Carter et l�essaim de moucherons (original) (raw)
[Titre original : Carter and Swarm]
par Isra�l Shamir
28.01.2007
Traduit de l�anglais par Marcel Charbonnier
La publication de l�ouvrage de Jimmy Carter � Palestine : La paix, pas l�apartheid ! � est un grand �v�nement, tant pour l�Am�rique que pour chacun d�entre nous. Non que Carter ait dit � propos de la Palestine quoi que ce soit que nous aurions ignor�. Que je sache, nous n�avons pas attendu Carter pour savoir que les sionistes ont install� un r�gime raciste d�apartheid en Terre Sainte � un syst�me dans lequel les juifs ont tous les droits, alors que les goyim n�ont que des devoirs (et le droit de la fermer). Avant Carter, nous savions qu�un indig�ne palestinien n�a pas le droit de voter, ni de se d�placer, ni de travailler librement dans son propre pays et qu�il est enferm� derri�re une muraille de huit m�tres de haut. Avant Carter, nous savions que c�est le soutien des Etats-Unis qui a permis que ces atrocit�s se produisent et que le r�gime d�apartheid b�tonne ses positions. En revanche, ce que nous ignorions, c'�tait qu'il pouvait y avoir d'�minents Am�ricains qui oseraient dire tout haut ce qu'il en est, bravant l'ire de la juiverie organis�e.
Pourquoi le Pr�sident Carter a-t-il d�cid� de parler ? Pourquoi a-t-il mis en balance la paix de sa retraite bien m�rit�e et de sa gloire en train de se faner gentiment, pour s�exposer de la sorte � une attaque de la Cinqui�me Colonne isra�lienne tout aussi impitoyable que l�assaut de la Quatri�me Colonne contre Gaza ?
Il a �t� m� par la compassion, par cette vertu chr�tienne supr�me consistant � ressentir, avec ceux qui souffrent et sont opprim�s, les m�mes souffrances et la m�me oppression. Il a vu la souffrance de la Palestine, alors il lui devint impossible de demeurer coi. Il s�est montr� � la hauteur d�une honorable tradition am�ricaine : celle d�un Mark Twain d�non�ant les atrocit�s perp�tr�es par les Etats-Unis aux Philippines, ou encore celle d�un Henry Thoreau condamnant la guerre du Mexique. C�est l� une tradition universelle, aussi : Multatuli a r�v�l� les atrocit�s hollandaises en Indon�sie, Roger Casement a d�nonc� celles des Belges au Congo et Radishchev a pleur� le triste sort de la paysannerie russe.
Et leurs voix ont chang� notre monde, m�me si cela ne fut pas imm�diat. Carter n�est certes pas un radical - un homme au sang plus chaud aurait exhort� � ce qu�on m�t sans autre forme de proc�s un terme � l�infamie d�nomm�e � Etat juif �. Le message de Carter fut doux et gentil ; tellement doux et compassionnel que seul un pouvoir arrogant et auto-intoxiqu� allait pouvoir en prendre ombrage. D�autres (dont moi-m�me) se sont montr�s plus durs, et plus explicites. Mais il est vrai que ces autres-l� n��taient pas, en ce qui les concerne, pr�sidents des Etats-Unis...
Pourquoi est-ce seulement maintenant, que Carter a d�cid� de parler ? L�apartheid, en Palestine, �tait d�j� suffisamment atroce, voici dix ans de cela, pour justifier amplement qu�il interv�nt, mais l�impuissance et l�abattement auxquels nous assistons aujourd�hui sont des ph�nom�nes r�cents. L�espoir entretenu, toujours et encore, par Camp David, par la paix avec l�Egypte, par les conf�rences de Madrid et d�Oslo� est mort et enterr�. Une ann�e de blocus impitoyable a entra�n� une confrontation entre les factions palestiniennes et le r�ve rose des juifs � une guerre civile intra-palestinienne � est en passe de devenir r�alit�. La Terre Sainte est sur le point de s�effondrer. Le Pr�sident Carter a quatre-vingt-deux ans, et il n�a plus peur de rien. A cet �ge-l�, et � ce stade de leur biographie, on peut s�attendre � ce que les hommes d�Etat disent ce qu�ils ont sur le c�ur, comme le fit le Premier ministre malais, Mohammad Mahathir, une fois � la retraite. Le temps est venu de reconna�tre cette v�rit� insupportable : la guidance id�ologique et spirituelle de l�Occident a �t� arrach�e des mains de l�Eglise et elle est aujourd�hui entre celles des usurpateurs de Sion. Tant qu�ils tiendront la barre, la Palestine n�aura aucune chance.
