laurent karsenty | Conservatoire National des Arts et Métiers (original) (raw)

Papers by laurent karsenty

Bonjour à tous. Pour me situer, je suis à la fois consultant dans un cabinet, que j'ai créé en 20... more Bonjour à tous. Pour me situer, je suis à la fois consultant dans un cabinet, que j'ai créé en 2012 à Toulouse, et chercheur associé au CNAM dans le laboratoire d'ergonomie depuis 2011, là où j'ai fait ma thèse en 1994. Le travail que je mène à Ergomanagement est à la source des réflexions que je vais présenter. Ce travail se fait beaucoup en partenariat avec des directions, des DRH, des managers. Ce type de public me demande d'intervenir sur des problématiques de confiance. Mes interventions sont moins des interventions classiques en Ergonomie, où l'on mène une analyse de l'activité d'un ou de plusieurs opérateurs au cours d'une phase de diagnostic, même si parfois je demande à le faire. Elles entrent plus dans le champ de l'ergonomie organisationnelle, qui aide à concevoir une organisation du travail à la fois performante et source de bien-être pour les salariés. À travers les problématiques de confiance, nous sommes obligés de réfléchir assez globalement, en y intégrant les pratiques managériales, les modes de management, les modes d'organisation pour qu'ils soient générateurs de confiance ; du moins, qu'ils ne soient pas destructeurs de confiance. Ce texte a été produit dans le cadre du congrès des Journées de Bordeaux sur la pratique de l'ergonomie, organisée par l'équipe d'ergonomie des systèmes complexes de Bordeaux INP en mars 2018. Il est permis d'en faire une copie papier ou digitale pour un usage pédagogique ou universitaire, en citant la source exacte du document, qui est la suivante : Karsenty, L. (2018). Un nouvel enjeu pour l'intervention ergonomique : favoriser le travail de confiance. Dans Méthodes d'accompagnement et démarches participatives : nouvelles pratiques et nouveaux enjeux pour l'ergonome ? Actes des journées de Bordeaux sur la pratique de l'ergonomie. Bordeaux. 2018-Méthodes d'accompagnement et démarches participatives Karsenty, L. (2018). Un nouvel enjeu pour l'intervention ergonomique : favoriser le travail de confiance.

Dans un environnement instable et incertain, exigeant une forte capacité à donner du sens, mobili... more Dans un environnement instable et incertain, exigeant une forte capacité à donner du sens, mobiliser, réagir et s’adapter, les modes d’organisation et de management traditionnels en entreprise ont atteint leurs limites. Plutôt que la défiance, l’autorité et le contrôle comme principes clés, l’entreprise a plus que jamais besoin de faire confiance à « ceux qui font », les responsabiliser, libérer leurs initiatives et s’appuyer autant que possible sur l’intelligence collective. Plusieurs entreprises se sont déjà engagées dans cette voie et des témoignages existent pour montrer tous les bienfaits de ces expériences. Mais quel crédit leur accorder, surtout quand on sait qu’ils émanent généralement soit de dirigeants qui sont à l’initiative de la transformation de leur entreprise, soit de salariés qui sont le plus souvent choisis pour témoigner ? Sans parler du fait que les entreprises qui ont connu des difficultés ou échoué à mener à bien leur transformation rechignent, bien souvent, à témoigner. Pour réussir à croire ces témoignages, il faudrait pouvoir observer les nouvelles formes d’organisation en action, les questionner et évaluer, d’un point de vue aussi indépendant et objectif que possible, leurs effets réels. Or, force est de constater que peu de travaux ayant adopté cette perspective ont été publiés à ce jour. D’où la question qui reste en suspens et que pose cet ouvrage : libérer l’entreprise, ça marche ? Pour y répondre, 8 études de cas ont été réunies dans cet ouvrage. Ces études sont portées par des disciplines variées : sciences de gestion, psychologie, ergonomie, philosophie. Chacune d’elles concerne une entreprise particulière (parfois deux), dont elle a cherché à comprendre l’origine et les modalités de la transformation ainsi que les effets qu’elle avait eus à travers plusieurs questions : comment la « libération » d’une entreprise impacte le management, son rôle et ses pratiques ? Comment est affectée la vie des collectifs de travail avec des acteurs rendus responsables et autonomes ? Est-ce que les principes de responsabilités et d’autonomie conduisent ces acteurs à réaliser leur travail différemment ? Si oui, est-ce que leurs performances en sont améliorées ? Et quels effets un tel changement a-t-il sur leur santé ? Les entreprises étudiées sont diverses de par leur taille et leurs secteurs d’activité. Cette diversité permettra au lecteur de découvrir différentes façons de mettre en pratique les principes de responsabilisation et d’autonomie. Et de constater que les effets réels que ces principes produisent sont parfois attendus, parfois beaucoup moins. Outre l’envie de partager les résultats de ces études de cas avec le plus grand nombre, l’ambition de cet ouvrage est d’aider les entreprises, les intervenants en entreprise ou encore les chercheurs à définir et expérimenter de nouveaux modes d’organisation compatibles à la fois avec les enjeux socio-économiques actuels, mais aussi avec les aspirations des salariés d’aujourd’hui. Ont contribué à cet ouvrage : Matthieu Battistelli ; Thibaud Brière ; Jean-Luc Christin ; Thomas Coutrot ; Patrick Gilbert ; Théo Holtz ; Laurent Karsenty ; Domitille Léonard ; Sophie Marmorat ; Brigitte Nivet ; Nathalie Raulet-Croset ; Xavier Rétaux ; Ann-Charlotte Teglborg

