«Ce n’est ni le premier drame, ni le dernier»: derrière le meurtre de Philippine, l’insécurité chronique du bois de Boulogne (original) (raw)

Publié le 23/09/2024 à 16:27, Mis à jour il y a 6 heures

Le corps de Philippine, 19 ans, a été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne, lors d'une battue samedi après-midi. MARTIN BUREAU / AFP

DÉCRYPTAGE - Aux yeux de policiers et d’élus d’opposition, le bois de Boulogne manque d’effectifs de police et de caméras de vidéosurveillance. Et ce, alors que la prostitution présente sur place «n'attire pas que des enfants de chœur».

Dans le bois de Boulogne, une rubalise blanche et rouge de la police nationale encercle une zone à la végétation touffue entre deux allées de promenade, près de l’avenue Chantemesse. C’est là où a été découvert samedi après-midi le corps de Philippine, 19 ans, près de 30 heures après que sa famille a signalé sa disparition. De nombreuses «_traces de sévices et de blessures_» ont été constatées sur son corps et une enquête pour «homicide volontaire» a été ouverte par le parquet de Paris. Son meurtrier est activement recherché par les autorités. Ce n’est pas la première fois que le bois de Boulogne est le théâtre de tels drames. Si on ignore pour l’heure l’identité de son bourreau et ses motivations, la question de la sécurisation du bois pose aujourd’hui question.

«La prostitution n'attire pas que des enfants de chœur»

Avec ses 846 hectares, le bois de Boulogne est un lieu privilégié des Parisiens pour les balades en famille et les activités en plein air. Sa proximité avec l’université Paris-Dauphine où étudiait Philippine, mais aussi…

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