Morinie (original) (raw)

Gentilhommi�res d'Artois et du Boulonnais

La r�putation de Philippe Seydoux n'est plus � faire : historien de l'art, fin connaisseur de l'histoire r�gionale et d�fenseur du patrimoine ; ainsi, la parution de l'un de ses ouvrages est un �v�nement � signaler. Non seulement le dernier n� est un "beau livre", au sens noble du terme, sous coffret, bien illustr�, mais aussi, et surtout, il est richement document� : en t�moignent la bibliographie et les notes concernant chaque �difice. L'ensemble des demeures anciennes des provinces d'Artois, Boulonnais et Calaisis est pass� en revue, l'auteur nous livrant un v�ritable inventaire du patrimoine monumental de nos ch�res r�gions. L'utile et l'agr�able r�unis, un plaisir pour les bibliophiles: c'est donc avec chaleur que nous le recommandons.Des bulletins de souscription sont disponibles aux Archives Municipales de Saint-Omer, aux Archives D�partementales du Pas-de-Calais mais aussi chez

M�moires et Documents.

L'Echo de la Lys du 21 d�cembre 2006

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Ch�teaux et maisons de campagne du Boulonnais et des Pays conquis et reconquis

Ch�teaux et maisons de campagne du Boulonnais et des Pays conquis et reconquis, volume II, 1er fascicule. Maison-Bleue � Wacquinghen, Maison-Grandsire � Saint-L�onard et l�Etang-du-Roy � Camiers. Michel Parenty. Boulogne-sur-Mer, 2006. 32 pages.Michel Parenty nous propose, en plus du IIIe tome des Gentilshommes et laboureurs du Boulonnais, cette visite de trois belles demeures de sa r�gion de pr�dilection. Au-del� de l�historique des lieux, ce sont quelques-uns des souvenirs pr�cieux conserv�s par ces murs qui nous sont restitu�s : les liens d�Andr� Mabille de Poncheville avec la Maison-Bleue, les souvenirs des Franchet d�Esp�rey � Maison-Grandsire, la saveur des carpes de l�Etang-du-Roy ...

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Gentilshommes et laboureurs du Boulonnais, Tome III, de Michel Parenty et Henri Lorge

Ce mois de d�cembre 2006 se r�v�le faste pour l'historiographie locale : Quelques jours seulement apr�s les Gentilhommi�res d'Artois et du Boulonnais de Philippe Seydoux, c'est le troisi�me tome des Gentilshommes et laboureurs du Boulonnais de Michel Parenty et Henri Lorge, qui vient de sortir. Venant deux ans apr�s le second opus, ce tome est sous-titr�, de la m�me mani�re : "Les hommes dans l'histoire. Faits historiques et sociaux, institutions, vie quotidienne, biographies, iconographie et filiations". On peut y voir un bel hommage aux �rudits du XIXe et du d�but du XXe si�cle : les auteurs se situent dans la tradition de leurs glorieux a�n�s, tout en �tant assur�ment des historiens en phase avec leur temps. Les auteurs nous font partager dans ce volume les destin�es des familles Ballin, Grandsire, de Guelcque et de Willecot de Rincquesen. Comme dans les volumes pr�c�dents les auteurs nous font partager leur connaissance des fonds, notamment priv�s, et celle de l'histoire de leur pays, celui de leurs anc�tres. Ce sont des pans de l'histoire r�gionale, ces "terres inexplor�es" �voqu�es en exergue du deuxi�me tome, qui sont reconstitu�s avec bonheur. Encore un livre indispensable � recommander, de quoi nous r�jouir par avance de l'annonce par les auteurs d'un quatri�me tome consacr� "en principe", selon leur terme, aux du Blaisel, Flahault de la Billarderie et Ricault.La Voix du Nord du 20 avril 2007

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G�N�ALOGIES FRUGEOISES, TOME 1 par Michel CHAMPAGNE (ouvrage publi� au GGRN)

Le but de ce recueil est de consacrer une notice � un certain nombre de familles anciennes ayant habit� la r�gion de Fruges, parfois connues depuis le 15e si�cle. Plusieurs personnages cit�s eurent un r�le important dans l�histoire de notre r�gion, citons parmi les militaires : Philippe de Cr�quy, chevalier de la l�gion d�honneur en 1804 ; parmi les hommes de loi : Procope Loeuillet, notaire d�Hesdin d�c�d� en 1790, Guislain Joanne, procureur g�n�ral de la s�n�chauss�e de Saint-Pol, Joseph Obeuf, procureur au conseil d�Artois � Arras ; parmi les hauts fonctionnaires : Jacques-Philippe Cot d�Ordan, directeur des subsistances militaires au d�partement d�Hesdin en 1784, Claude-Fran�ois Cocquelin, chef de la correspondance au bureau de l�assembl�e nationale en 1791, Henry-Joseph-Alexis Playoult commissaire de l�atelier mon�taire �tabli � Saumur en 1792, chevalier de la l�gion d�honneur en 1839, Quentin Playoult, commissaire des guerres employ� � l�arm�e du Nord ; parmi les hommes politiques : Joseph-Ambroise Hibon, maire d�Avondance + en 1823, Dominique-Hyacinthe Capron et Ange-Joseph Joanne � Saint-Pol pendant la r�volution ; des m�decins tels Fran�ois-Joseph Joanne � Saint-Pol + 1812, Henry-Joseph Playoult � Hesdin qui d�couvrit � Saint-Pol plusieurs sources d�eaux min�rales ; de nombreux pr�tres tels Guislain-Joseph Joanne qui dirigea le coll�ge de Saint-Pol de 1813 � 1818, Antoine Playoult chanoine de Fauquembergues, Jacques-Joseph Playoult prieur de l�abbaye de Saint-Saulve en 1789, Louis-Bernard Playoult cur� d��cuires.Voici le sommaire de l�ouvrage : DAMBRICOURT (Avondance, Canlers, Fruges, Planques) alliances : Pruvost, � Canlers ; Demonchaux et Hibon � Avondance [1-14]. DE BOMY (Fruges, Coupelle-Neuve et Coupelle-Vieille) le moulin des deux Coupelles ; alliance Delevall�e � Coupelle-Vieille [15-19]. DE CR�QUY (Souche de Coupelle-Vieille et Fruges) alliances : Broncquart, Dupuis, Loeuillet, Pruvost, R�gnier, Vanpouille [19-31]. DE CROIX (Fruges) [32-36]. DI� voire DIEZ (Beaulieu, Fruges) [36-39]. HOCHART (descendance de Guillaume Hochart, de Coupelle-Vieille) [39]. PICLIN (Verchin, Fruges, Dieppe) alliances : Grardel, F�ron [39-44]. PLAYOULT (Fruges, H�zecques, Lisbourg, Lugy, Verchin, Hesdin, Saint-Pol) alliances : Joanne � Saint-Pol, Cot d�Ordan � Hesdin, Obeuf � Lisbourg [45-85]. SURELLE voire SUREL (Verchin et Fruges) alliance Pruvost � Fruges [85-94]. T�TART-DAMBRICOURT (Fruges, Saint-Omer) alliance de Rouvillers � Saint-Omer [94-95]. THORILLON (Aubin-Saint-Vaast, Filli�vres, Fressin, Fruges, Hesdin, Huby-Saint-Leu, Maisoncelle, Pr�defin, Torcy) [95-109]. Table des principaux patronymes [110-111]Michel CHAMPAGNE - GGRN

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Les enjeux de la g�n�alogie (XII� - XVIII� si�cle)

Ce petit livre de moins de 300 pages est d'une lecture ais�e. Malgr� un sujet qui peut sembler ardu : "comment a-t-on �crit l'histoire g�n�alogique au cours du temps ?" Germain BUTAUD & Val�rie PIETRI ont su vulgariser avec bonheur le fruit de leurs recherches. Au travers d'exemples choisis et tr�s diversifi�s, ils d�montrent les objectifs et les moyens des g�n�alogistes des �poques m�di�vales et modernes. En soulignant la richesse de cette chronologie, ils font percevoir toute l'�volution du m�tier de g�n�alogiste dans sa qu�te historique. Un regard important est consacr� � la valeur scientifique du travail fourni sans complaisance vis-�-vis des auteurs mais sans non plus tomber dans leur d�nigrement syst�matique ... encore aujourd'hui trop fr�quent.

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Les CORNUEL du Boulonnais et du Haut-Pays, par Michel CHAMPAGNE et Ludovic LEDIEU, ouvrage �dit� par le Groupement g�n�alogique de la r�gion du Nord en deux volumes, sous la r�f�rence A.M. 298.

| | Les plus anciennes mentions de la famille Cornuel dans le Pas-de-Calais sont rencontr�es � Montreuil et lieux circonvoisins d�s le milieu du 15e si�cle. Peu avant 1500 un de ses membres ach�te le fief roturier de la Pr�vost� � Humbert tenu de l�abbaye de Sainte-Austreberthe ; il devient ainsi pr�v�t d�Humbert ; ses descendants verront leur patronyme allong� du terme � dit Pr�vost ou Pruvost �. Au cours du 16e si�cle apparaissent de nouvelles souches dans les villages voisins de Saint-Michel-sous-Bois, Embry et Rimboval. Nous passons sous silence l�importante branche de Buire-le-Sec dont l��tude particuli�re reste � faire, et qui semble avoir essaim� dans tout le Ponthieu.Parmi les principales alliances des Cornuel-Pr�vost citons les Waguet, ancienne famille de brasseurs �tablis � Montreuil, Montcavrel et Saint-Michel, bien connue depuis la fin du 16e si�cle, les Macaire, les Enlart, les Lequieu devenus Lecucq ; cette derni�re famille fournira une branche de marchands �tablie � Fruges dont sont issus Louis Boudenoot, d�put� de la circonscription de Montreuil de 1889 � 1901 et s�nateur de 1901 � 1922, Louis-Fran�ois-Cl�ment Lecucq, h�ros de S�bastopol d�cor� de la l�gion d�honneur, Bertulphe Gosselin maire de Boulogne de 1861 � 1864, conseiller g�n�ral du canton de Fruges de 1877 � 1884, Pierre-Maurice Fran�ois pharmacien de Montreuil au 19e si�cle. Une branche Cornuel d�Humbert fut � l�origine d�une dynastie de notaires et de magistrats � Arras, Fressin et Hesdin, alli�e entre autres aux Cressent et Wallart d�Hesdin, et aux Viollette de Fressin.Parmi les principales familles descendant des branches Cornuel de Rimboval et Embry, citons les Caron, Denis, Robart, ces trois familles de Rimboval, les Derollez � Cr�quy, les Hermand � Rimboval et Th�rouanne qui comptent parmi eux un historien c�l�bre du 19e si�cle, Alexandre-Fran�ois-Joseph Hermand, l�un des fondateurs de la Soci�t� des Antiquaires de la Morinie et son pr�sident. Une lign�e Cornuel install�e � Lebiez d�s 1569 a fourni � Hesdin des magistrats et des chanoines et en est issue une famille de marchands et hommes de loi, les Bournisien, qui s�alli�rent dans la seconde partie du 18e aux Jacquemont du Donjon.Des petits rameaux Cornuel v�curent aussi � Aix-en-Issart, Estr�es, Fl�chin, Herly, Montreuil-sur-Mer, Rollancourt, Saint-Michel-sous-Bois, Samer, Sempy et Verchocq.Le premier tome (78 pages) rassemble les diff�rentes filiations �tudi�es et le second (75 pages), les actes et documents qui servent de pi�ces justificatives.Il est agr�able aux responsables de cet ouvrage de rendre hommage � tous ceux qui leur ont facilit� la t�che : Madame Josiane Cosset-Marcq, avec un inlassable d�vouement, a communiqu� de nombreuses r�f�rences de contrats ; Monsieur �ric Ringart, de Montreuil, descendant des Cornuel dit Pr�vost d�Hucqueliers, a apport� les fragments g�n�alogiques qu�il avait r�unis sur cette famille au 17e si�cle ; Monsieur Philippe May a fourni les deux portraits qui illustrent ce travail et des photocopies de plusieurs contrats ; Monsieur Matthieu Fontaine, qui compte le couple Hermand-Cornuel parmi ses anc�tres, a r�uni un ensemble de notes du plus haut int�r�t sur la famille Hermand. | | -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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La Ch�tellenie de LONGVILLIERS du 12e au 14e si�cle, ses seigneurs et leurs alliances, par Michel CHAMPAGNE ouvrage publi� par le G.G.R.N. sous la r�f�rence A.M. 301.

