Quistinic (original) (raw)
Quistinic | |
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De haut en bas, de gauche à droite : chaumières du village de Poul-Fetan, le château de la Villeneuve-Jacquelot, la chapelle de Locmaria. | |
Héraldique | |
Administration | |
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Intercommunalité | Lorient Agglomération |
Maire Mandat | Antoine Pichon 2020-2026 |
Code postal | 56310 |
Code commune | 56188 |
Démographie | |
Gentilé | Quistinicois, Quistinicoise |
Population municipale | 1 421 hab. (2021 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
Population agglomération | 12 260 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 21″ nord, 3° 07′ 59″ ouest |
Altitude | 130 mMin. 20 mMax. 177 m |
Superficie | 42,95 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Guidel |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Quistinic Géolocalisation sur la carte : France Quistinic Géolocalisation sur la carte : Morbihan Quistinic Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) Quistinic | |
Liens | |
Site web | www.quistinic.fr |
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Quistinic [kistinik] est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France.
La forme la plus ancienne connue date de 1160 et donne Kistinc-Blaguelt, qui veut dire « Quistinic sur Blavet ».
Quistinic, en breton Kistinid, issu de Kistinig ou Kistinid (châtaigneraie), dérivant du breton Kistin (châtaigne), le suffixe collectif -ig ou -id signalant le lieu planté de châtaigniers[1] ou autre suggestion, les landes de Lanvaux étaient connues pour leurs filons d'étain exploités autour de 500 ans avant Jésus Christ, il y aurait pu avoir dans la région de Quistinic de tels gisements, l'étymologie pourrait être _Qui_-Stinic venant du vieux breton _Gwik_-_Staen_-Ig, « bourg de l'étain ».
Quistinic est une commune rurale appartenant au département du Morbihan. Elle dépend de l'arrondissement de Lorient et de la communauté d'agglomération de Lorient Agglomération.
Le bourg de Quistinic, qui sert de chef-lieu et occupe le centre de la commune, est situé au nord-est de Lorient (24,7 km à vol d'oiseau[2]), au sud-ouest de Pontivy (22,0 km à vol d'oiseau[3]), au nord-ouest de Vannes (39,4 km à vol d'oiseau[4]), à l'ouest de Rennes (110,4 km à vol d'oiseau[5]), à l'est de Quimper (73,2 km à vol d'oiseau[6]) et à l'ouest de Paris (418,0 km à vol d'oiseau[7]).
Localisation de Quistinic sur une carte des communes du Morbihan.
Carte en couleurs représentant les limites de la commune de Quistinic.
La vallée du Blavet et l'écluse de Minazen depuis les hauteurs de Quistinic.
La commune est vallonnée. Son territoire s'étage entre 20 mètres (fond de la vallée du Blavet à son point le plus bas) et 177 mètres d'altitude (colline de Mané er Lann).
La commune est bordée au sud et à l'est par le Blavet qui décrit un grand coude à l'extrémité sud-est de la commune. Par ailleurs deux affluents du Blavet la bordent : le Brandifrout au nord et le Coët-Organ à l'ouest. Le ruisseau de Coëtano, un affluent du Brandifrout, prolonge la limite communale au nord et le ruisseau du moulin Chauzel, un affluent du Coët-Organ, prolonge la limite communale au nord-ouest.
Le Blavet est canalisé sur cette section de son cours et plusieurs écluses le jalonnent. Ainsi d'amont en aval on rencontre successivement l'écluse de Talhouët puis celle de Saint-Adrien puis celle de Trémorin puis celle de Sainte-Barbe et enfin celle de Minazen. La rivière passe ainsi de 30 mètres d'altitude à 20 mètres, point le plus bas de la commune. Des bois recouvrent les coteaux.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 086 mm, avec 15,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Plouay à 15 km à vol d'oiseau[11], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 149,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Au 1er janvier 2024, Quistinic est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune de Quistinic en 2018 (CLC).
Carte orthophotographique de la commune de Quistinic (limite communale en jaune)..
L'occupation des sols simplifiée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est la suivante : forêts (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (25,4 %), prairies (19,0 %), terres arables (17,7 %), végétation arbustive ou herbacée (2,1 %), zones urbanisées (1,1 %)[19]. Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de cette même base.
