Saint-Chamond (original) (raw)

Saint-Chamond
Saint-Chamond
Blason de Saint-ChamondBlason Saint-ChamondLogo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Étienne Métropole
Maire Mandat Axel Dugua (LR) 2023-2026
Code postal 42400
Code commune 42207
Démographie
Gentilé Couramiaudsou Saint-Chamonais
Population municipale 35 586 hab. (2022 en évolution de +0,7 % par rapport à 2016)
Densité 648 hab./km2
Population agglomération 375 797 hab. (2022)
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 39″ nord, 4° 30′ 55″ est
Altitude Min. 326 mMax. 1 051 m
Superficie 54,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne (banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Chamond(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saint-chamond.fr
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Saint-Chamond est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Deux éléments fondent la notoriété de la ville : une tradition industrielle avec les fabriques de lacets au XIXe siècle puis la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt, devenue Creusot-Loire ; la politique avec une personnalité d'envergure nationale : Antoine Pinay qui dirige Saint-Chamond pendant près d'un demi-siècle et la France en 1952.

Capitale de la vallée du Gier, la ville évolue entre les pôles économiques et industriels de Lyon et de Saint-Étienne.

Comme d'autres villes du bassin houiller de la Loire, la commune doit relever plusieurs défis : la sortie de l'industrie de masse, l'explosion urbaine (doublement de sa population entre les décennies 1960 et 1970)[1], le renouvellement de son attractivité économique et résidentielle, enfin la préservation de son environnement (atout de la vaste zone rurale du Pilat et des coteaux du Jarez sur l'emprise foncière).

Saint-Chamond est en voie de tertiarisation mais sa population compte une importante part d'ouvriers qualifiés. Les retraités représentent 30 % des habitants.

Son avenir est déterminé par le renouvellement de sa vocation industrielle (avec son tissu de petites et moyennes entreprises), la réussite de sa capacité d'innovation (écoquartier de Novaciéries, retraitement des délaissés urbains), le maintien d'une offre commerciale locale, la mise en synergie de ses différents quartiers et territoires.

Carte

Les limites communales de Saint-Chamond et celles de ses communes adjacentes.

Saint-Chamond est située dans la vallée du Gier entre les monts du Lyonnais, au nord, et le massif du Pilat, au sud, entre Saint-Étienne à 12 km[2] et Lyon à 49 km[3].

La vallée du Gier est une dépression géographique allongée sur 23 km, selon un axe sud-ouest–nord-est, entre les contreforts du Massif du Pilat et les coteaux du Jarez.

Les communes avoisinantes sont : Saint-Étienne, Lorette, La Grand-Croix, L'Horme, Cellieu, Saint-Jean-Bonnefonds.

Représentations cartographiques de la commune

Carte OpenStreetMap

Carte topographique

La superficie de la commune est de 5 488 ha ou 54,88 km2[4], soit à peu près un dix-millième de la France.

Son altitude varie de 326 à 1 051 mètres[4].

Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.

Dans la région, plusieurs sites géographiques sont remarquables. Tels sont le Crêt de la Perdrix, à 1 434 m, qui est le point culminant du massif du Pilat ; le Crêt de l'Œillon, avec une vue magnifique sur la vallée du Rhône et parfois sur le massif du Mont-Blanc ; la cascade du saut du Gier dans le parc naturel régional du Pilat.

Paysage d'une rivière entre lignes de collines.

Retenue du Gier au barrage de la Rive. 2008.

La ville est traversée par le Gier, aujourd'hui majoritairement couvert, qui prend sa source dans le massif du Pilat puis descend la vallée du Gier sur une longueur totale de 44 km avant de se jeter dans le Rhône à Givors.

Les barrages suivants sont répertoriés :

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 728 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 681,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records ST-CHAMOND-P (42) - alt : 394m, lat : 45°29'27"N, lon : 4°32'03"ERecords établis sur la période du 01-03-2004 au 04-01-2024

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 0,7 3,5 6,6 10 13,8 15,9 15,1 12,2 9 4,5 1,2 7,8
Température moyenne (°C) 3,9 4,6 8,2 11,9 15,3 19,5 21,9 21 17,5 13,3 8 4,5 12,5
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,4 12,9 17,1 20,7 25,3 27,9 26,9 22,8 17,7 11,4 7,7 17,2
Record de froid (°C)date du record −9,219.01.17 −12,805.02.12 −11,601.03.05 −3,307.04.08 1,806.05.10 5,601.06.06 8,110.07.07 827.08.11 427.09.10 −2,730.10.12 −6,118.11.07 −1120.12.09 −12,82012
Record de chaleur (°C)date du record 1910.01.15 21,725.02.21 25,431.03.21 27,822.04.18 34,213.05.15 37,718.06.22 4007.07.15 41,124.08.23 3414.09.20 3202.10.23 23,101.11.20 20,405.12.06 41,12023
Précipitations (mm) 38 34,4 38,2 55,5 66,7 71,3 70,4 66,7 53,5 69,3 75,4 42,5 681,9

Source : « Fiche 42207005 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base

Saint-Chamond est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[13] et 375 797 habitants en 2022, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (28,1 %), forêts (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), zones urbanisées (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Vue générale d'une ville.