| | La seigneurie de Longvilliers ou Longvillers constituait une des quatre ch�tellenies du Boulonnais, et plus pr�cis�ment la ch�tellenie du Sud. Le seigneur de Longvilliers �tait le ch�telain de Longvilliers parce que son fief avait titre de ch�tellenie, comme Tingry, Fiennes et Belle. Il n��tait pas ch�telain dans le sens de commandant, gardien ou gouverneur de ch�teau, comme pouvait l��tre le ch�telain d�Hardelot ou de Belle-Fontaine et si jamais il le fut dans les premi�res ann�es, il usurpa tr�s vite la propri�t� de la ch�tellenie.Vers la fin du 12e si�cle la seigneurie de Longvilliers est une pi�ce ma�tresse, une sentinelle avanc�e du Haut-Boulonnais ; c�est probablement sous la direction d�Arnoul (Ier) de Cayeu que le ch�teau-fort de Longvilliers est reconstruit en pierre ; c�est une brillante personnalit� qui gravite dans l�orbite des comtes de Boulogne et de Gu�nes ; il �pouse d�ailleurs une petite fille d�Adelis de Gu�nes et est choisi par le comte Bauduin II de Gu�nes pour �tre le gouverneur de son fils. Son successeur Anselme de Cayeu est un des principaux personnages du � roman d�Eustache le Moine �, fameux pirate boulonnais, qui fut r�dig� dans les ann�es 1225-1230.La puissance des ch�telains, qui figurent dans l�entourage proche du comte, s�accro�t encore dans le courant du 13e si�cle avec Arnoul III de Cayeu qui r�unit la baronnie d�Engoudsent et la seigneurie de Marquise � son territoire. Ils sont � la fois pr�sents dans le Haut-Boulonnais et dans la partie Nord. Arnoul III acc�de � la rivi�re Authie gr�ce � son mariage avec l�h�riti�re de la seigneurie de Douriez, Milessende Ki�ret. Deux brillantes familles de Cayeu prosp�rent alors, celle du Vimeu et Ponthieu avec ses seigneurs de Cayeux-sur-Mer, Bouillancourt-en-S�ry, S�narpont et Dominois, et celle du Boulonnais ; une origine commune n�a pu �tre prouv�e, une identit� de pr�nom dans ces deux lignages ayant engendr� de nombreuses confusions chez d�anciens auteurs.Voici le sommaire de cet ouvrage de 105 pages qui comprend 18 tableaux g�n�alogiques et est cl�tur� par un index des noms de personnes.- Les Sources [1-4]- Le village et les ch�telains de Longvilliers, la famille du nom de Longvilliers [4-6]- Premi�re partie : Les DE CAYEU(X) seigneurs de Longvilliers en Boulonnais de la famille d�Engoudsent � celle de Cayeu [6-10] ; la pr�sence du pr�nom Anselme dans les lignages de Cayeu : les seigneurs de Cayeux et Bouillancourt-en-S�ry ; la famille d�Anseau de Cayeu, crois�, r�gent de l�empire de Constantinople en 1237 ; les seigneurs de Bouttencourt et Bus-en-Artois et suite des seigneurs de Cayeux [10-20] ; Arnoul (Ier) de Cayeu ; familles de Bavelinghem, d�Hermelinghem [20-28] ; Anselme (II) de Cayeu ; alliance avec la famille des ch�telains de Saint-Omer ; les sires de Licques [28-37] ; Arnoul (III) de Cayeu ; familles Ki�ret, de Fiennes [38-43] ; Willaume (II) de Cayeu ; familles Ki�ret, de Fiennes, de Cond�, d�Airaines [43-58] ; Arnoul (IV) de Cayeu [58-62] ; Willaume (III) de Cayeu, seigneur de Marquise [62] ; la branche de Toutencourt [62-64] ; la branche d�Engoudsent et Br�xent, d�nombrement de la seigneurie de Preurelles � Beussent vers 1416 [64-71] ; la famille de Dominois ; les de Cayeu seigneurs de Dominois et S�narpont [71-81] - Seconde partie : la maison de Wavrin et la seigneurie de Longvilliers ; l�alliance de Barban�on [82-86]- Troisi�me partie : la maison de Mortagne et la seigneurie de Longvilliers ; familles de Fiennes, d�Audenarde et du Quesnoy [87-98]- Table patronymique [99-104] ; Sommaire g�n�ral [104-105] ; Sommaire des tableaux g�n�alogiques [105] | | --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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De quelques demeures m�connues de la campagne boulonnaise : Maison-Bleue � Wacquinghen ; l��tang-du-Roy, le Rohart � Camiers ; et le ch�teau de Dannes

| | La campagne boulonnaise est riche de nombreux ch�teaux, maisons de campagne et manoirs. Pour nombre d�entre eux, l�histoire est d�sormais bien connue depuis la publication, en 1996, de l�ouvrage du regrett� Pierre-Andr� Wimet et de Michel Parenty. D�autres, en revanche, et ils sont abondants, gardent leurs secrets. C�est l�histoire de quelques unes de ces demeures et de leur domaine que Michel Parenty pr�sentera par le texte et l�image dans le cadre du cycle de conf�rences organis� par l�association des Amis et propri�taires d�Hardelot. Apr�s une description arch�ologique succincte de la maison, il en reconstituera l��me. Il pourra s�agir, selon le cas, des diverses �tapes de sa construction, de sa d�volution, de la biographie des propri�taires successifs et de ses occupants plus au moins c�l�bres, et encore des �v�nements de la petite et de la grande histoire dont la demeure fut le th��tre.Michel PARENTY animera cette conf�rence � Hardelot, salle Bl�riot (angle de l�avenue Fran�ois-Ier et de la rue Charles-Dickens), le 27 juillet 2007, � partir de 18 h 30. | | -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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De l�Ancien R�gime � la Restauration, la vie tourment�e d�un gentilhomme boulonnais �clair�

| | C�est la destin�e d�un gentilhomme de lettres �clair� et attachant que Michel Parenty contera. � la fin du XVIIIe si�cle, le vicomte d�Ordre commence la construction de son ch�teau sans �tre en mesure de l�achever. Apr�s avoir accueilli favorablement la R�volution, dans ses g�n�reux principes, il doit fuir la Terreur. Gr�ce aux souvenirs que consigna, au d�but du xixe si�cle, Marie-Toussaint, jeune fils de l��migr� et son compagnon d�infortune, et gr�ce encore � de nombreuses autres sources in�dites, le conf�rencier emm�nera son auditoire dans les pas de ces Boulonnais d�autrefois. Au jour le jour, il les campera d�abord sur les routes de l�exil puis sur celles du retour au pays, apr�s une dizaine d�ann�es d�absence et un p�riple de plus de 3 500 km� Cette conf�rence est donn�e dans le cadre des Mercredis de l�Atlantic, exceptionnellement organis�e un jeudi puisque la veille est f�ri�e. Les travaux du conf�rencier sont exclusivement b�tis sur les sources de premi�re main des archives publiques et priv�es.Michel PARENTY animera cette conf�rence dans les salons de l�h�tel l�Atlantic, acc�s digue de mer et rue Notre-Dame � Wimereux, le 16 ao�t 2007 � partir de 20 h 30. | | --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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De tempeliers. De tempelorde tijdens de kruistochten en in de Lage Landen

| | Lorsque l'on �tudie le temps des Croisades et, en particulier, la vie des Templiers, il est difficile de ne pas �voquer l'�sot�risme tant le sujet est connot� parmi le grand public. Avec le succ�s du Da Vinci Code, les publications � la v�rit� approximative fleurissent. C'est donc avec joie que nous nous proposons de vous pr�senter un livre qui, enfin, ne s'embarrasse pas de toutes ces fables. Jan Hosten a r�ussi l� un ouvrage majeur laissant toute la place, sa vraie place, aux hommes qui prirent la Croix. Il s'est int�ress� aux Templiers, � leur histoire mais aussi aux institutions de l'Ordre ainsi qu'� leurs commanderies dispers�es dans toute la Flandre. En un peu plus de 350 pages, il s'agit l� d'une remarquable synth�se.Lors de l'�laboration de ce travail, Jan s'est d�plac� et/ou s'est mis en relation avec de nombreux sites templiers et d�p�ts d'archives. Gr�ce � l'entremise des biblioth�caires de Saint-Omer, Jan est le premier a avoir profit� des recherches effectu�es par Thomas sur les ch�telains de Saint-Omer et en particulier Hoston : travaux qui ont �t� publi�s fin 2007.Actuellement uniquement disponible en n�erlandais, une traduction en anglais de cet ouvrage est en cours d'�laboration. | | -------------------------------------- | ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ |

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Le terrier du prieur� de Renty en l�ann�e 1494 ; actes et documents concernant Assonval 1419-1535, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� par le Groupement G�n�alogique de la R�gion du Nord sous la r�f�rence A.M. n� 304.

| | Le terrier est fort int�ressant pour la topographie des propri�t�s et des redevances poss�d�es par le prieur de Renty � la fin du 15e si�cle ; dans le cadre d�un mise en valeur des sources anciennes concernant Renty et sa r�gion, nous avons voulu mettre � la disposition du lecteur une transcription int�grale, avec la totalit� des rentes dues au prieur� situ�es non seulement � Renty et Assonval, mais aussi � Aix-en-Issart, Appe, Campagne-l�s-Boulonnais, Embry, Fauquembergues, Gournay, Ouve-Wirquin, Saint-Aubin, Wandonne, Wandonnelle, ainsi que les d�mes per�ues dans treize paroisses, avec le d�tail de celle recouvr�e � Mencas.La seconde partie de l�ouvrage renferme une transcription d�actes et de documents concernant le village d�Assonval pour la p�riode 1419-1535. La seigneurie d�Assonval a d�abord appartenu � des seigneurs �ponymes : Hugues (avant 1177) puis son fils Bauduin (Ier) + apr�s 1195, puis Thomas cit� de 1195 � 1223, Bauduin (II) cit� vers 1285-1294. Elle appartient en 1419 � Pierre de La Viefville seigneur de N�don et autres lieux, puis � sa fille Jeanne de La Viefville qui avait �pous� en 1445 Antoine de Bourgogne, dit le grand b�tard, comte de la Roche-en-Ardennes, seigneur de Bevere + 1503 �g� de 83ans ; elle resta dans leur descendance au moins jusqu�en 1521; ce fief passa peu apr�s, sans doute par achat, � Philippe de Cro� comte de Porc�an, marquis de Renty duc d�Aerschot (+1549) qui est qualifi� de seigneur d�Assonval en 1535.Cet ouvrage est cl�tur� par une table patronymique et un index des noms de lieux. | | ------------------------------------- | --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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HESMOND, Actes et documents 1497-1692, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� par le Groupement G�n�alogique de la R�gion du Nord sous la r�f�rence A.M. n� 305.

| | Hesmond, village du canton de Campagne-l�s-Hesdin, est situ� � 18 kilom�tres de Montreuil et est travers� par la rivi�re Cr�quoise et son affluent l�Embrienne. La seigneurie principale appartenait � la famille �ponyme connue depuis le 12e si�cle ; nous reviendrons sur l�histoire de cette maison f�odale dans un autre ouvrage. Au d�but du 16e, les deux fiefs principaux formant la terre d�Hesmond, tenus de la ch�tellenie de Beaurain, sont d�volus � la famille de Framezelles ; elle appartient � Jean Le Bailly en 1575 et aux de Cr�quy au d�but du 17e si�cle. L�abbaye de Saint-Saulve poss�dait d�s 1042 un quart du terroir d�Hesmond (Haimontis villa) ; au 16e si�cle se trouvant tr�s endett�s, les moines de Montreuil, obtinrent de l��v�que d�Amiens, l�autorisation d�ali�ner leurs biens dans ce village au profit de l�abbaye de Saint-Andr�-au-Bois ; d�s lors celle-ci allait jouir des grosses et menues d�mes de la paroisse, par tiers, avec le chapitre d�Ypres et le prieur� de Renty. Un fief tr�s important tenu de la ch�tellenie de Beaurain, la seigneurie de Canaples, �tait situ� � Hesmond ; il appartenait � la famille de Vaudricourt au 15e si�cle et aux Pruvost de Surcamp d�s 1550. Le baron de Calonne cite �galement le fief de Francleu ou de Puisnaye, tenu de Canaples, consistant en 25 mesures de terre, situ� sur Hesmond et Boubers. | | --------------------------------------- | ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ |

Le petite �glise d�Hesmond, sous le vocable de Saint-Germain, a �t� construite vers la fin du 15e ou au d�but du 16e si�cle ; elle pr�sente un ch�ur d�un bon style et vo�t� avec un arc triomphal aux armes de la famille d�Hesmont, et une nef tr�s simple flanqu�e au Sud d�un porche vo�t�. La paroisse voisine de Boubers-l�s-Hesmond �tait une succursale de celle d�Hesmond. Voici le sommaire de cet ouvrage : Pr�ambule et bibliographie sommaire [1-2] ; liste des cur�s d�Hesmond 1497-1901 [2-3] ; rapport de la terre et seigneurie d�Hesmond en 1497, table patronymique [3-15] ; rapport de la terre et seigneurie de Canaples � Hesmond en 1511, table patronymique [15-23] ; d�nombrement de la terre de Hesmond par Jean Le Bailly en 1575, table patronymique [24-30] ; terrier des biens d�tenus par l�abbaye de Saint-Andr�-au-Bois au terroir de Hesmond en 1636 [30-40] ; extraits des registres paroissiaux d�Hesmond 1647-1692 [40-42] ; titres de la succession de Firmin de Lattre du 30 avril 1676 [42-43].

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Le livre rouge de l�abbaye de Saint-Andr�-au-Bois, recueil de chartes et d�actes, compl�t� � partir des travaux du chanoine Claude Sall�, 1156-1715, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� sous la r�f�rence A.M. n� 319.

| | Fond�e � Maresquel vers 1130-1135, transf�r�e en 1156 pr�s de Gouy-Saint-Andr�, au hameau de Gr�m�court qui prit le nom de Saint-Andr�-au-Bois, cette abbaye de l�ordre de Pr�montr� appartenait au dioc�se d�Amiens. Les principaux bienfaiteurs de cet �tablissement furent, avec les seigneurs et ch�telains de Beaurain, les sires de Bloville, de Brimeux, de Contes, d�Esquingnecourt, de Goy ou Gouy, de Gyemes ou Jumetz, de Maresquel, de Thiembronne. Leurs abb�s, nomm�s � l��lection, relevaient directement de Rome, mais n�obtinrent le droit de porter la mitre qu�en 1665 ; le revenu du monast�re se composait essentiellement du produit de la d�me per�ue dans plusieurs paroisses ainsi que du fermage du moulin de Maresquel et des censes de Bloville � Bois-Jean, Brunehautpr� ou Bignopr�, du Valivon � Campagne, du Valrestaud � Thiembronne, et de Saint-Andr� ; ces fermes jouissaient comme enclaves d�Artois de l�exemption des aides, gabelles et autres tailles fran�aises. | | --------------------------------------------- | ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

Pendant la p�riode r�volutionnaire, et plus pr�cis�ment en 1791, l�abbaye fut vendue ; l�abbatiale et les deux ailes du clo�tre tomb�rent sous le marteau d�s 1802 et se vendirent successivement � la toise et pierre par pierre ; le logis abbatial converti en ch�teau, fut incendi� en 1918 ; ne subsistent que le portail monumental et la grandiose ferme qui avait �t� exploit�e par les pr�montr�s ; ces derniers, faisant partie de l�ordre fond� par Saint Norbert, �taient des religieux cultivateurs comme les cisterciens, mais ils se consacraient �galement au minist�re paroissial ; ils n��taient pas moines mais chanoines. L�histoire de leur abbaye fut �crite en 1873 par le baron de Calonne et publi�e en 1875 par la soci�t� des antiquaires de Picardie ; elle peut �tre encore am�lior�e en utilisant davantage les chroniques laiss�es par ses abb�s et par ses chanoines : Led�, Sall�, Boubert et Cr�pin. Outre de nombreuses chartes originales, nous avons �galement la chance de disposer des deux tomes d�un cartulaire, consultable aux archives d�partementales du Pas-de-Calais, appel� livre rouge, et d�une copie qui faisait partie de la collection Henneguier. Nous avons reclass� les actes chronologiquement ; ils constituent un v�ritable tr�sor pour l�histoire f�odale du Ponthieu et de l�Artois. Nous avons ajout� d�autres actes, en puisant dans les travaux du chanoine Claude Sall� qui fut prieur du Valrestaut en 1649, et quelques analyses d�actes pass�s devant les notaires de Montreuil, portant sur les fermes de l�abbaye. Cet ouvrage est cl�tur� par une s�rie de tables (seigneuries, principaux pr�tres, patronymes, principaux lieux) et deux annexes (catalogue des abb�s et principales sources archivistiques et imprim�es concernant l�abbaye).