Bien que la plupart des juifs am�ricains ordinaires soient sains d�esprit et raisonnables, les d�cisions sont prises par des juifs m�ga-riches, ultra-chauvins et super-puissants, qui ne veulent rien entendre. C�est eux, la force qui pousse � la guerre. Carter voulait arr�ter le d�sastre au Moyen-Orient, en convainquant les sains d�esprit et en remettant les arrogants � leur place. Ainsi, il s�est lanc� dans la bataille, tout comme l�Am�rique traditionnelle WASP tente de reconqu�rir le terrain perdu et de sauver le pays aim� de la destruction. Les Bobos am�ricains, en d�pit de leur immense richesse mat�rielle, de leurs traditions et de leurs racines, se sont retrouv�s marginalis�s par les juifs, qui ont une mainmise totale sur les m�dias et les universit�s : oui, en effet, on le constate, c�est bien l�esprit qui gouverne la mati�re. La commission d��valuation Baker-Hamilton sur l�Irak et le rapport Walt & Mearsheimer sont les premi�res salves de cette Intifada des Bobos. Un �ditorialiste juif am�ricain (qui r�side en Isra�l et �crit dans le quotidien isra�lien Haaretz), Burston, a dit � juste titre que � la v�ritable cible vis�e par Carter, c��tait la communaut� juive am�ricaine organis�e �. Carter a mis le doigt sur les principales causes de l�apartheid en Terre sainte, explique ce m�me Burston :
- le contr�le du gouvernement US par les juifs : � Il serait pratiquement suicidaire, pour des membres du Congr�s, d��pouser une position �quilibr�e entre Isra�l et la Palestine, de sugg�rer qu�Isra�l se conforme au droit international ou encore de prendre fait et cause pour la justice ou pour les droits humains des Palestiniens � ;
- le contr�le des m�dias US par les juifs : � Plus difficile encore � comprendre est la raison pour laquelle les pages �ditoriales des plus grands journaux et magazines, aux Etats-Unis, pratiquent une telle autocensure, tout � fait contraire aux �valuations personnelles exprim�es � et avec quelle force ! � par leurs correspondants en Terre Sainte �.
Apr�s s��tre exprim�, Carter fut imm�diatement contre-attaqu� par la juiverie organis�e. Et �a valait le coup d��il ! Dans ma Sib�rie natale, durant les �t�s � brefs, mais terribles �, on peut voir un essaim de moucherons attaquer un cheval, chaque petit vampire assoiff� de sang jouant hardiment sa partie. En rien de temps, l�animal aveugl� et rendu furieux se lance t�te baiss�e dans une course folle, et trouve la mort dans les marais sans fond. Les juifs ont d�velopp� ce style d�attaque. Il n�y a jamais une voix isol�e d�fendant la cause, mais toujours une attaque massive venant de droite et de gauche, d�en dessus et de par en dessous, jusqu�� ce que la victime, �puis�e et bris�e, s��loigne en titubant, la queue entre les jambes.
