Plailly (original) (raw)

Plailly
Plailly
Blason de PlaillyBlason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes de l'Aire Cantilienne
Maire Mandat Michel Mangot 2020-2026
Code postal 60128
Code commune 60494
Démographie
Gentilé Plelléens
Population municipale 1 821 hab. (2021 en évolution de +6,93 % par rapport à 2015)
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 15″ nord, 2° 35′ 04″ est
Altitude Min. 59 mMax. 176 m
Superficie 16,25 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Senlis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FrancePlailly Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FrancePlailly Géolocalisation sur la carte : Oise Voir sur la carte topographique de l'OisePlailly Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France Voir sur la carte administrative des Hauts-de-FrancePlailly
Liens
Site web plaillyvillage.com
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Plailly est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont nommés les Plelléens et Plelléennes[1]. C'est sur son territoire communal que se trouve le Parc Astérix.

Approche du village en venant de la butte de Montmélian.

La commune se situe dans le sud du département de l'Oise, dans le Valois, à une distance orthodromique de 33 km au nord-est de Paris, près de la forêt d'Ermenonville. Senlis est éloigné de 15 km par la RD 118 et l'ex-RN 17 (actuelle RD 1017), et l'autoroute A1 à sa sortie no 7, à Saint-Witz, de 4,1 km par la RD 126. L'A1 met Plailly à 37 km de la capitale et à 14 km de l'aéroport de Roissy.

Outre le bourg, la commune comprend deux hameaux : Neufmoulin, dans la vallée de la Thève entre Mortefontaine et Thiers-sur-Thève, aujourd'hui réduit à une demi-douzaine de propriétés, et le hameau de Plailly, encore plus petit, à l'entrée nord de Saint-Witz. S'y ajoute le lotissement de Beaupré sur la voie communale pour Vémars. La zone d'activités du Pré de la Dame Jeanne (aussi appelée Parc de Plailly) est également localisée à l'écart du village, à l'ouest, près de Survilliers et de l'autoroute A1.

Plailly fait partie du Parc naturel régional Oise - Pays de France, qui regroupe 59 communes sur 60 000 hectares.

Plailly compte sept communes limitrophes, dont trois se situent également dans l'Oise : La Chapelle-en-Serval, Thiers-sur-Thève et Mortefontaine. Survilliers, Saint Witz et Vémars appartiennent au Val-d'Oise et Moussy-le-Neuf à la Seine-et-Marne. À l'est, Plailly arrive devant les premières maisons de Mortefontaine. Au sud, la même chose est le cas par rapport à Saint-Witz, et les premières maisons de ce village (au sens géographique) appartiennent même à la commune de Plailly, sous la dénomination de Le hameau de Plailly. Non loin de ce hameau, se situe l'exclave de Mortefontaine, Montmélian, jadis siège d'une seigneurie puis d'un marquisat qui avait son siège administratif à Plailly. À l'ouest, vers La Chapelle-en-Serval, le territoire communal de Plailly forme pratiquement une enclave dans les bois privés de la Garenne de la Chapelle et de la Justice, enserrée entre Survilliers et La Chapelle, mais reliée toutefois au reste de la commune par un goulet de 150 m de large environ[2].

Les communes limitrophes sont Mortefontaine, La Chapelle-en-Serval, Thiers-sur-Thève, Saint-Witz, Survilliers, Vémars et Moussy-le-Neuf.

Carte

Les limites communales de Plailly et celles de ses communes adjacentes.

Ancien tracé de la RD 126.

Chemin rural no 17 vers le bois de Morrière.

Les principales routes sont la RD 922 dans un sens est-ouest, depuis Ermenonville et Fontaine-Chaalis (RD 126) et en direction de Survilliers, Fosses et Luzarches ; ainsi que la RD 126. Cette dernière fait tronc commun avec la RD 922 entre Mortefontaine et Plailly, et relie Plailly à Saint-Witz, à l'A1 et à la RD 317 près de Marly-la-Ville. Dans le Val-d'Oise, elle change de nom pour devenir la RD 10. En plus de ces deux routes, la RD 118 relie Plailly à La Chapelle-en-Serval et à la RD 1017 menant à Senlis, et la voie communale no 3 la relie avec Vémars (et indirectement, Moussy-le-Neuf). De nombreux chemins ruraux ont été préservés à Plailly et permettent de parcourir la plupart des bois privés qui, en dehors de ces chemins, sont fermés au public. Tous les chemins encore répertoriés sur la carte IGN « Top 25 » sont encore praticables, à l'exclusion toutefois du versant nord de la butte de Montmélian aujourd'hui interdit d'accès.

