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Polémique autour du Centre national de football de Brazzaville!

Le malaise qui couvait entre la Fécofoot (Fédération congolaise de football) et le Ministère des Sports a fini par éclater au grand. Le point de presse donné, samedi 13 octobre 2007, par Paul-Victor Moigny, colonel de l’armée et deuxième vice-président de la Fécofoot, est, manifestement, le signe révélateur que les relations entre les deux parties ne sont pas au beau fixe. Car, il n’est pas allé par quatre chemins pour accuser le Ministère des Sports d’usurper le pouvoir de la fédération, de qui dépend, selon lui, la gestion du Centre national de formation de football de Brazzaville.

(Paul-Victor Moigny (à droite) s’adressant aux journalistes )

La presse sportive, invitée de la Fécofoot, avait l’oreille suspendu aux lèvres de ce colonel. Paul-Victor Moigny livrait le point de vue de la Fécofoot sur l’ouverture du Centre national de football, par le Ministère des Sports, et l’opération de détection des futurs pensionnaires de ce centre, lancée, également, par le même Ministère.

La Fédération n’apprécie pas du tout la manière dont les choses se passent. Elle n’a été ni tenue au courant, ni impliquée, dans ces deux activités, a affirmé Paul-Victor Moigny. De toute façon, pense-t-il, l’animation du centre national de football ne relève pas du Ministère des Sports. S’appuyant sur la loi 11/2000, du 31 juillet 2000, il est clair, a dit le deuxième vice-président de la Fécofoot, que c’est une prérogative de la Fédération.

Pour, le Ministère des Sports doit se limiter à fixer les grandes orientations en matière de sport. Il devrait, donc, laisser le soin aux dirigeants élus de conduire la gestion des fédérations, y compris la formation des sportifs et la gestion des sélections nationales (seniors, juniors, cadettes ou féminines, etc.) Sinon, s’est-il interrogé, à quoi serviraient les fédérations?

Ce qui aurait dû se faire, a suggéré Paul-Victor Moigny: “le Ministère devrait instruire la Fécofoot, pour qu’elle s’organise et prépare les jeunes et les structures du centre national de football, afin que le ministre Marcel Mbani vienne tout juste procéder à l’ouverture académique”. Malheureusement, se plaint-il, le Ministère a mis en place une commission nationale chargée de la détection des futurs pensionnaires du centre, susceptibles, par ailleurs de former l’ossature des Diables-Rouges juniors appelés à disputer les éliminatoires de la CAN 2009.

Dans cette commission, siège l’ancien premier vice-président de la fédération, Thomas Bakala-Mayinda, choisi, semble-t-il, pour sa capacité à convaincre des sponsors locaux. C’est ni plus ni moins une fédération bis qui fait le travail à la place de l’équipe d’Antoine Ibovi, président, on le sait, de la Fécofoot, affirme Paul Victor Moigny. Ce qui lui faire, par ailleurs, que des gens, faisant allusion aui ministre Mbani lui-même, ont afit du Centre national de formation de football et des Diables-Rouges “un fonds de commerce’”.

Comme on le voit, la gestion de ce centre est devenu une pomme de discorde. Les ingrédiens -et ils ne soint pas négligeables- s’en trouvent réunis. Aussi, il ne serait pas étonnant que le Ministère des Sports se défende et accuse, à son tour, la Fécofoot. Déjà, le ministre Marcel Mbani avait laissé entendre que cette Fécofoot est défaillante, qu’elle sqerait en panne d’idées et, surtout incapable d’achever les travaux de l’Académie de football d’Ignié, située à 45 km, au nord de Brazzaville, qui est un don de la Fifa, dans le cadre du Projet Fifa Goal.