Sireuil (Charente) (original) (raw)

Sireuil
Sireuil (Charente) Mairie de Sireuil.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire Mandat Jean-Luc Martial 2020-2026
Code postal 16440
Code commune 16370
Démographie
Gentilé Sireuillois
Population municipale 1 166 hab. (2022 en évolution de +0,69 % par rapport à 2016)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 59″ nord, 0° 00′ 38″ est
Altitude Min. 20 mMax. 88 m
Superficie 10,01 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême (commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Nouère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.ville-sireuil.fr
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Sireuil est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Sireuillois et les Sireuilloises[1].

Sireuil est située 5 km à l'ouest de Châteauneuf-sur-Charente et 12 km à l'ouest d'Angoulême, sur la rive droite de la Charente.

Le bourg de Sireuil est aussi à 3,5 km à l'ouest de Nersac et 6 km au sud d'Hiersac, chef-lieu de son canton[2].

La D 699, route d'Angoulême à Châteauneuf et Jonzac, passe en limite sud de la commune, sur la rive gauche de la Charente. La D 7, route de Blanzac et Claix à Hiersac, franchit la Charente et traverse la commune du sud au nord, en passant par le bourg. Plus au sud, la D 7 rejoint la N 10 entre Angoulême et Bordeaux sur la commune de Roullet-Saint-Estèphe. La D 53 et la D 84 traversent aussi la commune[3].

Bien que la ligne d'Angoulême à Saintes traverse le sud de la commune, la gare la plus proche est celle de Châteauneuf, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.

L'habitat est assez dispersé dans la commune, et celle-ci compte de nombreux petits hameaux : la Côte à l'est et surplombant la vallée de la Charente étant le principal, mais aussi les Groisillers, Cheville et Trotte-Panier, le Bois de la Roche, les Pierrières et Chez Decoux le long de la D 84, la Vallade et Chez les Rois plus près du bourg, et enfin Chez Pâtureau et le lotissement Bellevue près du pont sur la Charente[3].

La commune occupe un plateau calcaire datant du Cénomanien (Crétacé) occupant l'intérieur d'une boucle de la Charente. On peut trouver une zone minuscule de Jurassique (Portlandien) à l'est (au pied de la Tourette), car la commune est sur la limite nord du Crétacé.

Le calcaire a été exploité par des carrières de pierre de taille à ciel ouvert ou souterraines, souvent reconverties en champignonnières. Elles sont situées le long de la route de Trois-Palis à Champmillon.

La vallée de la Charente est occupée par des alluvions datant du Quaternaire, qui sont récentes dans la partie inondable, mais dont les plus anciennes atteignent une dizaine de mètres par endroits sur la rive convexe (le Moizan et les anciennes tanneries), et recouvrent parfois le plateau (au nord-ouest de la Côte)[4],[5],[6].

La commune occupe l'intérieur d'un large méandre de la Charente, un plateau qui est à une altitude moyenne de 60 m. Le point culminant est à une altitude de 88 m, situé aux Brandes de Chez Decoux au nord. Le point le plus bas est à 20 m, situé le long de la Charente en limite ouest. Le bourg, situé au bord de la Charente, est à environ 30 m d'altitude[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune

Réseaux hydrographique et routier de Sireuil.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, la Boëme, le Claix, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Sireuil est sur la rive droite de la Charente, en aval d'Angoulême et en amont de Châteauneuf, fleuve qui borde la commune à l'est et à l'ouest. Au sud, une petite partie de la commune est sur la rive gauche.

Deux petits ruisseaux temporaires naissent au centre de la commune se jettent dans la Charente. On trouve aussi dans ces vallons quelques sources et fontaines[3].

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le 19 novembre 2019. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022[10].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Au 1er janvier 2024, Sireuil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), terres arables (30 %), cultures permanentes (22,2 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (6,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le territoire de la commune de Sireuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-Angoulême, regroupant 46 communes concernées par un risque de débordement du fleuve Charente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[18]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du 9 décembre 1882 du 19 février 1904, du 10 janvier 1961, de mars-avril 1962, du 24 décembre 1982 et du 8 janvier 1994. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2021[20],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sireuil.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[21]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 582 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 582 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Les formes anciennes sont Ciroilhio (non datée, avant le XIIIe siècle), Syrolio en 1324[25].

L'origine du nom de Sireuil remonterait à un nom de personne gaulois Sirus auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo qui signifie « champ, clairière »[26],[Note 2].

En surplomb de la Charente, une maçonnerie gallo-romaine, dite le Fa, et mesurant 30 pieds de long, 20 de large et 20 de haut, a été réemployée au Moyen Âge. Elle a servi de base à la construction d'un petit fort auquel elle a donné son nom : la Tour du Fâ. L'étymologie du mot Fâ fait probablement référence à un fanum[27],[28].