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 1,1 % | 48 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 17,9 % | 768 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 19,0 % | 812 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 21,4 % | 914 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 4,1 % | 174 |
Forêts de feuillus | 15,0 % | 643 |
Forêts de conifères | 12,3 % | 526 |
Forêts mélangées | 7,1 % | 306 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 2,1 % | 90 |
Source : Corine Land Cover[20] |
La commune de Quistinic possède un habitat ancien relativement bien préservé avec notamment plusieurs manoirs, des maisons de maître et des chaumières.
maison du bourg de Quistinic ayant conservée ses niches à pigeons.
La commune de Quistinic est desservie par le réseau CTRL[21] :
Ligne | 105 | Quistinic - Centre ↔ Languidic - Place Guillerme |
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Des traces d'habitations sont attestées dès l'âge du fer[22].
Historiquement, la commune fait partie du Pays vannetais et est une dépendance de la seigneurie de Kemenet-Héboé. Au XIe ou XIIe siècle, des habitants de Bubry venus défricher les lieux décident de s'y fixer. Le 13 septembre 1345, Jean de Montfort fait le don de la terre de Quistinic à Jeanne de Belleville, Dame de Clisson et châtelaine du Pontcallec[22].
Au XVe siècle, Isabeau de Quistinic épouse Guillaume de Kerguelen et ont pour descendance : Guillaume de Kerguelen qui épousa Blanche de Launay, Thibaud de Kerguelen qui épouse Marie du Rusquec, et meurt en 1486. En 1339, Alanus Eudonis de Quistinic constitue une rente pour la « fabrique » de l'église.
Le géographe Jean-Baptiste Ogée écrit dans son dictionnaire historique et géographique paru à la fin du XVIIIe siècle au sujet de la paroisse de Quistinic : on y compte 2000 communiants. La rivière de Blavet arrose ce territoire, qui produit du grain, du foin et du cidre. On y remarque des landes assez étendues. La haute, moyenne et basse justice de Villeneuve appartiennent à Monsieur de La Motte-Jacquelot.
La chapelle Saint-Yves, « située en pleine campagne, desservie par des chemins quasi-impraticables et connus des seuls usagers (...) devint le rendez-vous des prêtres [ réfractaires ] de Bubry, de Quistinic, de Lanvaudan, d'Inguiniel. On continuera d'y célébrer la messe les dimanches et jours de fête et, à l'occasion des grandes solennités, des foules nombreuses venaient accomplir leurs devoirs religieux »[23].
Le chef chouan Nicolas dit Colas du Resto[Note 1] fut arrêté dans les marais de Réguiny en décembre 1794. Selon Louis Urbain Bruë il était « un des principaux agitateurs des districts de Josselin et Pontivy »[24].
Des travaux sont entrepris pour canaliser le cours du Blavet et le rendre propre à la navigation alors que la France subit le blocus maritime imposé par les Anglais. Dès 1804 les écluses et le chemin de halage sont construits. En 1815, on érige les déversoirs verticaux. Au départ le Blavet est un torrent de 25 cm de profondeur, à la fin du XIXe siècle il atteint 1,62 mètre de profondeur[25].
Monument aux morts de Quistinic.
Le monument aux morts de Quistinic porte les noms de 133 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Le premier à être tombé sur le champ d'honneur est Germain Le Roux le 22 août 1914 à Maissin en Belgique. Il est suivi par Jean Mathurin Evanno qui tombe sur le champ d'honneur le lendemain à Namur aussi en Belgique; parmi eux 4 sont morts en Belgique ; 1 (Mathurin Philippe) est mort en Macédoine du Nord ; 1 (Pierre Mathurin Philippe) est mort en Roumanie; et 1 (Pierre Marie Le Bruchec) est mort en captivité en Allemagne; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[26].
