herve vanel | The American University of Paris (AUP) (original) (raw)
Books by herve vanel
[French] Exhibition Catalog, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, October 2nd 2015 - Febru... more [French] Exhibition Catalog, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, October 2nd 2015 - February 7th 2016, published by Paris Musées.
"This wonderfully provocative book places the tradition of 'background music' or 'environmental m... more "This wonderfully provocative book places the tradition of 'background music' or 'environmental music' such as Muzak into a distinctly modern perspective. A sharp interdisciplinary study that makes connections between the popular and the avant-garde."--Tim J. Anderson, author of Making Easy Listening: Material Culture and Postwar American Recording
La collection Arts & esthétique propose de remettre en circulation des textes courts - recueils... more La collection Arts & esthétique propose de remettre en circulation des textes courts - recueils d’articles, essais, entretiens, aphorismes ou fragments - qui éclairent des productions artistiques passées et présentes sans distinction de genre. Chacun des titres permet au lecteur de se situer au coeur d’un débat théorique dont l’enjeu est toujours une meilleure compréhension de l’art.
Papers by herve vanel
Introduction à la conversation inédite entre Reyner Banham et Lawrence Alloway datée du 25 mai 19... more Introduction à la conversation inédite entre Reyner Banham et Lawrence Alloway datée du 25 mai 1977, traduite dans le même volume.
Les Cahiers du musée national d'art moderne, 2023
Frank Cordell et l'unlvers muslcal «pop» de l'lndependent Group Fathers of Pop En 1963, jetant un... more Frank Cordell et l'unlvers muslcal «pop» de l'lndependent Group Fathers of Pop En 1963, jetant un regard retrospectif sur la breve existence de ['Independent Group (IG) au cours des annees 1950, Reyner Banham limitait severement la liste de ses «figures des» a«
Anni and Josef Albers: Art and Life, Julia Garimorth (dir.),Prestel Verlag, Munich, London, New York, 216-221, 2023
Anni et Josef Albers: l’art et la vie, 2022
Musicologies Nouvelles, 2020
“Être contraint, c’est avoir été déterminé à faire quelque chose mais en s’en trouvant triste. E... more “Être contraint, c’est avoir été déterminé à faire quelque chose mais en s’en trouvant triste. Et consentir […] c’est vivre l'obéissance mais allégée de son fardeau intrinsèque par un affect joyeux.” [Frédéric Lordon , Capitalisme, désir et servitude, Paris, La Fabrique éditions, 2010, p. 87]
Wols - Histoires Naturelles, dir. Anne Montfort-Tanguy, Cabinet d’art graphique, Centre Pompidou, 4 mars 2020 - 18 mai 2020, p. 34-47., 2020
Catalogue de l'exposition présentée à la Galerie d'art graphique, au Centre Pompidou, du 4 mars a... more Catalogue de l'exposition présentée à la Galerie d'art graphique, au Centre Pompidou, du 4 mars au 18 mai 2020. Rétrospective qui retrace le parcours artistique relativement bref de Wols, né à Berlin en 1913 et mort à l'âge de 38 ans en 1951. Photographe, peintre, dessinateur, graveur proche du surréalisme, féru de musique et de philosophie, Wols est considéré comme l'une des figures fondatrices de l'abstraction lyrique et un représentant incontournable de l'art informel en Europe. Mais son oeuvre très singulière transgresse largement ces catégories formatées. Moholy-Nagy lui recommande d'émigrer à Paris en 1932, où il rencontre Gréty Dabija qui l'introduit au climat surréaliste. Il y rencontre Jean Arp, Giacometti, Calder et Léger... Une centaine d'oeuvres reproduites en couleur (dessins, photographies, estampes...). Sommaire : Doigts et non-doigts (Jean-Paul Sartre), Contrepoint (Hervé Vanel), Entre-deux (Anne Montfort-Tanguy), Lorsque l'image dévisage (Hans-Joachim Petersen), Repères biographiques (Valérie Loth).