Grégoire de Tours évoque un Oratorium Siroialense dont l'autel a été consacré par saint Martin et où se produisent de nombreux miracles (dont la guérison d'un paralytique)[29]. Auguste Longnon a localisé cet oratoire à Sireuil et l'hypothèse paraît acceptée par tous[30],[31], d'autant plus qu'un puits récemment trouvé au nord du Fa en ferait un mausolée peut-être lié au fleuve[27].

L'église, romane du XIIe siècle, était le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye de La Couronne.

La petite forteresse de la Tour du Fa, qui mesurait 10 mètres sur 8 mètres de côté, a été assiégée en 1385 par Louis de Bourbon dans la guerre en Guyenne contre les Anglais[28]. Elle sera ensuite incluse dans le domaine du château de Saint-Hermine.

Au tout début du XVe siècle, la seigneurie du Fâ appartenait à Jean de Saint-Hermine qui était un puissant seigneur. La famille de Saint-Hermine était une des plus anciennes de l'Angoumois, et s'est divisée en plusieurs branches.

Joachim de Saint-Hermine, arrière petit-fils de Jean, fut un des cent gentilshommes de la Maison du roi François Ier. Son fils Jean embrasse le protestantisme. Lors des guerres de religion, au XVIe siècle, le prince de Condé le nomma gouverneur du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge[32]; en cette qualité, il chassa le gouverneur catholique de La Rochelle, Chabot de Jarnac, mais il dut lui rendre la ville lors de la paix de Longjumeau.

Une poésie consacrée au prince de Condé le mentionne :

« À lui se sont rangés à l'envi tous les bons,
Qui ont, par leurs vertus, fait illustrer leurs noms,
Entre lesquels on voit le sire de Saint-Hermine. »

Jean se maria avec Lucrèce de Lusignan et eut un fils, Joachim, qui lui aussi devint protestant, mais revint à la foi catholique. En 1596, celui-ci devint gentilhomme ordinaire de la Chambre d'Henri IV.

Dans les années 1760, la seigneurie du Fâ passa aux mains de Pierre Pasquet et de sa femme Marie-Suzanne de Galard de Béarn, nièce de Saint-Hermine, avant d'être vendue, et le domaine fut morcelé au XIXe siècle[33].

Outre les vestiges de la tour du Fâ (quadrilatère de 10 mètres x 7 mètres encore visible au XIXe siècle[34]), le château de Saint-Hermine, appelé longtemps la Tour du Fa et maintenant le Château, comprenait aussi un parc donnant sur le fleuve avec un petit port. Le parc a été coupé par la route[35].

Les registres de l'état civil de Sireuil remontent à 1640[33].

En 1838, une tréfilerie succède à un ancien moulin à blé sur la Charente, au nom de Malagou, Cordier et Bouzac. Dans l'année qui suit, une forge est ajoutée, puis un haut fourneau en 1846. La société devient alors anonyme. Pierre-Émile Martin, ingénieur et industriel, met au point un procédé d'affinage de l'acier qu'il expérimente à Sireuil et en 1860, la forge devient une aciérie qui comprend un four Martin, un haut fourneau, quatre fours à puddler et deux marteaux-pilons. C'est, dans son genre, la seconde usine du département, après la fonderie de Ruelle. Environ 150 ouvriers y travaillent. On y fond des poutres métalliques, et aussi des canons de fusils pendant la guerre de 1870. Mais après le départ d'Émile Martin, l'usine périclite rapidement, et en 1882, le matériel commence à être vendu[33]. L'usine ferme en 1884.

Une usine de fabrication de feutre y est ouverte en 1894 par M. Lehmann (Procop), papetier à La Couronne.

En 1923, l'usine devient une tannerie. Des ateliers de fabrication en shed sont construits entre 1926 et 1930, ainsi que le bâtiment frigorifique où sont stockées les peaux. Le finissage s'effectue aux étages. En 1960, les tanneries de Sireuil emploient 400 à 500 personnes. Mais l'effectif n'est plus que de 40 personnes en 1977. L'activité s'arrête en 1981.

Par la suite, le bâtiment d'eau est transformé en micro-centrale hydroélectrique. Les autres bâtiments sont désaffectés[36].

La commune est connue pour ses carrières de pierre calcaire produisant la pierre de Sireuil aussi appelée pierre de Brétignac.

Ces pierres étaient évacuées par charroi, mais aussi par la ligne Angoulême-Saintes qui passe sur la rive gauche de la Charente et où la commune possède une gare au lieu-dit Chez Massé. Ces pierres s'exportaient dans toutes les parties de France, et parfois à l'étranger[33].

