Donald Trump n’a pas posé la main sur la Bible pour prêter serment lors de son investiture (original) (raw)

Publié le 20 janvier à 21h35, mis à jour le 20 janvier à 21h44

Le nouveau président n’a pas posé sa main gauche sur la pile des deux Bibles tenues par la première dame Melania Trump ce lundi.

Passer la publicité

La scène a pu surprendre ce lundi. Donald Trump a prêté serment lundi sous la coupole du Capitole à Washington, devenant le 47e président des États-Unis à 78 ans. Mais au cours de la scène d’une trentaine de secondes, le chef d’État américain n’a pas posé sa main sur la pile de deux Bibles tenues par la première dame, Melania Trump.

Donald Trump, debout a bien levé la main droite pour prêter serment face au président de la Cour suprême, John Roberts, mais n’a pas levé le bras gauche. Selon ABC News , Melania Trump tenait la Bible personnelle de son mari, tandis que le deuxième livre sacré avait été utilisé par Abraham Lincoln pour prêter serment en 1861. Barack Obama avait également utilisé cette dernière en 2009 et 2013, pour ses deux mandats.

C’est une scène inhabituelle. Le 20 janvier 2017, Donald Trump avait bien placé sa main gauche sur deux bibles tenues par la première dame, aux prémices de son premier mandat. Son vice-président, J.D. Vance, a bien placé sa main gauche sur les deux livres sacrés, tenus par sa femme, Usha Vance. C’est le juge de la Cour suprême Brett Kavanaugh qui a procédé au serment du républicain.

Pas d’obligation

Le républicain, déjà président de 2017 à 2021, a pourtant multiplié les références religieuses au cours de sa campagne électorale victorieuse. Il avait notamment encouragé ses partisans à acheter des ouvrages de la «Bible God Bless the USA», disponible contre 59,99 dollars. «Joyeuse semaine sainte ! Faisons en sorte que l’Amérique prie à nouveau. À l’approche du Vendredi saint et de Pâques, je vous encourage à vous procurer un exemplaire de la Bible God Bless the USA», avait lancé Donald Trump. Ce lundi, il a également affirmé dans son discours d’investiture que Dieu l’avait «sauvé» d’une tentative d’assassinat le 13 juillet en Pennsylvanie «pour que je rende sa grandeur à l’Amérique».

Même si les images ont pu heurter outre-Atlantique pour les Américains les plus attachés aux traditions, il n’existe aucune obligation légale pour le président de poser sa main sur la Bible. L’article VI, clause 3, de la Constitution des États-Unis affirme que tous les membres du Congrès, les législateurs des États et les fonctionnaires exécutifs et judiciaires, doivent soutenir la Constitution «par serment ou affirmation». En revanche, aucune obligation de poser la main sur la Bible. «Aucun test religieux ne sera jamais exigé pour l’obtention d’une fonction ou d’un mandat public aux États-Unis», précise l’article.

Passer la publicité

Passer la publicité

Passer la publicité