« Un État totalitaire vraiment “efficient” serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécu... more « Un État totalitaire vraiment “efficient” serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. » (Aldous Huxley)
About France and the Visual Arts since 1945: Taking on the myth of France's creative exhaustion f... more About France and the Visual Arts since 1945:
Taking on the myth of France's creative exhaustion following World War II, this collection of essays brings together an international team of scholars, whose research offers English readers a rich and complex overview of the place of France and French artists in the visual arts since 1945.
Addressing a wide range of artistic practices, spanning over seven decades, and using different methodologies, their contributions cover ground charted and unknown. They introduce greater depth and specificity to familiar artists and movements, such as Lettrism, Situationist International or Nouveau Réalisme, while bringing to the fore lesser known artists and groups, including GRAPUS, the Sociological Art Collective, and Nicolas Schöffer.
Collectively, they stress the political dimensions and social ambitions of the art produced in France at the time, deconstruct the traditional geography of the French art world, and highlight the multiculturalism of the French art scene that resulted from its colonial past and the constant flux of artistic travels and migrations.
Ultimately, the book contributes to a story of postwar art in which France can be inscribed not as a main or sub chapter, but rather as a vector in the wider constellation of modern and contemporary art.
Raymond Hains — Venice, 2018
La Biennale è fascista
On s'accorde generalement sur I'impossibilite de reproduire les c:euvres de James Turrell, tant e... more On s'accorde generalement sur I'impossibilite de reproduire les c:euvres de James Turrell, tant elles reposent sur une experience perceptuelte unique et particulierement subtile'. C'est pourtant a un curieux exercice de representation de son propre travail que s'est livre I'artiste a la fin des annees 1980 avec plusieurs series de gravures dont First (1989)(1990)). A la maniere d'une mini-retrospective, ce d'aquatintes rassemble configurations disti'lctes illustrant Ie type particulier de projections lumineuses au xenon qui, apartir de 1966, inaugure son travail 2 . Dans les cas des gravures illustrant des projections d'angles, comme Alta, Squat ou Raethro, par exemple, ces images nous situent dans un espace plonge dans la penombre, face a ce qui se presente comme un volume lumineux net et precis suspendu dans I'angle d'un mur ou pose au sol (Alta). De telles gravures vont bien au-dela du rendu diagrammatique des dessins preparatoires de [fig. la-b], pour representer finement I'illusion saisissante que procurent certaines de ses premieres c:euvres, comme Afrum I (White) (1967) [fig. 2]. Devant elle, la substance intangible de la lumiere se trouve materialisee sous la forme d'un volume parfaitement geometrique d'une presence extremement troublante. Lorsqu'on fait reellement I'experience de telles c:euvres, cette illusion ne dure cependant pas: il suffit de s'approcher pour que la projection d'apparence tridimensionnelle s'aplatisse sur les pans de mur. Les images imposent 1. Sauf indication contra ire. les traductions sont de I'auteur.
Que peuvent bien se raconter ce personnage en train de déféquer, peint par Francis Bacon dans le ... more Que peuvent bien se raconter ce personnage en train de déféquer, peint par Francis Bacon dans le panneau de gauche de Three Figures in a Room (1964) [Cat. xx] et le clown qui chie sous une caméra de surveillance dans une vidéo de l'installation Clown Torture de Bruce Nauman (1988) [ ? Certes, l'espace du triptyque de Bacon a quelque chose d'une piste de cirque, mais sa peinture ne joue pas pour autant sur le registre de la pitrerie. À première vue, rien ne rapproche vraiment ces deux artistes que l'on imagine plutôt dos à dos que face à face. Ils ont beau, pour un temps, être « contemporains », leurs oeuvres appartiennent à des époques différentes. Une relation indéfectible à la grande tradition de la peinture traverse l'art de Bacon, tandis que l'oeuvre polymorphe de Nauman se déploie dans une diversité de médias et de formats qui s'insèrent mal dans les catégories consacrées (performance, installation, art vidéo, etc.). Francis Bacon (1909Bacon ( -1992 était un peintre reconnu lorsqu'au milieu des années soixante, Bruce Nauman, né en 1941, commençait des études d'art à l'université de Californie, Davis. Mais c'est surtout à la génération des expressionnistes abstraits américains que ce dernier se confrontait tandis qu'à la même époque, le peintre anglais dénigrait malicieusement le « bâclé » de l'art américain qui lui était contemporain 1 . Dans ses entretiens,
"The music of the future? Surely beyond notes and based on sound. In reality, of course, the musi... more "The music of the future? Surely beyond notes and based on sound. In reality, of course, the music of the future can only be the music of the present, but is, with rare exceptions, the music of the past." (Edgard Varèse)
Triple Entendre, Furniture Music, Muzak, and Muzak-Plus,, 2014
[French] Exhibition Catalog, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, October 2nd 2015 - Febru... more [French] Exhibition Catalog, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, October 2nd 2015 - February 7th 2016, published by Paris Musées.
"This wonderfully provocative book places the tradition of 'background music' or 'environmental m... more "This wonderfully provocative book places the tradition of 'background music' or 'environmental music' such as Muzak into a distinctly modern perspective. A sharp interdisciplinary study that makes connections between the popular and the avant-garde."--Tim J. Anderson, author of Making Easy Listening: Material Culture and Postwar American Recording
La collection Arts & esthétique propose de remettre en circulation des textes courts - recueils... more La collection Arts & esthétique propose de remettre en circulation des textes courts - recueils d’articles, essais, entretiens, aphorismes ou fragments - qui éclairent des productions artistiques passées et présentes sans distinction de genre. Chacun des titres permet au lecteur de se situer au coeur d’un débat théorique dont l’enjeu est toujours une meilleure compréhension de l’art.
Introduction à la conversation inédite entre Reyner Banham et Lawrence Alloway datée du 25 mai 19... more Introduction à la conversation inédite entre Reyner Banham et Lawrence Alloway datée du 25 mai 1977, traduite dans le même volume.
Les Cahiers du musée national d'art moderne, 2023
Frank Cordell et l'unlvers muslcal «pop» de l'lndependent Group Fathers of Pop En 1963, jetant un... more Frank Cordell et l'unlvers muslcal «pop» de l'lndependent Group Fathers of Pop En 1963, jetant un regard retrospectif sur la breve existence de ['Independent Group (IG) au cours des annees 1950, Reyner Banham limitait severement la liste de ses «figures des» a«
Anni and Josef Albers: Art and Life, Julia Garimorth (dir.),Prestel Verlag, Munich, London, New York, 216-221, 2023
Anni et Josef Albers: l’art et la vie, 2022
Musicologies Nouvelles, 2020
“Être contraint, c’est avoir été déterminé à faire quelque chose mais en s’en trouvant triste. E... more “Être contraint, c’est avoir été déterminé à faire quelque chose mais en s’en trouvant triste. Et consentir […] c’est vivre l'obéissance mais allégée de son fardeau intrinsèque par un affect joyeux.” [Frédéric Lordon , Capitalisme, désir et servitude, Paris, La Fabrique éditions, 2010, p. 87]
Wols - Histoires Naturelles, dir. Anne Montfort-Tanguy, Cabinet d’art graphique, Centre Pompidou, 4 mars 2020 - 18 mai 2020, p. 34-47., 2020
Catalogue de l'exposition présentée à la Galerie d'art graphique, au Centre Pompidou, du 4 mars a... more Catalogue de l'exposition présentée à la Galerie d'art graphique, au Centre Pompidou, du 4 mars au 18 mai 2020. Rétrospective qui retrace le parcours artistique relativement bref de Wols, né à Berlin en 1913 et mort à l'âge de 38 ans en 1951. Photographe, peintre, dessinateur, graveur proche du surréalisme, féru de musique et de philosophie, Wols est considéré comme l'une des figures fondatrices de l'abstraction lyrique et un représentant incontournable de l'art informel en Europe. Mais son oeuvre très singulière transgresse largement ces catégories formatées. Moholy-Nagy lui recommande d'émigrer à Paris en 1932, où il rencontre Gréty Dabija qui l'introduit au climat surréaliste. Il y rencontre Jean Arp, Giacometti, Calder et Léger... Une centaine d'oeuvres reproduites en couleur (dessins, photographies, estampes...). Sommaire : Doigts et non-doigts (Jean-Paul Sartre), Contrepoint (Hervé Vanel), Entre-deux (Anne Montfort-Tanguy), Lorsque l'image dévisage (Hans-Joachim Petersen), Repères biographiques (Valérie Loth).
