Arkemine SARL - Academia.edu (original) (raw)
RFO - préventif by Arkemine SARL
RFO-Bagnol-En-Foret_Sommaire
Journées régionlaes de l'archéologie DRAC / SRA Bourgogne Franche Comte, 2020
C’est sur le Mont Jean, à Lepuix (Territoire de Belfort), dans le cadre d’un projet d’extension d... more C’est sur le Mont Jean, à Lepuix (Territoire de Belfort), dans le cadre d’un projet d’extension de carrière situé précisément à proximité du lieudit « La Roche des Sarrazins », qu’une fouille préventive a été réalisée entre septembre et novembre 2018. Cette intervention s’inscrit dans l’ancien territoire du Rosemont, siège d’une importante activité minière qui produisait du cuivre, du plomb et de l’argent entre le Moyen Âge et l’époque contemporaine.
Ainsi, ce sont cinq ensembles correspondant à des ouvrages dédiés à l’exploration minière, percés depuis la surface, qui ont été découverts et fouillés : trois puits, une tranchée d’exploration, une tranchée conduisant à une galerie de recherche et une petite galerie de recherche. Les haldes associées ont également fait l’objet d’une attention particulière notamment afin de déterminer leur composition ainsi que leur situation stratigraphique vis-à-vis du contexte environnant. Un des puits a au moins été percé jusqu’à 7 à 8 m de profondeur, tandis que les galeries de recherche s’étendent jusqu’à 16,50 m de longueur depuis la surface. Des datations effectuées sur des matériaux ligneux prélevés dans ces ouvrages démontrent que le secteur a probablement fait l’objet de prospections minières entre la fin des XVe et XVIe siècles. Quelques outils ont été découverts : une petite houe dans un puits et sept pointerolles dans un autre. Les traces d’abattage laissées dans une des galeries de recherche démontrent effectivement la mise en œuvre de pointerolles pour abattre la roche. D’ailleurs, des fragments centimétriques ferreux oxydés découverts lors de la fouille exhaustive de cette galerie correspondent certainement à des petits éclats formés lors de la frappe d’un marteau sur une pointerolle.
Deux charbonnières ont, par ailleurs, été identifiées, occupant une surface de 50 et 80 m². Elles ont fait l’objet d’interventions archéologiques, notamment par tranchées et coupes stratigraphiques. Témoins de l’exploitation des ressources ligneuses, des matériaux ligneux carbonisés ont fait l’objet de prélèvements à des fins d’analyses anthracologiques et de datations radiocarbones.
Wavrechin Évolution d'un site rural de la Protohistoire jusqu'à nos jours Volume 1/3-Texte ARKEMI... more Wavrechin Évolution d'un site rural de la Protohistoire jusqu'à nos jours Volume 1/3-Texte ARKEMINE SARL
L’équipe d’Arkemine, dirigée par Céline Beauchamp a réalisé l’opération archéologique de la tranc... more L’équipe d’Arkemine, dirigée par Céline Beauchamp a réalisé l’opération archéologique de la tranche 6 pour l’aménagement des jardins Intercampus à Amiens (Somme). Ce chantier a donné lieu à deux campagnes :en juin puis novembre 2016. La prescription prévoyait le décapage du cœur de site représentant 6350 m². Ce cœur de site est formé par un ensemble de bâtiments installés sur un nœud d’un système parcellaire antérieur. Tout d’abord, deux bâtiments perpendiculaires marqués par leurs fondations en craie indiquent la présence d’une villa que les études en cours permettront de caractériser plus avant. Le bâtiment nord à un superficie de 370 m² (39 m de long, 9,60 m de large). Il présente un corps principal cloisonné en 5 espaces par 4 murs. Les observations sur le terrain ne laissent pas envisager de phasage dans les fondations. Une galerie ouverte le long du mur sud-ouest complète le plan. Aucun de sol n’est conservé, ni de structures en sous-sol. Le bâtiment sud a une superficie proche de 400 m² (long. 3 m, larg. 13 m). On retrouve la même organisation générale avec un corps de bâtiment cloisonné (5 espaces) et une galerie ouverte vers le nord-est sur une cours matérialisée par une couche de pierres et graviers. Au nord de l’ensemble en craie se trouve un bâtiment sur poteaux au plan bien net, qui n’est pas daté à ce jour. Il mesure 8,7 m de long 5,9 m de large totalisant une superficie de 52 m².
Les derniers signes de l’occupation antique sont liés à la mise en place de structures sur poteaux porteurs plus ou moins bien visibles et identifiés principalement par les pierres composants les calages. Les terrains ont très arasés par les utilisations futures jusqu’à l’implantation de jardins à l’époque récente.
Rapport final d'opération d'archéologie préventive, 2016
Les fouilles ont été conduites à la fin de l’année 2014 par la société Arkemine à Aubervilliers (... more Les fouilles ont été conduites à la fin de l’année 2014 par la société Arkemine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) « Rue Saint-Denis, Rue du Port, Rue du Chemin Vert », au nord-ouest de la commune. Elles ont permis de révéler l’existence d’un atelier de bronzier d’ampleur majeure par le nombre d’objets produits et par leur diversité, soit un véritable centre de production datant du Bronze final IIb-IIIa (vers 1150-950 av J.-C.).
Situé dans la Plaine Saint-Denis, le site se trouve au sein de la plaine alluviale du ruisseau de Montfort, affluent asséché de la Seine. Près de 8200 m² ont été décapés, mettant au jour 139 faits archéologiques, principalement constitués de fosses, de taille et de forme variées, à l’exception de deux ensembles de trous de poteaux formant des bâtiments et quelques fossés. 69 % des structures ont été datées : un quart d’entre elles sont en lien avec une occupation historique (bas Moyen-âge, époques moderne et contemporaine), les trois quarts restants étant quasi-exclusivement liés à une occupation de la fin de l’âge du Bronze et/ou du début du Premier âge du Fer. Il faut mentionner que de nombreuses excavations subactuelles réalisées à la pelle mécanique ont perturbé parfois très profondément les niveaux archéologiques.