Vue générale dont la cité de Fonsala. 2013.

Le paysage de Saint-Chamond se découpe en plusieurs ensembles :

Ces dynamiques d'occupation annihilent la distinction entre la ville et la campagne. L'emprise foncière menace l'image verte[19].

Maison et dépendance le long d'une route sous la neige.

Chemin de la Martinière, hameau de Saint-Chamond. 2008.

Saint-Chamond est divisé en plusieurs quartiers. Historiquement, trois paroisses se partageaient la ville :

Les autres secteurs sont nés du regroupement des quatre communes en 1964, favorisant des dynamiques urbaines de construction et d'aménagement. L'année 1970 voit ainsi l'élévation de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) de Fonsala, le plus grand quartier de Saint-Chamond, sur un ancien domaine rural. La même année est créée la zone industrielle du Clos-Marquet (24 hectares) sur un autre espace rural dont la derrière mine est fermée dans les années 1950.

Certains territoires sont des divisions déjà existantes au sein des communes regroupées, comme la distinction du bourg de Saint-Martin-en-Coailleux et de la Valette qui relevait de cette ancienne commune.

En 2020, la commune comportait 17 789 logements : dont 85,9 % sont des résidences principales, 13,3 % des logements vacants et 0,8 % des résidences secondaires et des logements occasionnels[20].

Parmi les résidences principales, 48,3 %, sont occupées par des propriétaires, 50,5 % sont locataires et 1,2 % sont logés gratuitement[20].

En 2020, 68,2 % des logements sont des appartements et 31,6 % des maisons[20].

L'ancien site manufacturier des Forges et aciéries de la Marine (1854), devenu la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (1954) puis Creusot-Loire (1970) ferme ses portes en 1985. Ainsi le quartier Novaciéries est l'objet d'un projet de développement et de requalification de la ville porté par la municipalité et obtient son classement comme quartier prioritaire de la politique de la ville.

Façade d'un bâtiment avec corps central et deux ailes.

La gare de Saint-Chamond en 2011.

Autobus en ville de trois-quarts arrière droit.

Autobus de l'ancienne Ligne 3 à la place du Moulin en 2009.

La Communauté urbaine Saint-Étienne Métropole a la responsabilité des transports en commun de 45 communes. Saint-Chamond est desservie par la Société de transports de l'agglomération stéphanoise (STAS). Elle est desservie par les lignes :

Des trains express régionaux (TER) assurent la liaison d'une part vers Lyon et d'autre part vers Saint-Étienne ou Firminy.

La ville de Saint-Chamond doit son nom à l'évêque de Lyon saint Ennemond[21] :

Gravure noire et blanche. Ruines de deux piliers en pierres de part et d'autre d'un ruisseau

Vestiges de l'aqueduc romain.

Un poste de garde de l'un des cinq aqueducs qui alimentait Lugdunum (Lyon) aurait été situé près de l'ancienne église d'Izieux où de nombreux débris (tegula, imbrex) ont été mis au jour[25].

L'aqueduc du Gier acheminait les eaux du Gier captées en amont de Saint-Chamond. Des parties aériennes de cet aqueduc sont encore visibles dans la région de Mornant et de Chaponost (Rhône). Des parties souterraines sont découvertes en 1993 dans Saint-Chamond lors de la construction de la ZAC de la Varizelle[26],[Note 4].

Capitale du Jarez (le pays du Gier), Saint-Chamond est une seigneurie très importante dans la région forézienne et lyonnaise.

L'église Saint-André d'Izieux est mentionnée en 984[Note 5].

Le comte Guigues II de Forez fait enregistrer le château de Saint-Chamond lors de sa visite en 1167 au roi de France Louis VII qui le lui remet[Note 6], la région est alors au centre du conflit opposant l'archevêque de Lyon au comte de Forez.

En 1173, lors de la permutatio entre le comte de Forez et l'archevêque de Lyon, ce dernier garde Saint-Chamond sous son contrôle[Note 7]. Elle forme, avec un ensemble d'autres cités voisines « laissées à la liberté » de l'Église de Lyon, la limite avec le comté de Forez. En 1278, les droits sur ces localités retournent apparemment au Forez[Note 8] sauf Saint-Chamond pour lequel les seigneurs de Jarez continuent à rendre hommage à l'archevêque de Lyon[31].

