Saint-Rambert-en-Bugey (original) (raw)

Saint-Rambert-en-Bugey
Saint-Rambert-en-Bugey Vue du centre de Saint-Rambert-en-Bugey.
Blason de Saint-Rambert-en-BugeyBlason Saint-Rambert-en-Bugey
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire Mandat Gilbert Bouchon 2020-2026
Code postal 01230
Code commune 01384
Démographie
Gentilé Rambertois
Population municipale 2 173 hab. (2021 en évolution de −5,97 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 49″ nord, 5° 26′ 15″ est
Altitude Min. 271 mMax. 819 m
Superficie 28,55 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Ambérieu-en-Bugey (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saint-rambert-en-bugey.fr
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Saint-Rambert-en-Bugey est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Rambert-en-Bugey est située dans le Jura méridional, dans les montagnes du Bugey, au débouché de la vallée de l'Albarine, à 310 m d'altitude.

Carte

Les limites communales de Saint-Rambert-en-Bugey et celles de ses communes adjacentes.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 385 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 512,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records SAINT RAMBERT EN BUGEY (01) - alt : 285m, lat : 45°55'54"N, lon : 5°25'36"ERecords établis sur la période du 01-06-1991 au 31-12-2020

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,7 1,6 4,6 8,4 11,5 13,2 12,9 9,8 7,1 2,9 0,2 5,9
Température moyenne (°C) 2,6 3,8 7,5 11 14,9 18,4 20,4 20,1 16,1 12,1 6,7 3,2 11,4
Température maximale moyenne (°C) 6 8,2 13,5 17,4 21,5 25,3 27,6 27,2 22,4 17,1 10,4 6,2 16,9
Record de froid (°C)date du record −14,505.01.1995 −1705.02.12 −15,501.03.05 −508.04.03 −1,217.05.12 1,302.06.06 413.07.1993 3,631.08.1995 030.09.1995 −631.10.1997 −1023.11.1998 −1630.12.05 −172012
Record de chaleur (°C)date du record 16,208.01.11 19,820.02.1998 24,330.03.17 29,322.04.18 33,224.05.09 37,522.06.03 39,331.07.20 39,613.08.03 3316.09.20 27,507.10.09 23,502.11.20 17,707.12.00 39,62003
Précipitations (mm) 134 114 112,1 123 134,7 104,8 107,6 98,5 128,3 151,3 159,4 144,7 1 512,4

Source : « Fiche 1384001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base

Saint-Rambert-en-Bugey vue de des montagnes environnantes.

La partie de la cluse sinueuse où est bâtie la ville est dirigée du nord-est au sud-ouest.

Le Brévon.

La ville est traversée dans sa longueur par la rivière Albarine[7] très fréquentée par les pêcheurs à la mouche pour son peuplement en truites fario et en ombres communs.

Trois affluents rejoignent l'Albarine à Saint-Rambert-en-Bugey :

Au 1er janvier 2024, Saint-Rambert-en-Bugey est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), prairies (22,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

La ville est traversée par la route départementale D 1504, ancienne « route nationale 504 ».

La gare de Saint-Rambert-en-Bugey.

La gare de Saint-Rambert-en-Bugey est située sur la Ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière). Elle est desservie[13] par des trains TER Rhône-Alpes qui effectuent des missions entre la gare de Lyon-Perrache et celles de :

Saint-Gervais ; Évian ; Chambéry-Challes-les-Eaux ; Genève.

La station de Saint-Rambert a été mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève.

Les autres voies de Saint-Rambert-en-Bugey sont :

Au cours des siècles, Saint-Rambert-en-Bugey s'est appelé

Hydronyme d'origine gauloise, reposant soit sur une forme gauloise °BEBRŌNNO, soit sur une forme gallo-romane °BEBRŌNE. Le radical BEBR- est celui du gaulois °BEBROS ou °BEBRUS « castor », adapté en bas-latin sous la forme BEBER. Le second élément de l'hydronyme est soit le gaulois ONNO « cours d’eau » (cas le plus probable), soit un suffixe de présence gallo-roman -ŌNE, d'où le sens global de « rivière aux castors », ou éventuellement « endroit où il y a des castors ».

Un castor dans l'Albarine, le 13 décembre 2017.

