Myriam-Isabelle DUCROCQ | Université Paris Ouest Nanterre La Défense (original) (raw)
Papers by Myriam-Isabelle DUCROCQ
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en un... more L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en une introduction critique du texte, ou plutot des textes, suivi d’une liste des manuscrits de Hobbes, d’une bibliographie et d’un index. En plus de l’epitre dedicatoire et de l’introduction, le deuxieme volume (575 p.) contient les deux premieres parties du Leviathan, « Of Man/De Homine » et « Of Commonwealth /De Civitate ». Le dernier volume (825 p.) contient les troisieme et quatrieme parties du L...
L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en un... more L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en une introduction critique du texte, ou plutot des textes, suivi d’une liste des manuscrits de Hobbes, d’une bibliographie et d’un index. En plus de l’epitre dedicatoire et de l’introduction, le deuxieme volume (575 p.) contient les deux premieres parties du Leviathan, « Of Man/De Homine » et « Of Commonwealth /De Civitate ». Le dernier volume (825 p.) contient les troisieme et quatrieme parties du L...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré ... more D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré que l'histoire est récit, interprétation et réinterprétation contradictoire des faits du passé. Après des périodes de bouleversements politiques, sociaux ou religieux intenses, comme le fut celle de la première révolution anglaise de 1642 et de l'avènement du Commonwealth, historiens et commentateurs politiques s'attachent, plus encore que dans les époques paisibles, à « organiser une intrigue compréhensible et à l'ancrer dans des bases anciennes et incontestables afin d'en instituer la pérennité. » [VEYNE : 68] Une illustration célèbre de cette interprétation du passé nous est fournie par la manière dont les opposants à l'absolutisme royal au XVII e siècle ont fondé leurs arguments politiques sur une lecture orientée de l'histoire anglaise. Dans leur grande majorité, ils s'appuient en effet sur ce qu'il est convenu aujourd'hui de considérer comme une version idéalisée de la Constitution médiévale et qu'ils appellent l'Ancienne Constitution. Pourtant, au sein de leur propre camp, ils sont quelques-uns à émettre de sérieuses réserves quant à cette interprétation. C'est le cas de James Harrington. Il s'inscrit en faux contre cette doctrine qu'il estime reposer sur une version falsifiée de l'histoire, et tenter de lui opposer ce qu'il nomme la doctrine de l'Ancienne prudence. Cette lecture singulière va néanmoins finir par s'imposer pour constituer le socle idéologique du parti whig. Elle deviendra, pour près de deux siècles encore, la version officielle de l'histoire anglaise. En 1656, James Harrington publie l'ouvrage qui le rendra célèbre, The Commonwealth of Oceana. Lui qui, par son éducation oxonienne est pétri d'humanités classiques, mais aussi qui a passé plusieurs années sur le continent, en France, en Hollande et en Italie, va chercher dans les temps les plus reculés les racines premières de l'affrontement violent entre les partisans du pouvoir royal et les partisans des libertés du parlement. Cet historicisme caractérise toute la pensée politique de la période. Les enjeux en sont multiples : s'inscrire dans une continuité, s'appuyer sur des penseurs
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 1, 2017
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Renaissance Quarterly, 2015
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 21, 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 3, 2015
Les huit contributions qui suivent s’attachent à définir et à montrer les enjeux du concept de « ... more Les huit contributions qui suivent s’attachent à définir et à montrer les enjeux du concept de « méthode » en Angleterre à l’époque classique. Cette réflexion est née d’une interrogation sur la manière dont la définition et l’élaboration d’une méthode rigoureuse dans les différents champs du savoir participent de l’émergence de la « modernité » à l’époque classique. Dès les années 1530 en Europe, le débat sur la méthode devient central, dans le domaine de la rhétorique, puis de la dialectique. Le terme est ainsi redéfini tout au long du XVIe siècle et continue à faire l’objet de controverses au siècle suivant. La « Révolution » astronomique et scientifique, ainsi que la Réforme protestante, en ébranlant les convictions et en déplaçant l’homme et Dieu, auraient provoqué et nourri un débat sur la méthode, entendue comme un ensemble de règles qui définit un mode d’acquisition du savoir et de compréhension du monde. The eight articles that follow aim to define and demonstrate the variou...
