Plourin (original) (raw)

Plourin
Plourin Mairie de la ville située dans un ancien logis pris depuis le parvis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Iroise
Maire Mandat Antoine Corolleur 2020-2026
Code postal 29830
Code commune 29208
Démographie
Gentilé Plourinois
Population municipale 1 263 hab. (2022 en évolution de +1,45 % par rapport à 2016)
Densité 49 hab./km2
Population agglomération 43 267 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 33″ nord, 4° 41′ 15″ ouest
Altitude Min. 25 mMax. 94 m
Superficie 25,69 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Brest (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Renan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site de la commune
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Plourin [plurɛ̃], parfois appelée Plourin-Ploudalmézeau (en breton : Plourin-Gwitalmeze), est une commune du département du Finistère (Pays de Léon), dans la région Bretagne, en France.

Représentations cartographiques de la commune

Carte OpenStreetMap

Carte topographique

Carte avec les communes environnantes

Plourin s'étend sur 25,69 km2 et compte 1 253 habitants. C'est une commune rurale typique du Bas-Léon, avec son bourg rayonnant en étoile sur trois axes. Bien que proche de la mer, ce n'est pas une commune littorale. Plourin possède un patrimoine historique riche et assez bien préservé.

Le bourg est situé sur une colline à 72 mètres d'altitude ; le finage communal est limité par deux minuscules fleuves côtiers : à l'est par la rivière de Portsall, qui a sa source près du bourg de Lanrivoaré, et à l'ouest par le ruisseau de Landunvez ; les altitudes sont comprises entre 96 mètres (dans l'angle sud-est du territoire communal) et 22 mètres (là où la rivière de Portsall sort de la commune, au nord-est du territoire communal).

Le paysage agraire est traditionnellement le bocage et l'habitat rural est dispersé en écarts formés de hameaux et de fermes isolées. Non littorale et éloignée des grandes villes, la commune a échappé pour l'instant à la rurbanisation.

La commune est desservie uniquement par des axes routiers d'importance secondaire, le plus important, la départementale 68 (qui va vers le sud-est en direction de Saint-Renan et Brest et vers le nord-ouest en direction d'Argenton et Porspoder), ne desservant même pas le bourg, qui est traversé par la modeste départementale 28.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 9,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 16,3 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ploudalmézeau à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 997,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au 1er janvier 2024, Plourin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), prairies (11,5 %), forêts (2 %), zones urbanisées (1,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploerin vers 1330, Pleberin fin XIVe siècle, Guicrin en 1427, Ploerin en 1544, Plouerin Léon en 1647[13].

Plourin vient du breton ploe (paroisse) et peut-être de rin (« arcane, mystère, secret»)[13],[14]. Mais selon Louis Le Guennec, rin serait plutôt le nom d'un saint ermite par ailleurs inconnu[réf. souhaitée].

La légende de saint Budoc[15], qui serait un fils de la comtesse Azénor, prétend qu'après avoir séjourné à Porspoder, il fit charger sur un chariot attelé de quatre bœufs le cercueil de pierre qui lui avait servi d'embarcation pour traverser la mer et décida que là où l'essieu du chariot se romprait, il élèverait son église ; ce serait l'origine de l'église de Plourin[16].

Le menhir de Kergadiou, en granite de l'Aber Ildut[17], qui est le deuxième plus haut menhir de Bretagne, se trouve dans la commune de Plourin. Un second menhir, couché, se trouve à proximité.

Plourin était jadis une énorme paroisse dont dépendaient six trèves : Brélès, Larret, Lanrivoaré, Landunvez, Lanildut et Porspoder. La seigneurie du Châtel (château de Trémazan) située à Kersaint, de même que le Castel Mériadec (en Brélès), dépendaient alors de Plourin.

La paroisse de Plourin était une de celles du Bas-Léon qui fournissait le plus de gentilshommes au service militaire.

Lors de la montre de l'évêché de Léon tenue en 1481 à Lesneven, on recense 44 nobles originaires de la paroisse de Plourin[18] dont :

Monsieur de Fréminville donne la liste d'une montre de 1503 qui ne contient pas moins de quarante-quatre noms[19].

Lors de la montre de 1557 tenue à Saint-Renan, la liste des nobles représentant Plourin est la suivante : Jehan Kerménou, seigneur du dit lieu ; Yvon Kerengar, seigneur du dit lieu ; Jehan Kerguadiou ; Prigent Kerménou ; Jehan Keranflech ; le seigneur de Measdon ; François Le Veyer ; Guillaume Kermeydic ; Fyacre Le Marec ; Prigent Bohic ; Guyon Aultred[20].

Au XVIe siècle, Plourin faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan[21].

En 1639, les cahiers de comptes de Plourin parlent de la « maladie de Kervoulouarn (48.49715303770068, -4.675370901468139) » qui semble bien désigner les premières attaques d'une épidémie de peste signalée également en 1640 à Saint-Pol-de-Léon, Morlaix, Plouzané et Locmaria-Plouzané, et à nouveau en 1652 à Saint-Pol-de-Léon[22].

Le 12 mars 1701 Robert de Kergroadès[Note 2] [Kergroadez] fit don à la paroisse de Plourin d'un hospice pour les vieillards et les malades de Plourin et des environs, à charge pour le recteur de le gérer. Sa fille Marie de Kergroadez[Note 3] se maria le 17 juin 1732 à Plourin avec Sébastien de Kerouartz, lequel intenta en 1741 un procès au curé qu'il accusait de mal gérer l'hospice : sa gestion fut alors confiée à un conseil formé de notables, ce qui fut entériné par des lettres patentes signées de Louis XV en novembre 1750[23].

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plourin de fournir 38 hommes et de payer 249 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[24].

Jean-Baptiste Ogée décrit Plourin en ces termes en 1778 :

« Plourin : à 12 lieues à l'ouest-sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 50 lieues de Rennes et à 6 lieues de Lesneven, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Brest et compte 2 000 communiants[25], y compris ceux de Brélès, sa trève. La cure est présentée par l'évêque. (...)[26]. »

Tanguy Léostic et Yves Kerouanton furent désignés le 5 avril 1789 par le corps politique de la paroisse de Plourin pour représenter la paroisse à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Brest[27].

Jean Branellec, qui était curé de Saint-Frégant et avait prêté le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé fut élu curé de Plourin et prit ses fonctions le 10 avril 1791, remplaçant le recteur Kersauzon, prêtre réfractaire. Le presbytère de Plourin était alors dans un piteux état : « Je souffre continuellement et me verrai forcé malgré moi de vous demander une autre habitation, la mienne étant devenue impraticable, n'étant plus à l'abri ni des vents, ni de la pluie » écrit Jean Branellec. Ce dernier était mal vu par la population (par exemple le 18 septembre 1791, on lui jeta des pierres alors qu'il marchait en tête de la procession lors du pardon de Lochrist[28]) ; la plupart des paroissiens suivaient les messes clandestines célébrées par l'abbé François Lainé, prêtre non assermenté, ancien vicaire de la paroisse[Note 4]. Aussi Jean Branellec quitta assez vite Plourin, redevenant curé constitutionnel de Saint-Frégant à partir du 26 janvier 1794[29].

François Laîné, né le 19 septembre 1737 au manoir de la Tour en Plourin, vicaire à Plourin à partir de 1777, fut condamné le 16 juin 1794 à 10 ans de bagne pour avoir utilisé de l'ancienne monnaie pour payer des marchandises et enfermé au bagne de Brest où il mourut en 1798[30].