Un castor dans l'Albarine, le 13 décembre 2017.

avec le latin locellus, diminutif de locus, « lieu »

de Ragnebert qui y fut assassiné en 680.

de par la proximité des Monts Jura ou Mont Joux.

La commune a aussi été surnommée :

Les habitants emploient couramment l'abréviation « Saint-Ran »..

Saint Domitien.

Saint Rambert.

Charles Athanase Walckenaer donne le district de Saint-Rambert comme étant le territoire des Ambarres[17]

Selon la légende, les origines de la ville de Saint-Rambert remontent à saint Domitien, au Ve siècle. Domitien aurait fondé un monastère et un hospice sur les bords du Brevon, vers 440. Ce « désert », où se cachait précédemment des « faux-monnayeurs », se nommait Bébronne.

Au VIIe siècle, Ragnebert, un noble et pieux chevalier franc (un "leude") est victime d'obscures intrigues de pouvoir sous le règne du « roi fainéant » Thierry III. Exilé dans le Bugey par Ebroïn, le maire du palais, il est assassiné sur ses ordres le 13 juin 680, sur le chemin de l'abbaye. Une croix de pierre, placée à quelques pas du pont du Brevon, indique l'endroit où il aurait été mis à mort par deux « sicaires ».

D'après la légende, les prodiges se multiplièrent sur le tombeau de Ragnebert et le lieu devint rapidement un important lieu de pèlerinage. En peu de temps, il se forma sous la protection de l'abbaye un bourg qui prit le nom du martyr. Cette dévotion connaît au XIIe siècle une diffusion régionale en atteignant, par l’intermédiaire du monastère de l’Île Barbe (Saint-Rambert-l'Île-Barbe, Lyon), les comtés de Forez (Saint-Rambert-sur-Loire, Loire) et d’Albon (Saint-Rambert-d'Albon, Drôme).

Les reliques de Rambert et Domitien sont toujours conservées dans l'église paroissiale Saint-Antoine.

L’Abbaye de Saint-Rambert se trouve au XIIe siècle à l'apogée de sa puissance. Indépendante de toute suprématie temporelle, elle ne relève que du pape pour la question canonique. Elle possède des domaines jusqu'en Savoie, et se trouve un des petits états les plus riches du Bugey[20]. En 1191, une bulle du pape Célestin III, où l'on énumère les bénéfices de l'Abbaye[21], montre que son étendue était plus considérable que celle du canton actuel.

La construction du château de Cornillon, sur un éperon rocheux au-dessus de la ville, permet à l'Abbaye d'assurer seule son indépendance et sa sécurité.

En 1196, l'abbé Régnier cède à Thomas, comte de Savoie, le château de Cornillon en échange de sa protection.

Vers 1282, le conflit entre la maison de Savoie et celle du Dauphiné gagne le Bugey. Situé à la « frontière », Saint-Rambert reçoit en 1288 du comte de Savoie Amédée V des franchises et des privilèges semblables à ceux de la ville de Bourg. Le château de Cornillon, dernier bastion savoyard sur la route qui mène à Pont d’Ain, est une place importante dans cette guerre d'escarmouches, de sièges et d'expéditions punitives. Des chevauchées partent de Saint-Rambert pour aller ravager la plaine de l'Ain[22]. Cette position stratégique va accroitre l'importance du bourg de Saint-Rambert qui s’entoure de remparts et devient une ville de garnison et de stockage du matériel militaire. Le 5 janvier 1355, le traité de Paris met fin au conflit en définissant des frontières officielles entre le Comté de Savoie et le Dauphiné.

Le bourg obtient rapidement franchises et privilèges. Il devient notamment la résidence obligée des juge-mages du Bugey et se développe considérablement.

Saint-Rambert reste savoyard jusqu'en 1601 et la signature du traité de Lyon.

Ruines du château de Cornillon.

En 1601, le traité de Lyon rattache Saint-Rambert à la France. Le château de Cornillon est détruit en 1602 par le maréchal de Biron.