Les deux occupations principales s’agencent autour de deux concentrations de structures (locus 1, locus 2). Ces deux locus bien distincts spatialement, appartiennent à deux phases chronologiques : l’une se positionne à l’étape moyenne du Bronze final (Bronze final IIb-IIIa) (locus 2), l’autre au Bronze final IIIb - Hallstatt C (locus 1).
La première occupation (locus 2) est principalement constituée de plusieurs fosses volumineuses en lien avec une activité extractive. La nature du substrat contenant à la fois de l’argile et du sable, deux matériaux nécessaires dans la fabrication des moules, a certainement motivé l’installation à cet endroit. En effet, deux de ces fosses ont livré des restes en lien avec la métallurgie du bronze, dont d’abondants de moules en terre cuite, en position de rejet. Si les structures de fonte n’ont pu être retrouvées, divers déchets métalliques, des fragments de creusets, une possible tuyère, mais surtout plus de 10 kg de moules, témoignent d’une importante activité de fonte sur le site. À ce jour, aucun site en France n’a livré autant de fragments de moules. La bonne conservation de ces derniers a permis d’identifier une grande variété d’objets produits (épingles et bouterolles en grand nombre, une à deux épées, deux pointes de lance, des clous, une plaque à décor de cercles concentriques entre autres) et d’estimer à un minimum de 118 le nombre d’objets produits sur le site (moules bien identifiés) : ils font du site de la Rue du Port un véritable centre de production et de diffusion d’objets métalliques pour l’époque.
Un des apports majeurs de la fouille à la Rue du Port est la présence de plusieurs amas de fragments de moules, qui témoignent de plusieurs moments de fonte séparée dans le temps. Nous avons pu mettre en évidence la mise en œuvre de moules complexes destinés à réaliser des fontes en grappe. Celles-ci ont permis de produire des épingles mais également des clous. L’emploi de la fonte à la cire perdue est soupçonné sur le site.
Différentes analyses ont été menées à partir de ces découvertes : les analyses élémentaires de composition des résidus métalliques indiquent que les alliages, au Bronze final IIb-IIIa comportent un ajout de plomb à la base cuivre-étain. Il a été retrouvé un petit élément métallique constitué d’un alliage plomb-étain, qui pourrait être un indice de la manière dont les alliages ont été préparés, voire sous quelle forme la matière première pouvait éventuellement circuler. Par ailleurs, les analyses pétrographiques comparant la matrice des moules en terre cuite et les matériaux bruts prélevés sur le site montrent qu’à la fois le sable et l’argile, constitutifs du moule et sans doute extraits sur le site même, ont subi des traitements avant d’être employés dans le façonnage des moules (épuration, tamisage). L’examen des divers déchets de métallurgie retrouvés à la Rue du Port permet ainsi de proposer une restitution de la chaîne opératoire de production, en incluant les diverses opérations en amont de la fonte qui concernent spécifiquement l’élaboration des moules. Les vestiges à Aubervilliers ne livrent pas d’information sur les étapes ultérieures au décochage des moules. Les travaux de finition ne sont pas attestés, ou n’ont pas été reconnus (ils ne livrent en effet généralement que peu de traces).
Les structures d’habitation manquent cependant, puisque seule une construction sur poteaux matérialiserait un bâtiment éventuellement contemporain du fonctionnement de l’atelier. Pourtant, le mobilier, par ailleurs varié, témoigne en effet d’activités autres que métallurgiques, à caractère domestique. Le mobilier semble attester d’un certain statut du site par les quelques vaisselles fines, une perle en verre bleu provenant d’Italie, du mobilier métallique, un fragment de bracelet en lignite, qui ont été trouvés.
Le site d’Aubervilliers se positionne dans une zone de contact entre ces deux techno-complexes, Atlantique et Nord-Alpin, ce qui est reflété par une dichotomie entre des productions métalliques typiquement atlantiques (jusqu’à la composition du matériau avec ajout de plomb), influence culturelle que marque également la perle en verre bleu, et la céramique qui a livré des formes très caractéristiques du complexe Nord-Alpin.
Un siècle environ après l’abandon de cette zone, le site est réoccupé plus au nord (locus 1), à la transition Bronze final IIIb-Hallstatt C. À nouveau le substrat fait l’objet d’extraction, comme en atteste une large fosse polylobée. À cet endroit du site, le substrat est cependant différent et le matériau extrait ne semble pas employé pour la fabrication de moules de bronziers, bien qu’à nouveau une activité métallurgique soit menée : différents types de déchets, métalliques, moules, creusets attestent en effet de la proximité d’un atelier de production d’objet en bronze. Ces éléments apparaissent parmi des rejets détritiques de toute sorte (céramique, faunique, lithique) et vidanges de foyer. Tous ces éléments en position de rejet ne permettent cependant pas d’être plus précis sur cette installation, mais on peut certifier qu’il ne s’agit pas d’une pollution venant de l’atelier BF IIb-IIIa. Les analyses élémentaires de composition indiquent d’ailleurs une importante différence entre les alliages mis en œuvre dans le locus 1 par rapport au locus 2, indiquant un changement dans les matières premières. On constate donc que la vocation extractive et métallurgique fait curieusement écho à l’occupation de la phase précédente, bien qu’une importante discontinuité chronologique sépare ces deux locus.
Nous assistons ensuite à un important hiatus dans la mesure où aucune structure de l’âge du Fer (postérieurement au tout début du Premier fer), de la période gallo-romaine et du début du Moyen-Âge n’est attestée. C’est lors du bas Moyen-Âge (XIVe-XVe siècle), que l’emprise fouillée semble réinvestie, avec une présence liée à quelques volumineuses fosses (extraction de matériau à nouveau ?) principalement à l’est de la zone fouillée, qui est à mettre en lien les limites du village d’Aubervilliers. Quelques structures modernes et contemporaines enfin ont été découvertes à divers endroits de la zone de fouille.