Chaque attaquant est minuscule et insignifiant comme un moucheron pris isol�ment, mais en tant qu�essaim, ils sont redoutables. Observez-les, un � un : Dershowitz, thurif�raire de la torture et de l�assassinat d�otages, un plagiaire pris sur le vif, jamais �lu � une quelconque position de pouvoir et n�inspirant strictement aucun respect, exige de d�battre avec l�ancien pr�sident. C�est, pour le coup, vraiment �au-del� de la chutzpah, mais Dershowitz est soutenu par d�autres juifs occupant des positions �minentes, et son exigence ridicule est appuy�e par l�universit� et les m�dias, jusqu�� ce que cette nullit� factice obtienne un temps de parole �quivalent, sur une cha�ne de t�l�vision, pour pr�senter � sa vision des choses �. Autre moucheron : Deborah Lipstadt, une nullit� mise en avant par le Washington Post. Plein d�autres encore sont encore plus minus que ces deux-l�, comme, par exemple, ces quatorze juifs qui ont d�missionn� de leurs fonctions au Carter Center. Si ces gens-l� ne d�tenaient pas les journaux, personne ne les �couterait, si ce n�est leur �pouse [et encore�]
Leur technique est des plus simples. Ils d�tournent la conversation sur la personnalit� de leur adversaire. Ainsi, au lieu de parler de l�apartheid isra�lien, nous parlons de Jimmy Carter, nous d�battons de la question de savoir s�il s�agit d�un bigot et d�un antis�mite (ainsi de Foxman, un mauvais juif), ou non (ainsi d�Avnery, un bon juif). La r�ponse correcte, c�est : � hors sujet � ! L�amour (ou l�absence d�amour) de Carter pour les juifs n�a rien � voir avec la question de l�apartheid en Palestine. De m�me, si nous d�battons de la situation en Bosnie ou au Kosovo, nous ne nous �tendons pas sur nos sentiments envers les Serbes, les Albanais ou les Croates. Mais les juifs, eux, si�
Ainsi, par exemple, le G�n�ral Wesley Clark a d�clar� que des juifs fortun�s, les grands m�c�nes des hommes politiques de Washington, sont en train de pousser � la guerre contre l�Iran. Bien. Cela se discute ; cela peut �ventuellement �tre contest�. Mais, non : ils font d�railler la question afin qu�on passe � un autre sujet : � Ce Clark ne serait-il pas, par hasard, antis�mite ? � Matthew Yglesias fournit les sources de l�ensemble du toutim cach�re, depuis les comparaisons avec Les Protocoles, jusqu�� l�incontournable citation de Foxman, qui a dit que Clark a � vers� dans la bigoterie conspirationniste �. D�s lors, Clark va s�acharner � tenter de se d�fendre, et les mecs vont se charger de veiller � ce qu�il soit pris les mains dans le sac. L� encore, la r�ponse correcte est un haussement d��paules poli : qui en a quoi que ce soit � cirer, que Clark soit un bigot ? Clark est peut-�tre, aussi, p�dophile et usurier, mais cette attaque ad hominem n�a aucune incidence sur ce qu�il a dit. Quant � l�accusation � Vous, vous n�aimez pas les juifs �, elle ne diff�re en rien de l�accusation : � Toi, tu n�aimes pas ta tatie � � accusation avec laquelle nous avons appris � vivre d�s l��ge de six ans.
Il est un livre � excellent �, qui permet de s�habituer � ce genre d�attaque : Le Ma�tre et Marguerite, de Michael Bulgakov. Ce roman �patant montre l�attaque d�un essaim de critiques juifs contre un �crivain ayant os� �crire sur le Christ. De fait, quiconque mentionne un jour le Christ en fera, t�t ou tard, l�exp�rience�
J�ai eu personnellement � conna�tre ce genre d�attaque par un essaim. Durant la catastrophe du tsunami, en Tha�lande, j�ai d�couvert que la soci�t� isra�lienne de pompes fun�bres, Zaka, a oblig� les Tha�s � repousser l�ensevelissement collectif des victimes d�un jour ou deux, en d�pit du danger � r�el et imm�diat � d��pid�mie, afin d��viter une autre calamit�, autrement � authentique �, celle-l� : des corps juifs - par nature sacr�s � auraient pu �tre enterr�s � par inadvertance � avec des charognes de goyim� Ce sont des gens de chez Zaka, tr�s fiers d�eux, qui m�en avaient inform�. J�ai �crit � ce sujet [voir mon article : Tsunami � Gaza / http://www.israelshamir.net/English/Tsunami.htm ]. Cet article a �t� repris par plusieurs sites ou�be. Puis un juif britannique, un certain Manfred Ropschitz, a lanc� une violente campagne ad hominem � contre moi. D�autres juifs se sont joints � la meute, d�battant de la grave question de savoir si j��tais un juif, ou � un antis�mite nazi vikingo-russe �, comme si cela avait un rapport quelconque avec l�histoire du tsunami. Au lieu de hausser les �paules, d�autres supporters de la Palestine se branch�rent sur ce sujet piquant. Ils transf�r�rent leur discussion depuis le Times (de Londres) jusqu�� leurs listes de dialogue par m�ls, jusqu�� ce qu�en d�finitive un autre juif soi-disant � antisioniste � conclue, avec une satisfaction non dissimul�e : � Shamir est marginalis�, sa r�putation est cuite �.
