Port-Saint-Louis-du-Rhône (original) (raw)

Port-Saint-Louis-du-Rhône
Port-Saint-Louis-du-Rhône La tour Saint-Louis (XVIIIe siècle).
Blason de Port-Saint-Louis-du-RhôneBlason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire Mandat Martial Alvarez (DVC) 2020-2026
Code postal 13230
Code commune 13078
Démographie
Gentilé Saint-louisien, Saint-louisienne
Population municipale 8 510 hab. (2022 en évolution de −0,11 % par rapport à 2016)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 15″ nord, 4° 48′ 16″ est
Altitude Min. 0 mMax. 3 m
Superficie 73,38 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Port-Saint-Louis-du-Rhône (ville isolée)
Aire d'attraction Port-Saint-Louis-du-Rhône (commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Arles
Législatives Treizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FrancePort-Saint-Louis-du-Rhône Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FrancePort-Saint-Louis-du-Rhône Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône Voir sur la carte topographique des Bouches-du-RhônePort-Saint-Louis-du-Rhône Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'AzurPort-Saint-Louis-du-Rhône
Liens
Site web http://www.portsaintlouis.fr
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Port-Saint-Louis-du-Rhône est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, créée en 1904 par nécessité d'Arles et de Lyon d'avoir un port en embouchure du Rhône.

Plage Carteau.

Port-Saint-Louis se trouve entre le Grand-Rhône à l'ouest (delta du Rhône, limite orientale de la Camargue) et le golfe de Fos à l'est, ouvrant sur la Méditerranée. C'est une ville industrielle et un port annexe de Marseille. Le territoire de la commune est uniformément à fleur d'eau, prolongement de la Camargue. Il y a aussi de nombreux marécages et plans cultivés, vastes marais salants.

La ville est connue pour ses trois plages : plage Napoléon, plage Olga et plage Carteau.

Navire entrant dans le port.

Rattaché au port autonome de Marseille, le bassin de Port-Saint-Louis-du-Rhône, créé en 1871, reçoit aussi bien les navires de mer que les plaisanciers et certains commerces empruntant le Rhône. Grâce à son écluse et au canal grand gabarit Fos-Rhône, il est l'un des points clés des trafics fluvial et fluvio-maritime entre l'Europe et la Méditerranée, les bateaux de matières dangereuses sont interdits dans cette écluse située trop près des habitations[1].

Une autre écluse (dite de Barcarin)[2] mise en service au début des années 1980 et située à proximité du bac de Barcarin permet un trafic de bateaux de voyageurs, de commerces sur un autre canal grand gabarit Fos-Rhône, les bateaux de plaisances sont interdits dans cette écluse. Les deux écluses de Port-Saint-Louis sont téléconduites depuis le Centre de Gestion de la Navigation (CGN)[3] de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) à Châteauneuf-du-Rhône dans la Drôme. Le pont levant routier de l'écluse de Port-St-Louis est également manœuvré depuis le CGN. Néanmoins avec les deux écluses, les diverses manipulations peuvent se faire depuis les miradors locaux toujours en service.

Les communes limitrophes sont Arles et Fos-sur-Mer.

Carte

Les limites communales de Port-Saint-Louis-du-Rhône et celles de ses communes adjacentes.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 579 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 1,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cap Couronne », sur la commune de Martigues à 20 km à vol d'oiseau[6], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 516,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le 7 juillet 1982 ; la température minimale est de −10,5 °C, atteinte le 12 janvier 1987[Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Par mois et années, les précipitations et les températures se répartissent comme indiqué dans les tableaux suivants[11]. Le climat est de type méditerranéen avec un fort degré d'exposition au mistral. Les hivers sont donc assez doux et les étés chauds et secs. Des périodes de sécheresse de plusieurs mois sont assez fréquentes (par exemple en 2006). Les précipitations sont donc inégalement réparties sur l'année. Elles ont généralement lieu au printemps et à l'automne sous la forme de pluies. La neige est rare. Les apports de l'automne étant généralement les plus élevés. Outre leur inégale répartition annuelle, les pluies peuvent prendre un caractère très violent amenant de grandes hauteurs de précipitations en quelques jours jusqu'à dépasser de temps en temps 50 mm en une journée (exemple : le 2 août 2009 avec 55 mm)[12].