Sur le plan des transports en commun, la ligne de bus no R9 du réseau de bus Roissy Ouest relie Plailly à la gare de Survilliers - Fosses et donc au RER D. Le service a été considérablement allégé le 29 août 2006 lors de la mise en place de ce réseau, ainsi que le 26 avril 2011. Ne sont proposés plus que quatre allers-retours le matin et quatre autres le soir, du lundi au vendredi, sans aucun service en pleine journée[3]. La commune est également desservie, en 2023, par les lignes 644, 6207, 6213, 6222 et 6232 du réseau interurbain de l'Oise[4]. Elle est également desservie par le service de transport à la demande Flexobus.

La mare Blaine.

Landes en bois de Morrière.

Le bourg est bâti au pied du versant nord de la butte de Montmélian, l'une des buttes-témoins les plus élevées du nord de la région parisienne, cumulant à 203 m au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus élevé de la commune est à 176 m, du fait que le sommet soit situé sur la commune de Mortefontaine. Sur le reste du territoire communal, le relief est légèrement ondulé, avec quelques buttes de faible hauteur dans le bois de Morrière, au nord (voir ci-dessous). Ces buttes ne dépassent pas 97 m, alors que le bourg est bâti à plus de 100 m. Cependant, le bois de Morrière, massif annexe de la forêt d'Ermenonville, est situé en surplomb de la vallée de la jeune Thève, qui n'est ici qu'un mince ruisseau. À sa sortie du territoire communal près du hameau de Neufmoulin se trouve le point le plus bas de la commune, à 59 m au-dessus du niveau de la mer. La Thève ne passe pas par le village, où les cours d'eau sont tout à fait absents. Il n'y a qu'un certain nombre de sources qui jaillissent de la butte de Montmélian, trop peu abondants pour former des ruisseaux. À l'ouest du village, près de la zone d'activités, se trouve la mare Blaine ou mare Blanche, biotope bien préservé entouré de roseaux.

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Thève, le fossé 01 de la commune de Pontarmé[5], le fossé de Neuf Moulini[6] et le ruisseau de la Batarde[7],[8],[Carte 1].

La Thève, d'une longueur de 34 km, prend sa source dans la commune de Dammartin-en-Goële et se jette dans l'Oise à Boran-sur-Oise, après avoir traversé 13 communes[9].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune

Réseau hydrographique de Plailly[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la mare Blaine (1,1 ha) et le plan d'eau du Parc Astérix (1,5 ha)[Carte 1],[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Au 1er janvier 2024, Plailly est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), forêts (37,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le lieu était appelé Plalliacum en 1186[20].

La seigneurie et le château

Le premier seigneur de Bertrandfosse connu fut Guy de Plailly, fondateur en 1276 de la paroisse de Mortefontaine. Or, rien n'indique qu'un château de Bertrandfosse ait existé avant la fin du XVe siècle, quand Jean de Laillier fit construire le manoir qui survécut jusqu'au début du XXe siècle.

Bailli de Senlis et maréchal des logis de Louis XI, Charles VIII et Louis XII, le seigneur se fit appeler Christophe de Plailly, nom de famille de sa mère Agnès de Plailly. Il mourut fort âgé en 1518, et ses héritiers vendirent la seigneurie à la famille Le Rebours, qui la garda jusqu'en 1737. Mortefontaine fut toutefois soustrait à la seigneurie dès le milieu du XVIe siècle, avant d'être racheté par François Hotmann en 1570, qui la réunit à Plailly et Montmélian en 1599.