Ropschitz ne s�est jamais fendu de d�mentir l�histoire des enterrements acc�l�r�s, car elle �tait authentique. Il a �crit : � Avec une arm�e de journalistes jouant des coudes pour traiter de l�histoire du Tsunami, j�aurais certainement eu connaissance de cette information choquante, � l�heure qu�il est � si tant est qu�elle soit vraie. Je suis journaliste, et je n�en crois rien. � Non, Messieurs, vous n�entendrez pas une information v�ridique, si elle n�est pas du go�t des Ropschitzes en circulation. Ils vous pourchasseront jusqu�au fin fond du monde, et il n�y a pas foule de gens qui soient pr�ts � risquer leur attaque parfaitement planifi�e. Il faudrait, de fait, �tre un v�ritable kamikaze pour engager un combat tel celui-l�. Les Ropschitzes, ces juifs tout ce qu�il y a de plus ordinaire, qui s�identifient totalement � leur communaut�, repr�sentent la cl� de l�attaque de l�essaim de moucherons.
Nombreux sont les magnats juifs des m�dias, et encore plus nombreux les �diteurs juifs, mais ce sont les Ropschitzes qui maintiennent la ligne du parti. Ces ex�cuteurs b�n�voles de nos libert�s, ces fantassins des magnats des m�dias, d�fendent de mani�re pavlovienne � les juifs �, c�est � dire la communaut� juive organis�, co�te que co�te. Les �tres humains ordinaires d�origine juive peuvent avoir les opinions les plus diverses. De la m�me mani�re, les Am�ricains ordinaires ne d�cident nullement si leur pays attaquera, ou non, l�Iran. Mais Bush et Cheney ne peuvent mener, � eux seuls, la guerre en Irak, et les magnats juifs des m�dias seraient impuissants sans leurs ex�cuteurs z�l�s de la libert�.
Les philos�mites gentils [= non-juifs] sont encore pires, a observ� Eustace Mullins, cet �crivain am�ricain de l�gende dont les best-sellers (tir�s � plusieurs millions d�exemplaires) n�ont jamais �t� ni publi�, ni distribu�s, par les r�seaux bien-pensants. Il a �crit :
� Il est connu de tout le monde, depuis bien longtemps � depuis la fusion des trois principaux r�seaux nationaux [am�ricains] de t�l�vision, que chacun d�entre eux �tait d�tenu, dirig� et contr�l� par des juifs. Aujourd�hui, enfin � c�est du moins l�impression qu�on pouvait avoir � les chr�tiens d�Am�rique allaient avoir leur propre r�seau chr�tien de t�l�vision, sur lequel ils seraient en mesure d�observer les pr�ceptes de la religion chr�tienne. C�est du moins ce qu�il semblait. Et, la cha�ne CBN [Christian Broadcasting Network] ayant commenc� � �mettre quotidiennement, quel message a-t-elle r�p�t�, jour apr�s jour ? � Il faut aimer les juifs. Il faut soutenir l�Etat d�Isra�l dans toutes ses d�pr�dations et dans sa d�vastation immorale des sanctuaires sacr�s chr�tiens du pays natal de Notre Sauveur. Nous devons aider les juifs, et nous devons, par-dessus tout, �viter le p�ch� mortel, le p�ch� d� � antis�mitisme �, quoi que cela puisse bien signifier. M�me les cha�nes juives ne diffusent pas une propagande aussi ouvertement pro-juive que CBN. �
Cette semaine, en France, un homme est mort � un v�ritable saint, connu sous son surnom affectueux d� � Abb� Pierre � - un pr�tre qui a combattu dans la R�sistance, qui a aid� des sans domicile, qui a nourri les pauvres et qui fut un grand ami des Palestiniens. En 1996, ce fut la cur�e contre lui, apr�s qu�il eut exprim� son soutien � un autre ami de la Palestine, Roger Garaudy, qui venait d��crire son ouvrage Les Mythes Fondateurs de la Politique Isra�lienne. Victime de l�attaque d�un essaim de moucherons juifs, il alla s�exiler en Italie et en Suisse, abandonn� par ceux-l� m�mes pour lesquels il combattait. Les Fran�ais devraient se rem�morer le triste sort qui fut le sien, et cela devrait fouailler leur conscience. Si la Pucelle d�Orl�ans fut ex�cut�e par le r�gime d�occupation britannique (en d�pit du recours � des collabos fran�ais), ceux qui ont ostracis� l�Abb� Pierre n�ont absolument pas cette excuse : ils ont tout simplement �t� effray�s par une attaque de moucherons !
