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Papers by psypatho master
Le narcissisme qui désigne communément, l'amour de soi dans ses différentes modalités est inspiré... more Le narcissisme qui désigne communément, l'amour de soi dans ses différentes modalités est inspiré de la mythologie grecque : Dans les Métamorphoses d'Ovide, Oedipe, fils du dieu-fleuve Cephise et de la Nymphe Liriopé, était doué d'une grande beauté. A sa naissance, sa mère apprit de Tirésias qu'il vivrait longtemps à condition qu'il ne vit jamais son propre visage. Cependant, arrivé à l'âge adulte, il s'attira la colère des dieux en repoussant l'amour de la nymphe Echo condamnée par Héra à ne plus parler si ce n'est que répéter ce qu'on lui disait .Mais un jour Narcisse, perdu dans les bois et séparé de ses compagnons, criait « il y a quelqu'un ici ? » et Echo de répondre « Ici, ici ». Ne pouvant la voir au milieu des arbres, Narcisse cria « viens ! ». Echo répondit »viens, viens » et sortit du bois en tendant les bras. Narcisse repoussa l'amour d'Echo et, humiliée, elle se réfugia dans une grotte où elle se consuma jusqu'à ce qu'il ne reste plus que sa voix. Pour punir Narcisse, la déesse vengeresse Némésis le rendit amoureux de son propre visage. Aussi, quand il vit son reflet, fasciné et incapable de se séparer de son image, il dépérit peu à peu. A l'endroit de son corps, une belle fleur se mit à pousser, honorant le nom et la mémoire de narcisse. Avant FREUD, le narcissisme désignait une perversion sexuelle consistant à prendre son propre corps comme objet d'amour ( sorte de fétichisme) FREUD lui donnera ensuite le nom d'autoérotisme. Jusqu'en 1924, FREUD distinguait : -les névroses de transfert : névrose obsessionnelle, hystérique, phobique.(Névroses) -Les névroses narcissiques : schizophrénie, Psychose maniaco-dépressive, paranoïa.(psychoses) Le narcissisme peut-être définit comme la « mêmeté d'être, connue et reconnue, allant devenant, pour chacun, dans le génie de son sexe ».[1] Ce terme recouvre donc quelque chose qui serait de l'ordre de la cohésion, de la continuité, et du sentiment d'existence. Le narcissisme est à concevoir comme un continuum de la vie foetale jusqu'à la mort. Il est lié au croisement de l'image inconsciente du corps et du schéma corporel Ce croisement est indispensable pour assurer la cohésion narcissique du sujet. La psychose peut être conçu comme un ensemble de processus de défense contre la menace de dissociation entre l'image du corps et la schéma corporel. Le meilleure exemple est celui de la schizophrénie. Dans la psychose, il s'agit toujours d'une angoisse de morcellement alors que dans la névrose, c'est une angoisse de castration. Le schéma corporel est le même pour tous les êtres humains alors que l'image du corps est propre à chacun. Elle est lié au sujet et à son histoire. Elle est la synthèse vivante de nos expériences émotionnelles, la mémoire inconsciente du vécu relationnel: l'incarnation symbolique du sujet désirant. L'image du corps est du côté du désir; elle témoigne du manque à être que le désir vise à combler, là où le besoin vise à saturer un manque à avoir ou à faire du schéma corporel. Ainsi si le lieu, source des pulsions est le schéma corporel; le lieu de leurs représentations est l'image du corps. L'image du corps rend compte de l'édification du sujet, détermine la possibilité d'un sentiment de soi, de soi dans un corps. Le coeur de l'être se trouve donc ici, dans cette image inconsciente du corps. Le narcissisme désigne l'investissement de l'énergie psychique (libido) qui a pour objet le Moi. Pour FREUD, nous disposons d'une quantité d'énergie qui est placée ou investie sur le monde extérieur et sur nous même. Cette réserve est limitée ( ?). Par conséquent, un investissement important consacré à la personne propre entraîne un retrait des forces attachées au monde extérieure. Ainsi, la libido d'objet se trouve en balance avec la libido du Moi. Selon les cas, l'une ou l'autre l'emporte : « plus l'une absorbe, plus l'autre s'appauvrit »[2].