Une loi datée du 22 mai 1850 remania de manière importante les limites des communes de Plourin, Landunvez, Lanrivoaré, Lanildut et Brélès afin de mettre fin à un découpage très complexe issu des paroisses d'Ancien Régime[31].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Plourin en 1853 :

« Plourin (sous l'invocation de saint Budoc) : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. Brélès, autrefois trève de Plourin, est devenue commune. D'un autre côté Kersaint (...) a suivi la paroisse de Landunvez. (...). Géologie : constitution granitique ; grès au nord du bourg. On parle le breton[19]. »

Benjamin Girard décrit ainsi Plourin en 1889 :

« La commune de Plourin est traversée par la route départementale n°6. Le bourg a une population agglomérée de 166 habitants. L'église paroissiale, sous le patronage de saint Budoc, est un édifice d'une haute antiquité, comme l'attestent les piliers carrés et massifs et les arcades cintrées de la nef. Les transepts et le chœur, plus récents, sont du XIVe siècle. La paroisse de Plourin était autrefois beaucoup plus étendue. Les châteaux de Trémazan et de Kergroadès en dépendaient : aussi voit-on, dans le cimetière, deux belles pierres tombales, de 1315 et 1400, portant l'une le nom de Robert de Kergroadès et l'autre celui de Jehanne du Châtel. Le cimetière de Plourin referme aussi deux anciennes cuves baptismales, de l'époque romane. Sur une lande, près du vieux manoir à demi ruiné de Kergadiou, s'élève le plus grand menhir du Finistère, après celui de Kerloas, en Plouarzel ; il a 10 mètres de hauteur sur 6 de circonférence.Tout auprès de ce gigantesque obélisque est une pierre couchée sur le sol, longue de 8 mètres, et dont la surface, exactement taillée, forme un plan très incliné. Un autre menhir, d'une hauteur moindre, mais bien conservé, se trouve près du manoir de Kereneur[32] »

L'ancienne église romane (elle datait en partie du XIIe siècle) et gothique est détruite peu après. La première pierre du nouvel édifice est bénie le 21 mars 1893 et il est consacré le 20 septembre 1894[33] par Nouvel de la Flèche, ce qui explique la présence des armoiries de celui-ci sur le calvaire de l'enclos paroissial[34].

La ligne de chemin de fer à voie métrique allant de Brest à Ploudalmézeau, desservie par les Chemins de fer départementaux du Finistère, desservait Plourin ; elle ouvrit en 1893 (elle fut prolongée par la suite jusqu'à Portsall et Porspoder) et ferma en 1935[35]. Des accidents se produisaient parfois, par exemple celui du 14 novembre 1908 entre un attelage de deux chevaux (le conducteur s'était endormi !) et un train de voyageurs entre les gares de Lanrivoaré et de Plourin[36].

Le monument aux morts de Plourin porte les noms de 48 marins et soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux au moins quatre marins (Jean Michel et François Roudaut, disparus en mer lors du naufrage du cuirassé Suffren, torpillé par un sous-marin allemand le 26 novembre 1916 au large de Lisbonne ; Jean L'Hostis, disparu en mer lors du naufrage du cuirassé Danton, coulé par un sous-marin allemand U64 en mer Tyrrhénienne le 19 mars 1917 et François Prigent, disparu en mer lors du naufrage du croiseur Châteaurenault, victime d'une mine dans le canal de Corinthe le 14 décembre 1917). La plupart des autres sont des soldats décédés sur le sol français : parmi eux, par exemple, Françpis Kermorgant, caporal au Régiment de marche de la Légion étrangère, tué à l'ennemi le 2 mai 1918 à Gentelles (Somme), décoré de la Croix de guerre[37].

Un acte commis par des résistants et présenté comme commis par des "bandits masqués et armés" par la presse collaborationniste (journal L'Œuvre du 28 janvier 1944).

