margut. Quant au village lui-même, appelé alors Margurium, il apparaît pour la première fois au IXe siècle, dans une charte rédigée par Hillin, archevêque de Trêves. Ce dernier, dans ses récits qui décrivent les invasions des Normands au IXe siècle, évoque la "villa de sancto Wolfaïco" (Saint-Walfroy) et Margurio (Margut), un petit village implanté sur les bords de la Marche.

Le principal évènement historique marquant la période médiévale à Margut est la signature de la paix, en 980, entre l'empereur germanique Otton II et le roi Lothaire de France. L'été 978 Lothaire mène un raid contre Aix-la-Chapelle mais la famille impériale échappe à la capture. Otton envahit en représailles le nord de la France en automne et assiège Paris, défendue par Hugues Capet. En décembre, l'empereur doit toutefois se résoudre à ordonner la retraite. poursuivi par les Français, il perdit son arrière-garde lors du passage de l'Aisne. Il fallut attendre 980 pour que la paix soit signée à Margut, qui est alors située à la frontière entre les deux royaumes.

Autre évènement évoqué par l'abbé Hamon dans sa monographie, le don fait par le comte de Chiny au monastère d'Orval, en 1173. Ce don concernait le pré de la Carité, Caritas, situé sur le ban de Margut.

Jusque dans les années 1340, Margut appartient alors au comté de Chiny date à laquelle la prévôté d'Yvois, dont fait partie le village, est vendue au comte de Luxembourg, Jean l'Aveugle. Désormais Margut va suivre l'histoire du comté de Luxembourg jusqu'à son rattachement au royaume de France avec le traité des Pyrénées, en 1659. En 1443, la conquête du Luxembourg par Philippe le Bon s'achève. Margut fait alors partie d'un ensemble qu'on appellera par la suite les Pays-Bas bourguignons. En 1477, la petite-fille de Philippe le Bon, Marie de Bourgogne, unique héritière de Charles le Téméraire, épouse Maximilien Ier de Habsbourg et lui apporte en dot, en plus de la Franche-Comté, les Pays-Bas bourguignons.

Durant tout le XVIe siècle, le village eut à souffrir des divers conflits qui ont ensanglanté la région, notamment les guerres entre l'Empire et le royaume de France et les Guerres de religion. En 1623, alors en pleine guerre de Trente Ans, Margut est pillée par les troupes de Mansfeld, puis en 1635 par les bandes de mercenaires commandées par Jean de Werth. Ces derniers laissèrent un terrifiant souvenir. Avec le traité des Pyrénées, en 1659, Margut devient définitivement française. En 1662, la prévôté d'Yvois, dont dépend en partie Margut, est érigée en duché-pairie par Louis XIV au profit de Eugène-Maurice de Savoie-Carignan. Tout au long du XVIIIe siècle, les habitants de Margut entreront en procès avec plusieurs communes des environs (La Ferté, Fromy, Signy-Montlibert...) et même contre les moines d'Orval. En 1793, c'est de Margut que part le détachement de soldats qui brulèrent le monastère d'Orval, autrefois détenteur de nombreux terrains et propriétés dans la région.

À la mort d'Henri Vin, ancien maire, conseiller général et député (de 1977 à 1978), en 1985, les électeurs ont été appelés aux urnes pour désigner un nouveau conseiller municipal. C'est Claude Varoquaux qui a été élu. Quant à la désignation du maire et des adjoints, c'est Serge Claisse, ancien premier adjoint d'Henri Vin, qui a été élu maire, jusqu'à la fin du mandat, c'est-à-dire 1989. Au plan cantonal, c'est Michel Marchet, qui succédait à Henri Vin au poste de conseiller général.

En 1989, trois listes distinctes se sont présentées devant les électeurs : celle du maire sortant, Serge Claisse, une autre conduite par Joseph Pluta, conseiller municipal sortant, et la dernière, qui ne comprenait que neuf candidats, par Yves Surmonne. Après une campagne électorale houleuse, c'est la liste conduite par Joseph Pluta, principal du collège, qui emportait la majorité ; la liste de Serge Claisse n'obtenant que quatre conseillers élus sur quinze. Les quinze conseillers élus étaient : Joseph Pluta, Pierre Totot, Raymonde Carbognin, Romain Oleniez, Claude Varoquaux, Pierre Debouw, Jean-Marie Leroy, Jean-Jacques Bernard, Patrick Nouyrigat, Robert Dieu, Daniel Fontaine, Serge Claisse, Jean Beneux, Pierre Prévot et Jean-Claude Michotte.