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Recueil d�actes pass�s devant les notaires de FRUGES, tome 2, 1601 � 1638, par Michel CHAMPAGNE et Philippe MAY, ouvrage publi� sous la r�f�rence A.M. n� 317

| Les actes collig�s de cet ouvrage ne figurent pas dans le tabellion des notaires de Fruges d�pos� aux archives du Pas-de-Calais. Cet ensemble constitue un recueil de transcriptions d�actes class�s par ordre chronologique, provenant du gros des notaires de Saint-Omer, fonds entrepos� � la biblioth�que de l�agglom�ration de Saint-Omer.Outre la ville de Fruges, sont concern�es la plupart des localit�s des environs et particuli�rement Aire-sur-la-Lys, Assonval, Audincthun, Bellefontaine, Campagne-l�s-Boulonnais, Canlers, Coupelle-Neuve, Coupelle-Vieille, Coyecques, Cr�quy, Dennebroeucq, Embry, Fauquembergues, Lisbourg, Lugy, Matringhem, Mencas, Merck-Saint-Li�vin, Radinghem, Reclinghem, Renty, Rimboval, Rimeux, Rumilly-Beaussart, Saint-Martin-d�Ardinghem, Saint-Omer, Senlis, Verchin, Verchocq, Vincly, Wandonne.Les renseignements apport�s par ces contrats sont d�un int�r�t exceptionnel. On y trouve par exemple un ensemble de documents sur la famille seigneuriale de Lugy, une transaction r�alis�e par la veuve de Charles de Montmorency, seigneur de Neuville-Wistasse, en son ch�teau de Beaussart, une donation de la dame douairi�re de Canlers � son fils, de nombreuses cr�ations de rente au profit du couvent des franciscaines de Fauquembergues avec plusieurs actes concernant la moniale Antoinette Foinicle, la constitution de la dot de Jeanne de Le Loe pour la profession de foi de cette religieuse qui fut une figure mystique de son temps. Les familles bourgeoises de Fauquembergues et de ses environs imm�diats sont bien repr�sent�es ; citons parmi ces derni�res les Bocquet, Cappon, Cordier, de Cl�ty, de Gline, de Le Loe, de Lille, de Zunequin, Douzinel, du Saultoir, Galbart, Obin, Tiltre. Nicolas Moronval, marchand �choppier de Fauquembergues, est sans doute un des plus riches personnages de la ville ; il pr�te pratiquement de fa�on interrompue de 1610 � 1635, un capital de plus de 8000 livres, et cela uniquement pour les contrats qu�il passe devant les notaires de Fruges, sous forme de renti�re h�riti�re perp�tuelle et rachetable, le plus souvent avec un int�r�t de 7,14%. Op�rent de m�me fa�on certains pr�tres titulaires de paroisses rurales, Me Antoine Liborel, cur� de Fauquembergues, Me Jean de Crespioeul, cur� de Wandonne, Me Fran�ois de Zurlies, cur� de Matringhem, ou Me Toussaint Maisnard, cur� de Vincly, qui ainsi am�liorent quelque peu leur revenu. Interviennent �galement dans les actes de ce recueil des soldats et officiers de garnison du ch�teau de Renty.Cet ouvrage est cl�tur� par un index patronymique, une table des localit�s et un index des noms de mati�re. --------------- Caf� Fran�ais Nich� � deux pas de la mythique place Bellecour, le Caf� Fran�ais a �t� repris en septembre par deux fr�res. C'est assez fortuitement que Fran�ois et Thomas s'y attabl�rent en plein match de l��quipe de France contre les All Blacks. Le r�sultat dans l�assiette d�passe l�annonce, et le conseil des vins et alcools des plus justes. Alors, si vous passez par Lyon, �vitez les bouchons "touristiques" du Vieux Lyon, et pr�f�rez le Caf� Fran�ais. Demandez St�phane de notre part, et laissez vous guider � l�aveugle par le maestro des lieux, v�ritable amoureux de son m�tier. --------------- STATISTIQUE F�ODALE du Haut-Pays, tome 2 : AUDINCTHUN, DENNEBROEUCQ et WANDONNE, par Michel CHAMPAGNE et Philippe MAY, ouvrage publi� sous la r�f�rence A.M. 324 en deux volumes. Trois villages du Haut-Pays sont concern�s par cet essai de statistique f�odale : d�une part Audincthun et Dennebroeucq dont les seigneuries principales �taient tenues du comt� de Fauquembergues, et d�autre part Wandonne, dont la seigneurie principale mouvait de la pairie de Cr�quy, elle-m�me relevant du comt� de Saint-Pol. Le comte de Fauquembergues poss�dait personnellement la seigneurie de Glen � Dennebroeucq. Parmi les autres fiefs importants, citons celui de Milfaut situ� � Dennebroeucq et Wandonne, tenu de la pairie de Cr�quy ; celui de Campagne-Campignoeul � Audincthun et Saint-Martin-d�Hardinghem, d�pendant de l��v�que de Boulogne ; celui de La Fouacherie relevant de l��v�que de Saint-Omer ; ceux de Drival, Lespinoy, Mayoul, Wandonnelle tenus de la seigneurie de Wandonne. Des compl�ments ont �t� apport�s au premier tome qui concernait les villages de Cr�py, �quirre, Lisbourg, Pr�defin et Verchin, publi� sous la r�f�rence A.M. 229. Ci-contre : Armoiries des de Croeser, seigneurs d�Audincthun. Voici la table des fiefs d�crits dans cet essai :Audincthun : d�mes (2), seigneurie (2), Buirette (18), Campagne (la) (24), Campagne-Campignoeul (29), Couture (la) (34), Fouacherie (la) (51), Monbout (109), Porionni�re (112), Pr�aux (les) (113), Saint-Aubin (familles Fr�ret, Barbier, Gazet, Desgrousilliers) (115), Sart-Durand (133), Torcy (133), Troncquoy (135), Wandonnelle (maisons Le Reude, de Northout, de Cro�, de Brandt) (180)Cr�py : Amonville (183), Crespioeul (183), Thierry (188) Dennebroeucq : Cliensson (34), d�mes (35), seigneurie (37), Glen ou Glein (55), Godart (79), Gorgonnat (80), Hem (80), Mazures (96), Milfaut (96), Milfaut (autre) (108), Pr�aux (les) (113), Quint de Dennebroeucq (113), Samer (biens de l�abbaye) (132), �quirre : �quirre (185), Hospice Saint-�loi d�Arras (187), Le Josne (188), Versignies (189) Lisbourg : Denis (185), Griboval (186), Grugeliers ou Preudefain ou Malannoy (187), Lisbourg (188) Pr�defin : Gantois (186), Pr�defin (188)Verchin ou Werchin : Griboval (186), Offay (188), Verchin (188).Wandonne : Behelle (17), Belquin (17), Buirette (18), Calonne (24), Canespil (31), Dalles (34), Davegny (35), Desgroiselliers (43), De Thubeauville (43), Drival dit la Motte (43), Escoubart (50), Flament (50), Hanon (80), Hibon (86), Le Cordier (86), Le Fevre de Tramecourt (87), Leloeu (87), Le May (87), Lespinoy (87), Le Vasseur (94), Marchant (94), Maubailly (94), Mayoul (95), Milfaut (96), Moulinet (112), Saint-Aubin (115), Sart-Durand (133), Tramecourt (134), Viefville (la) (136), d�mes (136), seigneurie des de Wandonne (138), premi�re seigneurie (maisons de Cr�quy, Lalaing, Dion) (139), seconde seigneurie (maisons de Senlis, du Biez, de Coucy, de Dion) (172), troisi�me seigneurie (maison de Renty) (176).Et en voici le sommaire :Pr�ambule [1-2]. Fiefs et seigneuries [2-183]. Compl�ments au tome 1 [183-189]. Tableaux : D�volution de la seigneurie de Dennebroeucq aux 13-14e si�cles [189-190], les de Coppehen [190], les DE LA CAURIE : Post�rit� de Catherine de B�thencourt [191], les MAUBAILLY, de Dennebroeucq [191-192], les TRIBOULET et les CROQUISON [192-193], la famille seigneuriale de Wandonne 14-15e si�cles [193]. Table des fiefs situ�s dans les villages de la statistique [194]. Index patronymique [195-201]. Sommaire [202]. | | 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Ch�teaux et manoirs du Pas-de-Calais de Philippe SEYDOUX

| | V�ritable inventaire du patrimoine monumental, qui pr�sente ch�teaux, manoirs et forteresses, mais aussi parcs et jardins associ�s, r�pertori�s par cantons. C'est une invitation � une extraordinaire promenade exploratoire, qui m�nera le lecteur des confins de la Picardie � ceux de la Flandre et du Hainaut, lui faisant d�couvrir les demeures des grandes familles des anciens Pays-Bas espagnols comme celles des notables r�gionaux, des n�gociants fortun�s et des simples hobereaux. Au fil de ce volume, l'amateur d'art et d'histoire retrouvera nombre de grandes figures de la r�gion et pourra pleinement appr�cier les sp�cificit�s de l'architecture locale. | | ----------------------------------------- | -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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Traits de plume - Petite histoire de l'�criture de la fin de l'Antiquit� � l'aube de la modernit� � partir d'exemples audomarois de Jean-Charles BEDAGUE

| | On a souvent en t�te, lorsque l�on pense aux �critures du Moyen �ge et des temps modernes, la belle lettrine d�un manuscrit en �criture gothique ou, � l�inverse, les pattes de mouche d�une minute notariale du XVI� si�cle ! Et pourtant, � y regarder de plus pr�s, l'�criture, de la fin de l�Antiquit� au d�but du XIX� si�cle, se r�v�le d'une diversit� et d'une richesse bien plus grandes. La science qui l��tudie, la pal�ographie (ou grec palaios, "ancien" et graphein, "�crire"), apr�s s'�tre longtemps cantonn� au seul d�chiffrement des textes, s�est attach�e � retracer l��volution dans le temps des lettres et de l�ensemble des signes constituant le texte des manuscrits. Car l'�criture aussi a son histoire ! En s�attachant aux conditions dans lesquelles ces textes ont �t� produits (ui les ont �crits ? pour qui ? pour quoi ? comment ?), les pires cursives et autres manuscrits, illisibles au premier abord, nous semblent soudain plus familiers. Cette exposition a pour but de suivre dans le temps l��volution de l��criture. En s�attachant � diff�rents stades de son histoire, � diff�rents types d'�criture, elle permettra de r�pondre � des questions telles que "d�o� vient notre alphabet ?", "qu'est ce qu'une minuscule caroline ?", "jusqu"� quand a-t-on utilis� l��criture gothique ?", etc. Elle met � profit les richesses souvent m�connues des manuscrits et des archives de Saint-Omer, pr�sent�es pour l'occasion au public gr�ce � la bienveillance de la Biblioth�que d�agglom�ration de Saint-Omer. | | -------------------------------------- | ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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Relev� des actes pass�s devant Ma�tre SACLEU, notaire de la r�sidence de Saint-Omer, de 1707 � 1710, par Philippe MAY, ouvrage publi� par le Groupement g�n�alogique de la R�gion du Nord sous la r�f�rence A.M. 328.

| | Cet ouvrage rassemble divers actes notari�s de 1707 � 1710 issus du � Gros de Saint-Omer � ; il comporte essentiellement des contrats de mariages, baux, ventes, partages, vendues, transactions, conventions, obligations, arrentements, reconnaissances de rente, transports de rente, renonciations, �changes, cessions, promesses, pris�es, d�comptes, accords et donations. Sont surtout concern�es les r�gions d�Aire, Fauquembergues, Fruges, Hesdin, Hucqueliers, Lumbres, Th�rouanne.Les actes �tudi�s par ce relev� pr�sentent une sorte de compl�mentarit� et de continuit� avec ceux �tudi�s dans les recueils d�actes pass�s devant les notaires de Fruges ; Me Antoine Sacleu �tait bien connu des habitants du Haut-Pays, ayant offici� comme second notaire en l�Etude de Me Pierre Delerue � Fruges, d�s 1696. Natif de Reclinghem il reprit en 1707 une �tude sise en la cit� audomaroise o� il exer�a pendant neuf ans. La plupart du temps, Me Antoine Sacleu, notaire royal, officiait bien souvent � l�ext�rieur de Saint-Omer, en se rendant chez ses clients. Parfois, il les recevait dans sa maison de campagne situ�e � Audincthun, rue de Dennebroeucq, pr�s du lieu-dit � le Bout des Rues �. Cette habitation �tait voisine de celle de ses cousins Sacleu de Coyecques et d�Audincthun. Il officiait �galement � Fauquembergues, chez son fr�re, Me Jean Sacleu, chanoine de la coll�giale Notre-Dame, ainsi qu�� Coyecques, probablement chez son neveu, Marc Sacleu. | | ------------------------------------------ | ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ |

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Recueil de testaments re�us par les notaires de FRESSIN, 1702 � 1746, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� sous la r�f�rence A.M.325

| Cet ouvrage constitue un recueil de transcriptions de testaments re�us par les notaires de Fressin Jacques Cornuel, Fran�ois Viollette, Joseph Viollette et Antoine-Joseph Pierlay entre 1702 et 1746. Les familles notables ou seigneuriales sont bien repr�sent�es ; citons parmi ces derni�res les familles Bonningue, Desoigny, Mayoul, Petit du Marest, de Gosson de Rumenville, Pierlay, et �galement Bacqueville, famille pour laquelle nous avons ajout� une petit notice g�n�alogique avec sa descendance Catain � Hesdin et de Houdetot � Fressin. Outre Fressin, les principaux villages concern�s sont Auchy-l�s-Moines, Cavron-Saint-Martin, Cr�quy, Rollancourt, Sains-l�s- Fressin, Torcy, Wambercourt et Wamin. Rappelons que quatre pr�c�dents ouvrages, consacr�s � l'�tude des actes pass�s devant les notaires de Fressin, ont �t� publi�s par le G.G.R.N. sous les r�f�rences A.M. 088, A.M. 219, A.M. 250, et A.M. 272. | | ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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Les grandes affaires criminelles du Pas-de-Calais

| | De Damiens et Vidocq � l'affaire Brigitte Dew�vre � Bruay, Bernard Schaeffer, membre de la commission historique du Nord et pr�sident de la soci�t� d'�mulation de Roubaix, nous livre 35 r�cits de grandes affaires criminelles du Pas-de-Calais (il l'avait d�j� fait pour le Nord), sous la pr�face de Ma�tre Blandine Lejeune. On y retrouve notamment la bande � Pollet, l'affaire Szymanski � Mazingarbe ou la bande de Constant Bienaim� � Auchel. | | --------------------------------------------------- | --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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Les BEAURAIN et DE BEAURAIN du Pays de Montreuil, par Michel CHAMPAGNE, Ludovic LEDIEU, �ric RINGART, ouvrage publi� par le Groupement G�n�alogique de la R�gion du Nord sous la r�f�rence A.M. 334.

| | Beaurain, un patronyme bien r�pandu dans le Pas-de-Calais. Manifestement polyphyl�tique, on le trouve solidement implant� pr�s de Montreuil, Beaurainville et Aix-en-Issart au Moyen-�ge. Plus au Sud, il est bien repr�sent� � Abbeville, o� il est connu d�s 1300, dans le Ponthieu et le Vimeu. Plus au Nord vers l�Audomarois et � Seninghem, une importante famille se d�veloppe au 16e si�cle. L�un de ses membres s�installe � Heuchin et donne une dynastie de notaires locaux. Les archives de l�abbaye Notre-Dame de Boulogne nous renseignent sur une famille de Beaurains, propri�taire de biens en Boulonnais, essentiellement � Outreau et Wierre-Effroy au d�but du 16e si�cle. En 1567 Nicolas de Beaurains, natif de Saulty, devient bourgeois d�Arras ; ses descendants acc�dent � la noblesse de robe au si�cle suivant. La famille m�di�vale des anciens ch�telains de Beaurain, connue d�s le 11e si�cle, s�est scind�e en deux branches, la premi�re surnomm�e � Colet � et la seconde � Peschot � qui a fourni les seigneurs d�Huppy. Les titres de l�abbaye de Saint-Andr�-au-Bois fourmillent de mentions les concernant ; le lecteur pourra avec profit se reporter � l�ouvrage publi� par le G.G.R.N. sous la r�f�rence A.M. 319, intitul� � le livre rouge de l�abbaye de Saint-Andr�-au-Bois, recueil de chartes et d�actes, compl�t� � partir des travaux du chanoine Claude Sall� �. L�histoire de cette famille est relat�e dans la 3e partie de l�ouvrage d�Alb�ric de Calonne consacr�e � l�histoire des abbayes de Dommartin et de Saint-Andr�-au-Bois, 1875, pp. 258 � 269, et dans le � Nobiliaire du Ponthieu � du marquis de Belleval, 2e �dition (1876), colonnes 100-102. Plus r�cemment Roger Rodi�re a r�dig� une notice sur ces Beaurain du Moyen-�ge dans un � r�pertoire des noms de familles contenus dans les chartes des prieur�s de Beaurains et Maintenay �, 1906, pp. 441-450. L��tude des cartulaires de Valloires et des abbayes montreuilloises, ainsi que du codex de Saint-Georges, devrait permettre la r�alisation d�un nouveau travail sur cette dynastie m�di�vale.Notre propos se limitera ici aux repr�sentants de cette famille signal�s par les textes dans le Pays de Montreuil � partir du 15e si�cle et plus sp�cialement � Aix-en-Issart. | | ---------------------------------------------- | ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

Voici le sommaire de cet ouvrage : - Pr�ambule [1] ; les seigneurs de Buroeuilles et Machy, alliance de Contes [1-10] ; les (de) Beaurain � Beaurainville, 16-18e si�cles, alliances Farr�, Guermont [10-17] ; les (de) Beaurain � Montreuil [17-20] - Les (de) Beaurain de la r�gion d�Aix-en-Issart : Anciennes mentions [20-22] ; famille de Beaurain-Poitevin [22-23] ; famille de Baudechon de Beaurain [23-24] ; famille de Michel de Beaurain ; les g�ographes du Roi de France ; descendances Bataille, Gline, Septier [24-46] ; descendance de Claude Beaurain [46-51]. - Divers (de) Beaurain � Aix-en-Issart, Alette, Beaumerie, Beussent, Boubers-l�s-Hesmond, Bourthes, Brimeux, Frencq, Friville-Escarbotin et Le Temple, Hesmond, Hubersent, Humbert, L�pine et Verton, Loison-sur-Cr�quoise, Marenla, Marles-sur-Canche, Nempont Saint-Firmin, Nempont Saint-Martin, Neuville-sous-Montreuil, Offin, Roussent, Saint-Denoeux, Saint-Josse-sur-Mer, Saulchoy, Sempy, Vron, Waben [52-63] - Index des principaux patronymes [63-65] ; index locorum [65-66] ; table des mati�res [66-67].

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Le pharmacien de Saint-Pol

| Quand la r�alisation de sa g�n�alogie inspire un roman... Jacqueline Dana vient de donner dans un livre r�ussi une biographie romanc�e de son a�eul Nicolas Zerva Papadopoulos, n� en 1812, orphelin ayant fui sa Cr�te natale. Ayant suivi des �tudes de pharmacie � Paris, il a pour ma�tre Joseph Pelletier, qui d�couvrit la quinine avec Joseph Bienaim� Caventou (n� � Saint-Omer le 30 juin 1795). Apr�s la mort de sa femme en couches, il s�installe dans le Pas-de-Calais o� il exercera ses talents de pharmacien � Saint-Pol-sur-Ternoise et Aubigny-en-Artois. | | ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ |

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Les BLAUWART, une grande famille censi�re de la P�v�le, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� par le G.G.R.N. sous la r�f�rence A.M. 331.

| | Le patronyme Blauwart qui �voquait au moyen �ge la couleur bleue, c'est-�-dire une personne au teint blafard, est un des plus anciens de la r�gion de Coutiches; on le d�couvre d�s 1312 dans les textes. Au d�but du 15e si�cle, une importante famille Blauwart se dessine peu � peu, install�e aux terroirs de Wastines, Bers�e et Coutiches, qui sera la souche des Blauwart, du pays de P�v�le.Voici le sommaire de cet ouvrage :Pr�ambule [1]. Les Blauwart, de Bers�e : L�alliance avec la famille d�Anich [1-2] ; la famille seigneuriale de Folle Emprise [2-8] ; les Blauwart, de Wastines: les censiers de Vernescueil � Coutiches, de la Ricarderie � Bers�e, de la Petite-Vacquerie � Moncheaux, censiers � Aix-en-P�v�le et Nivelle [8-32] ; les Blauwart, de Wastines : les censiers de Folle Emprise � Bers�e, de la Croix � Faumont, de l�Infirmerie � Coutiches, des dames de Marquette � Faumont, de Wasqual � Mons-en-P�v�le [33-54] ; non rattach�s (Nomain, Pont-�-Beuvry, La Vincourt, Wastines, Bers�e, Coutiches, R�ches) [54-55].Les Blauwart, de la Maladrerie [55-56]. Les Blauwart, de la Grande Vacquerie [57-58]. Les Blauwart, de Landas [58-60].Les Blauwart, � Auchy et Cappelle-en-P�v�le [61-62]. Compl�ments (Fran�ois Blauwart x Apolline Carr�, Laurent Blauwart x Barbe Poutrain) [62].Documents : D�claration du fief de Follemprise en 1644 [61-62] ; Proc�s concernant Laurent Blauwart en 1673 [63-64] ; assiettes fiscales du village de Mons-en-P�v�le en 1693-1694 [64-65] ; proc�s entre Fran�ois-Mathias Mallet et Jean Blauwart en 1717 [65-66] ; quelques notes sur les Blauwart de la r�gion de Lille [67-68].Table des principaux patronymes [68-69]. Index des principales localit�s [69-70]. Sommaire [70-71]. | | ---------------------------------------- | ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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STATISTIQUE F�ODALE du HAUT-PAYS, tome 3 : DONVEST, H�ZECQUES, LUGY, MATRINGHEM et MENCAS, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� sous la r�f�rence A.M. 342 en deux volumes.

| | Quatre villages du Haut-Pays sont concern�s par ce 3e essai de statistique f�odale ; ils sont situ�s dans le canton de Fruges et trois d�entre eux, H�zecques, Lugy et Matringhem sont baign�s par la Lys. L�abbaye d�Auchy-l�s-Moines poss�dait d�importants biens � Lugy ; non loin de leur monast�re, pr�s de la Ternoise, existait au 11e si�cle un lieu nomm� Donvest avec une chapelle qui fut donn�e aux moines d�Auchy par le comte d�Hesdin ; ce hameau �tait le si�ge d�une seigneurie, tenue en fief de l�abbaye, qui devint propri�t� des seigneurs de Lugy de la famille Godefroy au 16e si�cle. Tous les actes de justice ayant trait � ce fief devaient �tre rendus � Lugy, devant les hommes de fief de l�abbaye. Deux puissantes entit�s f�odales vont se constituer aux 17e et 18e si�cles. Les comtes d�H�zecques, de la famille de La Haye, absorbent successivement les seigneuries de Vincly (1685) et Bellefontaine, actuellement hameau de Mencas (1695) ; les marquis de Lugy, de la famille de la Buissi�re, ajoutent Matringhem � leur patrimoine au d�but du 18e si�cle. Quant � la seigneurie de Mencas, elle est vendue avec celle de Malfiance en 1766 � un membre de la famille de Dion ; le marquis de Dion-Malfiance gr�ce � une brillante alliance avec la famille Le Sergeant, devient propri�taire du ch�teau et des terres d�H�zecques peu avant la r�volution.Des compl�ments ont �t� apport�s au second tome qui concernait les villages d�Audincthun, Dennebreucq et Wandonne, publi� sous la r�f�rence A.M. 324.Voici la table des fiefs d�crits dans cet essai : Audincthun : Audincthun, seigneurie (158) ; La Fouacherie (159) ; Monbout (109) ; Tronquoy (160) ; Wandonnelle (162) Dennebroeucq : Dennebroeucq, seigneurie (159) ; Hem (160) ; Milfaut (160)Donvest (familles Gibert, de Ch�tillon, de Saint-Pol) (6) H�zecques : Dausque (5) ; Gorguette (18) ; H�zecques, seigneuries (maisons d�H�zecques, de Jumont, du Bois de Fiennes, du Ploich, d�Outreleau, de Saveuse, de Melun, de Bailleul, de La Haye, de France, Le Sergeant) (24, 165) ; pr�tres et d�mes (21) ; Merdenchon (149) ; Saint-Nicolas (155) ; Wast (familles de La Dienn�e, Manessier) (155) Lugy : biens de l�abbaye d�Auchy (3) ; Lugy, seigneurie (maisons Godefroy, de La Buissi�re) (83) ; Merdenchon (149) ; pr�tres et d�mes (81) ; La Rachie (149) ; Remetz (familles Destr�es, d�Oultreleau) (151) ; Saint-Nicolas (155) Matringhem : Boulet (4) ; Gorguette (12) ; pr�tres et d�mes (97) ; Matringhem, seigneurie (maisons de Matringhem, de Neuville, Le Mor, d�Aix, Lambert, Carpentier, de Lannoy, de Cr�quy) (111, 163) ; Motte Sainte-Croix (149) Mencas : Bellefontaine (4) ; pr�tres et d�mes (97, 141) ; Mencas, seigneurie (familles de Bl�quin, de Herlin, des Markais, Grault, d�Ostrel de Li�res) (142) Wandonne : Drival dit La Motte (159) ; Milfaut (160) ; Wandonne, seigneurie (162)Et en voici la table des mati�res :Pr�ambule (1). Bibliographie (1-3). Fiefs et seigneuries (3-158). Compl�ments au tome 2 (158-163). Addenda (163-164). Annexe 1 : Tableau Le Berquier (164). Annexe 2 : Terrier de la pairie d�H�zecques �tabli en 1626 (165-179). Annexe 3 : descendance d�Adam de Saint-Jean (180-188). Annexe 4 : notice Verdin (188-199). Table des principaux patronymes (199-208). Table des fiefs (208). Table des tableaux g�n�alogiques (208). Table des mati�res (208-209) | | ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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La Madone au chardonneret de Rapha�l

| | Apr�s dix ans de restauration, un des chefs d'oeuvre du peintre italien de la Renaissance, Rapha�l, la Madone au chardonneret, tableau � l'histoire mouvement�e, est de nouveau expos�e � Florence et retrouvera en mars sa place au c�l�bre mus�e des Offices.Le tableau repr�sente une Madone entour�e de J�sus et de Jean-Baptiste enfants, caressant un oiseau, devant un paisible paysage verdoyant.Jaunie et aux tons pass�es, l'oeuvre a retrouv� de splendides couleurs et notamment ses pr�cieux tons de bleu et de rouge, "gr�ce � tous les outils technologiques disponibles, des rayons X, fluorescence d'ultraviolets, r�flectographie infrarouge" qui ont permis de retrouver les techniques et pigments originels.La Madone au chardonneret (1506) a �t� command�e � Rapha�l (1483-1520) par Lorenzo Nasi, marchand florentin de son �tat, � l'occasion de son mariage. Un glissement de terrain avait malheureusement fait s'�crouler sa demeure en 1547 et le tableau, mont� sur un support en bois, s'est cass� en dix-sept morceaux.Restaur� avec les moyens de l'�poque, le tableau est rachet� par le cardinal Giovanni Carlo De Medicis en 1639. Il sera ensuite expos� au mus�e des Offices de Florence d�s 1704. La Madone au chardonneret est expos�e jusqu'au 1er mars 2009 au Palazzo Medici Riccardi de Florence avant de retrouver sa place au mus�e des Offices.La synth�se des peintures italienne et flamande, illustr�e ici, a �t� r�v�l� par les travaux de Liana Castelfranchi Vegas, notamment dans l'ouvrage fondateur : Italie et Flandres, Primitifs Flamands et Renaissance Italienne. | | --------------------------------------------- | ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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Un portrait identifi� de Lucr�ce Borgia