Le monument aux morts de Plourin porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles trois au moins sont des marins disparus en mer (Michel Cabon, quartier-maître torpilleur à bord du sous-marin Doris, coulé par le sous-marin allemand U9 le 8 mai 1940 au large des Pays-Bas ; Louis Mingant, quartier-maître chauffeur, victime du naufrage du contre-torpilleur Jaguar le 4 juin 1940 au large de Malo-les-Bains et Jean Le Guen, second maître fusilier, victime du naufrage du cuirassé Bretagne lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le 3 juillet 1940). Marie Nouvel de la Flèche[Note 5], infirmière, fut victime de la catastrophe de l'Abri Sadi-Carnot à Brest le 9 septembre 1944[37].

Les résistants FFI de Kersaint, Landunvez et Argenton étaient abrités à Keryard en Plourin, et ceux de Plourin et Portsall à Kerizaouen, aussi en Plourin[38].

Trois soldats originaires de Plourin (J.-N. Kerboul, Y. Lannuzel et J. Rioualen) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (J. Raguenes) pendant la Guerre d'Algérie[37].

Blason de Plourin Blason Parti : au 1er fascé d'or et de gueules, au 2e fascé d'argent et de sable.
Détails Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Maires de Plourin

Période Identité Étiquette Qualité
1803 1804 Hamon
1807 1826 Jean Marie de Kersauson de Penandreff Comte Conseiller général.
1830 Léaustic
1830 1837 Yves-Martin Quéméneur[Note 6] Cultivateur.
1858 1870 Antoine Jestin[Note 7]
1872 1878 François Marie Quéméneur[Note 8] Cultivateur.
1878 1881 Gabriel Quéméneur[Note 9]
1881 1900 Jean-François Jacob[Note 10]
1900 1917 Goulven Jacob[Note 11] Fils de Jean-François Jacob, maire précédent.
1919 1934 Jean-Marie Jestin[Note 12] Fils d'Antoine Jestin, maire entre 1858 et 1870.
1935 1943 Jean-François Jacob[Note 13] Fils de Goulven Jacob, maire entre 1900 et 1917.
1943 1958 Auguste L'Hostis[Note 14]
1959 1977 Joseph Le Gall
1977 1989 Jean Falc'hon[Note 15]
1989 En cours Antoine Corolleur DVD Agriculteur retraité, Ancien conseiller général

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

En 2022, la commune comptait 1 263 habitants[Note 16], en évolution de +1,45 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 498 1 544 1 682 1 470 1 485 1 575 1 578 1 560 1 316

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 357 1 398 1 381 1 312 1 366 1 334 1 310 1 290 1 321

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 294 1 331 1 353 1 295 1 334 1 284 1 214 1 206 1 182

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 125 978 851 889 895 983 1 113 1 132 1 228

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2017 2022 - - - - - - -
1 241 1 263 - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

Trois monuments sont répertoriés dans la base Mérimée des monuments historiques :

Le tumulus de Rubrat Huella.

Plourin : le menhir de Kergadiou.

Les autres monuments sont :

Voir aussi la catégorie

« Ce nom de Bohic est très ancien et en grande estime au dit Bas-Léon et y a près Saint-Renan une motte de terre que l’on dit estre l’ancien chasteau Bohic et que de là sont issues les maisons de Kergadiou, Kermenou, Kerlean, de la Villeneufve et aultres ». La famille Bohic était seigneur de Coëtmanac'h (aujourd'hui Coatmanac'h) en Saint-Renan[60].

La famille Bohic était en effet probablement originaire de Saint-Renan où se trouve une motte féodale dite « Château Bohic » ; elle possédait les fiefs de Kerléan et La Motte en Plourin. Plusieurs membres de cette famille ont fait carrière à Paris dont Hervé Bohic, carme, poète et orateur ; Even Bohic, professeur de droit à l'université de Paris et doyen du chapitre de la cathédrale en 1330 ; Henri Bohic[61] (né à Plougonvelin en 1310), conseiller du duc de Bretagne Jean IV, qui enseigna à Paris le droit canon et rédigea les commentaires des Décrétales[62] du pape Grégoire IX[63] en 1349 ; Jean Bohic, régent de l'université de Paris en 1349 ; Guillaume Bohic, procureur de l'officialité parisienne en 1385[64].

