Randa (original) (raw)
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Randa | |
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Vue du village de Randa. | |
Armoiries | Drapeau |
Administration | |
Pays | Suisse |
Canton | Valais |
District | Viège |
Localité(s) | Wildi |
Communes limitrophes | Saint-Nicolas, Saas-Fee et Täsch |
Président | Daniel Roten |
NPA | 3928 |
No OFS | 6287 |
Démographie | |
Population permanente | 440 hab. (31 décembre 2022) |
Densité | 8,1 hab./km2 |
Langue | Allemand |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 06′ 06″ nord, 7° 47′ 02″ est |
Altitude | 1 406 m |
Superficie | 54,51 km2 |
Localisation | |
Carte de la commune | |
Géolocalisation sur la carte : Suisse Randa Géolocalisation sur la carte : Suisse Randa Géolocalisation sur la carte : canton du Valais Randa | |
Liens | |
Site web | www.randa.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Randa [ˌranˈdaː] est une commune suisse, située dans le district de Viège, dans la partie alémanique du canton du Valais.
Randa se trouve dans la vallée de Saint-Nicolas[3], sur la rive droite de la Viège de Zermatt à la base occidentale du Dom des Mischabel, à 25,7 km au sud-sud-ouest de Viège et à 11 km au nord-nord-est de Zermatt[4].
C'est la troisième commune la plus haute de la vallée. Le point le plus bas de la commune se trouve à 1 270 m d'altitude, à la frontière de la commune de Saint-Nicolas. Le point le plus haut est le Dom des Mischabel qui culmine à 4 545 m d'altitude.[réf. souhaitée]
La commune comprend le village de Randa et les hameaux Lerch, Wildi et Attermänze[3].
Le nom de la commune, qui se prononce [ˌranˈdaː], dérive du celte *randa, qui désigne une limite ou une frontière[5].
Sa première occurrence écrite date de 1305[5].
Le village de Randa a été fondé en 1290[6]. Il est mentionné la première fois en 1305[7]. Le nom même de Randa signifie "frontière". Jusqu’en 1552, Randa, ainsi que Täsch, appartenaient au district de Naters. Les premiers règlements communaux furent établis en 1590. L’église baroque fut construite en 1717 et reçut un maître-autel du sculpteur Anton Sigristen de Glis en 1735. Elle est pourvue de fresques en 1932 par le peintre J. Salzgeber.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a hébergé un camp de réfugiés où ont été assignés à résidence, entre autres, Boris Mouravieff et son épouse.
Le village de Randa fut frappé à plusieurs reprises par diverses catastrophes naturelles, comme en 1636, 1720 et 1737. En 1819, le village fut pratiquement totalement détruit par une avalanche[8] et en 1991, le village subit d’importants dégâts à la suite de l’éboulement du massif du Grossgufer.
Éboulement de Randa.
En 1991, un important éboulement du Grossgufer se produisit en deux temps près de Randa. Le 18 avril 1991, le premier éboulement provoqua un séisme de magnitude 3. Le 9 mai, un deuxième effondrement, plus important, bloqua une bonne partie de la vallée et la voie ferrée qui mène à Zermatt. La catastrophe enleva environ 30 millions de m3 de roche du versant. Plusieurs chalets et fermes inoccupés furent dévastés, 35 moutons et 7 chevaux périrent. Au total, 33 bâtiments furent détruits.
Un nuage de poussière recouvrit les villages et les dégâts se montèrent à 80 millions de francs suisses[9].
Le cône de l'éboulis provoqua une inondation, le lit de la rivière Vispa étant comblé. Les géologues attribuèrent la catastrophe à des infiltrations d'eau dans un massif instable, sa dégradation pouvant avoir été accélérée par des séismes[10].
Les habitants de la commune sont surnommés d'Turta, soit les tourtes en dialecte haut-valaisan[11].
Randa compte 440 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 8 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −0,7 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Randa entre 1850 et 2020[12],[1]
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 29 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 26 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[13].
La même année, la commune compte 219 hommes pour 206 femmes, soit un taux de 49,8 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,4 %)[13].
Pyramide des âges de Randa en 2020 (%)[13]
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ans ou + | 0,5 |
7,8 | 75 à 89 ans | 8,7 |
16,0 | 60 à 74 ans | 18,4 |
26,9 | 45 à 59 ans | 21,8 |
20,5 | 30 à 44 ans | 20,9 |
13,2 | 15 à 29 ans | 18,9 |
15,1 | - de 14 ans | 10,7 |
Pyramide des âges dans le canton du Valais en 2020 (%)[13]
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ans ou + | 1,2 |
7,5 | 75 à 89 ans | 9,4 |
16,8 | 60 à 74 ans | 17,7 |
22,2 | 45 à 59 ans | 21,7 |
20,3 | 30 à 44 ans | 19,4 |
17,7 | 15 à 29 ans | 16,6 |
14,9 | - de 14 ans | 14,1 |
La passerelle suspendue Charles Kuonen, la plus longue passerelle suspendue au monde (jusqu'au 29 avril 2021), a été inaugurée le 29 juillet 2017. Elle se trouve sur le parcours de la Voie Européenne de Randonnée (Europaweg (de)) menant de Grächen à Zermatt. Longue de 494 mètres, large de 65 centimètres, elle domine de 85 mètres le fond de la vallée[14]. Depuis le 29 avril 2021 la passerelle 516 Arouca est plus longue de 22 m.
Les armoiries communales valaisannes sont soumises à l'approbation du Conseil d'État[16].
L'astéroïde (3928) Randa porte son nom.
- ↑ a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le 31 août 2023).
- ↑ a et b « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le 5 mars 2023).
- ↑ a et b Bernard Truffer (trad. Elena Vuille-Mondada), « Randa » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 27 juillet 2010.
- ↑ Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 4 : Quader - Sovrana, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 23 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 24 mai 2023)]
- ↑ a et b (de) ks, « Randa » , sur toponymes.ch (consulté le 24 mai 2023).
- ↑ Die Gemeinde Randa sur le site officiel de la commune
- ↑ Article Randa dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- ↑ Lane, F.W. The Elements Rage (David & Charles 1966), p. 83
- ↑ « crealp.ch/fr/contenu/instaroc_… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ http://student.unifr.ch/geosciences/download/GPGG_ch4-5.pdf
- ↑ Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, 1990, 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 109
- ↑ « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, 1er novembre 2005 (consulté le 6 mars 2023).
- ↑ a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le 16 avril 2023).
- ↑ (fr)« La passerelle suspendue la plus longue du monde inaugurée en Valais », sur Radio télévision suisse, modifié le 29 juillet 2017 (consulté le 27 août 2017)
- ↑ « Täsch », sur Association valaisanne d'études généalogiques (consulté le 24 mai 2023).
- ↑ CH, VS. « Loi du 5 février 2004 sur les communes », art. 5. (version en vigueur : 1er janvier 2023) [lire en ligne]
- (de) Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
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