| | Une toile de la Renaissance, acquise � Londres en 1965 par la National Gallery de Melbourne, vient d'�tre identifi�e comme �tant un portrait de Lucr�ce Borgia r�alis� par le peintre italien Dosso Dossi. Gerard Vaughan, directeur du mus�e, a indiqu� que cette toile, intitul�e Portrait de jeunesse et d'auteur inconnu lorsqu'elle a �t� acquise en 1965 � Londres, pourrait �tre le seul portrait restant de Lucr�ce Borgia. "Ce qui �tait jusqu'alors le portrait d'un inconnu par un artiste non identifi�, semble maintenant �tre l'un des portraits les plus significatifs de la p�riode de la Renaissance, par l'un des plus grands peintres du nord de l'Italie" a d�clar� le directeur du mus�e, G�rard Vaughan.Lucr�ce Borgia �tait la fille naturelle du cardinal espagnol Rodrigo Borgia, ensuite �lu pape sous le nom Alexandre VI (1492-1503), et dont la famille a marqu� l'histoire par ses scandales et sa corruption.Cette toile avait laiss� perplexes tous les experts jusqu'� son exposition au public au XX� si�cle et a toujours �t� consid�r�e comme le portrait d'un jeune homme, a expliqu� le mus�e australien. Mais au terme d'ann�es d'expertise technique et historique, le conservateur du mus�e, Carl Villis, a conclu qu'il s'agissait d'une oeuvre du ma�tre italien Dosso Dossi : "La mise au jour des secrets de cette magnifique et �nigmatique toile a �t� un travail passionnant. Elle constitue d�sormais une pi�ce exceptionnelle compte tenu de la dimension de son auteur et de la personnalit� qu'elle repr�sente. [...] Des g�n�rations d'historiens d'art ont tent� d'identifier des portraits de Lucr�ce Borgia, mais il semble que ce soit le seul qui comporte des r�f�rences personnelles directes � cette intrigante figure historique". | | --------------------------------------------- | -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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Notes historiques sur la commune de Blessy

| En 2007 disparaissait Fran�ois Godart, que Fran�ois a longuement c�toy� dans les ann�es 90 � l'antenne AGP d'Aire-sur-la-Lys.Outre sa g�n�alogie, M. Godart amassait depuis de longues ann�es de pr�cieuses notes sur son village de Blessy, non loin du fief de Matthieu. La maladie et le d�c�s de son auteur avaient priv� le public de la lecture de ce tr�sor. C'est finalement chose r�par�e, puisque sa veuve a r�uni ces documents dans une publication en hommage � son mari : Notes historiques sur la commune de Blessy. | | -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

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La CHATELLENIE de LONGVILLIERS de 1377 � 1513, les BLONDEL DE LONGVILLIERS et BLONDEL DE JOIGNY, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� en deux volumes, sous la r�f�rence A.M. 353

| | La ch�tellenie de Longvilliers et Marquise constitue au 15e si�cle l�apanage principal des Blondel. Tant�t au service des rois de France, tant�t � celui des ducs de Bourgogne, ce sont des chevaliers qui combattent continuellement en cette derni�re p�riode de la guerre de cent ans. Jean (IV) Blondel dit �le grand� et son �pouse Chr�tienne de Courteheuse, pour aider � la construction de l��glise des cordeliers � Boulogne, fournissent gratuitement aux religieux toutes les pierres ; ce seigneur de Longvilliers fait �galement don d�un tr�s riche reliquaire, �en croix avec deux anges � cost�� � l�abbaye Notre-Dame. Marguerite Blondel, derni�re repr�sentante de cette famille � d�tenir la seigneurie, d�c�de sans post�rit� en 1513 ; elle avait �pous� Fran�ois de Cr�quy seigneur de Douriez. Ils se signalent par leur g�n�rosit� et leur d�votion. On doit au couple de Cr�quy-Blondel la construction ou restauration des �glises de Douriez, Longvilliers, Recques, Huby-Saint-Leu et peut-�tre Dannes, des fondations � l�abbaye de Longvilliers. Leurs comptes, conserv�s dans les chartriers de Longvilliers et Recques, t�moignent des innnombrables aum�nes qu�ils r�pandaient sur les indigents.Un fr�re de Jean IV, Oudart Blondel baron de Pam�le, fut l�auteur d�une branche flamande de Pam�le qui laissa tomber en d�su�tude le nom de Blondel pour ne conserver que ceux de Joigny et de Pam�le ; elle subsistait encore au 19e si�cle. Un fils naturel de Jean IV, Nicolas dit Collinet Blondel, �pousa Marguerite de La Motte, h�riti�re de l�importante baronnie de Bellebrune ; ils eurent une importante descendance qui s�appropria le nom des anciens comtes de Joigny dans la seconde partie du 16e si�cle, dont ils portaient les armes. L�un de ses membres, Charles de Joigny de Bellebrune se fixa en Guyenne par mariage en 1640 et fut l�auteur d�un rameau toujours repr�sent� de nos jours. | | -------------------------------------------- | --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

En voici la table des mati�res : * Pr�ambule, addenda-corrigenda au tome 1 (1-2) * Notice sur les Blondel de Longvilliers et Blondel de Joigny * Origines de la famille (3-10) * Les enfants de Philippe Blondel ; Jean II Blondel & l�alliance du Quesnoy (10-25) * Branche de Pam�le (25-37) * Guillaume Blondel & l�alliance de Cambron. Les de Mametz seigneurs de Nielles-l�s-Th�rouanne, les familles d�Argoules, de Boufflers (37-57) * Jean Blondel � le grand seigneur de Longvilliers � & l�alliance Courteheuse. Marguerite Blondel et Fran�ois de Cr�quy (57-73) * Nicolas Blondel, baron de Bellebrunne, & l�alliance de La Motte (73-82) * Jacques Blondel, baron de Bellebrunne. Modification par ses enfants de leur patronyme en �Blondel dit Joigny� (83-87) * Antoine Blondel, baron de Bellebrunne. L�alliance Karuel de Boran ; les anc�tres de Faverois et de Reffuges (87-108) * Oudart Blondel, baron de Bellebrunne. Sa fille Louise Blondel mari�e � Jacques d��tampes, marquis de Valen�ay (109-113) * Emmanuel Blondel de Joigny, seigneur de Montagny. Sa descendance implant�e en Guyenne : les seigneurs de Bellue (113-119) * Fran�ois Blondel de Joigny, seigneur d�Estr�es, ses enfants (119-124) * Pierre Blondel, seigneur du ch�tel de Recques ; sa descendance. Les Blondel seigneurs de Fresnes (124-137) * La ch�tellenie de Longvilliers de 1377 � 1513. Photographie de l��glise de Longvilliers (137-160) * Table des fiefs et seigneuries, avec notices particuli�res (Bellebronne, Douriez, Estr�es, Marles-sur-Canche, La Motte du Chastel de Recques, Le Plouy, Recques-sur-Course, Turbinghen) (161-170) * Addenda (170-171) * Table des principaux patronymes (171-174) * Table des mati�res (174-175)

Rappelons qu�un ouvrage concernant la ch�tellenie de Longvilliers du 12e au 14e si�cle, ses seigneurs et leurs alliances, a �t� publi� par le G.G.R.N. sous la r�f�rence A.M. 301.

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What�s your isolation factor ?

_| | A l�heure du BlackBerry� et des �volutions technologiques facilitant les �changes, les risques d�isolement n�ont jamais �t� aussi pr�sents. Que ce soit par peur de s�exprimer, d��chouer ou de r�ussir, par l�isolement derri�re un clavier, le travail, l�argent ou la maladie, il y a de nombreux facteurs qui peuvent amener un individu � s�isoler. C�est l�ensemble de ces facteurs qu�analyse Val�rie Chatain-White dans son premier ouvrage What�s your isolation factor ? Val�rie est la petite-fille de C�lestin Hermary, �migr� au Canada avec sa famille en 1907, et par l�-m�me la petite-cousine de Fran�ois. Elle s�est d�ailleurs rendue en France avec sa soeur en 2007 � la d�couverte de ses a�eux art�siens. Elle a ensuite accueilli Fran�ois en 2008 et l�a entra�n� dans un p�riple de plus de 3 600 kilom�tres passant par le Manitoba, le Saskatchewan, l�Alberta et le Montana.De par son parcours professionnel tr�s riche, allant d�infirmi�re urgentiste � interpr�te dans des mus�es en passant par la bancassurance pour devenir conseill�re financi�re agr��e � la t�te de sa propre soci�t�, Val�rie Chatain-White d�finit ces multiples facteurs et livre des cl�s pour les identifier, les �viter, trouver des leviers de motivation, des passions, et ainsi mieux identifier comment mener sa vie pour les 30 prochaines ann�es.Cet ouvrage est disponible ici. | | ------------------------------------------ | ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |

| At the BlackBerry� and facilitating technological exchanges era, the risks of isolation have never been so present. Whether through fear of talking, failure or success, hiding behind a computer, work, money or illness isolation, there are many factors that may drive people to isolate themselves. That all these factors that analyze Val�rie Chatain-White, in her first book What's your insulation factor ? Val�rie is Celestin Hermary�s grand-daughter, who emigrated to Canada with his family in 1907, and thereby the Fran�ois�s second cousin. She had also traveled to France with her sister in 2007 to discover her french inheritance. She then welcomed Fran�ois in 2008, which had resulted in a journey of more than 3 600 kilometers through Manitoba, Saskatchewan, Alberta and Montana.Through her rich career, ranging from emergency room nurse to interpreter in museums through the Bank / Insurance world, finally to become certified financial planner driving her own firm, Val�rie Chatain-White defines these multiple factors and delivers some keys to identify and avoid these factors, find some motivation�s levers, hobbies, and thus better identify how to be in charge of his life for the next 30 years.This book is available here. | | | -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- | --------------------------------------------- |

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L�Abbaye de Longvilliers, actes & documents 1132-1793, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� par le GGRN sous la r�f�rence A.M. 379