En 1654, le nouveau seigneur Jacques de Coigneux, président au Parlement de Paris, obtint l'érection de ses terres en marquisat de Montmélian, dont le siège était à Plailly. Bertrandfosse ne faisait pas partie de ce marquisat, jusqu'à ce que cette seigneurie fut vendue en même temps que le marquisat à Jacques-Louis Le Peletier (père de Louis Le Peletier de Morfontaine) en 1737. Le propriétaire changea encore en 1791, 1797 et 1808, quand Joseph Bonaparte réunit de nouveau les terres de l'ancien marquisat. Il ne tarda cependant pas à céder Bertrandfosse au profit de Henri-Michel Paulmier, rentier parisien, qui considéra cette vaste ferme surtout comme un placement. En effet, il ne s'y rendit pour la première fois qu'en 1815, et finalement séduit par les lieux et les opportunités de chasse, fit aménager comme résidence l'ancien logis du régisseur et des dépendances à gauche de la cour d'honneur.

Le manoir n'était plus habitable depuis la Révolution et servait alors de grange. Paulmier envisagea de le réhabiliter et fit consolider le gros œuvre du logis, mais sa priorité fut l'aménagement d'un parc avec théâtre de verdure, allées, labyrinthe, boulingrin et un temple de l'Amitié par le père de Denis et Eugène Bühler, remodelé ensuite par ses fils.

Edmond Paulmier vendit Bertrandfosse à Henri Girard en mai 1905, qui ne tarda pas à faire démolir le vieux manoir et fit construire une nouvelle villa[21].

L'eau potable

L'accès à l'eau potable posait toujours problème à Plailly avant l'adduction d'eau jusqu'aux maisons. Les quatre puits publics ne livraient pas une quantité d'eau suffisante. Les sources les plus proches se situent sur le versant nord de la butte de Montmélian : la fontaine Blanche et la fontaine de l'Auget, citée dès le XIIIe siècle et alimentant jadis un étang comme réserve d'eau pour l'extinction des incendies.

Un lavoir fut construit à proximité en 1834. Désaffecté en 1967, il ne subsiste plus. En 1850, la commune fit édifier une fontaine sur la place de l'Église pour faire arriver l'eau de la fontaine de l'Auget au centre du village.

En 1909, la ville fit forer un nouveau puits avec pompe, usine élévatoire et réservoir de 200 m3 permettant de mettre à la disposition des bornes-fontaines disséminées dans le village. Leur nombre fut de cinq jusqu'en 1920, puis de huit. L'eau des bornes-fontaines était gratuite à compter de 1913, mais strictement réservée à la consommation domestique. Il était interdit de l'utiliser pour l'arrosage des jardins ou pour un commerce ou une industrie[22].

L'activité textile

Au début du XIXe siècle, les citoyens Oudoyer et Boisin emploient beaucoup d'ouvriers à la fabrication de "dentelle noire"[20].

Le parc Astérix

Plailly accueille depuis 1989 le Parc Astérix, à l'extrémité nord de son territoire.

Le 5 octobre 1944, un missile balistique V2 s'écrase sur Plailly[23].

Ancienne mairie de Plailly.

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription de l'Oise.

Elle fait partie depuis 1793 du canton de Senlis[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 17 à 14 communes.

Jusqu'alors isolée, Plailly rejoint le 1er janvier 2014 la communauté de communes de l'aire cantilienne[25] (C.C.A.C.), créée fin 1994.

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité
7 février 1790 13 novembre 1791 Antoine Goyer
13 novembre 1791 9 décembre 1792 Rieul G. Roche
9 décembre 1792 ? Therrouenne
Les données manquantes sont à compléter.
30 octobre 1795 Dubos Nommé commissaire du directoire exécutif près le canton de Plailly
24 avril 1800 Dubos Nommé maire par le préfet du département de l'Oise
20 juin 1801 Louis E. Benoist Nommé maire par le préfet du département de l'Oise
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours (au 12 juin 2016[26]) Michel Mangot Réélu pour le mandat 2014-2020[27].