Les organisations publiques ou privees sont frequemment soumises a des changements rapides de leu... more Les organisations publiques ou privees sont frequemment soumises a des changements rapides de leurs modes de fonctionnement (organisation, strategies, metiers, conditions de travail, outils de production, ...). Pour favoriser l'appropriation de ces changements, ces organisations mettent en place des processus de conduite du changement qui renvoient a des modeles de conduite de projet, et notamment aux modeles de conduite de projet de conception. Malgre cela, de nombreux projets connaissent plusieurs ecueils et formes de defaillances : difficultes a atteindre les objectifs attendus, projets ne prenant pas en compte les transformations des situations de travail dans toutes leurs composantes (organisationnelles, techniques, sociales), etc. (Barcellini, Van Belleghem et Daniellou, 2013). Pour chercher a depasser ces difficultes, ce chapitre s'interesse a l'articulation entre la conduite de projet de conception et la construction de relations de confiance. Nous considerons ce...

Le travail humain, 2011

Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment ... more Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Human-Computer Interaction, Sep 1, 1999

Page 1. Cooperative Work and Shared Visual Context: An Empirical Study of Comprehension Problems ... more Page 1. Cooperative Work and Shared Visual Context: An Empirical Study of Comprehension Problems in Side-by-Side and Remote Help Dialogues Laurent Karsenty Université Paul Sabatier ABSTRACT If the sharing of context ...

International audienceLe présent article vise à montrer en quoi la notion de contexte cognitif ai... more International audienceLe présent article vise à montrer en quoi la notion de contexte cognitif aide à comprendre comment se construit l'intercompréhension ou comment elle ne se construit pas. Le contexte cognitif est envisagé comme l'ensemble des représentations mentales de la situation d'interaction qui sont construites pendant le dialogue par les interlocuteurs et utilisées à des fins de communication. Le rapport à la Théorie de la Pertinence de Sperber & Wilson est développé. Différents éléments composant ce contexte cognitif dans les situations d'interaction finalisées par une tâche sont définis. On montre alors, à partir d'une analyse des dysfonctionnements de la communication dans des dialogues réels inter-humains, comment l'illusion qu'ont les interlocuteurs de partager un même contexte cognitif peut engendrer des difficultés d'intercompréhension. Le contexte cognitif étant subjectif, il est rarement totalement partagé, et le recouvrement des c...

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 1, 2011

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 1, 2010

Programme 3 : intelligence artificielle, systemes cognitifs et interaction homme-machineAvailable... more Programme 3 : intelligence artificielle, systemes cognitifs et interaction homme-machineAvailable at INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : 14802 E, issue : a.1991 n.1551 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueSIGLEFRFranc

Le travail humain, 2000

... Decision making. ; Representation. ; Communication. ; Social interaction. ; Ergonomics. ; Cog... more ... Decision making. ; Representation. ; Communication. ; Social interaction. ; Ergonomics. ; Cognition. ; Human. ; Mots-clés français / French Keywords. Travail équipe. ; Coopération. ; Prise décision. ; Représentation. ; Communication. ; Interaction sociale. ; Ergonomie. ; Cognition. ...

Des études récentes font apparaître différentes limitations des systèmes experts vis-à-vis des be... more Des études récentes font apparaître différentes limitations des systèmes experts vis-à-vis des besoins réels des utilisateurs. La principale cause le rôle passif et limité qui est laissé à l'utilisateur par le système contraire à ce qu'exige le traitement de problèmes complexes. Notre propre expérience dans la réalisation de systèmes experts en milieu industriel montre qu'e l'efficacité d'un système dépend du type d'intervention de l'utilisateur dans la résolution du problème. Pour pallier ces limites, il est depuis proposé en Ergonomie Cognitive et en Intelligence Artificielle de faire appel aux concepts de coopération homme-machine et de systèmes cognitifs associés (joint cognitive systems) [Woods et al., 1990] [Clarke & Smyth, 1993]. Références L'ensemble des références citées dans ce résumé peuvent être trouvées dans :

From the Publisher: The main goal of the COOP conferences is to contribute to the solution of pro... more From the Publisher: The main goal of the COOP conferences is to contribute to the solution of problems related to the design of cooperative systems, and to the integration of these systems in organizational settings. The conferences are aimed at helping to improve: ? the comprehension of human-human and human-machine cooperative work processes; ? the development of models of cooperation and cooperative work from different perspectives; ? the development of appropriate design methodologies and of new functionalities for cooperative systems. The main assumption behind the COOP conferences is that cooperative systems design requires a deep understanding of the cooperative work of dyads, groups and organizations, involving both artefacts and social conventions. Many disciplines contribute to the field of cooperative systems design: Psychology, Ergonomics, Linguistics, Computer Sciences (Information Systems, Decision-Making Support, Knowledge Engineering, User Interfaces, Distributed Art...