Rapport final d'opération d'archéologie préventive, 2015
Une fouille d’archéologie préventive s’est déroulée du 20 mai 2013 au 21 juin 2013 au lieu-dit La... more Une fouille d’archéologie préventive s’est déroulée du 20 mai 2013 au 21 juin 2013 au lieu-dit La Perrière - La Fuye (commune de Marigny-Marmande en Indre-et-Loire, chantier COSEA/LGV SEA), totalisant une emprise d’étude de 8500 m² avec un effectif moyen de dix personnes. Dans le cadre de cette mission, la société SARL ArkeMine a co-traité avec ArchéoLoire pour l’examen des vestiges protohistoriques. En effet, deux entités archéologiques, repérées lors du diagnostic ont été examinées. La première, localisée au nord-est de l’emprise archéologique, correspond à une aire d’ensilage protohistorique. Les silos, creusés dans le substrat calcaire, ont un profil piriforme avec, dans certains cas, un rétrécissement du goulot. De même, leur volume et leur profondeur apparaissent assez variables. Le mobilier céramique découvert dans ces silos appartient aux productions connues pour la période de La Tène.
Dans la partie ouest de la zone d’étude, se situent les vestiges d’un habitat rural auxquels un souterrain est associé. La particularité de cet établissement est qu’il est semi-excavé dans le substrat calcaire. Sont notamment creusés dans le socle rocheux, des trous de poteaux, des escaliers et un dispositif de sablière. On retient également la découverte, dans la partie nord de l’habitat, d’un four domestique de type four à pain taillé dans le calcaire. Ce dernier a par ailleurs été remis en état au moins une fois puisque la dernière sole utilisée est installée sur une sole antérieure. Le complexe du souterrain est, lui aussi, largement appréciable en raison de sa bonne conservation qui a permis d’observer divers aménagements taillés dans le calcaire (plusieurs niches, des feuillures, des trous de piquets, un puits de creusement, une banquette, etc…) et de discuter des différentes phases d’occupation qui se sont succédées. Le schéma de l’organisation de ce souterrain est comparable à ce qui est connu ailleurs en Touraine : galerie avec une salle refuge dont l’accès se fait par une chatière. On soulignera cependant son association directe avec l’habitat et sa réorganisation comme en témoigne, par exemple, l’aménagement d’un deuxième fossé délimitant l’emprise du souterrain à la surface. Le champ chronologique d’occupation de ce site est fixé par le mobilier céramique découvert qui correspond aux productions datées entre le Xe et le XIIIe siècle.
Rapport Final d'Opération, 2014
Rapport final d'opération d'archéologie préventive
septembre 2012 sur le site de La Renferme à Marigny-Brizay.
Rapport final d’opération d’archéologie préventive, 2015
http://www.arkemine.fr/chantiers.php?idchant=113
Rapport final d'opération d'archéologie préventive, 2007
Revue Archeoscience, 2010
RFO-Bagnol-En-Foret_Sommaire
Journées régionlaes de l'archéologie DRAC / SRA Bourgogne Franche Comte, 2020
C’est sur le Mont Jean, à Lepuix (Territoire de Belfort), dans le cadre d’un projet d’extension d... more C’est sur le Mont Jean, à Lepuix (Territoire de Belfort), dans le cadre d’un projet d’extension de carrière situé précisément à proximité du lieudit « La Roche des Sarrazins », qu’une fouille préventive a été réalisée entre septembre et novembre 2018. Cette intervention s’inscrit dans l’ancien territoire du Rosemont, siège d’une importante activité minière qui produisait du cuivre, du plomb et de l’argent entre le Moyen Âge et l’époque contemporaine.
Ainsi, ce sont cinq ensembles correspondant à des ouvrages dédiés à l’exploration minière, percés depuis la surface, qui ont été découverts et fouillés : trois puits, une tranchée d’exploration, une tranchée conduisant à une galerie de recherche et une petite galerie de recherche. Les haldes associées ont également fait l’objet d’une attention particulière notamment afin de déterminer leur composition ainsi que leur situation stratigraphique vis-à-vis du contexte environnant. Un des puits a au moins été percé jusqu’à 7 à 8 m de profondeur, tandis que les galeries de recherche s’étendent jusqu’à 16,50 m de longueur depuis la surface. Des datations effectuées sur des matériaux ligneux prélevés dans ces ouvrages démontrent que le secteur a probablement fait l’objet de prospections minières entre la fin des XVe et XVIe siècles. Quelques outils ont été découverts : une petite houe dans un puits et sept pointerolles dans un autre. Les traces d’abattage laissées dans une des galeries de recherche démontrent effectivement la mise en œuvre de pointerolles pour abattre la roche. D’ailleurs, des fragments centimétriques ferreux oxydés découverts lors de la fouille exhaustive de cette galerie correspondent certainement à des petits éclats formés lors de la frappe d’un marteau sur une pointerolle.
Deux charbonnières ont, par ailleurs, été identifiées, occupant une surface de 50 et 80 m². Elles ont fait l’objet d’interventions archéologiques, notamment par tranchées et coupes stratigraphiques. Témoins de l’exploitation des ressources ligneuses, des matériaux ligneux carbonisés ont fait l’objet de prélèvements à des fins d’analyses anthracologiques et de datations radiocarbones.
Wavrechin Évolution d'un site rural de la Protohistoire jusqu'à nos jours Volume 1/3-Texte ARKEMI... more Wavrechin Évolution d'un site rural de la Protohistoire jusqu'à nos jours Volume 1/3-Texte ARKEMINE SARL
L’équipe d’Arkemine, dirigée par Céline Beauchamp a réalisé l’opération archéologique de la tranc... more L’équipe d’Arkemine, dirigée par Céline Beauchamp a réalisé l’opération archéologique de la tranche 6 pour l’aménagement des jardins Intercampus à Amiens (Somme). Ce chantier a donné lieu à deux campagnes :en juin puis novembre 2016. La prescription prévoyait le décapage du cœur de site représentant 6350 m². Ce cœur de site est formé par un ensemble de bâtiments installés sur un nœud d’un système parcellaire antérieur. Tout d’abord, deux bâtiments perpendiculaires marqués par leurs fondations en craie indiquent la présence d’une villa que les études en cours permettront de caractériser plus avant. Le bâtiment nord à un superficie de 370 m² (39 m de long, 9,60 m de large). Il présente un corps principal cloisonné en 5 espaces par 4 murs. Les observations sur le terrain ne laissent pas envisager de phasage dans les fondations. Une galerie ouverte le long du mur sud-ouest complète le plan. Aucun de sol n’est conservé, ni de structures en sous-sol. Le bâtiment sud a une superficie proche de 400 m² (long. 3 m, larg. 13 m). On retrouve la même organisation générale avec un corps de bâtiment cloisonné (5 espaces) et une galerie ouverte vers le nord-est sur une cours matérialisée par une couche de pierres et graviers. Au nord de l’ensemble en craie se trouve un bâtiment sur poteaux au plan bien net, qui n’est pas daté à ce jour. Il mesure 8,7 m de long 5,9 m de large totalisant une superficie de 52 m².
