Semblançay (original) (raw)

Semblançay
Semblançay Église Saint-Martin de Semblançay.
Blason de SemblançayBlason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes de Gâtine-Racan
Maire Mandat Antoine Trystram 2020-2026
Code postal 37360
Code commune 37245
Démographie
Gentilé Semblancéens
Population municipale 2 149 hab. (2021 en évolution de +0,23 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 59″ nord, 0° 34′ 52″ est
Altitude Min. 92 mMax. 134 m
Superficie 35,66 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Tours (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Renault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceSemblançay Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceSemblançay Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire Voir sur la carte topographique d'Indre-et-LoireSemblançay Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire Voir sur la carte administrative du Centre-Val de LoireSemblançay
Liens
Site web semblancay.com
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Semblançay est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Les habitants sont appelés Semblancéens et Semblancéennes.

Semblançay est située sur le cours de la Choisille, un affluent de la Loire.

Réseau hydrographique de Semblançay.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 21,77 km, comprend deux cours d'eau notables, la Bresme (4,896 km) et la Petite Choisille (7,471 km), et divers petits cours d'eau dont le Tournelune (0,353 km) et le Beaufou (1,449 km)[1],[2].

La Bresme, d'une longueur totale de 26,9 km, prend sa source sur le territoire communal au lieu-dit le Plessis de la Gagnerie, à 120 m d'altitude[3] et se jette dans la Loire sur la commune de Saint-Étienne-de-Chigny, à 39 m d'altitude[4] à la pointe de l'île Belle Fille, après avoir traversé 7 communes[5]. Sur le plan piscicole, la Bresme est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

La Petite Choisille, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Neuillé-Pont-Pierre et se jette dans la Choisille à La Membrolle-sur-Choisille, après avoir traversé 4 communes[7]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8],[9]. Sur le plan piscicole, la Petite Choisille est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].

Dix zones humides[Note 3] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Petite Choisille du Grand Moulin au Moulin Banal », « l'étang du Grand Moulin », « la vallée de la Petite Choisille de Belleville à la Croix Planche », « Chateau Ruiné », « les étangs de Belleville et de la Clogellerie », « l'étang du Tremblay », « l'étang de Tuane », « l'étang de la Gagnerie Château », « la vallée de la Bresme autour de l'l'étang de la Bresme », « l'étang des Rouchoux », « l'étang de la Chambre aux Dames », « l'étang de Chalais » et « l'étang de Richebourg »[10],[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au 1er janvier 2024, Semblançay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,6 %), terres arables (33 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le territoire de la commune de Semblançay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Semblançay.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 864 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 748 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

Semblançay serait bâti sur le site d'une ancienne villa romaine détenant le nom de la célèbre famille romaine des Semblancorum[réf. nécessaire].

La vie médiévale s'organise autour du prieuré, dépendant de Marmoutier, et du château féodal.

En 1821, Semblançay annexe la commune du Serrain.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 2 149 habitants[Note 5], en évolution de +0,23 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
664 574 656 750 901 963 1 009 1 063 1 156

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 150 1 164 1 159 1 111 1 103 1 111 1 127 1 106 1 125

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 112 1 079 1 082 962 921 920 852 916 908

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
929 867 875 1 093 1 489 1 692 1 960 1 963 2 057

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2014 2019 2021 - - - - - -
2 143 2 173 2 149 - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

Semblançay se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Cyr-sur-Loire.

L'école maternelle et l'école élémentaire accueillent les élèves de la commune.

Bureau de Poste de Semblançay, mosaïque de Sante Vallar.

La commune dispose d'une bibliothèque appartenant à l'association Culture et bibliothèques pour tous.

Semblançay organise tous les étés un spectacle son et lumière, La légende de la source, qui participe à la renommée du village dans la région. Depuis 1989, près de 450 comédiens et comédiennes font revivre la grande fresque historique : la Scénoféerie de Semblançay de la période gallo-romaine à la Révolution française, plus de 2000 ans d'histoire dans un spectacle se déroulant dans le parc du logis de Jacques de Beaune, surintendant des finances de François Ier, Honoré Pottier et son petit-fils Benjamin font revivre l'histoire et la légende de la Source.

Les armoiries de Semblançay se blasonnent ainsi : De gueules au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or. (blason de Jacques de Beaune) Emaux modifiés d'après les recherches de JP Fernon.
  1. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.

  2. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.

  3. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 juillet 2023).

  7. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le 5 février 2019).

  8. « Carte hydrologique de Semblançay », sur geoportail.gouv.fr (consulté le 5 février 2019).

  9. « Source de la Bresme » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..

  10. « Confluence de la Bresme avec la Loire » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..

  11. « Fiche Sandre - la Bresme », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le 5 février 2019).

  12. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le 5 février 2019).

  13. « Fiche Sandre - la Petite Choisille », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le 5 février 2019).

  14. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le 5 février 2019).

  15. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le 5 février 2019).

  16. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le 5 février 2019).

  17. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, 26 mars 2013 (consulté le 5 février 2019).

  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2024)

  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 5 janvier 2024).

  20. « Orthodromie entre Semblançay et Fondettes », sur fr.distance.to (consulté le 5 janvier 2024).

  21. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024).

  22. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024).

  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 5 janvier 2024).

  24. « La grille communale de densité », sur insee,fr, 28 mai 2024 (consulté le 28 juin 2024).

  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Semblançay ».

  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours », sur insee.fr (consulté le 28 juin 2024).

  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 28 juin 2024).

  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 5 mai 2021).

  29. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Semblançay », sur Géorisques (consulté le 16 octobre 2022).

  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le 4 septembre 2022).

  31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le 4 septembre 2022).

  32. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le 4 septembre 2022).

  33. [1]

  34. « De 1977 à 1983, il est adjoint au maire et, en 1983, il occupe le poste de premier magistrat, fonction qu'il exercera pendant deux mandats jusqu'en 1995. » [2]

  35. « Rubedo.current.page.title », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le 12 octobre 2020).

  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

  40. André Chatelain, Donjon Romans des Pays de l'Ouest, Paris, Picard, 1973, 272 p..

  41. « Atlas Archéologique de Touraine », sur a2t.univ-tours.fr (consulté le 19 mai 2017).

  42. Nombreuses citations de sa présence à La Source dans Le Figaro, p.e. 27 juin 1905 (p. 5), 25 mai 1918, 20 juillet 1937 (p. 7)