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Paris Descartes, Jun 1, 2017
D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré ... more D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré que l'histoire est récit, interprétation et réinterprétation contradictoire des faits du passé. Après des périodes de bouleversements politiques, sociaux ou religieux intenses, comme le fut celle de la première révolution anglaise de 1642 et de l'avènement du Commonwealth, historiens et commentateurs politiques s'attachent, plus encore que dans les époques paisibles, à « organiser une intrigue compréhensible et à l'ancrer dans des bases anciennes et incontestables afin d'en instituer la pérennité. » [VEYNE : 68] Une illustration célèbre de cette interprétation du passé nous est fournie par la manière dont les opposants à l'absolutisme royal au XVII e siècle ont fondé leurs arguments politiques sur une lecture orientée de l'histoire anglaise. Dans leur grande majorité, ils s'appuient en effet sur ce qu'il est convenu aujourd'hui de considérer comme une version idéalisée de la Constitution médiévale et qu'ils appellent l'Ancienne Constitution. Pourtant, au sein de leur propre camp, ils sont quelques-uns à émettre de sérieuses réserves quant à cette interprétation. C'est le cas de James Harrington. Il s'inscrit en faux contre cette doctrine qu'il estime reposer sur une version falsifiée de l'histoire, et tenter de lui opposer ce qu'il nomme la doctrine de l'Ancienne prudence. Cette lecture singulière va néanmoins finir par s'imposer pour constituer le socle idéologique du parti whig. Elle deviendra, pour près de deux siècles encore, la version officielle de l'histoire anglaise. En 1656, James Harrington publie l'ouvrage qui le rendra célèbre, The Commonwealth of Oceana. Lui qui, par son éducation oxonienne est pétri d'humanités classiques, mais aussi qui a passé plusieurs années sur le continent, en France, en Hollande et en Italie, va chercher dans les temps les plus reculés les racines premières de l'affrontement violent entre les partisans du pouvoir royal et les partisans des libertés du parlement. Cet historicisme caractérise toute la pensée politique de la période. Les enjeux en sont multiples : s'inscrire dans une continuité, s'appuyer sur des penseurs Cercles 24 (2012)
Le silence chez Bacon est d'abord celui du savant, du philosophe qui décide de s'abstenir, de « t... more Le silence chez Bacon est d'abord celui du savant, du philosophe qui décide de s'abstenir, de « tenir sa langue » selon les mots de Zénon 1 , ou bien de s'engager dans l'arène et de conseiller le prince. Il s'oppose ainsi au bavardage oiseux de ces joueurs de violon que dictent leurs intérêts personnels plutôt que celui de l'Etat ou qui ne disent au roi que ce qu'il veut bien entendre ; ou bien encore, il s'oppose à ces « arts mauvais » qui, à l'image du traité de Machiavel, n'entretiennent qu'un rapport de façade avec la vertu morale 2. Le silence c'est aussi celui par lequel le prince doit se garder de divulguer ses intentions ou les secrets d'Etat à qui que ce soit, pas même à ses conseillers. Pour Bacon en effet, seul le prince est en droit de produire des traités de politique en extrayant de sa pratique des principes de gouvernement. Le discours purement théorique des penseurs en la matière se perd dans les étoiles 3. Pourtant, Bacon s'estime autorisé à formuler de tels principes à partir de sa longue expérience d'homme d'État sous Elisabeth, puis sous Jacques Ier. Ne doit-on pour autant retenir de lui que l'image du « sycophante royal » 4 figé dans la posture du conseiller 5 ? Le genre du conseil au prince a connu une fortune particulière à la période pré-moderne comme l'atteste la multiplication des traités sur l'art de gouverner. Empreints de tacitisme et fondés
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en un... more L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en une introduction critique du texte, ou plutot des textes, suivi d’une liste des manuscrits de Hobbes, d’une bibliographie et d’un index. En plus de l’epitre dedicatoire et de l’introduction, le deuxieme volume (575 p.) contient les deux premieres parties du Leviathan, « Of Man/De Homine » et « Of Commonwealth /De Civitate ». Le dernier volume (825 p.) contient les troisieme et quatrieme parties du L...