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

| Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | année | | | ------------------------------------------------------------------ | ----- | ---- | ---- | ---- | ---- | ---- | ---- | ---- | ---- | ---- | ---- | ---- | ----- | | | Températures maximales (°C) | 11,0 | 12,4 | 15,2 | 17,4 | 21,8 | 26,0 | 29,6 | 29,3 | 25,2 | 20,0 | 14,4 | 11,8 | 19,5 | | | Températures moyennes (°C) | 6,8 | 7,9 | 10,3 | 12,6 | 16,7 | 20,6 | 23,9 | 23,7 | 20,1 | 15,5 | 10,3 | 7,8 | 14,7 | | | Températures minimales (°C) | - 10 | 3,4 | 5,3 | 7,7 | 11,6 | 15,2 | 18,1 | 18,1 | 14,9 | 11,0 | 6,2 | 3,8 | 9,9 | | | Précipitations (hauteur en mm) | 62 | 48 | 47 | 56 | 40 | 37 | 15 | 31 | 64 | 99 | 54 | 56 | 606,2 | | | Source : Météo France / Station d'Istres[13]. | | | | | | | | | | | | | | |

Données Météo

Année Janv. Févr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. TOTAL
2009 79 37 36 98 18 44 1 65 214 84 42 99 818
2008 46 38 17 60 86 22 4 1 36 85 138 109 643
2007 14 29 7 30 85 30 1 4 1 33 61 12 309
2006 56 19 5 2 8 3 9 7 94 40 25 47 316
2005 3 4 13 81 49 34 1 6 167 46 56 23 480
2004 16 6 3 37 19 4 1 21 48 113 14 32 313
2003 66 24 4 64 22 1 1 3 131 57 68 95 534
2002 23 76 46 32 93 71 17 64 168 51 139 34 814
2001 55 35 36 25 83 1 19 1 33 37 25 1 351
2000 2 3 71 96 26 13 15 6 77 100 123 97 629

Tableau des précipitations mensuelles et annuelles (en mm).

Année Janv. Févr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
2008 13,6 14,8 15,2 18,6 23,7 27,7 30,1 30,3 25,1 20,9 14,9 10,8
2007 13,7 14,8 16,4 22,8 24,4 27,7 29,7 29,1 26,2 21,6 14,8 11,8
2006 11,4 11,8 15,2 20,7 24,7 28,9 33,8 28,5 26,7 23,8 18,6 13,7
2005 10,9 10,2 15,3 18,8 24,4 29,2 30,3 29,0 25,4 22,3 14,7 9,3
2004 10,5 11,6 15,1 18,8 22,1 28,3 30,1 29,8 26,9 22,4 14,6 12,4
2003 9,9 11,1 17,1 19,2 25,0 31,9 32,3 34,0 25,5 19,1 16,6 12,9

Tableau des températures maximales moyennes (en °C).

Année Janv. Févr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
2008 4,9 5,0 6,6 9,4 14,1 17,3 18,9 18,7 15,4 11,9 6,5 3,9
2007 4,6 5,2 6,7 11,4 14,7 17,7 19,0 17,2 14,5 10,5 5,3 3,0
2006 2,4 2,3 6,4 9,9 13,6 17,0 22,2 18,5 17,7 14,6 10,1 4,5

Tableau des températures minimales moyennes (en °C).

Au 1er janvier 2024, Port-Saint-Louis-du-Rhône est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Port-Saint-Louis-du-Rhône, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Port-Saint-Louis-du-Rhône, dont elle est la commune-centre[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (31,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (23,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), terres arables (27,2 %), zones humides côtières (22,8 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux maritimes (1,8 %), forêts (1,1 %), zones humides intérieures (1,1 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La tour Saint-Louis, 1737.

Pendant l'hiver 1711 une grande crue provoqua le changement du lit du Rhône, entre Chamone et la mer, soit sur les 25 kilomètres de son cours actuel. Pour indemniser les propriétaires dont les terrains avaient été submergés par le nouveau lit du fleuve, le Conseil du Roi avait frappé d'un impôt supplémentaire tout le Lyonnais, Dauphiné, Languedoc et Provence. Cet impôt fut prélevé sur le transport de sel par voie navigable à partir de 1723, et devait ainsi financer l'endiguement du nouveau bras du fleuve appelé Canal des Launes.

En 1737, l'impôt est utilisé pour la construction de la Tour Saint Louis située à cette époque à l'embouchure principale du Rhône. La tour Saint-Louis est édifiée par l'ingénieur militaire Mareschal, par ailleurs architecte de la cathédrale Saint-Christophe de Belfort, des jardins de la Fontaine à Nîmes ou encore de l'ancien théâtre de Montpellier.

En 1802, le canal d'Arles à Bouc est mis à l'étude avec l'appui du 1er Consul, Napoléon Bonaparte, pour faciliter la liaison entre le Rhône et la Mer en évitant le delta. Le projet sera réalisé en 1834.

Le décret d'utilité publique concernant les travaux de creusement du canal Saint Louis est signé par Napoléon III en 1863, le promoteur en sera Hippolyte Peut.