Vers la fin de l'année 1942 et au début de l'année 1943, deux groupes de résistants FTP se constituent dans la région de Bubry : le groupe Vaillant-Couturier, animé par trois militants communistes Émile Le Carrer, dit "Max", Marcel Le Du (dit "Mario") et René Jehanno (dit "Jean") et le groupe Corentin Cariou. Parmi leurs actions, l'attaque de la gendarmerie de Guémené le 30 novembre 1943 afin de se procurer des armes et plusieurs sabotages de voies ferrées. Le 10 décembre 1943, 8 résistants du groupe Vaillant-Couturier cachés dans une ferme abandonnée à Malguénac sont arrêtés par des gendarmes de la brigade de Pontivy : l'un d'entre eux, André Le Mouel, parvint à s'échapper le lendemain, les sept autres furent condamnés à mort ; cinq (Raymond Guillemot, Joseph Le Mouel, Jean Mahé, Ferdinand Malardé, Jean Robic) furent exécutés le 25 février 1944 à Vannes, deux voyant leur condamnation à mort commuée, André Le Garrec et André Cojan[27].
Le 7 février 1944, des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic[28].
Le 23 avril 1944 à Quistinic, quatre hommes furent fusillés après avoir été torturés (Henri Guyot, 24 ans ; Émilien Gahinet, 22 ans ; Louis Le Ruyet, 23 ans et Henri Guillo) car les Allemands avaient découvert des armes. Le même jour, Armand Le Carrer, 20 ans, et Sylvain Roger, 20 ans également, furent tués et la ferme Jan incendiée[29].
Trois membres de la gendarmerie, le gendarme Pierre Mourisset, le lieutenant Jean Jamet, originaire de Lanvénégen, et Mathieu Donnart, sont arrêtés par des feldgendarmes (gendarmerie allemande) à Bubry le 27 juin 1944. Ils sont ensuite détenus et torturés dans une annexe du lycée de Pontivy. Le premier est fusillé à Bieuzy le 18 juillet 1944, les deux autres sont fusillés à Pluméliau le 29 juillet 1944 pour leur participation à la Résistance.
Le 24 juillet 1944, des troupes allemandes encerclent le bois du Cloître à Quistinic où les résistants ont installé, près du château de la Villeneuve-Jacquelot, une infirmerie et où s'est réfugié un bataillon FTP, ainsi que dans les villages voisins, notamment à Kerbourden, qui est brûlé par les Allemands ; on dénombra 14 victimes (Georges Pardoux, Jean Bellec, Yves Cloirec, Jean Dily, Paul Doussal, René Le Droulot, Eugène Dubois, Pierre-Marie Gicquel, Jean Graignic, Fernande Uzel, dite "Evelyne", et trois inconnus dont seuls des prénoms, peut-être des pseudonymes, sont connus : Fernando, Jean-Claude, dit "Rascasse", Pierrot)[30].
Pendant la nuit du 25 au 26 juillet 1944, la Gestapo, aidée de collaborateurs locaux, surprend, grâce à une dénonciation, une réunion du Comité militaire régional des FTP du Morbihan à Keryagunff en Bubry : 7 résistants sont arrêtés et exécutés immédiatement (2 hommes : Désiré Douaron, dit "Alphonse", Georges Le Borgne, dit "Serge" et 4 femmes agentes de liaison : Marie-Anne Gourlay, dite "Dédée", Anne-Marie Mathel, dite "Jeanne", Anne-Marie Robic, dite "Nénette", Marie-Joséphine Kervinio, dite "Martine")[31].
Plusieurs scènes[32] du film Elle s'en va ont été tournées le 25 mai 2012 à Quistinic[33],[34].
