Marika Moisseeff | Centre National de la Recherche Scientifique / French National Centre for Scientific Research (original) (raw)

Papers by Marika Moisseeff

Growing Up in Central Australia

Genre en séries, 2020

Ce document a été généré automatiquement le 18 février 2021. La revue Genre en séries est mise à ... more Ce document a été généré automatiquement le 18 février 2021. La revue Genre en séries est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 4.0 International. Freaks en tous genres : corps mutants, cyborgs, métamorphes & fantastiques Freaks en tous genres : corps mutants, cyborgs, métamorphes & fantastiques Genre en séries, 11 | 2020

Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 Microso... more Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 La discrimination des minoritA©s visibles se fonde sur l'idA©ologie hiA©rarchisante qui conduit A apprA©hender leurs caractA©ristiques physiques en termes biologiques permettant de les situer A un palier infA©rieur sur l'A©chelle de l'A©volution. Pour illustrer les rA©percussions tragiques de cette apprA©hension des diffA©rences, l'auteure prend pour exemple le sort qui a A©tA© rA©servA©, en Australie, aux mA©tis issus des relations entre les AborigA¨nes et leurs colonisateurs.

Reassembling Democracy, 2021

One of democracy's fundamental features is that it allows for the expression, in the public spher... more One of democracy's fundamental features is that it allows for the expression, in the public sphere, of different perspectives on issues and events affecting the community. As I will try to show, rituals are one of the means whereby individuals are able to express their emotions publicly on the basis of the distinctive places they occupy with respect to particular events. In order to deal with foreseeable disruptive events affecting particular individuals or groups, such as births or deaths, society makes use of institutionalized rituals that allow those concerned to share these experiences in accepted, conventional ways. On such occasions, those who come together to acknowledge the event in question manifest their feelings as a function of their respective positions (Moisseeff and Houseman forthcoming). In the case of unexpected, exceptionally large-scale events that affect the community as a whole, such as terrorist attacks or natural catastrophes, democratic structures are put to the test. The positions occupied by those involved-immediate victims and their close ones, perpetrators and their close ones, as well as various others-cannot be conflated, and the emotional reactions of these disparate parties, although potentially standing in opposition to each other, must nevertheless be publicly taken into account, even in the absence of institutionalized commemorations. 1 In this chapter, I will consider institutionalized rituals dealing with individual death in the European past and in other-than-Western cultural contexts, on the one hand, and in the contemporary West, on the other, to propose a comparative perspective for thinking about collective, ritualized but as of yet institutionalized responses to such large-scale disruptive events. I do so from the standpoint of an anthropologist who has worked in an Aboriginal community in South Australia (Moisseeff 1999, 2017) and who is also a clinician having shared mourning experiences with people from a variety of 10

Cahiers d'anthropologie sociale, 2010

Les actes de colloques du musée du quai Branly, 2014

During my last fieldwork in Australia, an Aboriginal friend in charge of an Aboriginal Youth Cent... more During my last fieldwork in Australia, an Aboriginal friend in charge of an Aboriginal Youth Centre, Sherry, emphasised a problem which may seem obvious but which we need to understand more fully in order to allow for solutions that are more effective than those that already exist: youths are most vulnerable during the transition from childhood to young adulthood (

Ateliers d'anthropologie, 2019

La conception biologique de l’homme qui s’est progressivement substituee, en Occident, a l’idee q... more La conception biologique de l’homme qui s’est progressivement substituee, en Occident, a l’idee qu’il etait la creature d’un Dieu l’ayant faite a son image situe sa place et son ontologie specifiques entre celles de deux especes distinctes : le primate qui l’a precede dans la phylogenese et l’espece qui sera issue de lui, notamment a partir de la biotechnologie, tels les etres transgeniques ou chimeriques. A l’instar d’autres mythes elabores en d’autres temps ou sous d’autres cieux, les œuvres de science-fiction mettent en scene des hybrides au travers desquels, en l’occurrence, elles rendent compte de la conception de la nature humaine propre a l’Occident contemporain. Et c’est dans cette optique que l’auteur analyse ici l’un de ces recits, Les fables de l’Humpur, qui raconte l’histoire de la fin de l’humanite a partir d’une rebellion menee par des chimeres fabriquees pour decharger les « vrais » humains ou « humains purs » des viles besognes.

Terrain, 2018

Pour Marika Moisseeff, l’acces a la jouissance sexuelle est, en Occident, devenu la voie royale p... more Pour Marika Moisseeff, l’acces a la jouissance sexuelle est, en Occident, devenu la voie royale pour demontrer la capacite des individus a atteindre un statut d’etre pleinement autonome. Et c’est a cette fin que la societe leur fournit les moyens de se liberer du joug reproducteur. Cette proposition quelque peu provocante se fonde sur une perspective culturelle comparative portant sur deux types de donnees : d’un cote, la facon distinctive d’apprehender les identites personnelles et l’acces au statut d’adulte et, de l’autre, les œuvres de science-fiction abordees en tant que recits mythiques.

