Immigration : que peut vraiment faire Bruno Retailleau sans modifier la loi ? (original) (raw)

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Publié le 23/09/2024 à 19:38, Mis à jour le 24/09/2024 à 11:57

« Bruno Retailleau entre à l’Intérieur avec la volonté de ne pas devenir un commentateur de faits divers, mais de s’affirmer en général vendéen et en admirateur de Clemenceau. » Stephanie Lecocq / REUTERS

FIGAROVOX/TRIBUNE - S’il veut obtenir des résultats, le nouveau ministre de l’Intérieur devra piloter sérieusement les administrations placées sous son autorité et mener des actions conjointes avec les pays ayant une approche volontariste en matière d’immigration, explique Guillaume Larrivé, président de l’institut La France demain (think-tank).

Conseiller d’État et ancien député LR, Guillaume Larrivé est président de l’institut La France demain, le think-tank de la droite républicaine. Dernier ouvrage paru : « Immigrations. L’heure de la décision » (L’Observatoire, 2024).


Des kantiens, Péguy a écrit qu’ils avaient les mains propres parce qu’ils n’avaient pas de mains. Bruno Retailleau n’a certes pas ce défaut. Il ne craint pas de s’engager avec ardeur, en tenant désormais dans ses mains les rênes de Beauvau. Des champs de mines parmi lesquels il doit désormais avancer, celui de l’immigration n’est pas le moindre. Pour réussir, avec la confiance du premier ministre, il devra éviter des pièges et tracer un chemin, en tâchant d’appliquer à sa manœuvre les principes de la guerre selon Foch : liberté d’action, économie de moyens, concentration des efforts.

Le premier piège qui lui est tendu tient à la configuration parlementaire bigarrée du moment. Certes, le Sénat est un pôle de stabilité, sous la présidence…

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