Les armoiries de Quistinic se blasonnent ainsi : Parti : au premier de sinople à trois châtaignes d'or, 2 et 1, au second reparti ondé au I de gueules semé de fleurs de lys d'or et chargé d'une fontaine couverte du même maçonnée de sable et au II d'or plain. |
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Liste des maires successifs de 1900 à nos jours
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1959 | 1965 | Emile Le Nicardour | SFIO | Agriculteur |
1965 | 1983 | Guy Corlay | Professeur | |
1983 | 2008 | Michel Poulin | DVD | Dessinateur indépendant |
2008 | 25 mai 2020 | Gisèle Guilbart | DVG | Cadre hospitalier |
25 mai 2020 | En cours | Antoine Pichon[35] | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Liste des maires depuis 1790
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1893 | ? | Jean-Marie Le Sergent | ||
mars 1874 | février 1893 | Thomas Marec | ||
septembre 1865 | mars 1874 | Jean Le Sergent | ||
mai 1850 | septembre 1865 | Mathurin OLIVIER | ||
juin 1829 | avril 1850 | Marc Louis Péresse | ||
septembre 1803 | juin 1829 | Jean Ehouarne | ||
7 novembre 1800 | septembre 1803 | Mathurin Beujet | ||
27 juin 1793 | 7 novembre 1800 | François Le Guernevé | ||
1792 | 27 juin 1793 | Yves Le Loher | ||
12 décembre 1790 | 1792 | Julien Nicolas | ||
7 février 1790 | 17 octobre 1790 | Jacques-Vincent Morio | Vicaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2021, la commune comptait 1 421 habitants[Note 2], en évolution de −1,04 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 385 | 2 090 | 2 241 | 2 132 | 2 453 | 2 481 | 2 422 | 2 491 | 2 559 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 336 | 2 312 | 2 377 | 2 286 | 2 403 | 2 460 | 2 430 | 2 378 | 2 382 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 556 | 2 521 | 2 555 | 2 321 | 2 565 | 2 644 | 2 639 | 2 510 | 2 226 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 072 | 1 901 | 1 608 | 1 517 | 1 412 | 1 312 | 1 331 | 1 315 | 1 403 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 429 | 1 416 | 1 421 | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 710 hommes pour 713 femmes, soit un taux de 50,11 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,7 |
9,8 | 75-89 ans | 10,9 |
18,2 | 60-74 ans | 21,3 |
23,2 | 45-59 ans | 21,9 |
17,4 | 30-44 ans | 16,2 |
14,0 | 15-29 ans | 11,4 |
16,5 | 0-14 ans | 16,6 |
Pyramide des âges du département du Morbihan en 2021 en pourcentage[41]
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,2 |
8,5 | 75-89 ans | 11,6 |
20,5 | 60-74 ans | 21,6 |
20,6 | 45-59 ans | 20 |
17 | 30-44 ans | 16,3 |
15,5 | 15-29 ans | 13 |
17,1 | 0-14 ans | 15,2 |
La commune abrite quatre monuments historiques :
- l’église Saint-Pierre, construite de 1749 à 1752. Elle a été inscrite par arrêté du 25 septembre 1928[42] ;
- la chapelle de Locmaria, 1488-1574, inscrite par arrêté du 15 juin 1925[43].
La chapelle de Locmaria était au XVIe siècle une chapellerie, sorte de relais de l'église paroissiale du bourg. Elle s'impose par ses dimensions, sa beauté, ses quatre statues classées et ses vitraux. Elle est la plus belle des huit chapelles de Quistinic.
Le chœur et les bras du transept ont été construits en 1450, ainsi que le maître autel (grande pierre d'un seul bloc), les deux autels latéraux et leurs crédences, les deux énormes piliers encastrés et aussi la fontaine.
Le portail sud date du XVe siècle. La tour, le clocher et le pignon de la façade ouest ont été construits en 1574 dans le style Renaissance. Les plus belles statues de la Trinité et de Notre Dame de la Trinité, sont du XVe siècle. Les boiseries du XVIIe siècle qui recouvraient le maître autel ont été avancées dans le chœur en 1982. La statue de la Vierge, du transept Sud, du XVIe siècle en bois polychrome fut restaurée en 1966. Les statues de l'Ecce Homo et de Jésus en sa Passion, sont du XVIIe siècle. Les vitraux sont de 1898. Le petit calvaire sur la place date de 1704.
Depuis 1980 le comité de quartier a pris à sa charge la restauration de cet imposant édifice. Le magnifique enclos devant la chapelle est la dernière réalisation en l'an 2000 ;
Chapelle de Locmaria
- la chapelle Notre-Dame-du-Cloître, 1638, inscrite par arrêté du 17 septembre 1973[44]
Située en plein bois, à 500 m du château de la Villeneuve-Jacquelot. Son nom semble porter le témoignage d'une présence militaire romaine au Ier siècle : « cloître : claustra : barrière ». Une borne à quatre pans a été découverte récemment à quelques pas du grand portail de la chapelle et pourrait remonter à cette époque. Le site : une butte d'où le regard s'étendait au loin confirmerait cette hypothèse.
La date de construction, 1638, est lisible sur le contrefort Nord-Est. L'édifice est de plan rectangulaire en pierre de taille avec quatre contreforts épinacles du XVe siècle. À l'est s'ouvre une grande fenêtre en arc brisé à quatre meneaux mais aveuglée dans sa partie basse par des moellons.