En 1607, le duc de Nemours Henri de Savoie obtient du roi Henri IV la réunion des justices s’exerçant sur ses marquisats de Saint-Sorlin et Saint-Rambert et ses baronnies de Chazey, Poncin et Cerdon ; la centralisation se fait à Saint-Rambert, ainsi sauvé de la désertification et de la ruine qui la menaçaient[23] : en effet, la ville doit faire face à la concurrence de la route Lyon-Bellegarde passant par Nantua, plus courte que la route Lyon-Bellegarde passant par Saint-Rambert et Belley (de Bellegarde, on rejoint Genève). En 1607 également, un collège est fondé à Saint-Rambert par Claude Guichard.

L'industrie textile est la plus importante des industries de la ville, reconnue pour l'excellente qualité de sa production de toile de chanvre (nappe, serviette, etc.). Un bureau de visite et de marquage des toiles, créé en 1738, lutte contre les nombreuses malfaçons et contrefaçons.

Les habitants sont pour la plupart pauvres et la ville insalubre. Des épidémies déciment de temps à autre la population. Des tanneurs travaillent en ville (en 1767, il y a cinq tanneries à Saint-Rambert-en-Bugey), malgré les interdictions. Ces commerces locaux empuantissent les alentours. En 1697, la muraille "au devant de l'église" est emportée par une crue.

En 1748, la « porte d'en haut » est détruite pour agrandir le chemin royal de Lyon à Chambéry.

Le don gratuit, la mauvaise gestion des syndics et un mauvais procès contre les Chartreux de Portes, qui réclament que la justice de leur seigneurie de Saint-Sorlin soit rendue à Lagnieu, ruine la ville : en 1771, le parlement de Dijon ordonne que la justice du marquisat de Saint-Sorlin soit exercée à Lagnieu. Les magistrats de Saint-Rambert sont déboutés de leur recours en 1773 et la communauté condamnée à payer les frais du procès. Elle doit piocher dans les économies de l'hôpital pour faire face à cette dépense. Le siège de la justice à Saint-Rambert est disloqué.

Sous la Terreur, la déchristianisation imposant le changement des noms de lieux à consonance chrétienne, Saint-Rambert est rebaptisé Montferme.

Un bataillon de volontaires du district de Saint-Rambert se forme lors de la levée en masse décrétée le 22 août 1793. Le bataillon de Montferme combat dans l'Armée des Alpes sous les ordres de Kellerman, puis de Dumas[24].

"La défense héroïque des Balmettes".

Alphonse de Lamartine nous a laissé cette description de Saint-Rambert au début du XIXe siècle :

« Peu à peu le défilé s'élargit,le ruisseau grossit, les maisons aussi pittoresques,mais plus nombreuses, se rapprochent sur les deux rives et forment le faubourg d'une petite ville appelée Saint-Rambert. Il n'y a point de rue; la rue, c'est l'Albarine couverte d'une multitude de ponts. Une petite auberge, dont les filets tapissent le mur, puise les écrevisses et les truites sous ses fenêtres et sous son escalier. On soupe et on couche là au bruit et à la fraîcheur du petit fleuve. Quelques usines y joignent le bruit du marteau, quelques moulins le tic-tac des roues. C'est un des lieux les plus pittoresques du monde. »

En mars 1814, lors de la campagne de France qui voit Napoléon Ier tenter d'arrêter l'invasion de la France, des paysans et des gardes nationaux de Tenay et de Saint-Rambert se joignent aux hommes du 23e régiment d'infanterie de ligne et tiennent tête à un détachement de 600 Autrichiens au lieu-dit les Balmettes, vers Torcieu

Joseph Tournier.

La révolution industrielle a profondément marqué la physionomie de la ville. L'histoire de Saint-Rambert au XXe siècle est totalement liée à celle de la filature de la Schappe.
En 1905, l'abbé Tournier, l'un des cofondateurs de la revue Le Bugey, crée à Saint-Rambert la première association de parents d'élèves[25].

En 1908, monsieur Bois, propriétaire, loue pour dix années sa papeterie de Caline pour 12 000 F. l'an (avec faculté de rachat de 300 000 f.) à la société Henri Thouvard et Delafon, d'Entre-deux-Guiers (Isère). Le matériel neuf acheté aux établissements Bouvier et Paul, de Grenoble, permet de pousser la production de 20 tonnes par mois à 120 tonnes par mois. monsieur Bois décède en juillet 1918. Le mois suivant, l'usine est fermée pour cause de guerre puis liquidée. André Navarre, célèbre industriel papetier (et ancien patron d'Henri Thouvard) achète le matériel de l'usine moyennant 420 000 f. Il cède les lieux en 1923 à Voisin & Pascal, sans la machine à papier.