Liste des maires successifs

Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1855 1874 Pierre-Émile Martin Ingénieur industriel
2001 2014 Régis Rouyer SE Responsable de fabrication en retraite
2014 En cours Jean-Luc Martial

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2022, la commune comptait 1 166 habitants[Note 3], en évolution de +0,69 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
673 764 746 821 639 847 892 813 933

Évolution de la population [ modifier ], suite (1)

1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
889 937 914 964 872 609 535 643 771

Évolution de la population [ modifier ], suite (2)

1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
748 795 689 754 930 903 919 947 978

Évolution de la population [ modifier ], suite (3)

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
1 023 989 899 1 121 1 127 1 173 1 183 1 168 1 158

Évolution de la population [ modifier ], suite (4)

2022 - - - - - - - -
1 166 - - - - - - - -

Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 580 hommes pour 578 femmes, soit un taux de 50,09 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]

Hommes Classe d’âge Femmes
0,5 90 ou + 0,5
6,2 75-89 ans 8,7
21,6 60-74 ans 20,1
21,2 45-59 ans 23,9
20,3 30-44 ans 20,9
11,0 15-29 ans 10,0
19,1 0-14 ans 15,9

Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[42]

Hommes Classe d’âge Femmes
1 90 ou + 2,7
9,2 75-89 ans 12
20,6 60-74 ans 21,3
20,7 45-59 ans 20,3
16,8 30-44 ans 16
15,6 15-29 ans 13,4
16,1 0-14 ans 14,3

Sireuil n'a pas trop souffert de l'exode rural de par son passé industriel. Actuellement la population se maintient et remonte grâce à la proximité d'Angoulême.

La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[43].

Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.

Sireuil possède deux écoles publiques. L'école élémentaire Jean-Zay, comprenant quatre classes, et l'école maternelle Camille-Saint-Saens comprenant deux classes.

Le secteur du collège est Châteauneuf[44].

Le prieuré Saint-Orient a été fondé au XIIe siècle sur l'île de la Liège et dépendait de l'abbaye de La Couronne, de l'ordre augustinien[45].

L'église paroissiale du XIIe siècle qui comporte un chevet orné de colonnes a été remaniée au XVe siècle. Elle est inscrite monument historique depuis 1925[46].

Aujourd'hui disparu, le Fâ était une construction gallo-romaine qui surplombait la Charente et a servi de base à un petit fort, appelé la Tour du Fâ, au Moyen Âge (cf. plus haut paragraphe Histoire). Cette petite forteresse de 10 mètres sur 8[27], se dressait à côté du château de Saint-Hermine, appelé maintenant le Château[28]. Les vestiges de cette tour étaient encore visibles au XIXe siècle[34].

L'escalier et la terrasse de la mairie.

La mairie occupe un logis du XVIIIe siècle situé près de l'église qui est inscrit monument historique depuis 1964[47].

Buste de Pierre-Émile Martin en face de la mairie.

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. La commune de Sireuil en Dordogne a la même étymologie.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. « Réseau hydrographique de Sireuil » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).

  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 juillet 2023).

  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le 21 septembre 2022).

  4. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », 2013 (consulté le 13 juin 2015).

  5. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper

  6. a b c et d Carte IGN sous Géoportail

  7. Visualisateur Infoterre, site du BRGM

  8. Carte du BRGM sous Géoportail

  9. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, 1973 (consulté le 17 novembre 2011).

  10. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le 22 juin 2022).

  11. « Fiche communale de Sireuil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le 22 juin 2022).

  12. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le 22 juin 2022).

  13. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 22 juin 2022).

  14. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, 28 mai 2024 (consulté le 24 juin 2024).

  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».

  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le 24 juin 2024).

  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 24 juin 2024).

  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 17 avril 2021).

  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sireuil », sur Géorisques (consulté le 17 octobre 2022).

  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le 21 septembre 2022).

  21. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 21 septembre 2022).

  22. « cartographie des risques d'inondations du TRI Saintes-Cognac-Angoulême », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 21 septembre 2022).

  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le 21 septembre 2022), partie 1 - chapitre Risque inondation.

  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le 21 septembre 2022), chapitre Mouvements de terrain.

  25. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sireuil », sur georisques.gouv.fr (consulté le 21 septembre 2022).

  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le 21 septembre 2022).

  27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le 21 septembre 2022), chapitre Risque transport de matières dangereuses.

  28. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, 1905 (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 283,236

  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1989 (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 658.

  30. a b et c Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », 1993, 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 130

  31. a b et c Vigier de la Pile, Histoire de l'Angoumois, Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), 1760, 160 p. (ISBN 2-86276-384-5, lire en ligne), clii

  32. Miracles de saint Martin, Grégoire de Tours, livre I, 18

  33. Auguste Longnon, Géographie de la Gaule au VIe siècle, Paris, 1878 - p. 554-555.

  34. Vieillard-Troiekouroff, May, Les Monuments religieux de la Gaule d'après les œuvres de Grégoire de Tours, Paris, 1976 - p. 287.

  35. Jean-Marie Ouvrard, « Les Saint-Hermine - Blasons de la Charente », 2011 (consulté le 14 juin 2015).

  36. a b c et d Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 378-379

  37. a et b Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, 1844 (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 197

  38. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, 1993 (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 745-746

  39. « Les tanneries de Sireuil », notice no IA00066405, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.

  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.

  42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  43. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.

  44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sireuil (16370) », 30 juin 2021 (consulté le 23 décembre 2021).

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  49. « Église Saint-Orient », notice no PA00104518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  50. « Logis, mairie actuelle », notice no PA00104519, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture