Mairie de St-Beat-Lez en Haute-Garonne (31) (original) (raw)

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Bienvenue à Saint-Béat-Lez

Le village de Saint-Béat vous souhaite la bienvenue : Situé dans une vallée étroite creusée par la Garonne, ce petit village d’environ 400 habitants ne laisse pas indifférent. De par son activité marbrière, son patrimoine culturel et religieux ainsi que ses sports et loisirs, Saint-Béat vous permet de vivre un séjour très enrichissant en connaissance et savoir, vous avez même la possibilité de pêcher dans sa Garonne, pensez seulement à préparer votre carte de pêche. Alors, qu’attendez-vous pour vous laisser charmer ? En ajoutant que l’histoire de Saint-Béat remonte à l’époque de Pompée, soit 75 avant Jésus-Christ. Il est possible de relater l’histoire de Saint-Béat à travers trois époques : Tout d’abord, la période romaine, ensuite le moyen-age et enfin la partie contemporaine. Ce sont les romains qui ont d’abord appelé le village Passus Lupi, en raison de ses étroits passages que seuls les loups pouvaient traverser. Les romains découvrirent le marbre et l’exploiterent, le village devint alors un véritable atelier de marbre. Aujourd’hui la fameuse Brèche romaine en témoigne et le festival du marbre promeut depuis 1999 la richesse marbrière de cette vallée.

De Passus Lupi à Saint-Béat

Au moyen âge, durant le IXe siècle, les habitants de Passus Lupi reçurent de Charlemagne les reliques de Saint-Béat et de Saint-Privat. Ils choisirent le nom du premier: Saint-Béat était né. Au XI siècle, les religieux bénédictins construisirent un des joyaux de l’art roman commingeois, le prieuré, qui rayonna sur tout le Haut Comminges, puis une église. A la même époque, les seigneurs de Saint-Béat dotèrent la ville d’un château fort, symbolisé par sa tour actuelle et ses remparts.

Saint-Béat, ville royale

Les seigneurs, les prieurs, les consuls firent de Saint-Béat un centre économique, administratif et religieux incontournable, trait d’union entre la France et l’Espagne. Sous le règne de Louis XI, la ville devint ville royale. Sa position stratégique aux portes de l’Espagne lui valut l’appellation de Clef de France. Le village fut une importante plaque d’échange entre l’Espagne, la France et le Val d’Aran, on cite la signature du traité des lies et passeries qui interdisait les parties signataires de se faire la guerre. En vertu de ces conventions d’alliances et de paix, Saint-Béat jouissait de privilèges importants, elle pouvait par exemple commercer en étant exemptée de taxes et droits imposés par les rois de France. Parallèlement la vie religieuse reste intense, comme en témoigne l’église de Saint-Privat, une des églises fondamentales de l’art roman.

Saint-Béat et le sens du sacré

En 1855, à la suite d’une effroyable épidémie de choléra qui tua 100 personnes sur 800 habitants, une vierge fut édifiée et une chapelle fut élevée sur les remparts de la forteresse afin de protéger le village de l’épidémie. Le village donna une importance au religieux ce qui se refléta dans leurs batailles, durant lesquelles ils plaçaient des reliquaires à l’entrée des portes pour faire peur aux ennemis, ces derniers perdaient l’envie de rentrer à l’intérieur du village !

Saint-Béat et le sens du sacré

Le général Galliéni né en 1849, l’homme des taxis de la Marne, demeura fidèle à sa ville natale toute sa vie. Cette dernière, reconnaissante, lui érigea une statue en marbre blanc.

Aujourd’hui, Saint-Béat reste une cité chargée d’histoire, toujours dynamique, qui se tourne vers l’avenir tout en réussissant à conserver les valeurs des temps anciens.

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