Le travail humain, 2008

Cette etude vise a determiner dans quelle mesure il est possible de donner les indices suffisants... more Cette etude vise a determiner dans quelle mesure il est possible de donner les indices suffisants a des interlocuteurs distants pour qu’ils puissent faire l’hypothese de partager mutuellement les informations sur lesquelles ils veulent echanger. Appliquee au controle aerien, une experimentation a montre que des outils logiciels fournissant de tels indices permettent de reduire la duree de communications telephoniques en facilitant la production verbale et en maintenant un bon niveau d’intercomprehension. Cependant certains resultats indiquent que ces outils pourraient encore etre ameliores pour donner un sentiment plus fort de reciprocite du partage de contexte.

Revue Française de Gestion Industrielle

Réseaux. The French journal of …, 1998

Summary: This article proposes an examination of the different levels of intervention of the noti... more Summary: This article proposes an examination of the different levels of intervention of the notion of context in the ergonomie analysis of work, and methodology for taking them into account, particularly in cooperative work. We successively discuss the perceptive, ...

Cross-Platform Applications and Context-Aware Interfaces, 2003

Le travail humain, 2011

Human-Computer Interaction, Sep 1, 1999

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 1, 2011

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 1, 2010

Le travail humain, 2000

Le travail humain, 2008

Revue Française de Gestion Industrielle

Réseaux. The French journal of …, 1998

Cross-Platform Applications and Context-Aware Interfaces, 2003

Plusieurs entreprises se sont déjà engagées dans cette voie et des témoignages existent pour montrer tous les bienfaits de ces expériences. Mais quel crédit leur accorder, surtout quand on sait qu’ils émanent généralement soit de dirigeants qui sont à l’initiative de la transformation de leur entreprise, soit de salariés qui sont le plus souvent choisis pour témoigner ? Sans parler du fait que les entreprises qui ont connu des difficultés ou échoué à mener à bien leur transformation rechignent, bien souvent, à témoigner. Pour réussir à croire ces témoignages, il faudrait pouvoir observer les nouvelles formes d’organisation en action, les questionner et évaluer, d’un point de vue aussi indépendant et objectif que possible, leurs effets réels. Or, force est de constater que peu de travaux ayant adopté cette perspective ont été publiés à ce jour. D’où la question qui reste en suspens et que pose cet ouvrage : libérer l’entreprise, ça marche ?

Pour y répondre, 8 études de cas ont été réunies dans cet ouvrage. Ces études sont portées par des disciplines variées : sciences de gestion, psychologie, ergonomie, philosophie. Chacune d’elles concerne une entreprise particulière (parfois deux), dont elle a cherché à comprendre l’origine et les modalités de la transformation ainsi que les effets qu’elle avait eus à travers plusieurs questions : comment la « libération » d’une entreprise impacte le management, son rôle et ses pratiques ? Comment est affectée la vie des collectifs de travail avec des acteurs rendus responsables et autonomes ? Est-ce que les principes de responsabilités et d’autonomie conduisent ces acteurs à réaliser leur travail différemment ? Si oui, est-ce que leurs performances en sont améliorées ? Et quels effets un tel changement a-t-il sur leur santé ?

Les entreprises étudiées sont diverses de par leur taille et leurs secteurs d’activité. Cette diversité permettra au lecteur de découvrir différentes façons de mettre en pratique les principes de responsabilisation et d’autonomie. Et de constater que les effets réels que ces principes produisent sont parfois attendus, parfois beaucoup moins.

Ont contribué à cet ouvrage : Matthieu Battistelli ; Thibaud Brière ; Jean-Luc Christin ; Thomas Coutrot ; Patrick Gilbert ; Théo Holtz ; Laurent Karsenty ; Domitille Léonard ; Sophie Marmorat ; Brigitte Nivet ; Nathalie Raulet-Croset ; Xavier Rétaux ; Ann-Charlotte Teglborg

Journées de Bordeaux sur la pratique de l’ergonomie, 2018

Ce texte est la retranscription d'une communication orale proposant une réflexion sur la notion d... more Ce texte est la retranscription d'une communication orale proposant une réflexion sur la notion de "travailler en confiance" et s'interrogeant sur son intérêt dans le cadre d'une intervention en ergonomie. Cette réflexion est illustrée par une étude menée dans un atelier industriel où des problèmes de confiance sont apparues. La communication se conclue en soulignant plusieurs conditions pour travailler en confiance et en indiquant quelques perspectives pour enrichir l’intervention ergonomique afin qu’elle prenne mieux en compte la confiance au travail.