« Un État totalitaire vraiment “efficient” serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécu... more « Un État totalitaire vraiment “efficient” serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude. » (Aldous Huxley)
About France and the Visual Arts since 1945: Taking on the myth of France's creative exhaustion f... more About France and the Visual Arts since 1945:
Taking on the myth of France's creative exhaustion following World War II, this collection of essays brings together an international team of scholars, whose research offers English readers a rich and complex overview of the place of France and French artists in the visual arts since 1945.
Addressing a wide range of artistic practices, spanning over seven decades, and using different methodologies, their contributions cover ground charted and unknown. They introduce greater depth and specificity to familiar artists and movements, such as Lettrism, Situationist International or Nouveau Réalisme, while bringing to the fore lesser known artists and groups, including GRAPUS, the Sociological Art Collective, and Nicolas Schöffer.
Collectively, they stress the political dimensions and social ambitions of the art produced in France at the time, deconstruct the traditional geography of the French art world, and highlight the multiculturalism of the French art scene that resulted from its colonial past and the constant flux of artistic travels and migrations.
Ultimately, the book contributes to a story of postwar art in which France can be inscribed not as a main or sub chapter, but rather as a vector in the wider constellation of modern and contemporary art.
Raymond Hains — Venice, 2018
La Biennale è fascista
On s'accorde generalement sur I'impossibilite de reproduire les c:euvres de James Turrell, tant e... more On s'accorde generalement sur I'impossibilite de reproduire les c:euvres de James Turrell, tant elles reposent sur une experience perceptuelte unique et particulierement subtile'. C'est pourtant a un curieux exercice de representation de son propre travail que s'est livre I'artiste a la fin des annees 1980 avec plusieurs series de gravures dont First (1989)(1990)). A la maniere d'une mini-retrospective, ce d'aquatintes rassemble configurations disti'lctes illustrant Ie type particulier de projections lumineuses au xenon qui, apartir de 1966, inaugure son travail 2 . Dans les cas des gravures illustrant des projections d'angles, comme Alta, Squat ou Raethro, par exemple, ces images nous situent dans un espace plonge dans la penombre, face a ce qui se presente comme un volume lumineux net et precis suspendu dans I'angle d'un mur ou pose au sol (Alta). De telles gravures vont bien au-dela du rendu diagrammatique des dessins preparatoires de [fig. la-b], pour representer finement I'illusion saisissante que procurent certaines de ses premieres c:euvres, comme Afrum I (White) (1967) [fig. 2]. Devant elle, la substance intangible de la lumiere se trouve materialisee sous la forme d'un volume parfaitement geometrique d'une presence extremement troublante. Lorsqu'on fait reellement I'experience de telles c:euvres, cette illusion ne dure cependant pas: il suffit de s'approcher pour que la projection d'apparence tridimensionnelle s'aplatisse sur les pans de mur. Les images imposent 1. Sauf indication contra ire. les traductions sont de I'auteur.