En 1995, deux listes se présentaient devant les électeurs, celle de la majorité sortante dirigée par Joseph Pluta, et une liste d'opposition menée par Serge Claisse. Un seul tour suffisait pour désigner le nouveau conseil municipal puisque la liste de Joseph Pluta emportait les quinze sièges. Joseph Pluta était logiquement réélu maire, Pierre Totot, 1er adjoint, Raymonde Carbognin, 2e adjointe, Romain Oleniez, 3e adjoint, et Pierre Debouw, 4e adjoint. Les autres conseillers élus étaient : Patrick Pfeiffer, Patrick Nouyrigat, Daniel Fontaine, François Dumont, Agnès Hardy, Jean-Jacques Bernard, Jean-Marie Leroy, Bernard Hiblot, Claude Varoquaux et Robert Dieu.

En 2001, quatre listes se sont présentées aux électeurs, celle du maire sortant, Joseph Pluta, une autre conduite par Serge Claisse, maire honoraire, la troisième conduite par Claude Varoquaux et Daniel Fontaine, conseillers sortants, et la dernière, menée par Pierre Watrin et Fabien Surmonne. À l'issue du premier tour, seul Joseph Pluta avait été élu. Il restait donc quatorze sièges à pourvoir lors du deuxième tour du 18 mars. La liste conduite par Joseph Pluta ne remportait que quatre sièges, celle conduite par Claude Varoquaux (qui avait fusionné avec celle de Pierre Watrin entre les deux tours), dix sièges. C'est donc Claude Varoquaux, qui était élu maire ; Corinne Gallerne, 1re adjointe ; Pierre Watrin, 2e adjoint ; Daniel Fontaine, 3e adjoint ; Pierre Debouw, 4e adjoint. Les autres conseillers élus : Fabien Surmonne, Véronique Michotte, Olivier Marteau, Robert Guillaume, Yohann Berthélémy, Nathalie Lhussiez, Daniel Bohant, Evelyne Louppe, Pierre Totot et Joseph Pluta.

En mars 2008, ce sont de nouveau quatre listes qui se présentent aux élections municipales. L'une conduite par le maire sortant, Claude Varoquaux comprenant huit candidats, une autre conduite par la première adjointe, Corinne Gallerne, comprenant quinze membres dont six conseillers sortants, une dirigée par Joseph Pluta comprenant également quinze candidats dont six conseillers sortants, et la dernière, une liste ouverte, initiée par Serge Claisse. Aucun candidat ne sera élu à l'issue du premier tour du 9 mars. Lors du second tour, le 16 mars, seules deux listes se présentaient aux suffrages des électeurs, celles de Joseph Pluta et Corinne Gallerne, Serge Claisse ayant rejoint la liste Gallerne entre les deux tours. Finalement, c'est la liste conduite par Joseph Pluta qui s'est imposée en emportant quatorze sièges sur les quinze mis en jeu. Seule Véronique Michotte a été élue du côté de la liste Gallerne. Voici donc la liste des quinze conseillers élus : Joseph Pluta (maire), Pierre Totot (premier adjoint), Pierre Debouw (deuxième adjoint), Daniel Bohant (troisième adjoint), Evelyne Louppe (quatrième adjoint), Jocelyne Collard, Yohann Berthélémy, Jean-Philippe Husson, Jean-Michel Renard, Bernard Hiblot, Maryline Feck, Sébastien Prévot, Ludovic Gérard, Pascal Thiery et Véronique Michotte.