Le principal décor se trouve sur la porte en anse surbaissée du côté sud. Les motifs d'ornementations sont des losanges, des volutes crosses, des pilastres feuilletés, mais tout cela de facture assez lourde.
L'intérieur est embelli par un dallage de granit. L'autel est très simple. La statue de Notre Dame du Cloître et de Notre Dame de Bon Secours en bois date de 1638. On y voit trois autres statues : saint Servais en bois, évêque de Tangues en Belgique au XIVe siècle, sainte Marguerite, en calcaire polychrome du début du XVIe siècle, qui selon la légende sort du dragon qui l'avait dévorée, c'est pourquoi elle est invoquée pour l'heureuse délivrance des femmes en couches, et enfin saint Yves (statue moderne) prêtre et avocat, défenseur des pauvres, à Tréguier dans les Côtes-d'Armor au XIVe siècle.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une infirmerie fut aménagée dans la chapelle par les maquisards ;
- le château de la Villeneuve-Jacquelot, vers 1530, classé par arrêté du 28 septembre 1970[45].
Château de La Villeneuve-Jacquelot.
Le manoir actuel date du XVIe siècle - XVIIe siècle (l'entrée porte la date de 1660, escalier unique en France avec une voûte en ogive[46]). Seule subsiste de l'ancien édifice la tour carrée.
Le château de la Villeneuve-Jacquelot est le siège de la seigneurie de la Villeneuve en 1411. Sa juridiction s'étendait sur 27 paroisses, le seigneur y détient le droit de haute, moyenne et basse justice.
Coët-Organt du nom d'un grand bois pittoresque appartenait en 1448 à Guillaume de la Villeneuve.
On trouve à Guéperno, tel qu'on l'écrit actuellement est Guern-en-Pérenno au XVe siècle et Keranperonau au XVIe siècle, au XVe siècle Guillaume du Coetdor et au XVIe siècle un autre Guillaume du Coetdor. Il s'agit comme à Coet-Organ, du seigneur de la Villeneuve.
La seigneurie est demeurée un bien de cette famille et de celles qui lui ont succédé à la Villeneuve-Jacquelot.
L'héritière de la Villeneuve épouse en 1647 Louis Jacquelot de La Motte (Anjou), conseiller du roi au parlement de Bretagne. Une Chapelle (Notre Dame du Cloître) est édifiée non loin du château en 1638.
Le manoir et la chapelle deviennent la propriété de la famille Magon de La Vieuxville en 1950[47].
Deux films ont été tournés dans le manoir, Chouans ! en 1988 et Marion du Faouët en 1997[48].
Le monument est restauré depuis 2009 par l'« Association La Renaissance Jacquelot »[49].
Le 1er décembre 2013, le château est entièrement ravagé par les flammes[48].
Village de Poul-Fétan.
Poul-Fetan veut dire en français « trou de la fontaine »[50].
Ce hameau des XVIe siècle - XVIIIe siècle a été entièrement restauré avec des matériaux traditionnels[51]. Les maisons sont couvertes de chaume, on descend à l'ancien lavoir et aux bacs de rouissage du chanvre. On peut accéder à l'intérieur des bâtiments. Les visiteurs peuvent pénétrer dans un intérieur du début du XXe siècle reconstitué, mais aussi voir les artisans au travail montrant leur savoir-faire.
Outre les deux chapelles protégées au titre des monuments historiques, la commune compte six autres chapelles :
- la chapelle du Temple, XVIe siècle, calvaire XVIIe siècle
La chapelle garde le souvenir d'un établissement des moines Hospitaliers qui était situé sur les bords du Blavet. Le traité du duc de Bretagne Conan IV, le mentionne en 1160, sous le nom de l' « aumônerie Blaguelt » c’est-à-dire l' « aumônerie du Blavet ».
Les malades y étaient soignés et on accueillait les pèlerins en chemin pour Saint-Jacques-de-Compostelle. La chapelle était dédiée à saint Jean-Baptiste, saint patron des Hospitaliers, la croix de Malte, leur insigne, se voit encore sur le pignon Est de la chapelle.
La chapelle actuelle a subsisté sur les ruines de l'ancienne aumônerie.
