Saint-Python (original) (raw)
Saint-Python | |
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Administration | |
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays solesmois |
Maire Mandat | Georges Flamengt 2020-2026 |
Code postal | 59730 |
Code commune | 59541 |
Démographie | |
Gentilé | Piatonais |
Population municipale | 985 hab. (2022 ![]() |
Densité | 133 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 11′ 26″ nord, 3° 28′ 57″ est |
Altitude | Min. 58 mMax. 117 m |
Superficie | 7,43 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Solesmes (banlieue) |
Aire d'attraction | Solesmes (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Caudry |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Liens | |
Site web | https://saint-python.fr/ |
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Saint-Python est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Une entrée de la commune.
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Selle ou Escaut[1],[Carte 1].
La Selle, d'une longueur de 46 km, prend sa source dans la commune de Molain et se jette dans le canal de l'Escaut à Denain, après avoir traversé 17 communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le 9 juin 2006 et le SAGE proprement dit a été approuvé le 13 juillet 2021. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[3].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 19 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au 1er janvier 2024, Saint-Python est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Solesmes[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Solesmes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,1 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (8,3 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 1176 un titre de la léproserie de Cambrai cite Santus Piatus, puis on trouve Sancto Piato dans une lettre de Roger de Wavrin évêque de Cambrai en 1182, ainsi que dans la charte communale de Solesmes en 1202[16]. Python est une déformation de Piatus ou Piat. L'église de la commune est sous le vocable de saint Piat nommé également Piat de Seclin, confirmant ainsi l'origine du nom du village.
Saint-Python, orthographiée Saint-Piton, était le siège d'une seigneurie avant la Révolution française. Vers 1713, le titulaire en est Charles Louis Joseph Armand Parisot, écuyer, seigneur de Saint-Piton, fils d'Antoine, écuyer, seigneur de Blécourt, et de Vivine Adolphine de Herbais. Charles nait à Cambrai, est colonel de cavalerie. Il épouse à Lille le 6 juin 1713 Marie Catherine de Montmonier, fille de Pierre, écuyer, seigneur du Puis, conseiller secrétaire du roi, commissaire général de l'Intendance, et d'Élisabeth Claire Fournier. Elle nait à Lille en octobre 1686 (baptisée le 11 octobre 1686) et meurt à Cambrai[17].
Le parc éolien de Saint-Python, constitué d'une seule éolienne, est construit en 2025[18].
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Les armes de Saint-Python se blasonnent ainsi : D'hermines à trois losanges de gueules. Le blason de la commune est celui du Chevalier Gaspard De Pollinche, nom aussi inscrit comme seigneur sur la cloche de 1783[19]. |
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La mairie.
La commune de Saint-Python se situe dans le département du Nord et fait partie de la région Hauts-de-France. Elle appartient à l'arrondissement de Cambrai (à 19 km) et au Canton de Caudry (à 11 km).
La commune est membre de la Communauté de communes du Pays Solesmois, qui rassemble 15 communes (Beaurain, Bermerain, Capelle, Escarmain, Haussy, Montrécourt, Romeries, Saint-Martin-sur-Écaillon, Saint-Python, Saulzoir, Solesmes, Sommaing, Vendegies-sur-Écaillon, Vertain et Viesly) pour une population totale d'un peu moins de 15 000 habitants.
Maire de 1802 à 1807 : H. Ch. Cardon[20],[21].
Maire en 1881 : Cardon[22].
Le monument aux morts.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2022, la commune comptait 985 habitants[Note 4], en évolution de −2,67 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 340 | 1 316 | 1 382 | 1 463 | 1 617 | 1 594 | 1 628 | 1 736 | 1 709 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 793 | 1 871 | 1 910 | 1 889 | 1 941 | 1 819 | 1 828 | 1 747 | 1 693 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 574 | 1 449 | 1 456 | 1 290 | 1 395 | 1 333 | 1 270 | 1 264 | 1 309 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 365 | 1 412 | 1 349 | 1 251 | 1 118 | 1 014 | 1 036 | 972 | 1 012 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2021 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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999 | 985 | - | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 519 hommes pour 507 femmes, soit un taux de 50,58 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 1,2 |
5,6 | 75-89 ans | 10,2 |
17,7 | 60-74 ans | 16,5 |
20,8 | 45-59 ans | 21,5 |
18,5 | 30-44 ans | 19,6 |
15,6 | 15-29 ans | 14,3 |
21,7 | 0-14 ans | 16,9 |
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[29]
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,4 |
5,3 | 75-89 ans | 8,1 |
14,8 | 60-74 ans | 16,2 |
19,1 | 45-59 ans | 18,4 |
19,5 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,2 | 0-14 ans | 18 |
- Le Chemin Nungesser, situé au sud de la commune, constitue l'un des secteurs pavés du parcours de la course cycliste Paris-Roubaix.
L'un des chemins de Compostelle, la via septentriones templi passe par le village, venant de Haussy, passe par le parc municipal, puis la place de l'église, avant de repartir en serpentant dans les rues vers Saint-Vaast-en-Cambrésis par des chemins de randonnée. Plusieurs balises sont en effet incrustées dans le goudron, plus deux étiquettes sur le trajet[30].
L'église Saint-Piat de Saint-Python
Vue du clocher.
La nef.
Le retable du bas-côté sud.
Vue des stalles.
Reliquaire.- Raymond Poirette (1928-1944), jeune résistant Solesmois abattu à 16 ans alors qu'il transportait des tracts.
- Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, 1866 (lire en ligne)
- Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, 1861 (lire en ligne).
- Liste des communes du Nord
- Site officiel
- Site personnel consacré à l'histoire de Saint-Python
- Saint-Python sur le site de l'Institut géographique national
↑ Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑ Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Solesmes comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ « Réseau hydrographique de Saint-Python » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
↑ « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le 21 septembre 2024)
↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 juillet 2023).
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- ↑ « Fiche communale de Saint-Python », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le 21 septembre 2024)
- ↑ Sandre, « la Selle ou Escaut »
- ↑ « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le 21 septembre 2024)
- ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 22 décembre 2023)
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 22 décembre 2023)
- ↑ « Orthodromie entre Saint-Python et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le 22 décembre 2023).
- ↑ « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 22 décembre 2023)
- ↑ « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 22 décembre 2023)
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 22 décembre 2023)
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Solesmes », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Python ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Solesmes », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 21 mai 2021).
- ↑ Mannier 1861, p. 306.
- ↑ Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12, 1906-1909, p.374-376 (lire en ligne).
- ↑ « Une nouvelle éolienne, prototype d’une nouvelle génération d’appareils, opérationnelle en fin d’année à Saint-Python », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, 25 avril 2025.
- ↑ Source : Cambrésis terre d'histoire
- ↑ Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
- ↑ « Annuaire statistique département du Nord Année 1807 », p. 146-147..
- ↑ « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, 27 janvier 1881 (consulté le 27 mai 2023), p. 3..
- ↑ Décoré de l'ordre national du mérite
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Python (59541) », 30 juin 2021 (consulté le 7 janvier 2022).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », 27 juin 2024 (consulté le 13 juillet 2024).
- ↑ « Saint-Python », 17 août 2018.