Les lignes qui suivent sont extraites et/ou inspirées de la monographie publiée en 1983 par MM. Émile Boncœur, Jean-Louis Charrière et Jean-Louis Mattéi, Contribution à l'histoire de Port Saint Louis du Rhône :

« Un décret de 1863 déclare d'utilité publique le projet de création du canal Saint-Louis, d'un bassin et d'une écluse, l'adjudication des travaux a lieu en 1864, ils seront réalisés avec des modifications : ajouts de jetées, de digues, surface de bassin plus importante, le canal est ouvert à la navigation en 1871. Le canal est creusé à sec et les déblais servent à établir des terre-pleins surélevant un peu une zone dont l'altitude est proche du niveau 0 »

Début Les travaux de creusement du port sont entamés en 1864. À cette époque, l'emplacement de la ville n'est que marécages où sévissent les fièvres paludéennes qui causèrent une mortalité effrayante parmi les ouvriers de cet immense chantier.

Le 15 août 1871, le canal est ouvert à la circulation. Il sera entièrement terminé le 28 septembre 1873.

Les ouvrages sont :

La création d'un port à l'embouchure du Rhône découle en grande partie des contraintes de la géographie pesant sur les besoins économiques. Le Rhône étant infranchissable aux navires autres que ceux à très faible tirant d'eau, le contournement de la bouche du bras principal est indispensable. Le canal des fosses mariennes (102/103 av. J.-C.) et le canal d'Arles à Bouc (1834) participaient déjà de cette idée. À partir du XVIIe siècle, les tentatives ont consisté à corriger l'embouchure en endiguant le fleuve pour créer un effet de chasse d'eau. Le souci était également de maîtriser les divagations du fleuve qui a changé plusieurs fois de parcours ainsi que l'attestent l'histoire et la géologie.

La commune compte 300 habitants en 1880, ils seront 2 500 au recensement de 1906.

La Compagnie Générale de Navigation s'installe à Port-Saint-Louis-du-Rhône en 1881 et va faire construire des entrepôts maritimes entre les quais et la Tour. C'est la date de « naissance » officielle du port. Le Canal Saint Louis est inauguré en 1883. Paul Daher ouvre son premier bureau de transit, d'acconage et d'agence maritime en 1885.

La paroisse est érigée en 1886. L'urbanisme est aéré (nombreux espaces verts et vastes avenues). On y trouve de grands mas camarguais. On y trouve également des chevaux servant dans les manades par exemple, ainsi que des flamants roses dans les marais.

L'inauguration de la ligne de chemin de fer Arles / Port-Saint-Louis-du-Rhône, en 1887, désenclave la ville jusqu'alors reliée à Arles au moyen d'un petit bateau à vapeur qui assurait un aller-retour journalier, sauf le dimanche et jours fériés... si les vents et les eaux hautes le permettaient.

En 1892, Port Saint Louis compte 1 800 habitants environ, avec « une soixante de maisons régulièrement bâties... la population ouvrière est logée dans de modestes cabanons ».

Gardian de la manade des frères Desfonds au début du XXe siècle.

Jusqu'en 1904, Port-Saint-Louis-du-Rhône est à cheval sur deux communes : 1/6 sur Fos-sur-Mer et 5/6 sur Arles. La loi du 28 mars 1904 est une date clef pour la ville, elle devient une commune et son premier maire sera Antoine Calment.

En 1906, la ville est un monde d'hommes, au Faubourg Hardon, il y a trois hommes pour une femme. Les Italiens sont nombreux à cette époque, c'est seulement après la Première Guerre Mondiale que les Grecs s'installent à Port-Saint-Louis-du-Rhône. La population est essentiellement composée de pêcheurs, marins, ouvriers d'usines, saliniers et fonctionnaires.

1907 voit la ratification du statut de commune par la construction d'un Hôtel de Ville.

La Minoterie Gautier est construite en 1908-1909. Les deux frères Gautier sont des minotiers marseillais connus et « la minoterie est le plus bel établissement dont peut s'enorgueillir le département, fonctionnant entièrement à l’électricité, le plus puissant aussi, d'une capacité quotidienne de 3 000 quintaux qui le mettent au 2e rang des Minoteries Françaises ». La ville sera elle électrifiée en 1913.

L'adduction d'eau de la Pissarote a lieu en 1930. Jusque-là on buvait l'eau du Rhône filtrée sur des filtres à charbon et lorsqu'elle était saumâtre, on devait faire venir l'eau des bateaux d'Arles (la Jeanne d'Arc) pour approvisionner la population en eau douce. En 1932, la ville compte 4 200 habitants, c'est le 2e port de France en trafic de marchandises après Marseille et avant Sète. Port-Saint-Louis-du-Rhône devient un canton avec la loi du 15 novembre 1932, situation assez rare pour une petite commune. La Chambre de Commerces d'Arles dote le Port d'un outillage moderne destiné à répondre aux besoins du commerce maritime en 1937.