En 1224, Guigues de Jarez accorde une charte de franchise aux habitants de Saint-Chamond[32].

Parmi les seigneurs de Saint-Chamond se trouvent :

Cour intérieure d'un bâtiment.

Cour de la mairie, ancien couvent des Minimes.

Reconstitution avec un logiciel d'un ensemble fortifié.

Reconstitution du Château de Saint-Chamond.

L'année 1628 est celle de la peste noire. Les chroniqueurs du temps appellent « contagion » ce grand fléau.

Selon James Condamin, un religieux Capucin écrit que quatre moines de cet ordre, au service des souffrants, sont emportés par la maladie et que « la peste leur fist un si grand degast que, de compte fait, ils perdirent la moitié du peuple de leur ville[35] ». Pour préserver le reste de la population, les malades sont isolés et transportés dans des cabanes, au Fay, où ils reçoivent quelques soins et des aumônes[36].

Melchior Mitte de Chevrières, seigneur de Saint-Chamond, marque la ville de son empreinte. On peut d'ailleurs voir de nombreux bâtiments de cette époque tels que la Maison des Chanoines des XVe et XVIe siècles (classée monument historique), l'Hôtel-Dieu (classé monument historique), l'église Saint-Pierre du XVIIe siècle (classée monument historique), et le couvent des Minimes, construit entre 1622 et 1624, qui est aujourd'hui la mairie de Saint-Chamond. Toujours au XVIIe siècle, il construit un château — détruit par la suite comme celui de Richelieu[réf. nécessaire].

Gravure noire et blanche représentant la vue générale d'une ville.

Château des seigneurs de Saint-Chamond. Gravure. 1644.

En mars 1789, avec la rédaction des cahiers de doléances pour les États généraux, Saint-Chamond plonge dans la Révolution.

À l'instar des villes dont le nom porte celui d'un saint, pendant la Révolution française, Saint-Chamond est dénommée Vallée-Rousseau du nom du fameux philosophe, venu herboriser dans le Pilat. Elle appartient au département de Rhône-et-Loire.

En 1792, le château et la collégiale sont pillés et en partie démolis par les habitants qui détruisent aussi par le feu les archives seigneuriales. Seuls un tronçon vertical de la collégiale, les écuries et la grand'grange — façon paysanne de décrire une grande grange, qui surmonte ces écuries — sont encore visibles aujourd'hui sur la colline de Saint-Ennemond.

En 1793, Lyon se révolte contre la Convention et entraîne Saint-Chamond dans l'insurrection. La défaite de l'armée lyonnaise conduit à l'évacuation de Saint-Chamond. La Convention envoie alors Javogues qui multiplie les arrêtés épuratoires ainsi que les exécutions sommaires et rançonne les habitants.

En 1796, les Saint-Chamonais expédient une colonne mobile contre les prêtres réfractaires et les déserteurs.

Tramway dans une ville.

Tramway à vapeur de la CFVE.

Tramway à un carrefour.

Tramway à l'entrée de la ville, rue de Saint-Étienne. Début XXe siècle.

Photo d'une carte de visite d'entreprise.

Manufactures réunies de tresses et lacets. Après 1898.

En 1848/1850, Germain Morel, fils du maître de forges Antoine Morel (à St-Chamond : les Laminoirs de Saint-Chamond), s’associe avec MM. Petin et Gaudet (maîtres de forge à Rive-de-Gier dans une société fondée en 1837), pour créer à Saint-Chamond « Morel et Cie ». En 1854, la société devient la Compagnie des hauts-fourneaux, forges et aciéries de la Marine et des Chemins de fer, avec un nouvel associé, les frères Jackson, d'origine anglaise (fils de Jackson), installés à Assailly depuis 1830 (les Laminoirs et Aciéries d'Assailly).

Vers 1850, les restes du château et de son domaine sont donnés aux frères des écoles chrétiennes par la famille qui acheta la seigneurie de Saint-Chamond en 1768, Monsieur le Marquis de Mondragon (Jean-Jacques de Gallet), à condition d'y dispenser l'éducation à la jeunesse saint-chamonaise[Note 9].

La ville est desservie dès 1882 par les tramways à vapeur de la Compagnie des Chemins de fer à voie étroite (CFVE), qui la relient à Saint-Étienne.