L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en un... more L’edition Clarendon du Leviathan se presente en trois volumes. Le premier (380 p.) consiste en une introduction critique du texte, ou plutot des textes, suivi d’une liste des manuscrits de Hobbes, d’une bibliographie et d’un index. En plus de l’epitre dedicatoire et de l’introduction, le deuxieme volume (575 p.) contient les deux premieres parties du Leviathan, « Of Man/De Homine » et « Of Commonwealth /De Civitate ». Le dernier volume (825 p.) contient les troisieme et quatrieme parties du L...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré ... more D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré que l'histoire est récit, interprétation et réinterprétation contradictoire des faits du passé. Après des périodes de bouleversements politiques, sociaux ou religieux intenses, comme le fut celle de la première révolution anglaise de 1642 et de l'avènement du Commonwealth, historiens et commentateurs politiques s'attachent, plus encore que dans les époques paisibles, à « organiser une intrigue compréhensible et à l'ancrer dans des bases anciennes et incontestables afin d'en instituer la pérennité. » [VEYNE : 68] Une illustration célèbre de cette interprétation du passé nous est fournie par la manière dont les opposants à l'absolutisme royal au XVII e siècle ont fondé leurs arguments politiques sur une lecture orientée de l'histoire anglaise. Dans leur grande majorité, ils s'appuient en effet sur ce qu'il est convenu aujourd'hui de considérer comme une version idéalisée de la Constitution médiévale et qu'ils appellent l'Ancienne Constitution. Pourtant, au sein de leur propre camp, ils sont quelques-uns à émettre de sérieuses réserves quant à cette interprétation. C'est le cas de James Harrington. Il s'inscrit en faux contre cette doctrine qu'il estime reposer sur une version falsifiée de l'histoire, et tenter de lui opposer ce qu'il nomme la doctrine de l'Ancienne prudence. Cette lecture singulière va néanmoins finir par s'imposer pour constituer le socle idéologique du parti whig. Elle deviendra, pour près de deux siècles encore, la version officielle de l'histoire anglaise. En 1656, James Harrington publie l'ouvrage qui le rendra célèbre, The Commonwealth of Oceana. Lui qui, par son éducation oxonienne est pétri d'humanités classiques, mais aussi qui a passé plusieurs années sur le continent, en France, en Hollande et en Italie, va chercher dans les temps les plus reculés les racines premières de l'affrontement violent entre les partisans du pouvoir royal et les partisans des libertés du parlement. Cet historicisme caractérise toute la pensée politique de la période. Les enjeux en sont multiples : s'inscrire dans une continuité, s'appuyer sur des penseurs
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 1, 2017
HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific re... more HAL is a multidisciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L'archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Renaissance Quarterly, 2015
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 21, 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2016
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 3, 2015
Les huit contributions qui suivent s’attachent à définir et à montrer les enjeux du concept de « ... more Les huit contributions qui suivent s’attachent à définir et à montrer les enjeux du concept de « méthode » en Angleterre à l’époque classique. Cette réflexion est née d’une interrogation sur la manière dont la définition et l’élaboration d’une méthode rigoureuse dans les différents champs du savoir participent de l’émergence de la « modernité » à l’époque classique. Dès les années 1530 en Europe, le débat sur la méthode devient central, dans le domaine de la rhétorique, puis de la dialectique. Le terme est ainsi redéfini tout au long du XVIe siècle et continue à faire l’objet de controverses au siècle suivant. La « Révolution » astronomique et scientifique, ainsi que la Réforme protestante, en ébranlant les convictions et en déplaçant l’homme et Dieu, auraient provoqué et nourri un débat sur la méthode, entendue comme un ensemble de règles qui définit un mode d’acquisition du savoir et de compréhension du monde. The eight articles that follow aim to define and demonstrate the variou...
