Une invasion de macrobes (original) (raw)

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Une invasion de macrobes
Image illustrative de l’article Une invasion de macrobes Couverture du roman paru en 1910 aux Éditions Pierre Lafitte
Auteur André Couvreur
Pays Drapeau de la France France
Genre Science-fictionMerveilleux scientifique
Éditeur L'Illustration
Lieu de parution Paris
Date de parution 1909
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Une invasion de macrobes est un roman affilié au merveilleux scientifique de l'écrivain et médecin français André Couvreur, prépublié en feuilleton du 6 au 27 novembre 1909 dans la revue L'Illustration.

Ce roman est la première aventure de la saga littéraire mettant en scène le professeur Tornada, un savant mégalomane.

Le professeur Tornada, désireux de se venger du manque de reconnaissance de ses pairs, augmente à la taille d'un immeuble des microbes qu'il lâche ensuite sur Paris[1],[2].

Un monstre muni d'une tentacule géante détruit des bâtiments tandis qu'un homme prend la fuite

À la suite des agissements du professeur Tornada, le « micrococcus aspirator » sème la panique dans les rues de la capitale. Dessins d'André Devambez accompagnant la première publication en revue.

Le roman raconte les agissements du professeur Tornada, véritable archétype du savant fou[3] qui crée une panique dans Paris en augmentant la taille de microbes. En effet, dans ce roman, André Couvreur délaisse son personnage principal récurrent, le chirurgien Caresco[Note 1], pour un autre savant tout aussi mégalomane, bien que plus sympathique[2].

André Couvreur met en scène les agissements du professeur Tornada à travers sept récits. Ainsi, après Une Invasion de macrobes, il apparaît à nouveau dans le conte de presse Les Alliés (1917), dans les romans L'Androgyne (1922), Le Valseur phosphorescent (1923), puis dans la nouvelle Les Mémoires d'un immortel (1924), dans le court roman Le Biocole (1927) et enfin, dans la longue nouvelle Le Cas de la baronne Sasoitsu (1939)[5].

  1. Le professeur Caresco est un chirurgien amoral mis en scène dans quelques œuvres d'André Couvreur : Le Mal nécessaire (1899), La Graine (1903) ou encore Caresco surhomme ou le voyage en Eucrasie (1904)[4].

  2. Philippe-Emmanuel Glaser (préf. Henri Lavedan), Le Mouvement littéraire (petite chronique des lettres) : 1910, Paris, Paul Ollendorff, 1911, XII-471 p. (lire en ligne), p. 245-247.

  3. a et b Costes et Altairac 2018, p. 509.

  4. Mathilde Marron, « Université de l'Imaginaire : Fleur Hopkins et Les Invisibles », sur ActuSF, 12 avril 2018.

  5. Costes et Altairac 2018, p. 508.

  6. Versins 1972, p. 210.