Le narcissisme qui désigne communément, l'amour de soi dans ses différentes modalités est inspiré... more Le narcissisme qui désigne communément, l'amour de soi dans ses différentes modalités est inspiré de la mythologie grecque : Dans les Métamorphoses d'Ovide, Oedipe, fils du dieu-fleuve Cephise et de la Nymphe Liriopé, était doué d'une grande beauté. A sa naissance, sa mère apprit de Tirésias qu'il vivrait longtemps à condition qu'il ne vit jamais son propre visage. Cependant, arrivé à l'âge adulte, il s'attira la colère des dieux en repoussant l'amour de la nymphe Echo condamnée par Héra à ne plus parler si ce n'est que répéter ce qu'on lui disait .Mais un jour Narcisse, perdu dans les bois et séparé de ses compagnons, criait « il y a quelqu'un ici ? » et Echo de répondre « Ici, ici ». Ne pouvant la voir au milieu des arbres, Narcisse cria « viens ! ». Echo répondit »viens, viens » et sortit du bois en tendant les bras. Narcisse repoussa l'amour d'Echo et, humiliée, elle se réfugia dans une grotte où elle se consuma jusqu'à ce qu'il ne reste plus que sa voix. Pour punir Narcisse, la déesse vengeresse Némésis le rendit amoureux de son propre visage. Aussi, quand il vit son reflet, fasciné et incapable de se séparer de son image, il dépérit peu à peu. A l'endroit de son corps, une belle fleur se mit à pousser, honorant le nom et la mémoire de narcisse. Avant FREUD, le narcissisme désignait une perversion sexuelle consistant à prendre son propre corps comme objet d'amour ( sorte de fétichisme) FREUD lui donnera ensuite le nom d'autoérotisme. Jusqu'en 1924, FREUD distinguait : -les névroses de transfert : névrose obsessionnelle, hystérique, phobique.(Névroses) -Les névroses narcissiques : schizophrénie, Psychose maniaco-dépressive, paranoïa.(psychoses) Le narcissisme peut-être définit comme la « mêmeté d'être, connue et reconnue, allant devenant, pour chacun, dans le génie de son sexe ».[1] Ce terme recouvre donc quelque chose qui serait de l'ordre de la cohésion, de la continuité, et du sentiment d'existence. Le narcissisme est à concevoir comme un continuum de la vie foetale jusqu'à la mort. Il est lié au croisement de l'image inconsciente du corps et du schéma corporel Ce croisement est indispensable pour assurer la cohésion narcissique du sujet. La psychose peut être conçu comme un ensemble de processus de défense contre la menace de dissociation entre l'image du corps et la schéma corporel. Le meilleure exemple est celui de la schizophrénie. Dans la psychose, il s'agit toujours d'une angoisse de morcellement alors que dans la névrose, c'est une angoisse de castration. Le schéma corporel est le même pour tous les êtres humains alors que l'image du corps est propre à chacun. Elle est lié au sujet et à son histoire. Elle est la synthèse vivante de nos expériences émotionnelles, la mémoire inconsciente du vécu relationnel: l'incarnation symbolique du sujet désirant. L'image du corps est du côté du désir; elle témoigne du manque à être que le désir vise à combler, là où le besoin vise à saturer un manque à avoir ou à faire du schéma corporel. Ainsi si le lieu, source des pulsions est le schéma corporel; le lieu de leurs représentations est l'image du corps. L'image du corps rend compte de l'édification du sujet, détermine la possibilité d'un sentiment de soi, de soi dans un corps. Le coeur de l'être se trouve donc ici, dans cette image inconsciente du corps. Le narcissisme désigne l'investissement de l'énergie psychique (libido) qui a pour objet le Moi. Pour FREUD, nous disposons d'une quantité d'énergie qui est placée ou investie sur le monde extérieur et sur nous même. Cette réserve est limitée ( ?). Par conséquent, un investissement important consacré à la personne propre entraîne un retrait des forces attachées au monde extérieure. Ainsi, la libido d'objet se trouve en balance avec la libido du Moi. Selon les cas, l'une ou l'autre l'emporte : « plus l'une absorbe, plus l'autre s'appauvrit »[2].