Un train couché dans l'Albarine au pont de Reculafol à la suite d'un sabotage effectué par la Résistance le 9 juin 1944. Cette photo a été prise par un officier allemand le 6 juillet 1944, quelques minutes avant une attaque du maquis au cours de laquelle cet officier a été tué. Son appareil photo est récupéré par les maquisards et la pellicule développée.

Le canton de Saint-Rambert-en-Bugey abrite plusieurs groupes de résistants, mais également un noyau organisé de miliciens.
Saint-Rambert fait partie des villes où se fera un dépôt de gerbes clandestins, simultanément au défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax.

À partir de 1944, l'axe ferroviaire stratégique Ambérieu-Culoz est régulièrement saboté par les maquisards, notamment au pont de Reculafol.
Le 6 juillet 1944, au cours de l'attaque d'un train blindé, 6 soldats allemands sont tués. Simultanément, une patrouille allemande est attaquée dans la ville.

Le 7 juillet 1944, la Wehrmacht et la Gestapo, épaulées par la milice, investissent la ville en guise de représailles. Après une brève tentative de résistance, les maquisards doivent décrocher et se cacher où ils le peuvent.
Des barrages sont établis aux entrées de la ville où de nombreuses personnes sont arrêtées. Plus de 250 ouvriers de la filature de la Schappe sont parqués dans la cour de l'usine, de 14 h 30 à 22 h, et 30 otages, pris au quartier du four-à-chaux, à l'abbaye et à la mairie, sont parqués sous la Grenette (l'ancien marché couvert de Saint-Rambert, mairie actuelle).

Dix-huit otages sont libérés, mais 12 d'entre eux sont mitraillés à 21 h 45 dans la rue du Pavé (actuellement rue des Otages).

Plaque commémorative des otages exécutés le 7 juillet 1944 à Saint-Rambert-en-Bugey.

Meurent sur le coup :

Trois otages, grièvement blessés, seront emmenés à l'hôpital de Nantua. Reconnus lors d'une descente des nazis dans l’hôpital, ils seront fusillés une seconde fois dans la carrière de la Croix-Chalon, certains sur leurs civières. Il s'agit de :

Deux otages, blessés plus légèrement, s'en sortiront en vie :

Le chauffeur de taxi André Rigaud, arrêté dans la journée à un barrage, passé à tabac et interné à la Schappe, est abattu à 22 heures, lors de la libération des ouvriers. Lors de son arrestation, il était en mission commandée[26] pour le maquis Chico (réseau DITCHER Tiburce-Buckmaster) sous les ordres du capitaine Jean-Paul Archambault.

Centre important de la Résistance, Saint-Rambert-en-Bugey sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[27].

Déroulez ici les noms des maires de Saint-Rambert-en-Bugey

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité
02.1791 06.1791 Philippe Grumez
06.1791 11.1791 Pierre Augerd
11.1791 12.1792 Anthelme Joseph Reverdy
12.1792 12.1793 Victor Augerd
01.1794 11.1794 Guillaume Trocu-Malix
1800 1804 Jean François Brun
1804 1815 Adrien Falavier
1815 1816 Jean Marie Juvanon
1816 18301 André Dupuy
1830 1845 Louis Falavier
1845 1846 Aimé Martin
1846 1848 Adolphe Dupuy
1848 1852 Paul Brun
1852 1860 Adolphe Dupuy
1860 1865 Aimé Debeney
1865 1869 Charles Rat
1869 1878 Benoît Martelin
1879 1880 Jules Chappuy
1881 1884 Frédéric Auguste Juvanon Conseiller d'arrondissement
1884 1891 Jules Dufour
01.1892 05.1892 Jean Marie Mathieu
1892 1928 Lucien Franc Conseiller général
1928 1935 Henri Franc Conseiller général
1935 1944 Michel Temporal PR
1944 1947 Lucien Broyer
1947 1953 Luc Beatrix SFIO
1953 1977 Marcel Buis CNI-RI Conseiller général
1977 1983 Charles Pain
1983 1995 Jean Claude Marquis UDF Conseiller général
juin 1995 mars 2001 Jean-Claude Canard
mars 2001 En cours (au 19 août 2019) Gilbert Bouchon DVG Conseiller général