| | L�abbaye de Longvilliers fut fond�e peu avant 1130 et son existence reconnue en 1135 par le comte de Boulogne, Etienne de Blois, et par Mathilde, son �pouse, en faveur des disciples de Saint-Bernard (cisterciens), dans la d�pendance de Savigny, et pass�e avec ce monast�re dans la filiation de Clairvaux en 1147. La disparition des b�timents du monast�re se conjugua � la ruine des archives, ce qui rend plus difficile l��tablissement exhaustif d�une histoire de ses religieux et abb�s.D�abord fond� � Niembourg, commune d�Halinghen, le monast�re fut transf�r� au sud du village de Longvilliers, sur les bords de la Dordonne, dans un cadre splendide, conforme � l�exigence de la foi cistercienne ; la Dordonne est un affluent de la Canche qui prend sa source au nord de Cormont au � Bout de haut � ; les moines partagaient leur temps entre la pri�re, le d�frichement du pays, la culture des champs, les travaux d�irrigation (ainsi le canal de d�rivation du moulin) et l�instruction des enfants.La reine Mathilde donna � la nouvelle abbaye, nous dit le p�re Lequien, des biens consid�rables. Quant au comte de Ponthieu, il lui fit don de tout le plateau compris entre Nempont, L�pine, Puits-B�rault, Collen, Romont et Bois-Jean. Elle percevait la d�me en partie ou en totalit� � Longvilliers, Henneveux, Niembourg et Haut-Pichot, Sorrus, Hesdigneul, Boursin, Br�xent, Carly, Hermerengue, Parenty, Haffreingues (paroisse de Saint-L�onard), Maresville, L�pine, Bois-Jean, Buires-le-Sec, Romont, Cormont ; elle poss�dait la seigneurie de L�pine. Elle tirait une grande partie de ses revenus des censes de l�Abbiette � Attin, d�Abihen et Collen � L�pine, Niembourg � Halinghen, de La longueroye � Longvilliers. Le lecteur d�couvrira au fil des pages l�histoire de ses censiers.L�abbaye de Longvilliers fut compl�tement d�truite pendant la r�volution, il n�en reste plus que de rares d�bris avec l�emplacement de l��glise, qui, dit la tradition, �tait tr�s vaste et tr�s belle, avec une tour renfermant 7 cloches. Aujourd�hui cet emplacement est couvert de ronces et de broussailles ; une partie des d�bris orne les �glises de Br�xent, Longvilliers & Maresville. Cet emplacement se trouve � droite de la route, entre Maresville et Tateville. Le moulin du monast�re subsiste encore, ainsi que son vaste mur d�enceinte, qui s��tend en longueur depuis Maresville jusqu�� Longvilliers.Ce monast�re �tait situ� dans une vall�e �troite, sujette � de fortes crues, qui l�exposait aux inondations et aux alluvions. Roger Rodi�re rapporte que dans un m�moire manuscrit de 1735 tir� du chartrier de Longvilliers on pouvait lire : � le limon est si abondant dans cette petite vall�e, que le sol en a �t� relev� au point que dans la construction des b�timens de l�abbaye faitte depuis douze ans, on a pris le parti de faire servir les antiens cloitres de caves, et qu�on vient d�exhausser en 1734 le pav� de l��glise de sept pieds �. Toujours est-il que les clo�tres anciens existent encore ; les sous-sols doivent �tre intacts ou presque ; une fouille m�thodique � l�emplacement de cette abbaye cistercienne permettrait certainement de r�aliser des d�couvertes historiques, arch�ologiques et �pigraphiques exceptionnelles et de voir ressurgir le plan d�une abbaye fond�e voil� maintenant huit si�cles et demi.Albert Leroy, historien du pays de Montreuil, retrouva deux pierres tombales d�abb�s de Longvilliers du 17e si�cle, signal�es par le chanoine Lefebvre, cur� d�Halinghem, et que Roger Rodi�re croyait perdues. Elles sont situ�es dans une maison proche de l�ancienne abbaye et qui semble avoir �t� construite avec des mat�riaux provenant du monast�re. L�une d�elle repr�sente l�abb� commendataire Ren� de Mailly dont la pr�lature dura 52 ans ; ce fut un �ge d�or pour l�abbaye ; il se comporta en abb� r�gulier et son administration fut prosp�re ; il releva l��glise et les clo�tres d�molis pendant les guerres.Les environs de Montreuil-sur-Mer ont le privil�ge de conserver deux granges cisterciennes de l�abbaye, toutes deux inscrites sur l�inventaire suppl�mentaire des monuments historiques par arr�t� du pr�fet du 7 octobre 1991, celle de La Longueroye � Longvilliers de la fin du 12e si�cle ou du 13e si�cle, et celle de l�Abbiette � Attin, d�j� mentionn�e en 1294.Cet ouvrage est cl�tur� par une table des religieux de l�abbaye, une table des autres principaux patronymes, et un index locorum.--------------- Statistique f�odale du Haut-Pays, tome 4: Bomy, Reclinghem, Vincly, & compl�ments aux tomes 1, 2 et 3, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� par le groupement g�n�alogique de la r�gion du Nord sous la r�f�rence A.M.416. Bomy est un village situ� dans une vall�e arros�e par la Laquette, qui prend sa source sur son territoire et qui se jette dans la Lys, pr�s d�Aire ; il est domin� par un plateau �lev� sec et riant ; il comprend quatre principaux hameaux, qui furent d�importantes seigneuries, Rupigny, Greuppe, P�tigny et Berquigny, et compte de nombreuses maisons anciennes et chapelles. La seigneurie principale, pairie du comt� de Saint-Pol, appara�t d�s le 12e si�cle aux mains de la famille des Boutry, qui dominent le village du haut de leur site fortifi� � La Motte Boutin �. Au 15e si�cle elle appartient � la puissante famille des Wissocq, au service des ducs de Bourgogne, puis de leurs descendants de la maison de Habsbourg ; de cette pairie d�pendent une vingtaine de fiefs dont certains sont situ�s hors du terroir bomynois, notamment � Herlin, � Penin, Roellecourt ou Wandonne. C�est dans le vieux ch�teau en pierre et couvert d�ardoise, avec une tour sur plan carr� et tourelle coiff�e en poivri�re, que fut conclue le 30 juillet 1537 une tr�ve de dix mois dans la guerre opposant Fran�ois Ier � Charles-Quint. Il fut quelque peu restaur� sous Julien de Wissocq, d�c�d� en 1607. Un nouveau ch�teau de style n�oclassique fut �lev� peu apr�s le milieu du 18e si�cle par la famille de Trazegnies, pr�s de l��tang au centre duquel s��levait le ch�teau pr�c�dent d�truit dans les premi�res ann�es du 19e si�cle. Le vieux ch�teau avait encore �t� utilis� comme garde-meuble en 1792 ; sur un plan de 1818 il a fait place � un jardin.Les villages de Reclinghem et Vincly sont situ�s dans la vall�e de la Lys ; Reclinghem comprend les hameaux de Lillette, Malfiance et La Riotte ; la croix monumentale qui surplombe le village est le t�moignage de la gratitude d�un soldat rentr� chez lui sain et sauf en 1942 ; deux ensembles f�odaux appel�s tous deux seigneurie de Reclinghem couvraient une grande partie du territoire ; l�un appartenait aux de Croeser, et l�autre �tait d�tenu au 18e par la maison de La Buissi�re, propri�taire de Lugy, puis aux Baynast ; le chapitre de la cath�drale de Saint-Omer poss�dait un important fief nomm� le fief du Grand Saint-Andr� du nom de la chapelle qui y percevait les rentes fonci�res ; deux autres fiefs du m�me terroir, Malfiance et Riotte, devinrent en 1766 propri�t�s de la maison de Dion de Wandonne.La terre de Vincly, �tait une des possessions de l�avou� de Th�rouanne ; elle passa par achat aux de La Haye d�H�zecques en 1685, puis � leurs descendants les de France, avant d��tre acquise en 1781 par les Le Sergeant. Sur une gouache de 1609 des albums de Cro�, � gauche de l��glise on distingue un ensemble d��difices entour�s d�eau, et reli�s par un pont � la terre ferme ; la l�gende appelle ces b�timents � la maison � ; un de ces b�timents servait peut-�tre de demeure au seigneur du lieu lors de son passage dans le village ; la seigneurie de Vincly fut �rig�e en marquisat en 1676 en faveur de Jean-Baptiste d�Assignies ; signalons au hameau d�Escouflans, une petite chapelle de la Sainte-Vierge, qui depuis un temps imm�morial est lieu de p�lerinage.Cet ouvrage est cl�tur� par un index des principaux patronymes.Voici la liste des fiefs �tudi�s :Audincthun : seigneurie (116).Bomy: Aubron (3), Berquigny (4-8), Bomicourt (8-11), Bomy, d�mes (11-12), Bomy, seigneurie (12-43), Bocquet voire Bosquet (43-45), Candoville (45-46), Groeuppes (52-60), Moineaux (64), P�tigny (64), Picquehem (65), Robercourt (90), Rupigny (90), Val Boidin (90-91).H�zecques : Dausques (116-117).Lisbourg : Grande Bouche (108), Lisbourg, seigneurie (108-116), Ruissseauville (116).Matringhem : Matringhem, seigneurie (117). Reclinghem: Bonnette Dalle (43), camp au Waugier (45), Godart (46), Grand Saint-Andr� (46-52), Hem (60), Lillette (60-62), Malfiance (62-64), Reclinghem, pr�tres et d�mes (65-69), biens tenus du comt� de Fauquembergues (69-70), Reclinghem, seigneuries (70-89), biens appartenant au prieur� de Saint-Andr�-l�s-Aire (89), Riotte (89-90).Verchin : Bouchiquet (107).Vincly : Domun (46), �coufflans (46), Grand Hazoy (46), Vincly, pr�tres et d�mes (91-92), Vincly, seigneurie (92-107).Wandonne : Wandonne, seigneurie (116)--------------- Les prisons d�Arras et les hommes, par Jean-Claude FICHAUX Jean-Claude FICHAUX, ex surveillant dans l�administration p�nitentiaire et habitu� des Archives d�partementales du Pas-de-Calais depuis de longues ann�es, vient de publier un ouvrage intitul� Les prisons d�Arras et les hommes. Ce livre tr�s bien document� sur un th�me peu abord� dans nos provinces permet d�approfondir ses connaissances sur la capitale de l�Artois et le syst�me judiciaire � travers les �ges. On y retrouvera les femmes et les hommes qui ont fait l�Histoire de ces lieux, depuis Fran�ois Vidocq, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud, en passant, aux heures sombres de la Seconde Guerre Mondiale par Charles Debarge ou Madeleine Guillemant, sans oublier la foule des moins connus. On pourra se procurer cet ouvrage, qui est � recommander, dans les librairies arrageoises ou chez son �diteur, Nord Avril :Jean-Claude FICHAUX, Les prisons d�Arras et les hommes, Bouvignies, �ditions Nord Avril, 2010, 289 pages. --------------- La seigneurie de la Tour � Noordpeene, par S�bastien BEUN S�bastien Beun, professeur � Estaires, retrace l�histoire d�une seigneurie de la r�gion de 1364 � 1793 dans La seigneurie de la Tour � Noordpeene, paru aux �ditions La Presse Flamande en ce mois de d�cembre 2010. L�auteur est descendant de Joseph Duvet, dernier seigneur des lieux, figure remarquable pas seulement pour sa long�vit� (il avait 103 ans � son d�c�s en 1803). Au-del�, le travail de S�bastien Beun vise � faire mieux conna�tre le fonctionnement de la seigneurie en Flandre. --------------- Les oubli�s de 39-45, par Fr�d�ric TURNER Dans Les oubli�s de 39-45, Fr�d�ric Turner rend hommage aux pr�s de 2000 civils Britanniques, parmi lesquels de nombreux membres de sa famille, qui furent rafl�s, puis intern�s dans des camps en France et en Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale. Ces Britanniques �taient pour la plupart des soldats de la Grande Guerre rest�s en France apr�s 1919 et ayant �pous� des Fran�aises. Les exigences allemandes de recensement des sujets de George VI furent d�pass�es par les pr�fets vichystes du Nord et du Pas-de-Calais qui recens�rent en outre les fran�ais d�origine britannique. L�auteur a dress� un r�pertoire de ces prisonniers, avec pour certains noms, des t�moignages �clairant des parcours individuels. --------------- Le Journal de Francine Dans le deuxi�me quart du XXe si�cle, une grand-m�re tient un journal destin� � sa petite-fille. Y sont consign�es les joies et les peines de la vie d�une famille bourgeoise du Pas-de-Calais. Le contexte politique prend de plus en plus de place, puis vient la guerre, la r�sistance. Le silence. Un jour du mois d�octobre 2005, Michel Beirnaert, alors archiviste du dioc�se d�Arras, effectue la tourn�e des presbyt�res de la paroisse nouvelle Saint-Frieux. Dans le presbyt�re de Condette, il remarque un cahier rev�tu d�une inscription � Le journal de Francine � IIIe volume �. Ce cahier n�a rien, a priori, qui puisse lui permettre de susciter l�int�r�t des Archives dioc�saines. Mais... � Je ne sais quel remord me le fit r�examiner � �crit l�archiviste dans le prologue. C�est le d�but d�une enqu�te qui permettra d�identifier les protagonistes. Magdeleine Dewavrin (1875-1966), la r�dactrice, �pouse de Ren� Bommier (1874-1958), maire de Wardrecques, et tante d�Andr� Dewavrin, le � Colonel Passy � de la R�sistance, organisateur du Bureau Central de Renseignement et d�Action. Leur fille unique, Edith Bommier (1898-1979), �pouse de Fran�ois Havet (1895-1944), notaire � Lumbres. La fille de ces derniers, h�ro�ne du journal tenu par sa grand-m�re, Francine Havet, n�e en 1925 � Wardrecques, d�c�d�e vingt ans plus tard � Ravensbr�ck. Le texte constitue un t�moignage int�ressant sur l�avant-guerre, la � Dr�le de guerre � et l�exode. Il est, ce qui ne g�che rien, bien �crit. Magdeleine Dewavrin-Bommier est en outre l�auteur de po�mes patriotiques qui lui vaudront de conna�tre les prisons de l�occupant. Les notes d�Yves le Maner, en guise de conclusion, nous font conna�tre l�implication de la famille dans la fili�re d��vasion � Pat O�Leary � et son destin tragique.Le Journal de Francine, transcrit par Brigitte Lefebvre, avec une introduction de Michel Beirnaert et une mise en contexte historique par Yves le Maner, est disponible � La Coupole, centre d�Histoire et de M�moire du Nord � Pas-de-Calais. --------------- Soci�t� des Amis de Port-Royal La Soci�t� des Amis de Port-Royal propose sur son site des publications �lectroniques ayant rapport avec l�univers de Port-Royal. Parmi ces publications, on notera celles de notre ami Philippe Moulis, dont la derni�re en date, une importante �tude sur le mouvement jans�niste dans le Boulonnais et ses singularit�s. L�occasion de rappeler ses publications pr�c�dentes qui mettent � l�honneur des personnages de la r�gion de Boulogne-sur-Mer tels. Ainsi, Pierre Friocourt, cur� d�Alincthun et Bellebrune, � travers un texte savoureux en patois o� cette langue est employ�e � dessein � des fins id�ologiques. Ou encore les �v�ques Victor le Bouthillier (1627-1630), Fran�ois Perrochel (1643-1675) et l�archidiacre Louis Macquet, correspondant de la m�re Ang�lique Arnauld (mort en 1671) � travers trois �tudes rassembl�es dans un m�me article. --------------- Annales historiques de la R�volution fran�aise Les provinces septentrionales sont bien repr�sent�es dans le dernier num�ro des Annales historiques de la R�volution fran�aise (n� 362, 4/2010, d�cembre 2010), avec un article de Maxime Kaci sur les oeuvres musicales compos�es durant la p�riode R�volutionnaire, entre Paris et le nord, � Chanter la politique : partitions nationales et modulations septentrionales (1789-1799) � (pages 79-99), et un autre de Vincent Cuvilliers, issue de sa th�se sur l�administration pr�fectorale du Pas-de-Calais sous le Premier Empire : � Des empereurs au petit pied entre exigences gouvernementales et r�sistances d�partementales : l�exemple des pr�fets du Pas-de-Calais (1800-1815) � (pages 121-129). --------------- � la recherche des voies romaines dans le Nord � Pas-de-Calais, p�dagogie et tourisme, par Pierre Leman Partant d�une constatation suivant laquelle les voies romaines sont dans la r�gion les seules traces encore visibles de Rome, Pierre Leman, ancien directeur du service arch�ologique Nord - Pas-de-Calais et professeur associ� � l�Universit� d�Artois p�le d�Arras, vient de publier un ouvrage didactique sur le sujet. Ces routes rectilignes sont bien connues dans la r�gion, de Cassel � Th�rouanne, capitale des Morins, en passant par Boulogne, Arras et Bavay. La topographie du Mont Cassel offre au visiteur la vision de la ligne droite de la route romaine, � laquelle vient r�pondre le trac� de la ligne ferroviaire � grande vitesse. Recensant les principales voies romaines, Pierre Leman s�adresse autant � l�amateur d�histoire qu�au randonneur curieux, avec un souci d��vocation de mise en valeur touristique de ces vestiges qui nous renvoient aux premiers si�cles de l��re chr�tienne.Pierre Leman, � la recherche des voies romaines dans le Nord � Pas-de-Calais, p�dagogie et tourisme, �ditions Nord-Avril, 2010. --------------- Hodock, par DAF D�aucuns pourraient se demander la place d�un roman de fantasy, h�ritier direct de la lign�e des Harry Potter de J.K. Rowling, et dont l�action se situe dans l�Idaho, sur Morinie.Pourtant, lorsque l�on se plonge dans l�Histoire et la g�n�alogie, et a fortiori lorsque celle-ci concerne les grands lignages, force est de constater que certains crayons g�n�alogiques s�apparentent � de la magie pour nos esprits cart�siens : rattachement aux G�ants ou au Christ, renvoi � des mythes ou l�gendes tels le roi Arthur ou M�lusine, r�f�rences au chevalier au cygne, les exemples sont foison !Il convient alors de d�mystifier ces documents, tout comme Alycia Thomson, l�h�ro�ne du livre, tente de le faire dans la premi�re partie, lorsque son esprit rationnel est confront� � d��tranges ph�nom�nes. Qui plus est, ce pav� de pr�s de 600 pages est un premier roman, entrepris lorsque l�auteur n�avait encore que 15 ans. Ceux qui, � l�image des acteurs de Morinie, se sont un jour livr�s � l�exercice de la prose savent toute la difficult� de concilier fond et style.Enfin, � l�image de la maison d��dition Edilivre, qui l�a publi� dans sa collection � Coup de c�ur �, Morinie souhaitait faire une mention particuli�re � cet ouvrage. En effet, le dernier myst�re du livre, relev� par certains avis parus sur le Net, se cache derri�re le pseudonyme de son auteur : DAF. Sans vouloir lever le voile, on dira simplement que DAF a une vie tr�s remplie et combine cette passion pour l��criture � une vie professionnelle active o� elle collabore avec Fran�ois. --------------- Histoire de la ch�tellenie de LONGVILLIERS, tome 3, 1513 � 1650, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� par le G.G.R.N. sous la r�f�rence A.M. 433 Marguerite Blondel, dame de Longvilliers, et Fran�ois de Cr�quy, seigneur de Douriez, n�ont pas d�enfants ; ils meurent respectivement en 1513 et en 1518. Apr�s ce couple g�n�reux et bienfaisant, type accompli de la chevalerie boulonnaise de la fin du Moyen-�ge, la situation de la ch�tellenie change brusquement. Jacques Blondel, baron de Bellebrunne, l�ayant revendiqu� comme fils de Nicolas alias Colinet Blondel, perd son proc�s, car son p�re, fr�re pu�n� de Marguerite, est de naissance ill�gitime. D�autres pr�tendants se manifestent : Jacques de Bens�rade, la m�re d�Arthus de Besghes remari�e � un secr�taire de l�empereur Maximilien et Jehan de Sainte-Aldegonde, sieur de Noircames. Arthus de Besghes en enlevant la fille unique de Jacques de Benserade r�unit ainsi sur sa t�te les droits de tous les pr�tendants � la seigneurie de Longvilliers.Ambroise de Besghes, fils d�Arthus, meurt sans post�rit�, et ses biens sont d�volus � sa s�ur Anne �pouse en premi�res noces de Michel d�Orbenson et en secondes noces de Charles Dixson, le fils a�n� d�une famille d�aventuriers �cossais qui terrorisent alors le Haut-Boulonnais. Bient�t cribl�s de dettes, ils voient saisir leurs biens (1575), et les violences dont ils usent envers l�huissier envoy� pour ex�cuter la saisie ne peuvent les sauver de la catastrophe finale ; il faut attendre trois ann�es pour d�loger Charles et Thomas Dixson du ch�teau de Longvilliers o� ils se sont enferm�s. La ch�tellenie est alors adjug�e � Charles du Biez, seigneur de B�court, qui ne pouvant satisfaire aux conditions de l�adjudication, est contraint en 1580 de revendre Longvilliers et Marquise � l�un des mignons du roi Henri III, Pierre de Sourhouette du Halde. Pendant la ligue, les du Halde, p�re et fils, tiennent pour le roi, ce qui est bien le moins de leur part. Le sire de Rambures et le seigneur de Maigneux, gouverneur de Montreuil, deux des meilleurs lieutenants du duc d�Aumale, chef de la ligue, viennent mettre le si�ge devant Longvilliers le 30 janvier 1589. Charles du Halde r�siste courageusement pendant huit jours ; apr�s quoi, gri�vement bless�, ses remparts perc�s de trois br�ches et d�sesp�rant d�obtenir du secours, il consent � capituler. La place est reprise en janvier 1591 par le duc d��pernon, gouverneur de Boulogne, qui y mit un d�tachement. Charles du Halde et son p�re Pierre sont morts et Diane, la s�ur de Charles, d�j� veuve de Robert d�Halluin, fait figure de riche h�riti�re dont la main est convoit�e par les ligueurs et les loyalistes. Elle se remarie avec un cadet de bonne maison, Fran�ois de Belleval qui s�empresse de prendre possession des biens de sa femme et se met d�autorit� � la t�te de la garnison de Longvilliers ; ce qui n�emp�che pas en janvier 1593, les ligueurs de reprendre le ch�teau et Maigneux de s�attribuer les revenus des terres boulonnaises des du Halde et des Belleval, biens dont le duc de Mayenne, chef de la ligue, lui en a g�n�reusement fait don. Mais apr�s la conversion du roi Henri IV au catholicisme en juillet 1593, la ligue se disloque peu � peu et le gouverneur de Montreuil fait sa soumission en avril 1594.La ch�tellenie de Longvilliers-Marquise reste dans la descendance de Diane de Sourhouette du Halde jusqu�en 1669, date � laquelle la ch�tellenie diminu�e de la terre de Recques est vendue � Antoine de Lumbres, seigneur d�Herbinghem, et � Marthe de Levrien, son �pouse.Une petite partie de la seigneurie de Marquise, appel�e initialement � la Motte de Marquise � est rest�e avec la baronnie d�Engoudsent, l�apanage d�une branche pu�n�e de la maison de Cayeu-Longvilliers ; elle demeure dans la descendance de cette famille jusqu�� ce que Charles-Fran�ois Gouffier, marquis de Cr�vecoeur, ne la vende en 1646 � Bertrand d�Ostove, seigneur de Clenleu.Voici la table des mati�res de cet ouvrage illustr� :Pr�ambule [1-2].Dynasties f�odales de Longvilliers : maisons de Benserade, de Besge, du Biez, de Sourhouette [3-43]. Extraits de terriers et de comptes de la ch�tellenie de Longvilliers [44-64] : biens situ�s � Attin-�nocq, Bernieulles, Br�xent, Cormont, Dannes, Fordres, Frencq, Hubersent et Raullers, Inxent, ch�tellenie de Longvilliers, Marquise, Recques, Tingry.Seigneuries tenues de la ch�tellenie de Longvilliers [64-121] : Seigneurie d�Attin (du Moulin, de Halluin, de Monchy, de Belloy) [64-69] ; fiefs � Bezinghem, Bernieulles [69-70] ; fiefs � Br�xent [70-71] ; seigneurie de Cormont [71-75] ; seigneurie de Dannes [75-76] ; seigneurie d�Estr�elles (Nazart, de Hardenthun, de Louvigny) [76-84] ; seigneurie du Fayel [84] ; fiefs appartenant � l��glise de Frencq, � la maison de Courteville [84-88] ; seigneurie d�Hubersent (de Hornes, de Melun, de Saveuse, de Saint-Blimont) [88-99] ; fief de la Folie en Attin [99-100] ; seigneuries de Mieurre (de Mieurre, de La Wespierre) [100-109] ; fief du Mont Robert � Recques, seigneurie de Neuville-sous-Montreuil (d�Estr�es) [109-111] ; fief de Nielles-en-Cormont, les de Miannay [111-115] ; seigneuries de Penincthun, du Petit Marles, fief � Raullers [115-116] ; seigneurie du Chastel de Recques-sur-Course (Blondel) [116-120] ; seigneurie de Widehem en partie [120-121]. Seconde seigneurie de Marquise (des de La Tr�moille aux Gouffier, Bertrand d�Ostove) [122-131].Table des principaux patronymes [131-135] ; index locorum [135-136]. --------------- Biographie de Nicolas Ladvocat-Billiad Philippe Moulis poursuit son �tude des personnages des r�gions septentrionales gravitant autour de Port-Royal en donnant des pr�cisions biographiques sur Nicolas Ladvocat-Billiad, �v�que de Boulogne-sur-Mer entre 1677 et 1681. On trouvera le texte de cette contribution ici. --------------- Face � la pers�cution. 991 juifs dans la guerreNicolas Mariot et Claire Zalc, chercheurs au C.N.R.S., sont auteurs d'une �tude sur les juifs de Lens durant la Seconde Guerre Mondiale, Face � la pers�cution. 991 juifs dans la guerre, chez Odile Jacob, septembre 2010. Il s'agit d'une �tude pouss�e qui, � partir des archives existantes et des parcours reconstitu�s, cherche � comprendre les diff�rents comportements d'un groupe face aux ponctuations d'une situation particuli�rement dramatique, qui donnent la division de l'ouvrage en chapitres : se d�clarer, partir, o� aller, rester, d�poss�d�s, �toil�s, rafl�s, d�port�s, extermin�s, retours. L'int�r�t vient de l'exploitation des sources, dont certaines rares, comme l'ensemble des documents ayant servi � l'enregistrement des d�clarations des juifs du bassin lensois aux Archives d�partementales du Pas-de-Calais. Il vient aussi du traitement probl�matique de la question de l'identification : il n'est pas simple en 1940 de recenser les membres de la communaut� juive, et de savoir qui en fait partie. Un tel livre vaut aussi par la richesse des t�moignages personnels, que ce soit par le biais d'archives tr�s vari�es ou des t�moignages oraux. Et le retour sur enqu�te final, apr�s l'�pilogue sur le cas du footballeur Joseph Strohs vient mettre en lumi�re un point particuli�rement important � nos yeux, � savoir l'int�r�t d'adopter les d�marches classiques de l'histoire sociale sur des objets de recherche qui en sont trop souvent priv�s. En ce sens, nous ne pouvons que saluer le travail des auteurs. --------------- La puissance de l'artillerie de Charles-Quint au milieu du XVIe si�cle : le si�ge de Th�rouanne en 1553Pieter Martens, de l'universit� de Louvain, est l'un des meilleurs sp�cialistes des questions militaires au milieu du XVIe si�cle, nous aurons l'occasion d'y revenir sous peu. Les actes du colloque de Parthenay du 3 d�cembre 2006, consacr� � l'artillerie et aux fortifications (1200-1600), qui viennent de para�tre, sous la direction de Nicolas Prouteau, Emmanuel de Crouy-Chanel et Nicolas Faucherre contiennent sa contribution, relative � "La puissance de l'artillerie de Charles-Quint au milieu du XVIe si�cle : le si�ge de Th�rouanne en 1553". On y trouvera des compl�ments � nos connaissances sur cet �v�nement qui changea la face de l'Artois, remises dans le contexte du d�veloppement g�n�ral de l'artillerie, particuli�rement dans le camp imp�rial. --------------- Le r�giment de GassionDeux compagnies d�couvertes � l'occasion des Journ�es Europ�ennes du Patrimoine 2011 � Saint-Omer, dans le cadre des activit�s entourant l'exposition L'�p�e. Des combats sanglants aux duels sportifs � la biblioth�que de Saint-Omer.La Mesnie d'Oudart de Renty est une association pratiquant la reconstitution historique via des animations, des expositions et des conf�rences mettant en avant la vie quotidienne des compagnons d'Oudart de Renty, seigneur de Curlu, Embry et Sempy, �poux de Jeanne de Bournonville, et celle des habitants de la Flandre vers 1380 et 1420. L'attachement aux archives, le souci du d�tail - que ce soit pour les armes ou l'habillement - des membres de la mesnie ne peuvent que plaire � Morinie qui souhaite longue vie � cette association.L'association Le r�giment de Gassion, sous la f�rule d'Alexandre Guidoux et d'Antoine Coudre propose quant � elle des d�monstrations d'escrime historique, sur la foi des trait�s d'�poque, en faisant rena�tre le plus gros r�giment de cavalerie fran�aise non permanent du XVIIe si�cle, actif de 1635 � 1647. Il est question de la guerre de Trente Ans, bien entendu, mais bien au-del�, l'escrime est envisag�e par les membres du r�giment comme art martial et les techniques d�velopp�es � l'�poque compar�es avec celles en usage dans le monde entier. A recommander !Vive la reconstitution historique de qualit� ! --------------- Testaments re�us par les notaires d�HUCQUELIERS Roboam Miellet de 1678 � 1710, Fran�ois Pillain de 1689 � 1698, et Antoine Gaignard de 1701 � 1710, avec commentaires g�n�alogiques, par Michel CHAMPAGNE, ouvrage publi� par le G.G.R.N. sous la r�f�rence A.M.463.Pour la p�riode �tudi�e, c'est-�-dire la fin du 17e si�cle et les premi�res ann�es du 18e, les testaments sont libell�s sur un type uniforme. Bien que le plus souvent r�dig� par un notaire, second� par deux t�moins, le testament r�pond dans une premi�re partie � des pr�occupations d�ordre spirituel. Le testateur assure vouloir mourir dans la religion catholique, car de nombreux foyers de la religion r�form�e persistent autour d�Hucqueliers en 1697 � Bourthes (Desmaret), � Clenleu (familles Lend�, Haudiquet), � Maninghem-au-Mont (Qu�hen). Ne voulant pas mourir ab intestat, immobilis� par la maladie, il dicte ses dispositions, r�v�lant son identit�, ses qualit�s et m�me parfois son �ge. Le