L'abbé J. Danigo décrit ainsi la chapelle : « c'est un édifice simple de forme rectangulaire et de peu d'élévation bâti en granit. Il présente certains caractères assez archaïques : un clocher mur amorti en bâtière et dans le mur sud une meurtrière cintrée ».
Le calvaire devant la chapelle date de 1864.
Le pardon a lieu le troisième dimanche d'octobre ;
- la chapelle de Saint-Gwénolé, XVIe siècle
Locunolé en breton Lok - Gwénolé c’est-à-dire lieu de Gwénolé. Cette forme d'appellation atteste que ce saint est vénéré en ce lieu depuis le Moyen Âge. Saint Gwénolé, né à Ploufragan (dans l'actuel département des Côtes-d'Armor) en 418 fut l'un des pionniers de la première évangélisation de la Bretagne au Ve siècle et le fondateur de l'abbaye de Landévennec dans le Finistère où il mourut en 485.
En 1985, la statue du saint de cette chapelle fut portée en procession à Landévennec accompagnée par cinquante Quistinicois.
La chapelle actuelle date de 1696, elle a été restaurée en 1929 par le recteur Charles, et depuis 1999 à nos jours par les soins du Comité de quartier.
Elle abrite : la statue de saint Gwénolé, en moine en robe noire coiffé d'une mitre, du XVIIe siècle, de saint Cornély protecteur des bovins, de saint Antoine de Padoue, une statuette de sainte Geneviève du XVe siècle, une petite pierre d'autel en ardoise de 1586 et un beau reliquaire du XVIIIe siècle. Deux beaux vitraux ont été placés en 1929 : un de saint Cornély (don de Marianne Olivier du bourg de Quistinic) et un de saint Antoine l'Ermite protecteur des porcelets (don de Jean M. Charles recteur de Quistinic en 1929).
Le chœur, où se trouve un beau retable du XVIIIe siècle au-dessus de l'autel, est séparé du pavage en granit de la nef par une belle table de communion à balustres.
Les gros travaux de restauration sont terminés depuis 2005, mais le travail n'est pour autant pas fini, un travail plus minutieux commence.
- Chapelle Sainte-Barbe, fin du XVIe siècle
Cette chapelle dédiée à sainte Barbe a été construite fin du XVe siècle début du XVIe siècle, dans un beau site sur un tertre hérissé d'aiguilles de schiste qui domine la vallée du Blavet.
La tradition rapporte qu'au IVe siècle un riche païen, Dioscore, enferma dans une tour sa fille, la belle Barbara (Barbe), qui venait de se convertir secrètement au christianisme. Voulant honorer la sainte Trinité, elle fit percer dans sa chambre une troisième fenêtre. Son père furieux la dénonça au tyran.
Après plusieurs supplices, elle fut décapitée par son père, que la foudre vint aussitôt frapper, carbonisant son corps. La sainte est invoquée contre la foudre et l'incendie. Elle est la Sainte Patronne des pompiers et des artificiers et on l'invoque aussi pour ne pas mourir sans les derniers Sacrements.
Cette chapelle a connu plusieurs restaurations. 1684 est inscrit au mur ouest sur un blason qui n'a pas été martelé et qui est parfaitement lisible. En 1932, le lambris intérieur, illustré de belles peintures des scènes de la vie de Sainte Barbe, ne put être conservé. Seule subsiste la charpente ancienne ornementée de chapiteaux.
L'autel en bois fut remplacé par l'autel actuel, les deux statues de sainte Barbe et de Notre-Dame du Carmel l'encadrent. La balustrade de communion céda la place à une grille de fer forgé.
Dans les années 1980, le comité de quartier refit la voûte, la couverture et l'habillage des murs ;
- la chapelle Saint-Mathurin, clocher XVIIIe siècle, fontaine XVIIe siècle
Les religieux Trinitaires, appelés « Mathurins » avaient un prieuré à Quistinic, vraisemblablement à Locmaria. Ils ont construit au bourg de Quistinic une chapelle ou un oratoire en l'honneur de saint Mathurin, au XVe siècle ou au XVIe siècle.
La chapelle actuelle qui est au moins la troisième, a été construite en 1891, tandis que le joli clocher sans cloche est lui, de 1784.
Dans la chapelle qui est de style roman, la voûte est particulièrement remarquable, l'autel est en pierre blanche dans laquelle sont enchâssées des plaques de marbre, enrichies de dessins de filets d'or d'un très bel effet.