Les habitants de la commune sont appelés les Rambertois[29].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 2 173 habitants[Note 2], en évolution de −5,97 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 042 2 596 2 244 2 130 2 420 2 613 2 633 2 567 2 528

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 799 2 597 2 531 2 537 2 620 2 964 3 409 3 765 4 113

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 028 4 971 4 950 4 204 4 319 4 168 3 463 2 862 2 866

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 936 2 857 2 439 2 161 2 112 2 065 2 167 2 166 2 166

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2014 2019 2021 - - - - - -
2 265 2 188 2 173 - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

La ville possède :

Lumignons.

On trouve à Saint Rambert :

Le stade Jean-Burtin, à la Craz.

L'actualité du canton de Saint-Rambert-en-Bugey est couverte par :

Les curés de Saint-Rambert Cl. DUPUY F. DARNAND L. GAMET A. VIVET J. TOURNIER Ad. GAMET J. REUTHER Cl. ARBAN J. DELORME J. ROBIN Début 1803 1837 1863 1889 1900 1908 1934 1937 1958 1968 Fin 1837 1863 1889 1900 1908 1934 1937 1958 1968 1971

Suivant la tradition, le culte catholique est présent à Saint-Rambert-en-Bugey depuis le Ve siècle. La crypte de Saint-Domitien, réputée pour son architecture romane, daterait du IXe ou Xe siècle[41].

Le culte est aujourd'hui pratiqué à l'église Saint-Antoine.

Saint-Rambert-en-Bugey fait partie avec les villages d'Arandas, Argis, Conand, Nivollet-Montgriffon, Tenay, Torcieu, Blanaz, Oncieu, Evosges, Chaley et Cleyzieu du Groupement paroissial de Saint-Rambert-en-Bugey, du secteur pastoral Ambérieu-Ambronay-Saint-Rambert et du diocèse de Belley-Ars[42].

[43]

Saint-Rambert-en-Bugey Ain
Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal en 2009 16 089 € 25 083 €
Foyers fiscaux imposables en % de l'ensemble des foyers fiscaux en 2009 40,7 % 57,3 %
Médiane du revenu fiscal des ménages par unité de consommation en 2010 15 855 € 19 903 €

Pour mémoire

La ville est traversée par la rivière Albarine, essentiellement peuplée à cet endroit de truites fario, d'ombres communs et de vairons. La rivière abrite également à Saint-Rambert une colonie de canards colvert.

Antoine Garin.

Armes de Saint-Rambert-en-Bugey La commune de Saint-Rambert-en-Bugey porte : D'or à la corneille de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ[51]. En 1262, la ville portait : D'or à un geai ou passereau de sable, au chef de Savoie[52]. Le chef de Savoie a été remplacé par un chef de France en 1601. L'oiseau est désormais désigné comme une corneille (probablement à cause du château de Cornillon).

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Pour la vie, (ISBN 978-2-203-02498-4), dessinateur : Claudio Stassi, scénario : Jacky Goupil.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 13 juillet 2023).

  2. ([PDF] Cartes des communes de l'Ain), sur ain.fr.

  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 8 janvier 2024)

  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 8 janvier 2024).

  5. « Station Météo-France « Saint-Rambert-en-Bugey » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 8 janvier 2024).

  6. « Station Météo-France « Saint-Rambert-en-Bugey » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 8 janvier 2024).

  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 8 janvier 2024).

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    « En juillet 2007, à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain), un couple s'était échappé d'une maison de retraite pour se jeter sous les roues d'un train. Lui avait 81 ans et avait commencé à travailler comme typographe, à l'âge de 12 ans. Elle en avait 83 et avait entamé une carrière d'employée de bureau avant d'acheter un bar avec son mari, puis un hôtel-restaurant. Ils n'avaient pas eu d'enfants et s'aimaient d'un amour brûlant. La perspective que l'un puisse disparaître avant l'autre fût-elle pour autant l'unique motif de leur décision ? »
    .

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