JO Paris 2024 : la «parenthèse enchantée» s’achève dans la liesse… et le blues (original) (raw)

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Publié le 09/08/2024 à 20:48, Mis à jour le 12/08/2024 à 09:36

Public au stade nautique de Vaires-sur-Marne. Yara Nardi / REUTERS

RÉCIT - S’ils comptent bien profiter jusqu’au bout des Jeux olympiques qui se terminent dimanche soir, les Français appréhendent la fin de la trêve politique et le retour des préoccupations économiques.

Des médailles en cascade, une ferveur populaire intense, une capitale métamorphosée… Soudainement happée par la magie des JO, la société française, que l’on disait fracturée depuis les élections, s’est retrouvée tout entière derrière ses athlètes, à chanter La Marseillaise à tue-tête. « Les gars, vous avez été monstrueux, vraiment ! », a exulté le quintuple médaillé de natation Léon Marchand au Club France, devant une forêt de drapeaux bleu-blanc-rouge. Le joyeux hommage de Hemingway, Paris est une fête, n’a jamais sonné aussi juste. Le Wall Street journal l’a parfaitement résumé, avec une pointe d’ironie : « La plus grande surprise des JO de Paris, titrait il y a quelques jours le grand quotidien américain, c’est que même les Français n’ont rien à redire . » Mais le propre des parenthèses, tout « enchantées » qu’elles soient, c’est qu’elles finissent toujours par se refermer…

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« Depuis le début des épreuves, on vit JO, on mange…

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