À la fin du XIXe siècle, Saint-Chamond devient la capitale mondiale de l’industrie du lacet. Cette activité, fondée en 1807-1809 par Charles-François Richard, appelé aussi Richard-Chambovet[Note 10], repose sur l'usage du métier à poupée — broches multiples animées d'une rotation continue qui permettent de tresser des lacets[37].

Le lacet de corset ou le lacet de chaussure est très utilisé à l'époque : « C'est un objet de mercerie d'une assez grande consommation. Les femmes font usage de lacets de soie pour serrer leurs corsets, ou autres pièces de leurs vêtements. Les lacets de fils de lin, de chanvre, de coton, sont employés au même usage, mais on s'en sert également, en place de ficelle, pour des ligatures[38] ».

Commencée avec trois métiers, la fabrique en compte plus de cent en 1812 et 1 200 travaillent dans toute la ville en 1838 à partir de plusieurs maisons créées à l'exemple de Richard-Chambovet : « La fabrique de Saint-Chamond fournit des lacets à la consommation intérieure et à l'exportation pour Amsterdam, Bruxelles, Leipzig, Anvers, Milan, la Suisse et les deux Amériques[37] ».

Charles-François est secondé plus tard par son fils Ennemond Richard. En 1898, Antoine Reymondon et d'autres associés créent la société des Manufactures réunies qui regroupe dix des plus grands fabricants de lacets.

D'après Le Monde Illustré, du 22 juillet 1922, l'industrie saint-chamonaise du lacet fabrique 75 % de la production nationale.

Sur une carte postale vue générale d'une zone industrielle.

Les Aciéries et forges de la Marine, au début du XXe siècle.

Aristide Briand (1862-1932), homme politique socialiste, alors partisan du syndicalisme révolutionnaire et de la grève générale, est élu député de la Loire le 27 avril 1902, dans une circonscription qui comprend une partie de Saint-Étienne et le canton de Saint-Chamond. Il le reste jusqu'en décembre 1919. Il succède à l'ancien maire de Saint-Chamond, Benoît Oriol, élu pendant les deux législatures précédentes.

Aristide Briand est surtout préoccupé de politique nationale et, lorsqu'il se rend à Saint-Chamond, ses discours ont une portée générale. Ainsi en 1909, il se défend de toute attaque contre le catholicisme tout en revendiquant le laïcisme[39]. De même en avril 1910, il évoque son projet d'association capital-travail[40].

À Saint-Chamond aujourd'hui, une salle de spectacle porte son nom.

Médecins et infirmières sous des arcades.

Hôpital complémentaire no 94 dans le collège Saint-Marie en juin 1916.

Saint-Chamond participe de quatre façons aux efforts de guerre :

Les soldats saint-chamonais morts pour la France ne reposent pas tous dans le cimetière communal. Les victimes inhumées à Saint-Chamond se trouvent :

Les autres sont enterrés dans diverses nécropoles aménagées dans les régions des champs de bataille.

En 1931, se produit la fermeture du tramway électrique de Saint-Chamond.

Photo d'une plaque commémorative.

Plaque commémorative du sabotage de janvier 1944, rue Petin-Gaudet.

Les 1er et 2 mars 1941, le maréchal Pétain, chef de l'État français, se rend en visite à Saint-Chamond. « Le Nouvelliste de Lyon rapporte qu'aux Aciéries de la Marine de Saint-Chamond, dans le grand hall de l’usine tout le personnel rassemblé fait une ovation enthousiaste au Maréchal et entonne une vibrante Marseillaise. ».

Plusieurs Saint-Chamonais se sont illustrés dans les activités de résistance à l'occupant allemand. Un rôle très actif est assumé par la famille Cave dont quatre membres sont arrêtés par la Milice. Le 10 mai 1944, les membres de cette famille sont pris au no 8 de la rue Victor-Hugo pour être emmenés en déportation. Claude Cave meurt à Neuengamme. Claudia Cave, son épouse, meurt à Ravensbrück ainsi que sa fille Marie, âgée de 21 ans. Seul Paul, âgé de 16 ans et dernier membre de la famille, déporté à Neuengamme, rentre vivant.

Marie Cave s'est engagée dès 1940 dans la Résistance pour distribuer des journaux clandestins. La maison familiale — c'étaient des commerçants — « devient un lieu de rendez-vous et d'asile pour la Résistance ». En 1942, elle diffuse le journal clandestin Défense de la France et en 1943 elle intègre le réseau Alibi[41]. Une plaque est apposée à l'entrée de leur immeuble et un rond-point porte leur nom.

Le 25 janvier 1944, aux Forges et aciéries de la Marine, a lieu un sabotage qui « retarde de plus d'un mois la mise en marche du laminoir à blindages[42] ». Une stèle commémorative est érigée dans la rue Petin-Gaudet.

