Tripleville (original) (raw)

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Tripleville
Tripleville Dolmen et menhir de la Nivardière (le Palet à Gargantua et la Drue) .
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Terres du Val de Loire
Statut Commune déléguée
Maire délégué Mandat Jean-Paul Bediou 2020-2026
Code postal 41240
Code commune 41264
Démographie
Population 165 hab. (2013)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 38″ nord, 1° 29′ 12″ est
Altitude Min. 112 mMax. 131 m
Superficie 13,07 km2
Élections
Départementales La Beauce
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Beauce la Romaine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte topographique de FranceTripleville Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de FranceTripleville Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher Voir sur la carte topographique de Loir-et-CherTripleville Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire Voir sur la carte administrative du Centre-Val de LoireTripleville
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Tripleville est une commune historique du nord du Loir-et-Cher (région Centre-Val de Loire), reléguée au statut de commune déléguée depuis 2016 et la fusion administrative avec 6 de ses communes voisines afin de créer la commune nouvelle de Beauce la Romaine, dont le chef-lieu se trouve à Ouzouer-le-Marché[1].

Près du village, au confluent de plusieurs vallées sèches creusées au quaternaire, se trouve la fontaine Saint-Martin, source de la rivière Aigre (altitude 114 m) qui après un cours d'une vingtaine de kilomètres se jette dans le Loir à Bouche-d'Aigre (altitude 96 m, commune de Romilly-sur-Aigre).

Cette rivière traverse en Loir-et-Cher les villages de Tripleville et Verdes, en Eure-et-Loir la commune du Le Mée, les villages de La Ferté-Villeneuil, Charray et Romilly-sur-Aigre.

Cette source est une exsurgence de la nappe de Beauce (la Conie est alimentée de la même façon). La conséquence en est que cette rivière est très sensible aux fluctuations du niveau de la nappe et en particulier à une pluviométrie faible ou à des pompages agricoles intensifs. Des sources secondaires situées au milieu de son lit, dont l'alimentation viendrait de nappes plus profondes, jalonnent son parcours : La Canche (commune de Verdes), Les Grands Gouffres (commune du Mée). Ces sources secondaires atténuent l'effet des prélèvements, néanmoins la rivière a été plusieurs fois à sec depuis 1976.

En 2016, Tripleville fusionne avec six de ses communes voisines, à savoir Ouzouer-le-Marché, La Colombe, Membrolles, Prénouvellon, Semerville et Verdes, pour ainsi former la commune nouvelle de Beauce la Romaine.

Liste des maires successifs | Période | Identité | Étiquette | Qualité | | | ------------------------------------------ | ------------- | ---------------- | -------------------------------------------- | | | Les données manquantes sont à compléter. | | | | | | mars 2001 | décembre 2015 | Jean-Paul Bediou | DVD | |

Depuis 2016 et la création de Beauce la Romaine, le maire élu à Tripleville est maire délégué au maire de la commune nouvelle.

Liste des maires délégués successifs

Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 2016 en cours Jean-Paul Bediou DVD Reconduit à la création de la commune nouvelle[2], puis réélu en 2020[3].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 165 habitants, en évolution de +17,86 % par rapport à 2008 (Loir-et-Cher : +1,74 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

Évolution de la population [modifier]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
220 177 209 214 278 301 283 305 320

Évolution de la population [modifier], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
337 319 330 325 340 349 315 317 301

Évolution de la population [modifier], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
313 285 239 251 260 239 246 251 210

Évolution de la population [modifier], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
206 177 145 135 126 130 137 162 165

Histogramme de l'évolution démographique

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

Pyramide des âges à Tripleville en 2007 en pourcentage[8]

Hommes Classe d’âge Femmes
2,9 90 ans ou + 1,4
10,3 75 à 89 ans 14,5
16,2 60 à 74 ans 11,6
22,1 45 à 59 ans 18,8
17,6 30 à 44 ans 14,5
22,1 15 à 29 ans 15,9
8,8 0 à 14 ans 23,2

Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[9]

Hommes Classe d’âge Femmes
0,6 90 ans ou + 1,6
8,3 75 à 89 ans 11,5
14,8 60 à 74 ans 15,7
21,4 45 à 59 ans 20,6
20,3 30 à 44 ans 19,2
16,2 15 à 29 ans 14,7
18,5 0 à 14 ans 16,7

Malgré plusieurs destructions, Tripleville est la commune du Loir-et-Cher qui dispose encore à ce jour du plus riche patrimoine mégalithique du département. La concentration de dolmens et sépultures sous dalle correspond à une véritable nécropole néolithique :

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

  2. « Arrêté n° 41-2015-11-06-001 du 6 novembre 2015, création de la commune nouvelle de Beauce-la-Romaine, pages 252-253-254-255-256 » (consulté le 22 décembre 2015).

  3. Installation du Conseil Municipal de Beauce la Romaine »sur le site de la commune.

  4. Jean-Jacques Ernoult, « Nouveau mandat pour Bernard Espugna », La Nouvelle République,‎ 1er juin 2020 (lire en ligne Accès libre)

  5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.

  6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.

  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.

  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013.

  9. « Évolution et structure de la population à Tripleville en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 octobre 2010).

  10. « Résultats du recensement de la population du Loir-et-Cher en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 11 octobre 2010).

  11. « Objets mobiliers classés de l'église », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

  12. « Dolmen de la Mouïse-Martin », notice no PA00098623, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  13. « Dolmen de la Rousselière », notice no PA00098547, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  14. « Dolmen dit polissoir du Val d'Avril », notice no PA00098626, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  15. « Dolmens de la Nivardière », notice no PA00098624, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

  16. « Menhir de la Nivardière », notice no PA00098625, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture