Infection of foxes by Echinococcocus multilocularis in urban and suburban areas of Nancy, France: influence of feeding habits and environment (original) (raw)

Parasite, 2008, 15, 77–85

Mémoire

Infection des renards par Echinococcus multilocularis dans les zones urbaines et péri-urbaines de Nancy, France : influence du régime alimentaire et de l’environnement

1 National laboratory for rabies and wildlife diseases research, French food safety agency (AFSSA), Technopôle agricole et vétérinaire, BP 40009, 54220 Malzéville cedex, France
2 Department of environmental biology – UsC INRA-EA3184, University of Franche-Comté, Place Leclerc, 25030 Besançon cedex, France

* Correspondence: Emmanuelle Robardet. Tel.: +33 (0)3 83 29 89 50 – Fax: +33 (0)3 83 29 89 59. E-mail: e.robardet@afssa.fr

Received: 24 March 2007
Accepted: 24 October 2007

Abstract

This study evaluated the impact of biological and environmental factors on the infection of red foxes (Vulpes vulpes) by Echinococcus multilocularis in an endemic area of north-east France. From January 2004 to April 2006, 127 foxes were examined for E. multilocularis and their stomach contents analysed. The effect of year, season, age, sex and urbanisation level on E. multilocularis presence was estimated using a General Linear Model (GLM) with logit link, (i.e. logistic regression). Urbanisation level was the only influencing factor, with a decreasing gradient from rural [54%, CI 95% (40-68)] to peri-urban [31%, CI 95% (15-52)] and urban area [4%, CI 95% (0.7-15)]. The consumption of Arvicola terrestris and Microtus sp_._, grassland species, the main presumed intermediate hosts of E. multilocularis, was studied by the same approach. The two species were consumed less in the urban area and more in autumn than in spring. Anthropogenic food consumption was linked to urbanisation and to age. The frequency of anthropogenic food consumption decreased in the rural area. A global model explaining the presence of E. multilocularis and including urbanisation level and diet was then elaborated. Independently of urbanisation, there was a suggestion of less E. multilocularis infection with anthropogenic food consumption. Red foxes consuming Microtus sp. and A. terrestris had higher worm burden than those that did not. The results suggest that the decreasing gradient observed from rural to urban area is linked to behaviour and feeding habits.

Résumé

Cette étude évalue l’impact des facteurs biologiques et environnementaux sur l’infection du renard roux (Vulpes vulpes) par Echinococcus multilocularis dans une région endémique du nord-est de la France. De janvier 2004 à avril 2006, 127 renards ont été examinés pour le diagnostic d’E. multilocularis et une analyse du régime alimentaire a été réalisée à partir des contenus stomacaux. L’effet de l’année, de la saison, de l’âge, du sexe et du niveau d’urbanisation sur la présence d’E. multilocularis a été estimé en utilisant un modèle linéaire général (GLM) à lien logit (c.-à-d. régression logistique). Le niveau d’urbanisation était le seul facteur influençant la présence du parasite avec un gradient décroissant du secteur rural [54 %, IC 95 % (40-68)] à peri-urbain [31 %, IC 95 % (15-52)] et urbain [4 %, IC 95 % (0.7-15)]. La consommation d’Arvicola terrestris et de Microtus arvalis, espèces prairiales considérées comme hôtes intermédiaires principaux, a été analysée en utilisant le même type de modèle. Les deux espèces étaient moins consommées dans le secteur urbain et davantage consommées en automne qu’au printemps. La consommation de nourriture anthropogène était liée au niveau d’urbanisation et à l’âge. La fréquence de la consommation de nourriture anthropogène diminuait dans le secteur rural. Un modèle global expliquant la présence d’E. multilocularis comprenant le niveau d’urbanisation et le régime alimentaire a alors été ajusté. Indépendamment de la zone, les résultats suggèrent une diminution de l’infestation liée à la consommation de nourriture anthropogène. Les renards roux consommant les espèces Microtus sp. et A. terrestris indiquaient une charge parasitaire plus élevée. Ces résultats suggèrent que le gradient décroissant observé du secteur rural à urbain est lié aux changements comportementaux et alimentaires.

Key words: Echinococcus multilocularis / Vulpes vulpes / urbanization / rodents / anthropogenic food

Mots clés : Echinococcus multilocularis / Vulpes vulpes / urbanisation / rongeurs / nourriture anthropogène

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