Angle de deux rues bordées d'immeubles à deux étages.

Vieux quartier, rue du Janon. 1965.

Dans les années 1950, les Forges et aciéries s'associent avec les Établissements Jacob Holtzer, l'Usine de la Loire, et les Aciéries et forges de Firminy. De ceci nait la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (CAFL) en 1954, tandis que la ville voit la fermeture de sa dernière mine au Clos-Marquet.

La « taille » des années 1950 : initialement l'abattage se fait au marteau piqueur et le charbon est évacué par de petits convoyeurs. Les mineurs, qui travaillent dans une ambiance poussiéreuse et dans un air ambiant à 30 °C, se relayent toutes les huit heures. Les années 1950 voient le développement de soutènements métalliques.

La ville de Saint-Chamond actuelle est le résultat de la fusion en 1964 des communes de Saint-Martin-en-Coailleux, de Saint-Julien-en-Jarez, d’Izieux et de Saint-Chamond. La ville devient alors la troisième commune de la Loire, avec près de 40 000 habitants.

Ces années sont marquées par une spectaculaire régénération urbaine. Déjà en 1929, tout juste élu maire, Antoine Pinay fait établir un diagnostic de l'insalubrité des logements : 70 % de la ville sont à reconstruire[43]. La mise en place d'un office d'habitations à bon marché (HBM) permet la construction de nouvelles habitations rue Jean-et-André-Dugas et rue James-Condamin.

En 1964 et 1965, plusieurs îlots vétustes sont détruits dont celui du quartier de la Boucherie, sur trois hectares et demi, ainsi que les vieilles maisons du boulevard Waldeck-Rousseau ou de la rue du Janon. Le béton armé et les barres des habitations à loyer modéré (HLM) les remplacent. La cité de Fonsala sort de terre.

En 1970, la rénovation est en grande partie effectuée. Antoine Pinay promeut la modernisation de sa ville. Le 16 octobre 1970, il accueille Albin Chalandon, alors ministre de l'Équipement.

L'élimination du vieux bâti cause, cependant, quelques dommages patrimoniaux. Sont ainsi démolies la chapelle des Ursulines, la chapelle des Pénitents encore visible en 1964 sur la place Notre-Dame mais détruite en 1965 et le couvent des Capucins rasé en 1972.

De l'érudit local à l'universitaire américain, la ville a suscité de nombreux travaux d'historiens : Ennemond Richard (1806-1873), Jean-Baptiste Boudet (1814-1887), Martin Presbitero (1837-1910), F. Raymond (?), Maurice de Boissieu (1844-1933), James Condamin (1844-1929), Gustave Lefebvre (1865-1937), Stéphane Bertholon (1862-1931), François Gonon (1863-1957), Mathieu Fournier (1868-1963), Michael P. Hanagan (né en 1947), Lucien Parizot (1920-2000), Elinor Accampo (née en 1949), Père Pupier (1920-2013) et Georges Delorme (?), Éric Perrin (né en 1965), Gérard Chaperon (né en 1922)[44], Eric Moulin-Zinutti (né en 1972).

Façade d'une maison.

Mairie au début du XXe siècle.

Façade d'une maison.

Façade de la mairie. 2015.

La commune de Saint-Chamond absorbe en 1964 celles d'Izieux, Saint-Julien-en-Jarez et de Saint-Martin-en-Coailleux[45].

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Étienne du département de la Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Loire.

La ville était le chef-lieu du canton de Saint-Chamond de 1793 à 1984, année où celui-ci est scindé entre les cantons de Saint-Chamond-Nord et de Saint-Chamond-Sud[45]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 70 communes.

Saint-Chamond est l'une des 53 communes de Saint-Étienne Métropole.

En 2017, la commune de Saint-Chamond est récompensée par le label Ville Internet de quatre arobases[53], résultat confirmé encore en 2019[54].

En 2019, Saint-Chamond bénéficie du label ville fleurie avec trois fleurs[55] attribué par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[56].

Maison à colombages dont le rez-de-chaussée en arche laisse passer une route.

Porte du château de Grevenbroich (Allemagne).

Institution Sainte Marie la Grand'Grange (ISMGG).

En 2017, la ville compte dix-huit écoles primaires publiques (classes maternelles et élémentaires) et six écoles primaires privées.

Trois collèges publics et un collège privé sont présents sur la commune[57].

Lycées de la ville :

Foule lors d'un marché.

Affluence au marché aux bestiaux. Début XXe siècle.

Les habitants de la ville sont appelés les Couramiauds. Ce nom viendrait du fait que pendant la fête du feu de la Saint-Jean, les habitants de Saint-Chamond accrochaient une ficelle à la queue d'un chat[Passage contradictoire avec l'article Couramiaud] et les enfants couraient après celui-ci, d'où le nom de « cours-à miaou », soit Couramiauds[58]. D'autres les appellent Saint-Chamonais[59].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 14].

En 2022, la commune comptait 35 586 habitants[Note 15], en évolution de +0,7 % par rapport à 2016 (Loire : +1,32 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 416 4 977 5 800 5 988 7 475 9 001 8 204 8 406 8 897

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 472 11 626 12 652 12 585 14 420 14 149 14 383 14 963 14 463

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
15 469 14 430 14 897 15 885 15 468 14 842 14 711 14 820 15 580

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
17 107 37 728 40 250 40 267 38 878 37 378 35 608 35 419 35 339

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2021 2022 - - - - - - -
35 068 35 586 - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

En 1964 la commune de Saint-Chamond a fusionné avec trois communes voisines (Saint-Martin-en-Coailleux, Saint-Julien-en-Jarez et Izieux). Cela explique la brusque augmentation démographique apparente entre 1962 et 1968 : les données antérieures à 1964 concernent uniquement l'ancienne commune de Saint-Chamond et les populations des communes historiques de Saint-Martin-en-Coailleux, de Saint-Julien-en-Jarez et d'Izieux sont comptabilisées séparément.

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 16 406 hommes pour 18 573 femmes, soit un taux de 53,1 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,65 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]

Hommes Classe d’âge Femmes
0,8 90 ou + 2,1
8,8 75-89 ans 12,1
15,8 60-74 ans 17,0
19,1 45-59 ans 19,2
16,8 30-44 ans 16,3
17,8 15-29 ans 16,1
20,9 0-14 ans 17,1

Pyramide des âges du département de la Loire en 2021 en pourcentage[63]

Hommes Classe d’âge Femmes
0,8 90 ou + 2,3
8 75-89 ans 11
17,1 60-74 ans 18,2
19,5 45-59 ans 18,7
17,5 30-44 ans 17
17,9 15-29 ans 16
19 0-14 ans 16,8

Le Saint-Chamond Basket (SCB) évolue dans le championnat de France de basket-ball en division 2 (PRO B).

L'Entente Saint-Chamond Volley, fruit de la fusion, en 1986, de deux entités qui représentaient ce sport, a évolué durant dix-sept ans dans le Championnat de France masculin en division nationale 1. En 2010, le club accède en Championnat de France à la division excellence féminine (division 2 française). Par ailleurs, dans ce club orienté vers la compétition, la formation des jeunes a permis d'obtenir en 1994, un titre de champion de France dans la catégorie cadettes.

En gymnastique, Saint-Chamond est aussi bien classée au niveau régional, notamment avec les Étoiles de la Valette et la Sentinelle de la Grande Grange, qui concourt au plus haut niveau national.

La piscine Roger Couderc, une des rares piscines à vagues de la région, forme de nombreux nageurs, ainsi qu'une équipe en natation synchronisée.

En handball, les seniors filles et garçons évoluent en Championnat de France de division nationale 3, 450 licenciés placent Saint-Chamond Handball pays du Gier au 7e rang national, vingt-deux équipes (onze féminines).

Rhinojazz: évènement qui anime la ville de Saint-Chamond par de nombreux concerts durant le mois d'octobre. Ce rendez-vous culturel s'étend aujourd'hui dans une grande partie du sud du département de la Loire. De nombreux artistes y compris venant de l'étranger, ont plaisir à venir s'y produire que cela soit sur de petites scènes de la commune de Feurs, de La Terrasse-en-Dorlay ou bien de Chateauneuf jusqu'à l'Opéra de Saint-Étienne[réf. nécessaire].

Depuis 1998 a lieu en juin La Rue des Artistes[64], festival pluridisciplinaire avec trois soirs de concerts et des spectacles de rue.

L'imam de la mosquée de St-Chamond, Mmadi Ahamada, est destitué et expulsé aux Comores par le ministre Darmanin à la suite d'un prêche dans lequel il a lu un verset du Coran analysé comme contraire à l'égalité hommes-femmes[65].

Dès le XVIe siècle, Saint-Chamond connaît les manifestations d'une proto-industrialisation à partir de plusieurs activités :

L'histoire de la commune est très fortement liée à l'eau (aqueduc romain, métallurgie, textile, teinturerie…). Jules Duclos, maire de Saint-Chamond sous Napoléon III, fait construire le premier barrage de Saint-Chamond, dénommé barrage de la Rive. Deux autres barrages sont ensuite réalisés, celui du Piney, et celui de Soulages. Aujourd'hui, seuls ceux de la Rive et de Soulage sont encore en eau.