Les derniers signes de l’occupation antique sont liés à la mise en place de structures sur poteaux porteurs plus ou moins bien visibles et identifiés principalement par les pierres composants les calages. Les terrains ont très arasés par les utilisations futures jusqu’à l’implantation de jardins à l’époque récente.
Rapport final d'opération d'archéologie préventive, 2016
Les fouilles ont été conduites à la fin de l’année 2014 par la société Arkemine à Aubervilliers (... more Les fouilles ont été conduites à la fin de l’année 2014 par la société Arkemine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) « Rue Saint-Denis, Rue du Port, Rue du Chemin Vert », au nord-ouest de la commune. Elles ont permis de révéler l’existence d’un atelier de bronzier d’ampleur majeure par le nombre d’objets produits et par leur diversité, soit un véritable centre de production datant du Bronze final IIb-IIIa (vers 1150-950 av J.-C.).
Situé dans la Plaine Saint-Denis, le site se trouve au sein de la plaine alluviale du ruisseau de Montfort, affluent asséché de la Seine. Près de 8200 m² ont été décapés, mettant au jour 139 faits archéologiques, principalement constitués de fosses, de taille et de forme variées, à l’exception de deux ensembles de trous de poteaux formant des bâtiments et quelques fossés. 69 % des structures ont été datées : un quart d’entre elles sont en lien avec une occupation historique (bas Moyen-âge, époques moderne et contemporaine), les trois quarts restants étant quasi-exclusivement liés à une occupation de la fin de l’âge du Bronze et/ou du début du Premier âge du Fer. Il faut mentionner que de nombreuses excavations subactuelles réalisées à la pelle mécanique ont perturbé parfois très profondément les niveaux archéologiques.
Les deux occupations principales s’agencent autour de deux concentrations de structures (locus 1, locus 2). Ces deux locus bien distincts spatialement, appartiennent à deux phases chronologiques : l’une se positionne à l’étape moyenne du Bronze final (Bronze final IIb-IIIa) (locus 2), l’autre au Bronze final IIIb - Hallstatt C (locus 1).
La première occupation (locus 2) est principalement constituée de plusieurs fosses volumineuses en lien avec une activité extractive. La nature du substrat contenant à la fois de l’argile et du sable, deux matériaux nécessaires dans la fabrication des moules, a certainement motivé l’installation à cet endroit. En effet, deux de ces fosses ont livré des restes en lien avec la métallurgie du bronze, dont d’abondants de moules en terre cuite, en position de rejet. Si les structures de fonte n’ont pu être retrouvées, divers déchets métalliques, des fragments de creusets, une possible tuyère, mais surtout plus de 10 kg de moules, témoignent d’une importante activité de fonte sur le site. À ce jour, aucun site en France n’a livré autant de fragments de moules. La bonne conservation de ces derniers a permis d’identifier une grande variété d’objets produits (épingles et bouterolles en grand nombre, une à deux épées, deux pointes de lance, des clous, une plaque à décor de cercles concentriques entre autres) et d’estimer à un minimum de 118 le nombre d’objets produits sur le site (moules bien identifiés) : ils font du site de la Rue du Port un véritable centre de production et de diffusion d’objets métalliques pour l’époque.
Un des apports majeurs de la fouille à la Rue du Port est la présence de plusieurs amas de fragments de moules, qui témoignent de plusieurs moments de fonte séparée dans le temps. Nous avons pu mettre en évidence la mise en œuvre de moules complexes destinés à réaliser des fontes en grappe. Celles-ci ont permis de produire des épingles mais également des clous. L’emploi de la fonte à la cire perdue est soupçonné sur le site.
Différentes analyses ont été menées à partir de ces découvertes : les analyses élémentaires de composition des résidus métalliques indiquent que les alliages, au Bronze final IIb-IIIa comportent un ajout de plomb à la base cuivre-étain. Il a été retrouvé un petit élément métallique constitué d’un alliage plomb-étain, qui pourrait être un indice de la manière dont les alliages ont été préparés, voire sous quelle forme la matière première pouvait éventuellement circuler. Par ailleurs, les analyses pétrographiques comparant la matrice des moules en terre cuite et les matériaux bruts prélevés sur le site montrent qu’à la fois le sable et l’argile, constitutifs du moule et sans doute extraits sur le site même, ont subi des traitements avant d’être employés dans le façonnage des moules (épuration, tamisage). L’examen des divers déchets de métallurgie retrouvés à la Rue du Port permet ainsi de proposer une restitution de la chaîne opératoire de production, en incluant les diverses opérations en amont de la fonte qui concernent spécifiquement l’élaboration des moules. Les vestiges à Aubervilliers ne livrent pas d’information sur les étapes ultérieures au décochage des moules. Les travaux de finition ne sont pas attestés, ou n’ont pas été reconnus (ils ne livrent en effet généralement que peu de traces).
Les structures d’habitation manquent cependant, puisque seule une construction sur poteaux matérialiserait un bâtiment éventuellement contemporain du fonctionnement de l’atelier. Pourtant, le mobilier, par ailleurs varié, témoigne en effet d’activités autres que métallurgiques, à caractère domestique. Le mobilier semble attester d’un certain statut du site par les quelques vaisselles fines, une perle en verre bleu provenant d’Italie, du mobilier métallique, un fragment de bracelet en lignite, qui ont été trouvés.
Le site d’Aubervilliers se positionne dans une zone de contact entre ces deux techno-complexes, Atlantique et Nord-Alpin, ce qui est reflété par une dichotomie entre des productions métalliques typiquement atlantiques (jusqu’à la composition du matériau avec ajout de plomb), influence culturelle que marque également la perle en verre bleu, et la céramique qui a livré des formes très caractéristiques du complexe Nord-Alpin.