Mais ce qui attire le plus l'attention est le buste de saint Mathurin qui renferme, dans un reliquaire, une parcelle des ossements du saint. Cette précieuse relique a été reçue en mai 1846 : elle avait été fournie par l'archevêque d'Irénapolis avec l'autorisation du pape Grégoire XVI, et le visa de l'évêque de Vannes.
Depuis 1926 la paroisse de Quistinic est en possession d'une autre relique du saint, qui lui a été donnée par la paroisse de Moncontour, qui reconnaissait ainsi avoir été dépassé dans la fidélité au culte à saint Mathurin.
Le pardon se déroule tous les ans, le deuxième dimanche de mai ;
- la chapelle Saint-Tugdual, XVIIe siècle, façade XVe siècle
Saint Tugdual est l'un sept saints fondateurs de la Bretagne armoricaine au VIe siècle.
La chapelle de Saint-Tugdual a connu diverses restaurations au cours des siècles. La face actuelle, côté ouest, est du XVe siècle à part le clocheton plus récent. La porte en arc brisé s'orne de colonnettes où apparaissent encore les bases et les chapiteaux, elle est enveloppée d'un tore profilé en larmes qui repose sur des culots sculptés.
À l'intérieur deux niches, de part et d'autre de l'autel. On y trouve quatre statues rustiques.
La chapelle a été restaurée en 1991 par les soins du comité de quartier ;
- la chapelle Saint-Roch, XVIIIe siècle
La chapelle Saint-Roch est un petit édifice rectangulaire en granit. Sa fenêtre, en arc brisé, à l'est et son bénitier du XVe siècle ont été repris dans la construction au XVIIe siècle.
À l'intérieur de part et d'autre de la grande fenêtre, les niches à colonnes contiennent les statues de saint Éloi et de saint Roch. Les fers à cheval suspendus au mur témoignent de la dévotion à saint Éloi, saint protecteur des chevaux.
Lieu de pèlerinage, où chacun vient placer ses chevaux sous la protection de saint Éloi. Le pardon des chevaux fut autrefois si fréquenté que l'on dut édifier une seconde fontaine plus accessible pour que les chevaux puissent être aspergés à pleins seaux et un autel adossé à la colline où les cérémonies se célébraient en plein air.
Pendant la procession, tous les cavaliers chantent de tout cœur et demandent la santé pour eux et leur famille ainsi que pour leurs chevaux. Lors du pardon, le prêtre fait traditionnellement la prière suivante :
« Seigneur, notre Dieu, que ces chevaux que protège saint Éloi, et les bovins que protège saint Cornély, les agneaux que protège saint Jean-Baptiste, les brebis que protège saint Drogon, les chiens de chasse que protège saint Hubert, les porcelets que protège saint Antoine, les coqs que protège saint Gall[52]. et les chats que protège sainte Gertrude reçoivent ta bénédiction ; et que les personnes qui possèdent ces animaux, en tirent profit, les font travailler ou dont ils sont les compagnons... et que toutes les personnes présentes reçoivent ta bénédiction[53]. »
- Manoir de Kerrarec, XVe siècle ;
- Manoir de Kerguénal Bras date des XVIIe et XVIIIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[54] ;
- Manoir de Kermoel Bras date du XVIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[55] ;
- Manoir de Lénioten date du XVIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[56] ;
- Manoir de Mané Habat date du XVIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[57] ;
- Manoir de Pratmeur date du XVIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[58].
Calvaire situé dans le bourg de Quistinic.
- Calvaire de Botello. Il est situé sur la route de Pont Augan à Loge Picot par la route de l'usine.
- Calvaire de Botquéno. Il est situé au carrefour de la route de Pont Augan à Loge Picot, par la route de L'usine et la route du Temple.
- Calvaire de Coët-Organ, XVIIe siècle. Il est situé à la sortie du village et à l'entrée de la lande de Coet-Organ, il a été restauré en 2003.
- Calvaire de Kerbrouet, 1701. Il se trouve au carrefour de la D 156 (Locmaria - Bieuzy-les-Eaux) et de la route de Saint-Adrien.