notaire Miellet indique presque syst�matiquement le type de maladie que l�on juge mortelle et qui oblige le testateur encore sain d�esprit et d�entendement � faire r�diger ses derni�res volont�s. Les malades sont le plus souvent victime d�une fi�vre intense ; certains souffrent d�une oppression d�estomac, d�autres d�hydropisie, de pleur�sie, fluxion de poitrine, de rhumatismes. Jean Waguet, bailli d�Estreuil est victime d�une r�tention d�urine, Jacques Tricquet d�une descente de boyaux ; en 1693 Louis Regnault est atteint d�un chancre dans la bouche, aussi peut-il � peine parler. On r�dige �galement des testaments mutuels, l�un des deux �poux �tant fort malade, l�autre conjoint en profite pour �grener ses derni�res volont�s ; certains sont encore sains de corps mais tr�s �g�s, le terme employ� est caduque.Ensuite viennent ses volont�s concernant le lieu de s�pulture, les trois services obligatoires celui d�enterrement, d�octave et du bout de l�an. Parfois le testateur demande qu�ils soient chant�s et c�l�br�s le m�me jour. Puis viennent les legs pieux aux � pourchas � ou � platelets � de l��glise, petits plats utilis�s pour la qu�te, en g�n�ral quelques sols pour chaque pourchas. Un annuel de messes basses c�l�br�es est souvent r�clam�, � raison d�une messe par semaine. Dans la plupart des testaments, les dons pieux suppl�mentaires sont laiss�s � la d�votion ou discr�tion des l�gataires.Parfois il y a fondation d�un obit c�est � dire une messe c�l�br�e � perp�tuit� une fois l�an, le jour du d�c�s du testateur si cela se peut ; la r�tribution est assur�e par la constitution d�une rente non rachetable assign�e sur un bien immobilier ou simplement par une donation de ce bien � la fabrique de la paroisse qui pourra en utiliser le revenu pour payer le cur� ou le pr�tre qui c�l�brera l�office pour le repos de l��me du testateur. Les cur�s des paroisses de la r�gion d�Hucqueliers font souvent de nombreux legs � des couvents, � leur �glise, et demandent la c�l�bration de nombreuses messes dans plusieurs paroisses. Marc Le Queutre, cur� de Zoteux, se distingue en 1708 par les nombreuses largesses qu�il accorde � son �glise (1000 livres) et par les 350 messes basses qu�il r�clame. On se retrouve aussi dans le m�me cas de figure chez Nicolas Baillon et son �pouse en 1706 qui demandent des messes dans toutes les paroisses de la ville de Montreuil, font de nombreux dons � des confr�ries, et cr�ent diverses fondations.La seconde partie du testament concerne la destination des biens temporels. Les donateurs suivent en g�n�ral la coutume du Boulonnais par laquelle les biens propres ou patrimoniaux reviennent en totalit� � l�a�n� m�le de la famille. Parfois on y ajoute quelques biens acquis durant l�union des �poux (conqu�ts) qui sont annex�s au domaine constitu� par le testateur. Cependant pour ne pas totalement d�savantager les enfants pu�n�s on leur accorde le revenu de trois ann�es des biens immobiliers �chus � l�a�n� imm�diatement apr�s le d�c�s du testateur ou du dernier survivant du couple, ainsi que la presque totalit� des biens de nature mobili�re dans lesquels sont inclus les acqu�ts (souvent des biens acquis avant le mariage) et les conqu�ts. Cependant l�a�n� de la famille fait souvent partie de la cavalerie boulonnaise r�put�e � l��poque, aussi retire-t-on des biens mobiliers � son profit un cheval tout �quip�, l��p�e et le pistolet ; en effet chaque manoir, ayant labour d�une charrue � est marqu� par un cavalier ou dragon ; un manoir n�ayant qu�une charrue re�oit un aide, et ceux au-dessous fournissent un fantassin. Les pu�n�s sont d�clar�s l�gataires universels et � ce titre sont charg�s de r�gler toutes les dettes du testateur appel�es dettes passives, de payer les legs et dons pieux, ses obs�ques et fun�railles. Parfois le testateur n�ayant pas d�h�ritier direct et ne poss�dant que des biens mobiliers, les distribue avec luxe d�tails � ses fr�res et s�urs, neveux, ni�ces et filleuls ou filleules, tel est le cas de Fran�oise Ternas, d�Ergny en 1694.Dans la plupart de ces actes un ex�cuteur testamentaire est d�sign�. Il s�agit d�un proche parent, d�un voisin ou bon ami ou parfois m�me le cur� de la paroisse voisine. Dans le testament de Jeanne de La Motte en 1691, c�est le mari, Charles Crespin sieur de la Boulloye qui est choisi. Il doit veiller � ce que le testament sorte son plein et entier effet.Tous les testaments, et ce n�est pas une sp�cificit� boulonnaise, contiennent une clause par laquelle le testateur se r�serve la facult� de iceluy testament pr�sent augmenter, diminuer, changer et annuler en totalit� ou partie par codicille annex� ou autrement. Cette clause est souvent utilis�e lorsque l�h�ritier principal d�c�de sans hoirs l�gitimes. Parfois un nouvel acte est r�dig� quand le principal h�ritier s�est mari� ; car le contrat de mariage a modifi� les conditions de succession des parents ; c�est ainsi que Nicolas Vaillant, mar�chal-ferrant � Humbert, et sa femme Anne Seguin r�digent en 1703 puis en 1704 un testament mutuel car entre temps leur fils a�n� Pierre s�est mari�.Tout testament est lu par le notaire et parfois relu ; le testateur d�clare qu�il l�a bien entendu et persiste dans ces d�clarations. Parfois il fait ajouter une pr�cision concernant un legs mal explicit� ou un nouveau legs en g�n�ral de peu d�importance. La plupart des testatrices ne savent pas �crire et apposent leur marque ; quant aux hommes, ils signent parfois avec difficult� �tant donn� leur �tat de sant� fort d�ficient.Avant la r�volution, tout office minist�riel �tait v�nal. Les notaires en particulier, propri�taires de leurs charges, les c�daient dans des conditions d�termin�es. Ainsi Marie Scott� veuve d�un notaire d�Hucqueliers, ma�tre Charles Rembert, tutrice de ses enfants mineurs, ayant ainsi pass� � Louis Pillain, praticien � Boulogne, l��tude de feu son mari, la formule de cession, en date du 28 janvier 1685 mentionna le fait en ces termes habiles � Pour par elle subvenir aux nourritures, alimens et entretenemens de ses enfans mineurs et faire en sorte de les faire subsister dans leur minorit�, � quoy ladite damoiselle a d�clar� estre dans l�impuissance de concourir de son chef que par le seul et unique moyen de par elle vendre toutes et unes chacunes les nottes et minuttes de notaire, desquelles elle estoit demeur�e garnye ; elle arrenta l�office moyennant la somme de 200 livres pay�es comptant et une fois pour toutes. Acte pass� devant Antoine Molmye, notaire � Desvres en la pr�sence de Jean Boullenois, marchand d�habits, et P. Lefebvre, clerc en pratique y demeurant.Louis Pillain exer�a peu de temps (1686-1687) ; il d�missionna et fut remplac� par Fran�ois Pillain son fr�re a�n�, qui re�ut les provisions de l�office de notaire royal r�sidant en la s�n�chauss�e du Boulonnais par lettres donn�es � Versailles le 10 mai 1688. Une autre �tude de l�office notarial d�Hucqueliers �chut � Me Antoine Gaignard, praticien, n� le 13 f�vrier 1671, suivant des lettres donn�es � Versailles le 19 f�vrier 1699 en remplacement de Me Nicolas Vidor, d�c�d� ; Antoine Gaignard fut re�u en la s�n�chauss�e le 27 juillet 1699 ; nous disposons des minutes d�Antoine Gaignard depuis le 23 octobre 1699 jusqu�au 30 juillet 1736. La 3e �tude est occup�e par Me Roboam Miellet depuis 1676, mais nous ignorons � quel notaire il a bien pu succ�der. Suivant une attestation du 5 juin 1753, les hommes f�odaux, syndic et principaux habitants du bourg d�Hucqueliers certifi�rent qu�il y avait de temps imm�morial trois notaires. Pour la p�riode qui nous int�resse, nous connaissons les minutes de Me Roboam Miellet, celles de Me Fran�ois Pillain et celles de Me Antoine Gaignard.Les principales localit�s concern�es par ces testaments, outre Hucqueliers, sont : Aix-en-Ergny, Aix-en-Issart, Alette, Avesnes, Beussent, Bezinghem, Bimont, Bourthes, Campagne-l�s-Boulonnais, Clenleu, Cormont, Desvres, Enquin, Ergny, Herly, Hubersent, Humbert, Inxent, Longvilliers, Maninghem-au-Mont, Montreuil, Parenty, Preures, Quilen, Recques-sur-Course, Rumilly, Saint-Denoeux, Saint-Michel-sous-Bois, Sempy,Thiembronne, Verchocq, Wicquinghem, Zoteux.Nous avons consacr� une petite notice g�n�alogique pour pr�s de la moiti� des familles des testateurs ou testatrices que le lecteur pourra trouver en note de bas de page.L�ouvrage est cl�tur� par une table des testateurs et testatrices, un index des principaux patronymes, un index locorum, et un index des pr�tres intervenant dans ces actes. --------------- L'avenir du d�partement de fran�ais de l'universit� de Leyde (Pays-Bas) en jeu.L'universit� de Leyde (Leiden), la plus ancienne des Pays-Bas et l'une des plus prestigieuses du vieux continent, est ouverte depuis le 8 f�vrier 1575. Le fran�ais y est enseign� et utilis� depuis les d�buts. Mais, ainsi que l'exprime Annelies Schulte Nordholt, du d�partement de langue et culture fran�aise de ladite universit�, "le doyen a exprim� l'intention de supprimer les d�partements de Fran�ais, d'Italien et d'Allemand afin de renforcer, dans la Facult� de Lettres, l'orientation sur le monde extra-europ�en (comme si le fran�ais n'�tait pas parl� en dehors de l'Europe !). La d�cision de supprimer le Fran�ais n'est pas bas�e sur des consid�rations financi�res puisque le D�partement rapporte un bon nombre de fonds de recherche ext�rieurs. La suppression du D�partement de Fran�ais portera s�rieusement atteinte � l'enseignement et � la recherche en langue, litt�rature, civilisation et linguistique � l'Universit� de Leiden, c'est pourquoi je voudrais vous demander de bien vouloir signer la p�tition ci-dessous. Les instructions sont en n�erlandais, mais le mode d'emploi est tout simple, il suffit de mettre votre nom, lieu de r�sidence et adresse de courriel, et vous recevrez un courriel vous demandant confirmation de votre signature ('bevestigen', en n�erlandais). Merci de bien vouloir aussi mettre votre fonction et affiliation. Sur la page de la p�tition, dans la marge de gauche, vous trouverez des documents informatifs (lettres, articles de journal...) ".Nous relayons cette p�tition.En voici la traduction en fran�ais, effectu�e par Andreas Nijenhuis :"P�titionNous,Enseignants, �tudiants, anciens de la facult�, et tous ceux qui sont concern�s par l'enseignement du fran�ais aux Pays-Bas, constatons :- qu'il n'existe pas de raisons structurelles ou financi�res pour la suppression du d�partement de fran�ais- que seul un d�partement de fran�ais autonome est en mesure de garantir l'actuel haut niveau des dipl�m�s, et de garantir un nombre suffisant d'enseignants de fran�ais dans le secondaire- que les int�r�ts �conomiques sont importants pour les entreprises n�erlandaises (chaque ann�e le d�ficit de connaissances linguistiques fait perdre des milliards d'euros de transactions)- que la demande de romanistes form�s � l'Universit� est forte sur le march� du travailEn cons�quence de quoi, nous demandons au Conseil de la Facult� des Sciences Humaines de l'Universit� de Leyde de retirer son projet de suppression du d�partement de fran�ais." --------------- G�n�alogie europ�enne � l'heure num�rique, de Liliane Hierro. A l'image de la g�n�alogie de Fran�ois (qui l�a entra�n� en Espagne, au Canada, aux Etats-Unis, en Belgique et en Angleterre) ou de celle de Matthieu (avec une filiation portugaise (Ma�ao, district de Santarem), une lign�e belge, et tout r�cemment des ramifications hollandaises, canadiennes et allemandes), l�ascendance de Liliane Hierro a tout de l�Internationale ! De p�re espagnol et de m�re normande, son arbre l�a �galement entra�n� en Italie, en Belgique, et bien s�r dans le Nord. Forte de sa double experience en g�n�alogie et en informatique, Liliane est devenue g�n�alogiste professionnelle et elle contribue de mani�re notoire � la vie de notre partenaire G�niwal. Donnant r�guli�rement des conf�rences en Belgique et en France sur les m�thodes de recherches g�n�alogiques avec Internet en Europe, et apr�s un premier recueil qui avait suscit� un grand int�r�t, Liliane a d�cid� de franchir le pas en publiant, � compte d�auteur (il convient de le noter !) son premier livre : G�n�alogie Europ�enne � l'heure num�rique. Au gr� de 80 pages, on trouve une multitude de liens Internet, couvrant 32 pays europ�ens, vers des sites utiles, allant des sites officiels d�archives, des associations locales, � des sites personnels m�connus, des bases de donn�es g�n�alogiques, de faire-parts, des relev�s de cimeti�res, etc., tous ayant pu s�av�rer un jour utile � l�auteur et pr�sentant un r�el contenu (et non une simple vitrine institutionnelle). Ce livre se veut donc le parfait compl�ment, � l��chelle europ�enne, du hors-s�rie Internet & G�n�alogie �dit� par la Revue Fran�aise de G�n�alogie. Tout comme cette publication, le livre de Liliane b�n�ficiera d�un mill�sime, permettant ajouts et actualisation des liens utiles. Morinie est �galement honor� de retrouver, page 51 du livre de notre amie Liliane, une pr�sentation de ses travaux. Si vous �tes int�ress�(e) par cet ouvrage, n�h�sitez pas � nous envoyer un e-mail via nous contacter. --------------- terrier du Pays reconquisDans la collection "Parchemin" des �ditions du Cercle d�Etudes en Pays Boulonnais, Isabelle Clauzel et Alain Honvault proposent une �dition du fameux terrier du Pays reconquis de Pierre de Miraulmont, de 1584. Apr�s la reprise de Calais par le duc de Guise d�but janvier 1558, le roi de France reprend possession de ce morceau de Picardie qu�est le "Pays reconquis" (r�gion de Calais).Reprendre possession d�un territoire signifie entr�autre sur le plan f�odal se doter d�instruments n�cessaires � la connaissance des vassaux, dans une optique fiscale. C�est la raison d��tre des terriers, bien connus des g�n�alogistes chevronn�s, qui savent combien cette source est utile, non seulement dans l�optique de la reconstitution des familles, mais aussi pour une meilleure connaissance des terroirs.On ne peut donc que se r�jouir de la publication d�une telle source qui en rappelle d'autres dans le 2G, pour la terre d'Ecques, de Ligne ou de Marthes. | | 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