Un siècle environ après l’abandon de cette zone, le site est réoccupé plus au nord (locus 1), à la transition Bronze final IIIb-Hallstatt C. À nouveau le substrat fait l’objet d’extraction, comme en atteste une large fosse polylobée. À cet endroit du site, le substrat est cependant différent et le matériau extrait ne semble pas employé pour la fabrication de moules de bronziers, bien qu’à nouveau une activité métallurgique soit menée : différents types de déchets, métalliques, moules, creusets attestent en effet de la proximité d’un atelier de production d’objet en bronze. Ces éléments apparaissent parmi des rejets détritiques de toute sorte (céramique, faunique, lithique) et vidanges de foyer. Tous ces éléments en position de rejet ne permettent cependant pas d’être plus précis sur cette installation, mais on peut certifier qu’il ne s’agit pas d’une pollution venant de l’atelier BF IIb-IIIa. Les analyses élémentaires de composition indiquent d’ailleurs une importante différence entre les alliages mis en œuvre dans le locus 1 par rapport au locus 2, indiquant un changement dans les matières premières. On constate donc que la vocation extractive et métallurgique fait curieusement écho à l’occupation de la phase précédente, bien qu’une importante discontinuité chronologique sépare ces deux locus.
Nous assistons ensuite à un important hiatus dans la mesure où aucune structure de l’âge du Fer (postérieurement au tout début du Premier fer), de la période gallo-romaine et du début du Moyen-Âge n’est attestée. C’est lors du bas Moyen-Âge (XIVe-XVe siècle), que l’emprise fouillée semble réinvestie, avec une présence liée à quelques volumineuses fosses (extraction de matériau à nouveau ?) principalement à l’est de la zone fouillée, qui est à mettre en lien les limites du village d’Aubervilliers. Quelques structures modernes et contemporaines enfin ont été découvertes à divers endroits de la zone de fouille.
Rapport final d'opération d'archéologie préventive, 2015
Une fouille d’archéologie préventive s’est déroulée du 20 mai 2013 au 21 juin 2013 au lieu-dit La... more Une fouille d’archéologie préventive s’est déroulée du 20 mai 2013 au 21 juin 2013 au lieu-dit La Perrière - La Fuye (commune de Marigny-Marmande en Indre-et-Loire, chantier COSEA/LGV SEA), totalisant une emprise d’étude de 8500 m² avec un effectif moyen de dix personnes. Dans le cadre de cette mission, la société SARL ArkeMine a co-traité avec ArchéoLoire pour l’examen des vestiges protohistoriques. En effet, deux entités archéologiques, repérées lors du diagnostic ont été examinées. La première, localisée au nord-est de l’emprise archéologique, correspond à une aire d’ensilage protohistorique. Les silos, creusés dans le substrat calcaire, ont un profil piriforme avec, dans certains cas, un rétrécissement du goulot. De même, leur volume et leur profondeur apparaissent assez variables. Le mobilier céramique découvert dans ces silos appartient aux productions connues pour la période de La Tène.
Dans la partie ouest de la zone d’étude, se situent les vestiges d’un habitat rural auxquels un souterrain est associé. La particularité de cet établissement est qu’il est semi-excavé dans le substrat calcaire. Sont notamment creusés dans le socle rocheux, des trous de poteaux, des escaliers et un dispositif de sablière. On retient également la découverte, dans la partie nord de l’habitat, d’un four domestique de type four à pain taillé dans le calcaire. Ce dernier a par ailleurs été remis en état au moins une fois puisque la dernière sole utilisée est installée sur une sole antérieure. Le complexe du souterrain est, lui aussi, largement appréciable en raison de sa bonne conservation qui a permis d’observer divers aménagements taillés dans le calcaire (plusieurs niches, des feuillures, des trous de piquets, un puits de creusement, une banquette, etc…) et de discuter des différentes phases d’occupation qui se sont succédées. Le schéma de l’organisation de ce souterrain est comparable à ce qui est connu ailleurs en Touraine : galerie avec une salle refuge dont l’accès se fait par une chatière. On soulignera cependant son association directe avec l’habitat et sa réorganisation comme en témoigne, par exemple, l’aménagement d’un deuxième fossé délimitant l’emprise du souterrain à la surface. Le champ chronologique d’occupation de ce site est fixé par le mobilier céramique découvert qui correspond aux productions datées entre le Xe et le XIIIe siècle.
Rapport Final d'Opération, 2014
Rapport final d'opération d'archéologie préventive
septembre 2012 sur le site de La Renferme à Marigny-Brizay.
Rapport final d’opération d’archéologie préventive, 2015
http://www.arkemine.fr/chantiers.php?idchant=113
Rapport final d'opération d'archéologie préventive, 2007
Revue Archeoscience, 2010
Détection, caractérisation et fouille des structures souterraines médiévales, Séminaires d’archéologie en région Centre, 2014
La rubrique des patrimoines de Savoie. HS n°8. Département de la Savoie., 2020
Un projet de prospection archéologique a été lancé par la Conservation départementale du patrimoi... more Un projet de prospection archéologique a été lancé par la Conservation départementale du patrimoine de la Savoie en septembre 2019 dans le cadre du projet européen « Mines de Montagne ». Conduites par la société Arkemine sous la direction de Gérald Bonnamour, les investigations ont été réalisées dans une zone circonscrite au secteur de la Colombière à Bramans.
Rapport de prospection thématique programmée, 2020
Le Département de la Savoie participe au projet « Mines de montagne » financé dans le cadre du pr... more Le Département de la Savoie participe au projet « Mines de montagne » financé dans le cadre du programme européen Interreg V-A Italie-France ALCOTRA 2014-2020. Porté par le service de la Conservation départementale du patrimoine de la Savoie, ce projet a pour objectif de créer et de promouvoir un réseau transfrontalier d’acteurs et de sites valorisant le patrimoine minier et métallurgique en montagne. Dans le cadre de ce projet, la Conservation départementale du patrimoine de Savoie a sollicité la société Arkemine pour réaliser une première prospection thématique portant sur les vestiges miniers, minéralurgiques et métallurgiques du massif des Hurtières (Savoie), sous la direction de l’archéologue minier Adrien Arles. L’inventaire des vestiges miniers et métallurgiques a été réalisé sur les territoires de 7 communes de Savoir (Bourget-en-Huile, Montendry, Montgilbert, Le Pontet, Saint-Alban-d’Hurtières, Saint-Georges-d’Hurtières et La Table).