La commune s'est dotée en 2017 d'une borne publique de recharge des voitures électriques[28].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 1 821 habitants[Note 3], en évolution de +6,93 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
928 965 946 890 978 984 1 010 1 054 1 051

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
934 953 945 886 891 857 865 806 841

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
826 793 876 897 945 952 909 955 1 005

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
998 1 054 1 171 1 541 1 636 1 580 1 646 1 678 1 732

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2021 - - - - - - - -
1 821 - - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 932 hommes pour 940 femmes, soit un taux de 50,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]

Hommes Classe d’âge Femmes
1,1 90 ou + 2,7
6,3 75-89 ans 9,9
16,2 60-74 ans 18,2
24,6 45-59 ans 19,9
17,6 30-44 ans 18,5
15,2 15-29 ans 14,0
19,0 0-14 ans 16,8

Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[33]

Hommes Classe d’âge Femmes
0,5 90 ou + 1,4
5,5 75-89 ans 7,6
15,6 60-74 ans 16,3
20,8 45-59 ans 20
19,4 30-44 ans 19,4
17,6 15-29 ans 16,2
20,6 0-14 ans 19,1

Outre le parc Astérix, qui est le principal employeur de la commune, avec ses 200 emplois permanents et son millier d'emplois saisonniers[34], on peut noter[20] :

Plailly compte deux monuments historiques sur son territoire :

Édifiée pendant les années 1160 et 1170 dans le style gothique primitif, elle reçoit au début du siècle suivant un nouveau chœur de style pré-rayonnant, dont les trois travées du chevet forment un vaisseau transversal de même hauteur.

Dans les deux cas, l'église Saint-Martin se place en tête des mouvements novateurs de l'architecture de son temps, et comme l'indiquent certaines analogies, puise ses influences dans les chantiers des cathédrales Notre-Dame de Senlis et Notre-Dame de Paris.

La nef prévue pour rester couverte d'une simple charpente se caractérise par de grandes arcades brisées retombant sur les chapiteaux remarquables de gros piliers cylindriques isolés. Dans le chœur, trois piliers semblables servent d'appui aux supports de l'ordre supérieur, sous la forme de faisceaux de colonnettes. Cette superposition est une solution originale et élégante caractérisant le chœur de Plailly, tout comme le vaste espace bien éclairé du vaisseau transversal, contrastant avec la pénombre constante régnant dans la nef. La fine flèche octogonale en pierre de la seconde moitié du XIIIe siècle apporte quant à elle une note de raffinement dans la sobriété de l'extérieur de l'église[37].

Le plan de la fontaine fut dressé par l'architecte M. Drin, et l'exécution avait été confiée à MM. Henneton et Gabreux, entrepreneurs à Plailly. Les pierres proviennent des carrières de Montgrésin (commune d'Orry-la-Ville), et le plâtre de Plailly.

On peut également noter :

L'entrée du parc Astérix.

De ce fait, bien que situé sur le territoire communal de Plailly, l'on ne peut pas se rendre au parc depuis le village.

La commune dispoise également d'un patrimoine naturel notable :

Ce bois privé « présente une mosaïque de milieux naturels allant des landes sèches et humides aux pelouses en passant par des fourrés arbustifs, des forêts de chênes et des mares »[42].

Autour de la Pierre Monconseil, le paysage est particulièrement pittoresque avec des blocs de grès parsemés sur les flancs de la colline. Parfois des vues s'ouvrent au loin, comme sur le château de Vallière. Un sentier botanique de 1,800 m environ y a été aménagé, accessible par le chemin rural no 17 dit « de la Tourelle » qui relie Plailly à la D 607, au sud du hameau de Neufmoulin. Non loin de la D 607, on trouvera l'entrée au bois et une plaque avec un plan schématique du sentier de découverte[43]. Le bois de Morrière avec ses bois annexes constitue une ZNIEFF type 1 n° national 220014325[44].

Blason de Plailly Blason D'argent à la bande d'azur chargée en cœur d'une fleur de lis d'or, en chef et en pointe de deux merlettes d'argent, le tout posé à plomb, la bande accompagnée de deux fusées d'azur.
Détails Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.

  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

  4. a et b « Réseau hydrographique de Plailly » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).

  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 juillet 2023).