Anthropological Forum, 2017

All rights held by Moisseeff, Marika. You need to get the author's permission for uses other than... more All rights held by Moisseeff, Marika. You need to get the author's permission for uses other than teaching and personal research.

Archives de sciences sociales des religions, 2016

Cadavres et churinga Des objets cultuels exemplaires ? La mort a un double aspect : elle est le n... more Cadavres et churinga Des objets cultuels exemplaires ? La mort a un double aspect : elle est le non-être. Mais elle est aussi l'être, l'être atrocement matériel du cadavre (M. Kundera, 1987 [1978] : 262, cité par H. Guy, 2012 : 3). Car un cadavre est essentiellement une absence, une chose quittée [...] : celui que nous aimons [...] laisse entre nos bras cette part de son être, la seule visible, la seule tangible, et qui pourtant ne lui ressemble plus (F. Mauriac, 1934 : 53, cité par J. Candau, 2012 : 33). Je me propose ici de montrer que le cadavre possède naturellement toutes les qualités requises pour être investi du rôle dévolu dans des sociétés non occidentales, en l'occurrence océaniennes, à des artefacts considérés comme des plus sacrés qui ont focalisé l'attention d'un certain nombre d'ethnologues. Pour ce faire, je prendrai appui sur les travaux que j'ai menés sur l'un des objets cultuels des Aranda, un groupe aborigène du désert central australien : le churinga ou tjurunga (Moisseeff, 1994, 1995). De fait, cet objet occupe une place majeure, non seulement dans les rites des Aborigènes du désert central australien, mais aussi dans la littérature anthropologique. Or les conditions à même de rendre compte de la sacralité paradigmatique dont on le dote reposent, d'un côté, sur sa matérialité paradoxale, de l'autre, sur la charge émotionnelle qu'il est susceptible de générer. Dans la cosmologie des Aborigènes australiens, la différenciation de toutes les formes, qu'il s'agisse d'entités matérielles à proprement parler-traits du paysage, êtres vivants, objets cultuels, etc.-ou de principes organisateurs de la vie sociale et de traits culturels spécifiques, est attribuée à un même dynamisme, le mouvement spatial, que l'on désigne dans l'anthropologie de cette aire culturelle comme « le Rêve ». Mais si le Rêve est la source de toute chose différenciée, il demeure pour sa part invisible. Seuls les churinga sont aptes à donner prise à une représentation tangible de ce dynamisme ontologiquement transparent. Cet objet plat, en bois ou en pierre, est, en effet, considéré comme une concrétion du Rêve : sa surface est sillonnée d'empreintes exprimant de manière elliptique le mouvement du Rêve qui l'a généré et dont il représente lui-même la trace. Il

Soins Psychiatrie, 2002

' Si tenir compte des facteurs socioculturels dans les soins est une position ethique louable... more ' Si tenir compte des facteurs socioculturels dans les soins est une position ethique louable, il parait aussi fondamental d'analyser attentivement la place occupee par les soignants dans le systeme des relationsentre cultures, etabli dans le contexte de la mondialisation, celle-ci correspondant a la reconnaissance generalisee de l'hegemonie des valeurs occidentales.

Anthropologie Et Societes, 2005

Therapie Familiale, 1999

La hierarchisation des cultures, Un autre regard sur les migrations et l'exclusion sociale. -... more La hierarchisation des cultures, Un autre regard sur les migrations et l'exclusion sociale. -L'histoire des Aborigenes australiens illustre deux des problemes majeurs que partagent les minorites ethniques avec les migrants: l'internalisation de la hierarchisation des cultures et la transformation des relations hommes/femmes dans les societes auxquelles les grandes puissances occidentales ont impose leurs valeurs culturelles. Se poser en expert de la culture des autres, en tant que therapeutes, est susceptible d'en renforcer les effets. Etre sensibilise a ces problematiques anthropologiques de base pourrait, en revanche, faciliter la mise en place d'une relation de confiance dans le cadre d'une rencontre interculturelle.

The ethics of research in Aboriginal communities has become a major issue in Australia. This conc... more The ethics of research in Aboriginal communities has become a major issue in Australia. This concern often takes the form of requiring a researcher to demonstrate the usefulness of his/her research project for Aboriginal people. However, what may appear 'useful' from the point of view of funding bodies, in terms of policy planning for example, does not necessarily appear as such at the so-called 'grass-roots' level, that is, from the point of view of the communities within which fieldwork is carried out. Community members generally have different agenda to fulfil, ones that they see as more directly helpful to them than those envisaged by policy makers. And it is these local agenda that sustain their willingness to accept the burden of a researcher among them. This community report I prepared as part of my Fellowship illustrates this dilemma and suggests a possible solution.