Au terme de deux semaines de prospection, l'équipe de 4 archéologues a pu prospecter 19 secteurs principalement localisés sur la partie sud du massif, au sein de l'emprise initialement définie. La prise en compte systématique des anomalies topographiques rencontrées a permis d'enregistrer 279 vestiges ou indices liés à l'exploitation et à la transformation des ressources minérales (mine, minéralurgie, métallurgie) mais également à l'occupation du territoire (bâtiment, parcellaire, charbonnière, couloir). Si certains vestiges peuvent être incontestablement associés aux activités minières et métallurgiques (galeries, résidus métallurgiques), d'autres, en revanche, constituent des indices qui doivent être considérés avec prudence. Suivant leur état de conservation, il est difficile de proposer une interprétation de certaines anomalies. C'est finalement à partir du contexte donné par les secteurs de prospection préalablement définis, de la concentration des indices ou de leur organisation que les anomalies peuvent être supposées en lien avec une activité minière.
En définitive parmi les 279 vestiges ou indices inventoriés, 216 d'entre eux ont été identifiés comme potentiellement miniers, 17 rendent compte de productions métallurgiques et seulement 2 pourraient être liés à des opérations minéralurgiques.
Jusqu'à présent, l'activité minière sur le massif des Hurtières était principalement connue grâce aux importantes mines de Saint-Georges-d'Hurtières. La prospection a finalement permis de découvrir, sinon reconsidérer des zones d'exploitations principalement localisées dans le sud du massif. Les différentes concentrations de vestiges inventoriés et leurs typologies permettent de définir 14 secteurs miniers et 6 activités métallurgiques. Si des opérations minéralurgiques ont été mises en œuvre sur le massif et c'est au moins certainement le cas d'opérations de concassage, leur localisation nécessitera de nouvelles investigations archéologiques.
Revue Histoire et patrimoine de Roanne et sa région, Mar 2016
Autour des plus importants gisements de la région lyonnaise, une importante quantité de filons in... more Autour des plus importants gisements de la région lyonnaise, une importante quantité de filons intègrent une quantité variable de ressources minières. Entre le Lyonnais et le Beaujolais, les sources documentaires font état que l’activité minière perdure depuis le Moyen Âge central jusqu’à la fin du XXème siècle . Au cours de cette période, suivant les contextes historiques et les besoins en minerais, les gisements sont successivement exploités, abandonnés, à nouveau prospectés ou remis en exploitation. Les mines de Joux illustrent ce phénomène et permettent d’évoquer l’histoire et l’archéologie d’un gisement de moyenne importance à la frontière entre le Lyonnais, le Beaujolais et le Roannais.
Actes des journées archéologiques régionales Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon 2016), 2017
Les sources documentaires font état que l’activité minière perdure en Lyonnais et Beaujolais depu... more Les sources documentaires font état que l’activité minière perdure en Lyonnais et Beaujolais depuis le Moyen Âge central jusqu’à la seconde moitié du XXème siècle en fonction des besoins en minerai. Les gisements sont principalement des filons minéralisés, mais également des amas sulfurés. En Beaujolais, ils intègrent des minerais métallifères, de plomb, d’argent et de cuivre ou des substances minérales exploitées par l’industrie chimique comme la pyrite, mais également la baryte et la fluorine dont la dernière mine cesse son activité en 1962.
Sur le terrain, les interventions archéologiques permettent d’inventorier et de documenter les vestiges miniers, mais également le mobilier laissé en place lors de l’abandon des exploitations. L’analyse de la répartition des vestiges et de l’architecture des ouvrages extractifs, ainsi que les informations relatives à leur percement, contribuent à proposer des dynamiques et phasages d’exploitation. Confrontées aux sources documentaires, les recherches permettent ainsi de mesurer les investissements réalisés pour extraire les minerais.
De manière générale, la quasi-totalité des ouvrages examinés, qu'ils soient de simples recherches... more De manière générale, la quasi-totalité des ouvrages examinés, qu'ils soient de simples recherches ou de petites exploitations, ne semble avoir vu le jour que dans les années 1840-1850, pour s'achever en 1909. Ce soudain intérêt pour les gisements cuprifères de l'Île a été alimenté essentiellement par une méconnaissance géologique et métallogénique. Investisseurs, exploitants, et spéculateurs ne sont pas seuls responsables de ces espérances perdues. On peut aussi y inclure l'administration des mines, qui malgré ses compétences va induire les entrepreneurs en erreur en leur donnant de faux espoirs car ils ignorent encore certains détails de la géologie de l'île. En effet, si la dualité géologique de la Corse est connue dès le début du XIXe siècle, le mode de genèse des gisements de cuivre ne l'est pas. Les notions de charriage et de croûte océanique y sont encore méconnues. A fortiori, on ignore que cette croûte a été transformée, dilacérée, incorporée dans diverses nappes. Certes les ingénieurs ont bien noté l'association fréquente entre les minéralisations cuprifères et les terrains ophiolitiques, mais ils imaginent d'une part que les minéralisations s'enracinent en profondeur et d'autre part qu'elles ne peuvent se suivre en surface que sur de grandes distances. D'après P. Benoit, Ingénieur en Chef des mines, « Il existe en Corse une bande cuprifère d'une longueur assez considérable ou gît le minerai de cuivre dans des conditions tout à fait analogue à celles observées en Toscane… ». Par cette analogie avec le Monte Catini, certains ingénieurs vont avoir l'espoir que les indices de minéralisation déjà reconnus vont donner lieu à de grandes et riches exploitations en Corse. Dans les sources écrites et cartographiques du XIXe siècle, exploitants et ingénieurs du service des mines témoignent de la présence de travaux anciens à Castifao. En effet, des ouvrages sont qualifiés à plusieurs reprises de « travaux génois » sans qu'aucun argument ne soit avancé, et qu'aucune date ne soit précisée. En admettant que l'exploitation ait été réalisée pendant l'occupation Génoise, cette période de gestion politique de la Corse par la Sérénissime s'échelonne entre la fin du XIIIe et la fin du XVIIIe siècle. C'est néanmoins au cours de cette longue période chronologique que l'histoire des techniques évolue considérablement. La prospection des mines de Castifao s'est donc attachée à distinguer les travaux ouverts sans l'usage de la poudre, des travaux de reprises effectués à partir des années 1850. Lors de la prospection plusieurs secteurs issus de cette activité ancienne ont pu être explorés, étudiés et même sondés. Des recherches comme à Arazo ou Tascaracia mais aussi une zone d'exploitation au Ponte marque une activité modeste mais avérée d'une période ou les travaux étaient encore réalisés sans l'usage de la poudre. Les galeries de recherche peu dégradées par les reprises du XIXe siècle ont conservé une architecture caractéristique et des traces de pointerolle. Les vestiges du réseau du Ponte se situent à la cote + 326 m et les plus bas à la cote + 282 m au niveau de la rivière la Tartagine. Les travaux s'étendent sur 300 m de longueur, à flanc de coteau en rive droite. Nous n'avons pu visiter que la partie centrale de l'exploitation, les galerieses plus orientales et septentrionales (essentiellement des galeries de recherche) étant inaccessibles. L'architecture générale se caractérise par quelques chantiers étroits, initialement à ciel ouvert, pouvant atteindre plus de 15 m de hauteur. Ces chantiers sont prolongés par des galeries de recherche longeant une faille plus ou moins minéralisée. Cette dernière assez proche de la surface, où du minerai a été réellement exploité, ne dépasse pas 85 x 40 m pour une profondeur de 15 m. Ces galeries de recherche sont jalonnées par des galeries de recoupe. Une partie du réseau est aussi constituée d'ouvrages d'assistance (exhaure et aération).