| Période | Identité | Étiquette | Qualité | | | ------- | -------- | ------------------- | ------- | | | 1614 | ? | Jehan le Marlier | | | | 1666 | 1669 | Jean Cosse | | | | 1669 | 1670 | Charles Robin | | | | 1670 | ? | Chenet Collet | | | | 1686 | 1688 | Claude Risse | | | | 1688 | 1692 | Charles Robin | | | | 1692 | 1694 | Claude Jacquemin | | | | 1694 | 1695 | Jacques Nicolas | | | | 1695 | 1696 | Nicolas Jacquemin | | | | 1696 | 1698 | Simon Piot | | | | 1698 | ? | J.? Lallement | | | | 1708 | ? | Pascal Rondu | | | | 1716 | 1718 | Jean Thirion | | | | 1718 | 1719 | Jacques Nicolas | | | | 1719 | ? | Jacques Nicolas | | | | 1728 | 1730 | Jean Munie | | | | 1730 | 1731 | Jacques Nicolas | | | | 1731 | 1732 | Jacques Nicolas | | | | 1732 | 1733 | Jean Thirion | | | | 1733 | 1735 | Jean Munie | | | | 1735 | 1736 | Guillaume Rondu | | | | 1736 | 1737 | Guillaume Rondu | | | | 1737 | 1738 | Jacques Nicolas | | | | 1738 | 1739 | Jacques Nicolas | | | | 1739 | 1740 | Guillaume Rondu | | | | 1740 | 1741 | Jean Munie | | | | 1741 | 1742 | Jacques Nicolas | | | | 1742 | 1743 | Jean Piot | | | | 1743 | 1744 | Guillaume Rondu | | | | 1744 | 1745 | Jacques Nicolas | | | | 1745 | 1746 | Jacques Nicolas | | | | 1746 | 1747 | Nicolas Risse | | | | 1747 | 1748 | Jean Munie | | | | 1748 | 1749 | Jean Meurice | | | | 1749 | 1750 | Jean Munie | | | | 1750 | 1751 | Jacques Nicolas | | | | 1751 | 1752 | Jean Munie | | | | 1752 | 1754 | Jean Munie | | | | 1754 | 1755 | Jean Pénasse | | | | 1755 | 1756 | Guillaume Rondu | | | | 1756 | 1757 | Jean Munie | | | | 1757 | 1758 | Jean Risse | | | | 1758 | 1759 | Jean Pénasse | | | | 1759 | 1760 | Nicolas Joachim | | | | 1760 | 1761 | Nicolas Joachim | | | | 1761 | 1762 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1762 | 1763 | Nicolas Joachim | | | | 1763 | 1764 | Dieudonné Meurice | | | | 1764 | 1765 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1765 | 1766 | Simon Petitjean | | | | 1766 | 1767 | Jean Risse | | | | 1767 | 1768 | Nicolas Joachim | | | | 1768 | 1769 | Simon Hougrand | | | | 1769 | 1770 | Jean Pénasse | | | | 1770 | 1771 | Jean Pénasse | | | | 1771 | 1772 | François Poncelet | | | | 1772 | 1777 | Jean Pénasse | | | | 1777 | 1778 | Jean Pénasse | | | | 1778 | 1779 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1779 | 1780 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1780 | 1781 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1781 | 1782 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1782 | 1783 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1783 | 1784 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1784 | 1785 | Jean-Baptiste Hutin | | | | 1785 | 1789 | Jean-Baptiste Hutin | | |

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité
Maires avant 1959 Période Identité Étiquette Qualité 1789 1793 Jean-Baptiste Hutin 1793 An II Simon Hougrand An II An IV M. (?) Isaac An IV An V Jean-Baptiste Hutin An V An VIII Joseph Claudin An VIII An VIII Dieudonné Meurice An VIII An X M. (?) Nicolas An X 1816 Paul-Joseph Terff Propriétaire 1816 1816 Jean-Baptiste Bertrand Receveur-buraliste 1816 1828(décès) Paul-Joseph Terff Propriétaire 1828 1848 Jacques Nicolas Officier de cavalerie retraitéChevalier de la Légion d'honneur 1848 1850(décès) Jean Petitjean Maréchal-ferrant 1851 1853 Hippolyte Nicolas Cultivateur 1853 1871 Nicolas Léonard Filateur 1871 1879 Louis Antoine Chavanne Directeur d'usine 1879 1882 Emile Delahaye Cultivateur 1882 1889(décès) Pierre François 1889 1902 Eugène Deveaux Cultivateur 1902 1904 Vital Didier Négociant en vins 1904 1907 Eugène Deveaux Cultivateur 1907 1911(décès) Auguste Galloy Cultivateur 1912 1935 Edmond Beaucard Médecin 1935 Clément Bakès Peintre
1959 1985(décès) Henri Vin RI EnseignantConseiller général (1982-1985)Député (1977-1978)
1985 1989 Serge Claisse Cadre des Postes
1989 2001 Joseph Pluta DVD Enseignant
2001 2008 Claude Varoquaux UDF Retraité
2008 2014 Joseph Pluta[17] DVD Enseignant retraitéConseiller général
2014 En cours (au 25 mai 2020) Pierre Debouw Réélu pour la mandat 2020-2026[18] Professeur des écoles retraité
Les données manquantes sont à compléter.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 718 habitants[Note 2], en évolution de −7,24 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
186 217 225 275 429 488 555 587 576

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
663 522 597 670 670 677 712 815 842

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
805 702 766 730 817 650 702 810 847

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
809 826 819 836 807 795 789 774 725

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2021 - - - - - - - -
718 - - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

  1. Les records sont établis sur la période du 1er janvier 1985 au 4 janvier 2024.

  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

  3. « Réseau hydrographique de Margut » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).

  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 14 juillet 2023).

  5. https://www.habitants.fr/ardennes-08

  6. « Fiche communale de Margut », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le 15 mai 2024).

  7. Sandre, « la Chiers »

  8. Sandre, « le ruisseau la Marche »

  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 27 janvier 2024)

  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  11. « Orthodromie entre Margut et Linay », sur fr.distance.to (consulté le 27 janvier 2024).

  12. « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  13. « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  14. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le 27 janvier 2024).

  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, novembre 2022 (consulté le 27 janvier 2024).

  16. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, 28 mai 2024 (consulté le 23 juin 2024).

  17. Insee, « Métadonnées de la commune ».

  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 23 juin 2024).

  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 23 juin 2024).

  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 18 mai 2021).

  21. Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)

  22. https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21599230

  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

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