Cette peur des attaques de moucherons juifs a d�ores et d�j� caus� bien � l�humanit� bien des d�solations. Dans les ann�es 1930, le c�l�bre aviateur am�ricain Charles Lindberg exhortait les Etats-Unis de se tenir � l��cart de la guerre qui commen�ait � gronder, en Europe. Il fut attaqu� par les m�dias juifs, qui d�nonc�rent en lui un � nazi � et un � supp�t d�Hitler �. Il fut sali et, � du jour au lendemain, Lindbergh passa du statu de h�ros culturel � celui de paria �.
Aujourd�hui, derechef, les Etats-Unis sont pouss�s par les m�mes forces dans une nouvelle guerre, cette fois-ci, au Moyen-Orient.
Faisons tout pour l�emp�cher, en nous montrant impavides, car comme le dit un chant spirituel juif hassidique, � haikar lo lefahed bihlal � : � l�important, c�est de n�avoir absolument pas peur �. Carter nous a apport� l�espoir qu�il existe une Am�rique avec laquelle le monde soit en mesure de coexister, une Am�rique d�mocratique et non-agressive, dont les politique ne soient pas d�cid�es par des financeurs opulents, mais par les Am�ricains ordinaires, qui ont vot� contre la guerre, et qui s�assemblent, aujourd�hui, � Washington, afin d�en appeler � l�arr�t de l�escalade.
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Carter and Swarm
by Israel Shamir
Publication of Jimmy Carter's Palestine: Peace Not Apartheid is a great event for America and for all of us. It's not that Carter had said something we did not know about Palestine. Before Carter came, we knew that the Zionists established a racist apartheid regime in the Holy Land where Jews have rights, and goyim have duties. Before Carter came we knew a native Palestinian has no right to vote, move, work freely in his land, that he is locked up behind the twenty-foot wall. Before Carter came we knew that the US support allowed the atrocities to occur and the apartheid regime to entrench. But we did not know that there are prominent Americans who would dare the wrath of organised Jewry and spell it out loud.
Why did President Carter do it? Why did he risk his peaceful old age and gently fading glory to endure an attack of Israel's Fifth Column as merciless as the Four Columns' onslaught on Gaza? He was moved by compassion, by this supreme Christian virtue of feeling together with the suffering and the oppressed. He saw the suffering of Palestine and he could not keep his quiet. He upheld a honourable American tradition: that of Mark Twain who condemned the US atrocities in Philippines, that of Henry Thoreau speaking against the Mexican War. This is a universal tradition, too: Multatuli unmasked the Dutch atrocities in Indonesia, Roger Casement did it to the Belgians in Congo, Radishchev bewept the fate of a Russian peasant. And their voices changed our world, though not immediately. Carter is not a radical; a man of hotter temper would call to terminate the infamy called �The Jewish State� altogether. Carter's message was soft and gentle; so soft and compassionate that only an arrogant and power-intoxicated won't be able to live with it. Others (including me) were more hard and explicit, but then the others weren't the US presidents.
Why now? The apartheid in Palestine was bad enough ten years ago to warrant his intervention, but this despondent helplessness we witness now is a new phenomenon. Hope ever kept alive up by Camp David, by peace with Egypt, by Madrid and Oslo conferences is dead. A year of severe blockade brought forth a confrontation between the Palestinian parties and the Jewish wet dream, an inter-Palestinian civil war, is about to come. The Holy Land is on the verge of collapse. President Carter is 82, and he is not afraid of anything. In this age, and at this stage of life, statesmen are likely to speak their mind, like the Malaysian PM Mohammad Mahathir did after his retirement. This is the time for unpalatable truth: the ideological and spiritual guidance of the West while dislodged from the hands of the Church, passed over to the usurpers of Zion. While they rule, Palestine has no chance.