- Calvaire de Kroez-er-Voten (ou Croaez Vetenn), XVIIIe siècle. Il est situé au bord de la D 3, sur un tumulus, entre Kerdinam et Keramour, sur le chemin de randonnée bleu « circuit des Chapelles ».
- Calvaire de Locmaria (1), 1704. Il se trouve sur la place en face de la chapelle, sur le chemin de randonnée rouge « circuit de Pont Augan ».
- Calvaire de Locmaria (2). Il se trouve devant l'ancienne école (actuellement la maison Arc En Ciel).
- Calvaire de Locmaria (3). Il se trouve dans les bois au bord de la D 3 entre Loge-Picot et Kerdinam, sur le chemin de randonnée rouge « circuit de Pont Augan ».
- Calvaire de Locunéhen, situé sur la route Quistinic - Keramour. Il est érigé à la mémoire de Jean Olivier, prêtre réfractaire assassiné par des militaires le 29 décembre 1795 (8 nivôse an IV). Il est sur le chemin de randonnée bleu « circuit des Chapelles ».
- Calvaire de Locunolé, ll est situé au carrefour de la route d'Hennebont D 159 et de la route de Locunolé. Ce lieu était l'entrée de « Lann San Quion », la lande de Saint-Quion. La grande croix a été érigée vers 1950 pour repérer plus facilement la petite. C'est certainement à cet endroit qu'a été assassiné le 17 germinal an IV (6 avril 1796) par des soldats venant d'Hennebont, Joseph Le Goff 19 ans du village de Rosnen.
- Calvaire de Notéric. Il se trouve au carrefour de la D 156 (Locmaria - Bieuzy les Eaux) et de la route de Notéric.
- Calvaire de Saint-Mathurin, XVIIIe siècle. Il est situé au bourg sur la route d'Hennebont.
- Calvaire de l'Église Saint-Pierre. Il se trouve au bourg sur la place de l'église.
- Calvaire du Temple, 1864. Il se trouve devant l'entrée principale de la chapelle du Temple, sur le chemin de randonnée rouge « circuit de Pont Augan ».
- Calvaire de Ty Croaez. Il est situé au bourg sur la route de Baud D 156.
- Fontaine Saint-Mathurin, XVIIIe siècle.
- Fontaine Saint-Cornély, 1829.
- Lavoir Saint-Pierre, XVIIe siècle.
- Four à pain de Locmaria, XVIIIe siècle.
- Four à pain de Keriquello.
- Moulin de Talnay.
- Ty Anna.
- Deux statues de la Vierge : une sur la route d'Hennebont, au carrefour de la route de Saint-Yves et de la D 159, et l'autre sur la départementale D 3 entre Loge-Picot et Pont-Augan.
- Monument aux Morts (place du Bourg)
Ce monument a été érigé à la mémoire des soldats et des civils morts pour la France pendant les guerres de 1914-1918, de 1939-1945 et d'Indochine. Il a été déplacé dans les années 1970 : à l'origine il se trouvait dans l'ancien cimetière qui entourait l'église et la chapelle Saint-Mathurin. Quand la place actuelle a été créée, le monument a été déplacé d'environ 50 mètres.
- Monument aux morts (Kerdinam)
Ce monument a été érigé à la mémoire des martyrs civils de la guerre de 1939-1945 morts à Quistinic en 1944[59],[60],[61].
Loughshinny (en) (Irlande)[62]
↑ Nicolas dit Colas du Resto, né vers 1729 probablement à Quistinic, assassiné avant juillet 1796 à Quistinic.
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↑ Cf. Jean-Michel Dubost, Restauration du village de Poul-Fetan en Quistinic [Morbihan], dans Tiez Breiz, Maisons paysannes de Bretagne, No 1, 1980, p. 24-25.
↑ À cause de son homonymie : en latin, gallus signifie coq
↑ Cité par Bernard Rio, "Pardons de Bretagne", éditions Le Télégramme, 2007, (ISBN 978-2-84833-184-3).
↑ « Manoir de Kerguénal Bras », notice no IA00009301, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ « Manoir de Kermoel Bras », notice no IA00009302, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ « Manoir de Lénioten », notice no IA00009299, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ « Manoir de Mané Habat », notice no IA00009294, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ « Manoir de Pratmeur », notice no IA00009300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
↑ Roger FREY, infoBRETAGNE.com (page consultée le 29 décembre 2006)
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