La sous-branche de Pennendreff de la famille de Kersauson était établie au manoir de Pennendreff en Plourin, avec en particulier :

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  2. Robert de Kergroadez, baptisé le 22 mars 1673, paroisse du Minihy à Saint-Pol-de-Léon, capitaine de cavalerie, décédé le 14 septembre 1713 à Landau (Allemagne).

  3. Marie de Kergroadez, née le 10 septembre 1708 à Plourin, décédée en mars 1759.

  4. Jean Branellec, né le 30 septembre 1743 à Saint-Frégant, décédé le 12 mai 1797 au Grand Lesguern en Saint-Frégant

  5. Marie Nouvel de la Flèche, née le 10 août 1903.

  6. Yves-Martin Quemeneur, né le 3 septembre 1776 à Lanrivoaré, décédé le 28 février 1837 à Plourin-Ploudalmézeau.

  7. Antoine Jestin, né le 15 décembre 1823 à Guipavas, décédé le 21 août 1908 à Plourin.

  8. François Marie Quemeneur, né le 26 janvier 1844 à Plourin, décédé le 21 décembre 1916 à Keroum en Plourin.

  9. Peut-être Gabriel Quemeneur, né le 9 juillet 1815 à Plourin, décédé le 14 septembre 1888 à Plourin.

  10. Jean-François Jacob, né le 20 juillet 1831 à Pont ar Bleiz en Tréouergat, décédé le 12 janvier 1900 à Plourin.

  11. Goulven Jacob, né le 27 juillet 1862 à Plourin, décédé le 21 août 1919 à Plourin.

  12. Jean-Marie Jestin, né le 1er décembre 1858 à Plourin, décédé le 12 décembre 1934 à Plourin.

  13. Jean-François Jacob, né le 26 mars 1893 à Plourin, décédé le 26 mai 1973 à Plourin.

  14. Auguste L'Hostis, né le 7 août 1893 à Tréglonou, décédé le 3 avril 1963 à Plourin.

  15. Jean Falc'hon, né le 24 juillet 1923 à Plourin.

  16. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

  17. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 juillet 2023).

  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 21 décembre 2023)

  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 21 décembre 2023)

  20. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, 2009 (consulté le 21 décembre 2023)

  21. « Orthodromie entre Plourin et Ploudalmézeau », sur fr.distance.to (consulté le 21 décembre 2023).

  22. « Station Météo-France « Ploudalmezeau » (commune de Ploudalmézeau) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 21 décembre 2023)

  23. « Station Météo-France « Ploudalmezeau » (commune de Ploudalmézeau) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 21 décembre 2023)

  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 21 décembre 2023)

  25. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, 28 mai 2024 (consulté le 24 juin 2024).

  26. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».

  27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brest », sur insee.fr (consulté le 24 juin 2024).

  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 24 juin 2024).

  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 1er mai 2021).

  30. a et b grandterrier, « Dictionnaire Breton-Français », sur arkaevraz.net (consulté le 4 novembre 2017).

  31. Beaumont, « Traduction Breton-Français-Breton - Dictionnaire en ligne FREELANG », sur freelang.com (consulté le 4 novembre 2017).

  32. « Saint Budoc. Le petit périple des reliques », sur Le Télégramme, 22 janvier 2014.

  33. « Plourin : Histoire, Patrimoine, Noblesse », sur infobretagne.com (consulté le 6 mars 2017).

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  39. « Familles nobles d'autrefois. La "Montre" de 1557 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mairie de Lanildut.

  40. https://www.plourin.fr/patrimoine/histoire/article/lettre-patente-de-louis-xv-et-histoire-de-l-hospice-de-plourin

  41. Louis XV, Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne..., 1759 (lire en ligne), p. 8.

  42. Personnes en âge de communier.

  43. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, 1778 (lire en ligne), p.430.