Though most ordinary US Jews are sane and sensible, the decisions are made by super-rich, super-powerful, super-chauvinist Jews who are anything but. They are the power pushing for war. Carter wanted to stop the disaster in the Middle East, by convincing the sane and rebutting the arrogant. Thus the President joined the fracas, as the traditional WASP America tries to regain the lost ground and save the country they love from destruction. The WASPs, with all their immense property holdings, traditions and roots found themselves marginalised by the Jews with their dead hold on media and universities: indeed the spirit rules over matter. Baker-Hamilon Iraq Study Group and Walt - Mearsheimer report are the first salvos in this WASP Intifada. A Jewish American columnist (resident in Israel and writing for Israel�s Haaretz) Burston correctly stated that �Carter's true intended target was the organized American Jewish community.� Carter pointed out the main reasons for apartheid in the Holy Land, says Burston:
* Jewish control of [the US] government: �It would be almost politically suicidal for members of Congress to espouse a balanced position between Israel and Palestine, to suggest that Israel comply with international law or to speak in defense of justice or human rights for Palestinians.�
* Jewish control of the [US] media: �What is even more difficult to comprehend is why the editorial pages of the major newspapers and magazines in the United States exercise similar self-restraint, quite contrary to private assessments expressed quite forcefully by their correspondents in the Holy Land.�
After Carter spoke, he was immediately counterattacked by organised Jewry. This was not a sight to miss. In my native Siberia, in its short and furious summer you may see swarm of gnats attack a horse, each tiny bloodsucker eager for his piece of action. In a while, the blinded and infuriated animal rushes headlong in mad sprint and soon finds its death in the bottomless moors. The Jews developed the same style of attack. It is never a single voice arguing the case, but always a mass attack from left and right, below and above, until the attacked one is beaten and broken and crawls away in disgrace.
Each attacker is as tiny and irrelevant as a single gnat, but as swarm they are formidable. Observe them separately: Dershowitz, an advocate of torture and of hostage killing, an apprehended plagiarist who never was elected to any position of authority and commands no respect, demands to debate the president. It is indeed beyond chutzpah; but Dershowitz is supported by other Jews in prime positions and his ridiculous demand is seconded by university and media until this thieving nonentity gets equal time on a TV channel to present �his case�. Another gnat is a Deborah Lipstadt, a nonentity brought forth by the Washington Post. Plenty of others are even smaller than these two, for instance 14 Jews who gave up their positions at Carter Center. If they would not keep media in their hands, they wouldn't be heard but by their spouses.
Their technique is quite simple. They switch the focus of argument onto the personality of their adversary. Thus, instead of discussing apartheid in Israel, we discuss Jimmy Carter, whether he is a bigot and antisemite (thus Foxman, a bad Jew) or he is not (Avnery, a good Jew). The correct answer is �irrelevant�: Carter�s love of Jews or lack of it has no bearing on the question of apartheid in Palestine. Likewise, if we discuss the situation in Bosnia or Kosovo, we do not go into our sentiments towards Serbs, Albanians or Croats. But Jews are different.
For instance, General Wesley Clark said that rich Jews, the great donors of Washington politicians, push for war with Iran. Well, it can be discussed, maybe denied, but instead, they derail the discussion into another topic, whether Clark is an antisemite. Matthew Yglesias provides the sources for the whole kosher hog, from comparison with The Protocols, to inevitable quote from Foxman who says Clark had �bought into conspiratorial bigotry�. From this moment, Clark will stick to defending himself, and the guys will take care that his hands will be full. Here again, the correct answer is a polite shrug: who cares whether Clark is a bigot? Maybe he is also a paedophile and usurer, but this ad hominem has no bearing on what he said. And an accusation �you do not love Jews� is not much different from �You do not love your aunt�, and you probably have learned to live with it at the age of six.
A good book to accustom oneself to this sort of attack is Michael Bulgakov�s The Master and Margarita: this marvellous book shows a Jewish critics� swarm attack on a writer who dared to write about Christ. Indeed, whoever mentions Christ will experience it sooner or later.