Port-Saint-Louis-du-Rhône est occupé par les troupes allemandes en 1942, les plages son interdites. La ville sera libérée le 25 août 1944 mais les installations portuaires seront détruites.

Après-guerre, la population décolle et s'accroît avec une telle rapidité qu'elle double entre 1954 et 1975 pour atteindre plus de 10 000 habitants. De nouveaux lieux de culte sont alors érigés : un Temple Protestant (1958) en forme de cabane de gardian, une église Orthodoxe (1961).

La création de l'entreprise Ferrigno a lieu en 1963, elle est aujourd'hui la seule conserverie française de poissons de la façade maritime.

Port-Saint-Louis-du-Rhône est intégré au Port Autonome de Marseille dans son extension vers l'Ouest en 1966.

En 1977 commence la construction des arènes mais aussi l'élevage de moules à titre expérimental.

Entre 1980 et 1990, la ville perd 18 % de sa population avec le déclin de l'industrie et le report de l'activité portuaire à Fos-sur-Mer.

La coopérative des producteurs de moule (COOPAPORT) est créée en 1983. Le Port de Plaisance au bassin central est inauguré en 1992. Un nouveau pont mobile est inauguré en 1994, il remplace prédecesseur de type Scherzer (identique au Pegasus Bridge de Bénouville - Calvados) construit en 1924/25.

La construction du clocher est s'achève en 1996.

En 2004, la ville célèbre son centenaire.

En 2024, la ville célèbre ses 120 ans d'existence.

Le dimanche 12 mai 2024, à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 2024, la ville reçoit la flamme olympique. Elle est portée par des figures emblématiques sportives de la ville[22].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2022, la commune comptait 8 510 habitants[Note 4], en évolution de −0,11 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 388 2 702 3 682 4 174 4 284 4 448 3 982 4 923 6 278

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
8 285 10 393 10 378 8 624 8 123 8 483 8 530 8 579 8 449

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

2022 - - - - - - - -
8 510 - - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

Port de plaisance.

Quai du port de plaisance.

La ville revendique plus de 200 animations festives chaque année[27].

Le port.

Manutention d'un conteneur dans la zone portuaire.

L'économie de Port-Saint-Louis se base sur trois pôles majeurs :

La ville est également dotée de nombreux services.

Tour Saint-Louis et minigolf.

Blason de Port-Saint-Louis-du-Rhône Blason Parti d’or et d’azur à la champagne de sinople brochante, à la tour du lieu d’argent ouverte et ajourée de sable brochant sur le tout[29].
Détails Le statut officiel du blason reste à déterminer.

José Valli, Le docteur Colonna et Port-Saint-Louis-du-Rhône, éditions La Compagnie Littéraire, 2015 (ISBN 978-2876835054), Notice BNF) Préface du Professeur Henry Zattara Président d'Honneur du conseil national de l'ordre des médecins.

José Valli, Sur les traces de nos pas, Histoire et petites histoires de Port-Saint--Louis-du-Rhône, La Compagnie Littéraire, 2019 Préface de Rudy Ricciotti.

  1. Les records sont établis sur la période du 1er avril 1961 au 31 janvier 2007.

  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 14 juillet 2023).

  6. Ecluse de Port St Louis .

  7. Ecluse de Barcarin.

  8. CGN.

  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 30 janvier 2024)

  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 30 janvier 2024).

  11. « Orthodromie entre Port-Saint-Louis-du-Rhône et Martigues », sur fr.distance.to (consulté le 30 janvier 2024).

  12. « Station Météo-France « Cap Couronne », sur la commune de Martigues - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 30 janvier 2024).

  13. « Station Météo-France « Cap Couronne », sur la commune de Martigues - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 30 janvier 2024).

  14. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le 30 janvier 2024).

  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, novembre 2022 (consulté le 30 janvier 2024).

  16. Météo France, relevé de la station de Marignane (la plus proche de Martigues).

  17. Météo France.

  18. « climat.meteofrance.com/chgt_cl… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

  19. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, 28 mai 2024 (consulté le 24 juin 2024).

  20. « Unité urbaine 2020 de Port-Saint-Louis-du-Rhône », sur insee.fr (consulté le 24 juin 2024).

  21. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».

  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Port-Saint-Louis-du-Rhône », sur insee.fr (consulté le 24 juin 2024).

  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 24 juin 2024).

  24. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, 2021 (consulté le 24 juin 2024).

  25. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le 24 juin 2024).

  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 28 mai 2021).

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