  44. http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_cg29%2Fdatas%2Fir%2Fcollections%2Fcahiersdedoleances%2FFRAD029_cahiersdedoleances%2Exml&page_ref=14325&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=

  45. La chapelle de Lochrist, en Plourin, est désormais disparue ; seules quelques pierres en ont été retrouvées.

  46. Jean-Luc Quentel, "Moulins, soutanes et guillotine", éditions de la Cité, 1989, (ISBN 2-85186-046-1).

  47. https://www.plourin.fr/patrimoine/histoire/article/histoire-de-l-abbe-laine-vicaire-de-plourin

  48. "Bulletin des lois de la République française", 1850, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486124w/f400.image.r=plourin

  49. Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f251.image.r=Lanildut

  50. « Observatoire de Patrimoine religieux. Eglise Saint-Budoc. ».

  51. https://www.plourin.fr/patrimoine/enclos-paroissial/article/armoiries-de-monseigneur-nouvel-de-la-fleche-sur-le-calvaire-de-plourin

  52. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 juin 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k644018n/f7.image.r=Plourin?rk=64378;0

  53. Journal L'Ouest-Éclair, n° du 16 novembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641985w/f4.image.r=Plourin?rk=4077273;2

  54. a b et c « Monument aux Morts - Plourin », sur memorialgenweb.

  55. Georges-Michel Thomas et Alain Legrand, Le Finistère dans la guerre (1939-1945) : La Libération, t. 2, 1981 (lire en ligne).

  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  59. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.

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  62. « La chapelle Saint Roch », sur mairie de Plourin.

  63. https://www.plourin.fr/patrimoine/histoire/article/les-colonnes-ou-fourches-de-justice-de-saint-charles

  64. https://www.plourin.fr/patrimoine/enclos-paroissial/article/l-eglise-saint-budoc-l-histoire-de-son-saint-patron-et-ses-tresors

  65. https://www.plourin.fr/patrimoine/chapelles/article/la-chapelle-sainte-anne-dans-l-enclos-paroissial

  66. https://www.plourin.fr/patrimoine/croix-et-calvaires/article/toutes-les-croix-de-plourin

  67. http://www.croix-finistere.com/commune/plourin_ploudalmezeau/plourin_ploudalmezeau.html

  68. http://croix.du-finistere.org/commune/plourin_ploudalmezeau.html

  69. https://www.plourin.fr/patrimoine/moulins/article/des-moulins-a-plourin

  70. https://www.plourin.fr/patrimoine/moulins/article/le-moulin-de-kergadiou

  71. https://www.plourin.fr/patrimoine/moulins/article/a-la-recherche-des-moulins

  72. Louis Le Guennec, "Le Finistère monumental", tome 2, "Brest et sa région", Les Amis de Louis Le Guennec, Quimper, 1981.

  73. https://www.plourin.fr/patrimoine/manoirs-et-pigeonniers/article/j-ai-longtemps-hesite-a-presenter-ce-magnifique

  74. https://www.plourin.fr/patrimoine/manoirs-et-pigeonniers/article/manoir-de-kerenneur

  75. https://www.plourin.fr/patrimoine/manoirs-et-pigeonniers/article/manoir-de-kerjar-ou-keryar

  76. https://www.plourin.fr/patrimoine/manoirs-et-pigeonniers/article/manoir-de-kermaidic

  77. Jean-Luc Deuffic, « Henri Bohic, un juriste breton au Moyen Âge ».

  78. « Henri Bohic, un juriste breton au Moyen Âge », sur henri-bohic.tumblr.com (consulté le 6 mars 2017).

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  81. Jacques Marseille (dir.) et Renaud Thomazo (dir.), Journal de la Bretagne, Paris, Larousse, coll. « Pays et terres de France », 2001, 335 p. (ISBN 978-2-03-575097-6, OCLC 49865689), p. 86.

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