Au début du XXe siècle, et comme beaucoup de villes de la région, l'économie de la ville est tournée vers l'extraction de la houille, la métallurgie, le textile et le cuir (teinturerie, tissage, lacets…). En traversant Saint-Chamond, on peut remarquer seulement deux cheminées conservées de l'époque des hauts-fourneaux. Dont l'une avec ses 103 m de haut qui sert de repère géodésique.

Jusqu'aux années 1970-1980, l'économie de la ville est en grande partie fondée sur la métallurgie représentée par une seule entreprise. Il s'agit de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt (FAMH) dont le nom change régulièrement, de la Compagnie des aciéries et forges de la Loire puis de Creusot-Loire.

Cette industrie engendre certains spécimens fort célèbres, dont le char Saint-Chamond (fabriqué par la FAMH) qui est un des premiers chars blindés français, le véhicule de l'avant blindé (VAB) qui équipe l'Armée et la Gendarmerie, le Nautile sous-marin civil de l'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) qui permet de visiter 97 % du fond des mers, etc.

Aujourd'hui, et à la suite de la crise, l'économie de Saint-Chamond s'est développée autour de pôles d'activités très variés (industrie textile, métallurgie, ingénierie, plasturgie, câblerie, électrochimie, industrie agroalimentaire).

Saint-Chamond compte sept sites constituant des pôles d'activités industrielles, technologiques, tertiaires, commerciales et de service :

Saint-Chamond compte sept cents entreprises.

Façade d'un bâtiment.

Hôtel-Dieu. 2014.

Intérieur d'une église.

Collatérale nord de l'église Notre-Dame.

Jardin public.

Jardin public. 2014.

Rue fleurie.

Entre la gare et la rue du Pont-Fournas. 2015.

Photo d'un buste d'homme sculpté.

Charles-François Richard (1772-1851).

Photo noire et blanche d'un homme de format identité.

Ravachol (1859-1892).

Photo à mi-buste, noire et blanche, d'un homme de face et cravaté.

Aristide Briand (1862-1932).

Lauréats sur un podium.

Alain Prost, à gauche, en 1988.

Blason de Saint-Chamond Parti, le 1er d'argent à la fasce de gueules ; le 2e d'azur plein[71].
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le 14 novembre 2020 en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. L'étude de l'aqueduc est notamment menée en 2010[27].
  5. Jean-Edmé Dufour rappelle dans un ouvrage que l'on trouve à Izieux : « Ecclesia Sancti Andreæ de Usiaco, variante de Visiaco, 984 (Cart. Lyonnais, t. I, p. 19)[28]. ».
  6. « In nomine sanctae et individuae Trinitatis, amen. Ego, Ludovicus, Dei gratia Francorum rex[29] […] » (Au nom de la sainte et indivisible Trinité, amen. Moi, Louis, par la grâce de Dieu, roi des Francs […]).
  7. « Pareillement Changy avec son mandement, et les deux forts de Saint-Ennemond avec ses mandements, sont dans les frontières de l’Église, sauf la route du Comte de la Croix du Mont-Violay jusqu’à Feurs. […] Pour ce que le Comte a donné à Brian dans le château de Saint-Ennemond et dans la plaine et le mandement, Brian le tiendra de l'Église et lui en rendra hommage et fidélité lige. ». Bulle du Pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174[30].
  8. L'Église de Lyon se réserve en outre, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprend Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars. Mais ces paroisses sont assez vite restituées au Forez. En 1278, cela est accompli[31].
  9. Le lieu a donné son nom à ce qui est devenu le Lycée professionnel la Grand'Grange, qui depuis 2004 a fusionné avec l'Institution Sainte-Marie Fénelon pour donner l'actuelle Institution Sainte-Marie la Grand'Grange.
  10. Chambovet est le nom de son épouse.
  11. Sur des cartes postales anciennes, on peut trouver l'appellation « hôpital auxiliaire », mais c'est une erreur ; il s'agit d'un hôpital complémentaire (HC).
  12. https://republicains.fr/2019/11/06/commission-nationale-dinvestiture-du-6-novembre/
  13. Président par intérim de Saint-Etienne Métropole du 8 décembre 2022 jusqu'au 28 septembre 2023.
  14. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  15. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  16. Ces deux constructions sont dues à Jean-Armand Mitte de Chevrières (1614-1685), deuxième fils de Melchior Mitte de Chevrières, devenu marquis de Saint-Chamond à la mort de son frère aîné, Just-Henry-Melchior Mitte de Chevrières (ca 1615-1664).
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 juillet 2023).