Rapport d'archéologie programmée, 2014
Acte colloque Institute Europa Subterranea, 2014
Revue L'archéologue, 2012
Rapport final d’opération archéologique préventive, 2008
En réponse à un projet d'étude archéologique portant sur quatre sites fortifiés (San Colombanu (R... more En réponse à un projet d'étude archéologique portant sur quatre sites fortifiés (San Colombanu (Rogliano, Haute-Corse), Castellu di Motti (Luri, Haute-Corse), Castellu di Serravalle (Prato-di-Giovellina, Haute-Corse) et le Palazzu de Sampiero (Santa Maria Sicchè, Corse-du-Sud), un récolement de l'ensemble de la documentation et une analyse de l'architecture des monuments ont été réalisés. Commanditée par les Services du Ministère de la Culture (Services Régional de l' Archéologie et des Monuments Historiques), cette étude avait pour finalité de déterminer les séquences chronologiques de l'évolution de ces sites en offrant en conclusion un diagnostic archéologique des vestiges. Dans le cadre limité de cette intervention, l'investigation de terrain devait permettre de réaliser l'enregistrement des informations essentielles à la compréhension de ces sites. Les observations stratigraphiques ont été facilitées par le bon état de conservation de ces vestiges puisque certaines élévations atteignent encore jusqu'à 10 m de hauteur. En revanche, on déplore la réalisation de certains travaux de restauration qui masquent ou parfois même, ont entièrement détruit les vestiges médiévaux. Le volet archéologique a consisté à réaliser des relevés topographiques, photogrammétriques, à examiner les relations stratigraphiques, et à analyser les mortiers (ou les matériaux de construction); autant d'outils d'analyse qui permettent de dresser les caractères généraux des sites. A l'exception du Palazzu de Sampiero, les trois castelli présentent de nombreuses affinités. Érigés à l'initiative de seigneurs, ils occupent le sommet de promontoire rocheux, limitant tout regroupement de l'habitat autour du château. Protégés par les pentes vertigineuses comme pour le Castellu di Motti ou par d'imposants remparts comme pour le Castellu de San Colombanu, les matériaux de constructions employés sont locaux et la source d'approvisionnement ne semble pas changer du moins pour les premières phases de construction. L'exemple du Castellu de Serravalle est intéressant dans la mesure où le travail de la pierre ne s'est pas limité aux chaînages d'angle. Le donjon qui s'élève à plus de 5 m de hauteur est bâti avec des blocs de calcaire qui sont simplement dégrossis ou taillés à la broche pointée. A l'inverse, la partie haute de la construction est appareillée au moyen de moellons de granite brut ou à peine dégrossis prélevés in situ. Un soin esthétique est également apporté aux ouvertures comme par exemple les meurtrières qui sont quelques-fois réalisées avec des blocs de calcaire. Après la première phase d'édification d'une tour et d'une enceinte, c'est à partir du XIIIe-XIVe siècle, que les castelli se présentent comme de véritables résidences seigneuriales. Alors que l'emprise défensive est élargie et renforcée, les castelli sont dotés de nouveaux bâtiments : citerne, salles de vie souvent aménagées sur deux niveaux, espaces de circulation etc. Les dispositifs défensifs sont amenés à évoluer durant le XVe et la première moitié du XVIe siècle avec l'adaptation architecturale de l'utilisation d'armes à feu. La particularité de ces fortifications, du moins pour les castelli de Motti et de San Colombanu, est d'avoir été occupé en continu du XIIe siècle jusqu'au XVIe siècle comme le renseigne la documentation ancienne. Parallèlement à ces sites, le Palazzu de Sampiero a également fait l'objet d'une étude. C'est en 1558, qu'une maison-forte dénommée Palazzu est érigée au lieu-dit Vicu. Représenté sur plusieurs iconographies du XIXe siècle, le bâtiment a subi plusieurs remaniements ayant toutefois peu affectés son dispositif d'ouverture par pont-levis à flèche. Cet élément de défense passive permet d'évoquer la présence d'un ancien fossé autour du Palazzu.
Une étude du bâti du centre historique de Bastia a été réalisée préalablement à l'élaboration d'u... more Une étude du bâti du centre historique de Bastia a été réalisée préalablement à l'élaboration d'une zone de présomption de prescription archéologique de cette commune. Cette mission avait pour objectif de caractériser le bâti civil médiéval et moderne sur un échantillon de cent soixante-trois demeures qui sont situées entre le vieux port et les boulevards Gaudin et Paoli.
