Animal coronaviruses : what can they teach us about the severe acute respiratory syndrome? (original) (raw)

Animal coronaviruses : what can they teach us about the severe acute respiratory syndrome?

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Revue Scientifique et Technique

Nbre/N° de page

pp. 643-660

Note-ill.

1 fig., 1 tabl., 102 ref.

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En 2002, un nouveau coronavirus responsable d’un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et mortel pour l’homme fait son apparition en République populaire de Chine. L’épidémie se propage rapidement dans le monde avant d’être endiguée en 2003, même si quelques cas sporadiques continuent à se manifester en Asie après cette date. Le virus serait d’origine zoonotique et issu d’un réservoir animal sauvage (civettes [Paguma larvata]), mais l’identité de son hôte n’a toutefois pas été établie. L’éventualité d’une transmission du coronavirus du SRAS aux rongeurs ou aux chats domestiques (prouvée par voie expérimentale) et d’une perpétuation de la maladie chez ces espèces suscite l’inquiétude. Les coronavirus sont reconnus responsables de plusieurs infections entériques et respiratoires du bétail et de la volaille dont l’issue s’avère souvent fatale pour les jeunes animaux. L’émergence du SRAS a surpris la communauté médicale, même si des spécialistes vétérinaires des coronavirus en avaient déjà isolé chez des animaux sauvages et fait état dans leurs publications d’une transmission interspécifique aux bovins. De surcroît, les scientifiques détenaient les preuves incontestables de l’émergence de nouvelles souches de coronavirus et de la mutation des souches existantes, conduisant à l’apparition de nouveaux syndromes de maladie chez les animaux, mais la juste mesure de l’évolution et de l’impact pathologique des coronavirus n’avait pas été prise avant l’épidémie de SRAS. Cette étude porte notamment sur la pathogénèse comparée des infections à coronavirus et sur les facteurs aggravants de l’affection respiratoire dans le contexte particulier de l’élevage bovin et de l’aviculture. Elle vise à améliorer notre connaissance de la transmission des coronavirus et des mécanismes pathologiques susceptibles d’intervenir dans le SRAS. Par ailleurs, elle met en évidence la contribution des chercheurs vétérinaires à cet effort. Ces exemples témoignent de la nécessité, pour les communautés vétérinaires et médicales de communiquer entre elles et de collaborer à la compréhension et à la lutte contre les maladies zoonotiques émergentes du XXIe siècle.

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643-660saif.pdf

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