  2. Due à la fusion des quatre communes en 1964 : Saint-Chamond, Izieux, Saint-Julien-en-Jarez, Saint-Martin-en-Coailleux.

  3. « Distance par la route entre SaintChamond et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le 9 janvier 2021).

  4. « Distance par la route entre Saint-Chamond et Lyon Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le 9 janvier 2021).

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  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 8 janvier 2024).

  8. « Station Météo-France « St-chamond-p » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 8 janvier 2024).

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  20. Mairie de Saint-Chamond, « Commune de Saint-Chamond - Plan Local d’Urbanisme - Rapport de présentation : Analyse paysagère et patrimoniale » [PDF], sur Mairie de Saint-Chamond, approuvé le 7 avril 2015 (consulté le 17 février 2016), p. 13 (vue 3 /31).

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  28. Coquidé et Macabéo 2010.

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  31. Musée du diocèse de Lyon, « Documents : Bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 », sur Musée du diocèse de Lyon (consulté le 19 février 2016).

  32. a et b Jean-Edmé Dufour, Paul Marichal et Marguerite Gonon, Fondation Georges Guichard, Dictionnaires topographiques de la France, vol. 32 : Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire, op. cit., (lire en ligne [PDF]), « Introduction », p. XXII-XXIII (vue 21-22 / 395).

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  37. James Condamin, Histoire de Saint-Chamond et de la seigneurie de Jarez : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris, Alphonse Picard, 1890, XXXII-748 p., in-8 (OCLC 25985998), p. 354-355.

  38. a et b Collectif (Nouvelle édition augmentée d'un supplément par M. Edmond de Granges), Encyclopédie du commerçant : Dictionnaire du commerce et des marchandises contenant tout ce qui concerne le commerce de terre et de mer, vol. 2 : G-Z, Paris, Hachette, 1855, 2252 ; 22, 2 vol. à 2 col. ; in-4° (lire en ligne), « Saint-Chamond », p. 1975 col. 1-2.

  39. Louis-Benjamin Francœur, Molard jeune, Anselme Payen, Louis Sébastien Le Normand, Henri-Edmond Robiquet et al., Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des arts et métiers, et de l'économie industrielle et commerciale, vol. 6 : Guêt-Lyre, Bruxelles, Lacrosse et Cie, 1839, 476 p. (lire en ligne), « LAC », p. 272 col. 1.

  40. Emmanuel Barbier, Histoire du catholicisme libéral et du catholicisme social en France : du Concile du Vatican à l'avènement de S. S. Benoît XV (1870-1914), vol. 5 : Le pontificat de Pie X (suite), Bordeaux, G. Delmas, 1923, 519 p., 6 vol. ; in-4 (lire en ligne), chap. VIII (« Les directions pontificales de Pie X (1909-1912) »), p. 83.

  41. Marie-Geneviève Dezes (publiée avec le concours du Centre national de la recherche scientifique et le Centre d'histoire du syndicalisme de l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne), « Participation et démocratie sociale : L’expérience Briand de 1909 », Le Mouvement social : bulletin trimestriel de l'Institut français d'histoire sociale, Paris, Les Éditions ouvrières « Réformisme et réformistes français », no 87,‎ 1974, p. 122 (lire en ligne).

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  62. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.

  63. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Chamond (42207) », 30 juin 2021 (consulté le 27 décembre 2021).

  64. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire (42) », 27 juin 2024 (consulté le 13 juillet 2024).

  65. « Saint-Chamond: revivez la troisième journée de la Rue des Artistes », sur Le Progrès, 2019 (consulté le 11 mai 2020).

  66. « Prêches jugés discriminatoires, l’Etat fait preuve de vigilance », La Croix,‎ 23 août 2021 (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 5 août 2022)

  67. https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/saint-chamond-l-entreprise-linamar-officiellement-inauguree-1460625546 (2016)

  68. Champ de tir de Langonand

  69. Un autre regard sur la route de Langonand

  70. Archives municipales de Saint-Chamond, « L’Hôtel de Ville de Saint-Chamond : quelle histoire ! » [PDF], sur Mairie de Saint-Chamond, août 2013 (consulté le 2 mars 2016).

  71. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération

  72. Victor Adolphe Malte-Brun (Erhard (gravures)), La France illustrée : géographie, histoire, administration statistique, vol. III (Dictionnaire complet des communes de la France, de l'Algérie et des colonies françaises par Eugène Boutmy), Paris, Jules Rouff, 1882, 828 vues, 6 vol. ; in-4 (lire en ligne), Loire, p. 18 col. 1 (vue 20 col. 1).

  73. (BNF 12160172).