L'objectif de notre mission d'étude était de constituer un outil d'analyse scientifique permettant de caractériser le bâti civil médiéval et moderne afin d'aborder des problématiques relatives à :
- son évolution à travers l'histoire ;
- son développement morphologique ;
- et ses caractéristiques architecturales.
Pour ce faire, trois études intrinsèques ont été menées : documentaire, archéologique et cartographique. La conjugaison de ces trois méthodes d'investigation permet d'acquérir et d'accroître notre connaissance sur ce patrimoine ; elles sont ainsi un véritable outil de gestion patrimoniale qui au fil et à mesure des futures actions de terrain pourra être enrichi et complété permettant ainsi d'affiner notre vision de l'évolution morphologique et chronologique de la trame urbaine.
Collection « Archéologiques », Éditions Errance, 2009
In Lorenz et al. - Construire la ville : histoire urbaine de la pierre à bâtir, actes du 137e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Tours 2012, éd. du CTHS, Paris, 121-134., 2014
Aleria (Corsica) became a Roman town in 259 BC, but the earliest Roman ruins are the result of th... more Aleria (Corsica) became a Roman town in 259 BC, but the earliest Roman ruins are the result of three colonization waves during the first century BC (especially by Octave in 32 BC). As provincial capital, Aleria remained the political and economic centre of the island during Antiquity. The construction of a new documentary based on the buildings and the ancient town planning began in 2011. It takes into account the nature of construction techniques and building materials (stone, brick, lime mortar). Early observations have revealed changes over time and the selection of construction techniques and materials in connection with the building status. However, the weight of the geological environment is felt throughout the centuries. Only a few monumental buildings, such as the northern arc of the forum, reflect attempts to break free from it, revealing a strong economic and political will, as well as unique expertise.
Provence historique - Fascicule 251 - pp. 106-119, 2013
Rapport d'étude, 2018
Dans le cadre des recherches qu’il réalise, M. Daniel Istria a sollicité la société Arkemine pour... more Dans le cadre des recherches qu’il réalise, M. Daniel Istria a sollicité la société Arkemine pour effectuer une prestation de prospection géophysique sur le site archéologique de Mariana sur la commune de Lucciana (2B). Réalisée pour le compte du service régional de l’archéologie Corse, en partie financée par la commune de Lucciana, cette intervention est un complément des investigations géophysiques déjà réalisées en 2009 et 2010.
Cette campagne de prospection géoradar a permis de mettre en évidence des structures bâties dans les secteurs proches de la cathédrale, avec, par endroit, assez de résolution pour identifier des aménagements enfouis. Beaucoup d’anomalie linéaire correspondant probablement à des murs qui se recoupent perpendiculairement en isolant des cellules.
Rapport d'étude, 2020
Dans le cadre d’un PCR « Paysages et architecture des monastères cisterciens entre Seine et Rhin ... more Dans le cadre d’un PCR « Paysages et architecture des monastères cisterciens entre Seine et Rhin » coordonné par A. Charignon (INRAP) et B. Rouzeau (UMR 8589 LAMOP), la société Arkemine a a été sollicitée pour réaliser une prestation de prospection géophysique. Cette dernière a permis d’évaluer la méthode géoradar et d’identifier des vestiges de quatre abbayes : Clairvaux (Ville-sous-la-Ferté, Aube, recherches coordonnées par c. Roms, INRAP), Beaupré (Moncel-lès-Lunéville, Meurthe-et-Moselle, recherches coordonnées par S. Jeandemange, INRAP), Villers-Bettnach (Saint-Hubert, Moselle, recherches coordonnées par A. Charignon) et Morimond (Parnoy-en-Bassigny, Haute-Marne, recherches coordonnées par B. Rouzeau).
Rapport d'étude, 2005
Prospection géophysique réalisée par G. Bonnamour (Arkemine) sous la direction scientifique de F.... more Prospection géophysique réalisée par G. Bonnamour (Arkemine) sous la direction scientifique de F. Téreygeol, CNRS, UMR 5060 CEA Saclay Prospection électrique et magnétique.
Revue Archeosciences, 2007
Rapport d'étude, 2005
sous la direction scienti que de B. Rouzeau, université Paris 1.
Journée d'actualités archéologiques, 2019
SARC n°19 : Séminaire d’archéologie de la région Centre, « Caractériser les lieux de culte en Gau... more SARC n°19 : Séminaire d’archéologie de la région Centre, « Caractériser les lieux de culte en Gaule romaine ; études de cas », Orléans, 22 mai 2015
Actes des Journées archéologiques régionales de Rhône-Alpes de Saint-Vulbas, 2014
Suite au diagnostic archéologique mené en fin d’année 2011 sur le site de la future ZAC des Châta... more Suite au diagnostic archéologique mené en fin d’année 2011 sur le site de la future ZAC des Châtaigneraies sur la commune de Jacob-Bellecombette (Savoie), une opération archéologique préventive s’est tenue au printemps 2013. Cette fouille a été menée par une équipe de la société Arkemine s.a.r.l. sous la direction scientifique de Simon Painsonneau. Comme appréhendée lors du diagnostic (Ayala, 2012), c’est une vaste zone d’extraction de pierres de meules à moulin qui a été mise au jour. Mais le site a aussi révélé l’existence d’une voie à ornières ainsi que de deux bâtiments. Compte tenu des structures rencontrées, une méthodologie particulière d’étude a été mise en œuvre afin de traiter des problématiques associées à ce site : type d’exploitation, méthodes d’extraction, gestion du gisement, datation des activités.
Bulletin de l'Aprab, 2017
Les fouilles conduites à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) « Rue Saint-Denis, Rue du Port, Rue du... more Les fouilles conduites à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) « Rue Saint-Denis, Rue du Port, Rue du Chemin Vert », ont permis de révéler l’existence d’un atelier de bronzier d’ampleur majeure par le nombre d’objets produits et par leur diversité, soit un véritable centre de production datant du Bronze final IIb-IIIa (vers 1150-950 av J.-C.). Des traces d’activités métallurgiques datant de la transition BF IIIb-Ha C témoignent de la présence d’un atelier lors d’une phase postérieure.