Que peuvent bien se raconter ce personnage en train de déféquer, peint par Francis Bacon dans le ... more Que peuvent bien se raconter ce personnage en train de déféquer, peint par Francis Bacon dans le panneau de gauche de Three Figures in a Room (1964) [Cat. xx] et le clown qui chie sous une caméra de surveillance dans une vidéo de l'installation Clown Torture de Bruce Nauman (1988) [ ? Certes, l'espace du triptyque de Bacon a quelque chose d'une piste de cirque, mais sa peinture ne joue pas pour autant sur le registre de la pitrerie. À première vue, rien ne rapproche vraiment ces deux artistes que l'on imagine plutôt dos à dos que face à face. Ils ont beau, pour un temps, être « contemporains », leurs oeuvres appartiennent à des époques différentes. Une relation indéfectible à la grande tradition de la peinture traverse l'art de Bacon, tandis que l'oeuvre polymorphe de Nauman se déploie dans une diversité de médias et de formats qui s'insèrent mal dans les catégories consacrées (performance, installation, art vidéo, etc.). Francis Bacon (1909Bacon ( -1992 était un peintre reconnu lorsqu'au milieu des années soixante, Bruce Nauman, né en 1941, commençait des études d'art à l'université de Californie, Davis. Mais c'est surtout à la génération des expressionnistes abstraits américains que ce dernier se confrontait tandis qu'à la même époque, le peintre anglais dénigrait malicieusement le « bâclé » de l'art américain qui lui était contemporain 1 . Dans ses entretiens,
"The music of the future? Surely beyond notes and based on sound. In reality, of course, the musi... more "The music of the future? Surely beyond notes and based on sound. In reality, of course, the music of the future can only be the music of the present, but is, with rare exceptions, the music of the past." (Edgard Varèse)
Triple Entendre, Furniture Music, Muzak, and Muzak-Plus,, 2014
Any strictly linear history of visual music might lead to nothing more than the claim that, for i... more Any strictly linear history of visual music might lead to nothing more than the claim that, for instance, in the age of digital media "music and visual art truly are united, not only by the experiencing subject, the viewer/listener, but by the artist. They are created out of the same stuff, bits of electronic information, infinitely interchangeable." 1 Yet, this conclusion only leaves us guessing at the possible effects of such a decisive level of sophistication. A single word-i.e. "united"-gives a clue that this new step belongs to a philosophy that is deeply rooted in the utopian dream of visual music. Sometimes crossing paths with the exigencies of a relational aesthetic, the current developments of "visual music" have reactivated historical and critical discussions on the relationships between sound and vision, while the contribution of kinetic arts in this domain have been largely excluded from the recent studies devoted to the topic. 2 In this recent context, many among the numerous visual jockeys involved in the creation of complex audiovisual performances pursue the prospect of a "[complete] integration of the space with sounds, vision, and smell, so that the audience comes into a totally new place." 3 To some extent, Judith Zilczer's historical investigation of visual music indicates a clear continuation between early discussions in this domain and its most recent developments, when she argues that "[in] the ensuing debates during the 19th century over absolute music versus "program" music (which conveys narrative, pictorial, or poetic ideas), it was primarily the liberating quality of pure music that intrigued visual artists." 4 Recently, Marcella Lista concisely recapitulated the interests at play in the Wagnerian search for a synthesis of the arts as it would, consequentially, motivate the passage to abstraction: "The total artwork as Wagner formulated it […] involved a double utopian dimension: on the one hand, the totalization of the arts, stated as 'the artwork of the future'-an endlessly perfectible ideal projected in a coming time; on the other hand, the coming together of all the arts reflecting the profound unity of life. The vocation of the Gesamtkunstwerk depended then on the action exerted on the beholder to ingrain inside the very aesthetic experience the seeds of the progress necessary to the society to come." 5 Jeremy Strick, "Visual Music," in Kerry Brougher, Olivia Mattis, Jeremy Strick, Ari Wiseman (eds.), Visual Music: Synaesthesia in Art and Music since 1900. Los Angeles: Museum of Contemporary Art; London: Thames & Hudson, 005, page 0. In the same vein, see Barbara Kienscherf, "From the 'Ocular Harpsichord' to the Sonchromatoscope: The Idea of Colour Music and Attempts to Realize it," in Christoph Grunenberg and Jonathan Harris (eds.), Summer of Love/Psychedelic Art, Social Crisis and Counterculture in the 1960s. Liverpool: Liverpool Univ. Press, 005, page 97: "What Alexander Scriabin could only dream of was the technically unproblematic and effective realization of his Utopian visions. Today, this kind of vision can easily be put into practice using computers and ultramodern technology. […] Thus, the idea of colour music continues to live on and the dream of audiovisual art seems by no means over." Notably: Centre Pompidou (ed.), Sons & Lumières: Une histoire du son dans l'art du XXe siècle. Paris: Centre Pompidou, 004, and Brougher, Mattis, Strick, Wiseman, Visual Music: Synaesthesia in the Arts since 1900, 005. 3 Stanzacrew quoted in Michael Faulkner/D-FUSE (eds.), Vj: Audiovisual Art + Vj Culture. London: King, 006, page . Others artists think of "[inventing] 'sensible light' […] nothing that you have to look at. […] It will be surrounding rhythmic light playing with the shape of the bodies." Such ideal of a fusional and almost dissolving phenomenon is sometimes expressed in the idea that "[space] and audience are, literally, live bodies you can pass through with your words and energy." At times, again, the integration of the human component is envisaged within the design of "a visual ambience, a large inflatable space, screened with videos of an electronic mandala on the outside, where people can get in, relax, and immerse themselves in music and images." Quotes: ibid. 4 Judith Zilczer, "Music for the Eyes: Abstract Painting and Light Art," in Brougher, Mattis, Strick, Wiseman, Visual Music: Synaesthesia in the Arts since 1900, 005, page 6.
