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De Wiki-Brest

Le Centre Ifremer de Bretagne

Sommaire

Histoire

Le projet de créer un centre polyvalent de recherche océanographique, en France, remonte à 1961. Mais il faut attendre 1967 et la création du CNEXO (Centre National pour l'Exploitation des Océans) pour que ce projet se concrétise.

Un certain nombre de centres de recherches marines existe alors en Méditerranée, et il est estimé qu'il y a besoin de renforcer le potentiel de recherche en Manche et en Atlantique. Plusieurs villes sont en compétition, mais Brest offre de sérieux atouts :

Le site retenu se situe à l'entrée de la rade de Brest, au lieu dit La Pointe du Diable, sur la commune de Plouzané. La première pierre du Centre Océanologique de Bretagne, le COB comme on disait alors, est posée le 17 décembre 1968 par Robert Galley, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la recherche scientifique. Des artistes comme Pierre Toulhoat ont agrémenté l'entrée de la salle de conférence par des bas-relief comme celui de Pierre Toulhoat (1923-2014) - Œuvre de 2,30 m x 8 m réalisée en 1962 à Quimper.

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Les premières équipes de chercheurs s'installent courant 1969. Cette année là, le général de Gaulle porte sur le livre d'or de la ville de Brest : "Ses ambitions océanes sont les ambitions de la France" et il s'écrit : "Brest s'érige en capitale de l'océanographie !"

Aujourd'hui

40 ans plus tard, le CNEXO est devenu l'Ifremer (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer), et son centre de Brest regroupe la plus importante communauté océanographique en Europe. Sur 30 hectares, il héberge dans 45 000 m² de laboratoires, halls techniques et bureaux, un millier de personnes, dont 750 salariés Ifremer.

D'autres organismes de recherche ont en effet rejoint l'Ifremer : la direction de l'IPEV (Institut Polaire Français Paul-Emile Victor), le centre de Bretagne de l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), le laboratoire de Pathologies des poissons de l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des aliments), et une unité de INSU-CNRS (Institut National des Sciences de l'Univers du Centre National de la Recherche Scientifique).

L'idée maitresse de toute cette concentration : faire travailler ensemble des chercheurs de toutes les disciplines océanographiques (géologie, géophysique, physique, biologie, ...) en atteignant pour chaque équipe une taille significative.

Pour accompagner ces chercheurs, mais également pour être au service de toute la communauté scientifique française, ainsi que des professionnels de la mer, de nombreux moyens d'importance nationale se sont implantés sur le site. C'est ainsi que l'on y trouve un centre de documentation (la Bibliothèque La Pérouse), un ensemble de moyens d'essais technologiques (bassin à houle, caissons hyberbares, ...), des outils informatiques extrêmement puissants (l'un des calculateurs figure au 16ème rang français), plusieurs centres de données marines nationales et internationales, et une filiale Ifremer - Genavir - spécialisée dans la gestion des navires océanographiques.

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Le centre Ifremer à l'entrée de la RadeTransfert du Siege de Brest (Crédit BMO)PP.jpg
Le POURQUOI PAS ?, navire amiral de la flotte IFREMER

Activités

Lors de la création du centre de Brest, des objectifs ont été assignés aux chercheurs et ingénieurs :

En 40 ans, les besoins en connaissance et en moyens ont évolué (dernier en date, le développement d'énergie renouvelable d'origine marine). Aujourd'hui, organisé en 11 départements, le centre de Brest Ifremer continue à couvrir presque tout le spectre des recherches liées à l'exploitation durable la mer. Il mène ses programmes en partenariat avec des organismes nationaux, européens et internationaux. Au niveau régional, il contribue activement à la coopération avec les industriels et organismes de recherche à travers le Pôle de Compétitivité «Mer» Bretagne et l'Europôle Mer.

Le Siège Ifremer

Historiquement basé dans la région parisienne, le Siège de l'Ifremer a été transféré le 1er janvier 2019 sur le site de Brest. Pour cela, la surface du bâtiment administratif a été doublée et devrait accueillir un effectif de 90 personnes.

Annoncé en décembre 2013 en pleine crise des "bonnets rouges", ce transfert a fait l'objet d'une vive opposition des salariés parisiens. En définitif, très peu d'entre eux feront le déménagement.

Présence au Quai des Sciences à Brest 2016

Rencontre avec Jade, chargé de médiation scientifique, interview par Quartiers Libres TV.

Annexes

Liens internes

Liens externes