I also tried the taste of swarm attack. During the Tsunami disaster in Thailand I discovered that the Jewish undertakers, Zaka, forced the Thais to delay mass burial of victims for a day or two, despite the real and immediate danger of epidemic diseases, in order to avoid a real calamity: holy Jewish bodies may be inadvertently buried together with the goyim. I was told so by the members of the Zaka team who were quite proud of their feat. I wrote about it (Tsunami in Gaza). It was republished by a few sites. Then, a British Jew named Manfred Ropschitz began an ad hominem campaign � against me. Other Jews joined the fray, discussing whether I am a Jew, or a �Swedish-Russian Nazi antisemite�, as if it has any bearing on the tsunami story. Instead of shrugging it off, other supporters of Palestine switched to this piquant subject. They carried their discussion from The Times to their email lists, until eventually, another Jewish �antisionist� commented with deep satisfaction: �Shamir is marginalised and brought into disrepute�.
Ropschitz did not try to disprove the story, for the story was true. He wrote: �With an army of journalists crawling over the Tsunami story I'd expect to have heard such shocking news by now � if it's true. I am a journalist and I don't believe it.� No, gentlemen, you won�t hear a true story if it is not acceptable to Ropschitzes of this world. They will hunt you to the far-away corner of the world, and there are not many people who care to risk their well-planned attack. Indeed one should be a real kamikaze to enter this fight. The Ropschitzes, these quite ordinary Jews who fully identify with their community, are the key to the swarm attack. There are many Jewish media-lords, even more editors, but it is the Ropschitzes that clinch the party line. These willing executioners of our freedom, the foot-soldiers of the media lords, automatically defend �the Jews� i.e. the organised Jewish community at any price. Ordinary human beings of Jewish origin can be of any opinion. Likewise, ordinary Americans do not decide whether their country will attack Iran or not. But Bush and Cheney alone can�t fight Iraqi war, and the Jewish media lords would be powerless without their willing executioners of freedom.
The Gentile philosemites are even worse, noticed Eustace Mullins, the legendary American writer whose best-selling books (running into the millions) were never published or distributed by the mainstream. He wrote:
�It has long been common knowledge since the incorporation of the three [US] major national television networks that each of them was owned, operated and controlled by Jews. Now at last, or so it seemed, the Christians of America would have their own Christian television network on which they could observe the tenets of the Christian religion. Or so it seemed. And when the CBN began its daily broadcasting, what was its daily message? We must love the Jews. We must support the State of Israel in all its depredations and its immoral devastation of the Holy Christian Shrines in the Birthplace of Our Saviour. We must help the Jews, and we must, above all, avoid the greatest sin, the sin of 'anti-Semitism', whatever that is. Even the Jewish networks do not broadcast as blatantly pro-Jewish propaganda as the Christian Broadcasting Network.�
A man died this week in France, a real saint, who was known by affectionate appellation �Abb� Pierre�, a priest who fought with the Resistance, helped homeless, provided for the poor and was a great friend of Palestinians. In 1996 he was hounded almost to death after he expressed his support for another friend of Palestine, Roger Garaudy who wrote a book The Founding Myths of Israeli Politics A victim of Jewish swarm attack, he went into seclusion to Italy and to Switzerland, deserted by the people he fought for. His sorry fate should be remembered by the French and bother their conscience. If the Maid of Orleans was executed by the British Occupation regime (though using French collaborationists) no such excuse is available for those who ostracised the Abb� Pierre: they just got frightened by the swarm attack.
This fear of Jewish swarm attacks already brought much sorrow to mankind. In 1930s, the famous American aviator Charles Lindbergh called the US to stay out of the coming war in Europe. He was attacked by the Jewish media as a Nazi and a Hitler sympathiser, was besmirched and �overnight Lindbergh went from cultural hero to moral pariah�. Now again, the US is being pushed by the same forces into a new war, this time in the Middle East. Let us try and stop it by being fearless, for as a Jewish Hassid spiritual song hath it, �haikar lo lefahed bihlal�, the most important is not to be afraid at all. Carter brought us hope that there is an America the world can live with, a non-aggressive, democratic America, whose policies aren�t decided by the rich donors, but by the ordinary Americans who voted against the war, and who today gather in Washington calling to stop escalation.