Representations, 2008
JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, a... more JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org.
me sans penser au "Scope"; les deux artistes pensent que l'art abstra.it a un "sujet" sans nommer... more me sans penser au "Scope"; les deux artistes pensent que l'art abstra.it a un "sujet" sans nommer les medias comme source de la. mysterieuse et complete impuretc! de l'art. » 81 Alloway effectue un premier sCjour d'environ deux mois aux Etats-Unis entre mai
Les Cahiers du musée national d'art moderne, 2023
De mon Boeing pour Honolulu, je peux voir 1es fies flatter comme des Bonnestells sur la mer. Rest... more De mon Boeing pour Honolulu, je peux voir 1es fies flatter comme des Bonnestells sur la mer. Reste a faire Waikiki et une rau;ia de goodies pour les consomma teurs maison. Vive l'ancien de l'IG ! Pas vrai? Bises, Pop C'est qui ce « Pop » 1 ? Mais de quel droit s'affuble-t-il d'un nom desormais sacre et admis dans ces hautes spheres du monde de l'art ou se decernent les prix et s'etablit la repu tation d'une galerie. Une etude de son vocabulaire peut nous en apprendre sur ce «Pop». Vidiots, pour commencer, n'est pas une maniere particulierement avenante de s'adresser a sa progeniture ... Le vocabulaire de Pop Vidiots : Terme autrefois pejoratif; aujourd'hui purement descriptif-individu eduque a l'usage des medias de masse : la tele d'abord (on dit Video aux Etats-Unis). Le terme « eduque » est essentiel a la signification actuelle de Vidiot. Cela signifiait d'abord «eduque» au sens Pavlovien de «pourvu de solides reflexes conditionnes »-Les gens qui developpent des mouvements involontaires dans Les jambes des qu'un spot publicitaire dit « ... ne tra'i: nez plus, Coure 0 , maintenant, chez votre marchand pour un mega pack calibre familial»-avant que la signification ne s'inflechisse subtilement pour signifier« une per sonne conditionnee au point qu'elle peut manger,
Les Cahiers du musée national d'art moderne, 2023
Une enquete sur le domalne de la chanson populalre La Chanson Populaire-le produit commercial de ... more Une enquete sur le domalne de la chanson populalre La Chanson Populaire-le produit commercial de Tin Pan Alley-appara' tt, parmi les arts qui ont emerge de ['interaction entre la technologie et les communications de masse au vingtieme siecle, comme un prototype. Des sommes colossales sont
Traduction du texte de Donald Judd, « Andy Warhol », Arts, New York, janvier 1963, vol. 37, p. 49... more Traduction du texte de Donald Judd, « Andy Warhol », Arts, New York, janvier 1963, vol. 37, p. 49, repris dans Donald Judd, The Complete Writings 1959-1975, The Press of the Nova Scotia College of Art and Design, 2005, p. 70 in Warhol Unlimited (ed.), Exhibition Catalog, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, October 2nd 2015 - February 7th 2016, p. 32.