  6. « Plailly (60128) », sur Habitants.fr - Nom des habitants des communes françaises (consulté le 14 novembre 2011).

  7. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le 15 novembre 2011). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.

  8. « Fiche horaires de la ligne R9 » [PDF], sur me-deplacer.iledefrance-mobilites.fr (consulté le 1er novembre 2023).

  9. « Transports en commun à Plailly », sur oise-mobilite.fr, 1er novembre 2023 (consulté le 1er novembre 2023).

  10. Sandre, « le fossé 01 de la commune de Pontarmé »

  11. Sandre, « le fossé de Neuf Moulini »

  12. Sandre, « le ruisseau de la Batarde »

  13. « Fiche communale de Plailly », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le 22 septembre 2024)

  14. Sandre, « la Thève »

  15. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le 22 septembre 2024).

  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 22 décembre 2023)

  17. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 22 décembre 2023)

  18. « Orthodromie entre Plailly et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le 22 décembre 2023).

  19. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 22 décembre 2023)

  20. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 22 décembre 2023)

  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 22 décembre 2023)

  22. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).

  23. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Plailly ».

  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 22 mai 2021).

  25. a b c et d Site Freeoise.

  26. a et b Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 356 p. (ISBN 978-2-902091-39-3), p. 49-50.

  27. « Histoire de Plailly, 4e partie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Plailly (site officiel) (consulté le 14 novembre 2011).

  28. Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)

  29. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  30. « Aire cantilienne », Vie municipale, sur plailly.fr (consulté le 10 mars 2018).

  31. Hervé Sénamaud, « Plailly : des logements dans les jardins pour contourner le manque de terrains ? », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ 12 juin 2016 (lire en ligne).

  32. « Conseil municipal du 28 mars 2014 », Bulletin de Plailly, no 70,‎ juin 2014, p. 6 (lire en ligne [PDF], consulté le 10 mars 2018).

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  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

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  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Plailly (60494) », 30 juin 2021 (consulté le 8 janvier 2022).

  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », 27 juin 2024 (consulté le 13 juillet 2024).

  39. Hervé Sénamaud, « Dans l'Oise, le parc Astérix cherche 1 000 saisonniers : Comme tous les ans, le parc d'attractions a besoin d'un millier d'employés supplémentaires pour appuyer ses 200 salariés permanents. Les postes concernent de nombreux secteurs d'activité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ 19 janvier 2018 (lire en ligne, consulté le 10 mars 2018).

  40. « Prothèses non conformes : elles ont été fabriquées dans un laboratoire du Val-d'Oise : Spécialisé dans les prothèses de la hanche et du genou, le laboratoire CERAVER aurait mis sur le marché des produits non certifiés et fait des essais sur l'homme sans autorisation », La Gazette du Val-d'Oise,‎ 2 mai 2013 (lire en ligne, consulté le 10 mars 2018).

  41. « Église Saint-Martin », notice no PA00114807, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  42. Dominique Vermand, Plailly : église Saint-Martin, Plailly, Groupe d'histoire et d'archéologie de Plailly, 2000, 16 p..

  43. « Fontaine place de l'Église », notice no PA00114808, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  44. Gustave Macon et Edmond Paulmier, « Montmélian, Plailly, Bertrandfosse et Mortefontaine », Comité archéologique de Senlis, Comptes rendus et mémoires, années 1909-10, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 5e série, vol. II,‎ 1911, p. 115-148 (ISSN 1162-8820, lire en ligne) ; p. 128-136, 143 et 148.

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  47. « Le Bois de Morrière de Plailly », sur Conservatoire d'espaces naturels de Picardie (consulté le 15 novembre 2011).

  48. Pascal Corpart, Découvrons le massif forestier d'Ermenonville, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, s.d., 16 p., p. 13. Ce sentier ne figure pas sur la carte IGN Top 25 1:25.000e.

  49. « Description de la znieff Bois de Morrière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur DREAL Picardie (consulté le 15 novembre 2011).

  50. « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, butte et clairière de Saint-Christophe » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le 15 novembre 2011).

  51. « Vallée de la Nonette » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le 15 novembre 2011).

  52. « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le 15 novembre 2011).