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Paris Descartes, Jun 1, 2017
D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré ... more D'Hérodote à Giambattista Vico, d'Henri-Irénée Marrou à Edward Carr, il a été amplement démontré que l'histoire est récit, interprétation et réinterprétation contradictoire des faits du passé. Après des périodes de bouleversements politiques, sociaux ou religieux intenses, comme le fut celle de la première révolution anglaise de 1642 et de l'avènement du Commonwealth, historiens et commentateurs politiques s'attachent, plus encore que dans les époques paisibles, à « organiser une intrigue compréhensible et à l'ancrer dans des bases anciennes et incontestables afin d'en instituer la pérennité. » [VEYNE : 68] Une illustration célèbre de cette interprétation du passé nous est fournie par la manière dont les opposants à l'absolutisme royal au XVII e siècle ont fondé leurs arguments politiques sur une lecture orientée de l'histoire anglaise. Dans leur grande majorité, ils s'appuient en effet sur ce qu'il est convenu aujourd'hui de considérer comme une version idéalisée de la Constitution médiévale et qu'ils appellent l'Ancienne Constitution. Pourtant, au sein de leur propre camp, ils sont quelques-uns à émettre de sérieuses réserves quant à cette interprétation. C'est le cas de James Harrington. Il s'inscrit en faux contre cette doctrine qu'il estime reposer sur une version falsifiée de l'histoire, et tenter de lui opposer ce qu'il nomme la doctrine de l'Ancienne prudence. Cette lecture singulière va néanmoins finir par s'imposer pour constituer le socle idéologique du parti whig. Elle deviendra, pour près de deux siècles encore, la version officielle de l'histoire anglaise. En 1656, James Harrington publie l'ouvrage qui le rendra célèbre, The Commonwealth of Oceana. Lui qui, par son éducation oxonienne est pétri d'humanités classiques, mais aussi qui a passé plusieurs années sur le continent, en France, en Hollande et en Italie, va chercher dans les temps les plus reculés les racines premières de l'affrontement violent entre les partisans du pouvoir royal et les partisans des libertés du parlement. Cet historicisme caractérise toute la pensée politique de la période. Les enjeux en sont multiples : s'inscrire dans une continuité, s'appuyer sur des penseurs Cercles 24 (2012)
Le silence chez Bacon est d'abord celui du savant, du philosophe qui décide de s'abstenir, de « t... more Le silence chez Bacon est d'abord celui du savant, du philosophe qui décide de s'abstenir, de « tenir sa langue » selon les mots de Zénon 1 , ou bien de s'engager dans l'arène et de conseiller le prince. Il s'oppose ainsi au bavardage oiseux de ces joueurs de violon que dictent leurs intérêts personnels plutôt que celui de l'Etat ou qui ne disent au roi que ce qu'il veut bien entendre ; ou bien encore, il s'oppose à ces « arts mauvais » qui, à l'image du traité de Machiavel, n'entretiennent qu'un rapport de façade avec la vertu morale 2. Le silence c'est aussi celui par lequel le prince doit se garder de divulguer ses intentions ou les secrets d'Etat à qui que ce soit, pas même à ses conseillers. Pour Bacon en effet, seul le prince est en droit de produire des traités de politique en extrayant de sa pratique des principes de gouvernement. Le discours purement théorique des penseurs en la matière se perd dans les étoiles 3. Pourtant, Bacon s'estime autorisé à formuler de tels principes à partir de sa longue expérience d'homme d'État sous Elisabeth, puis sous Jacques Ier. Ne doit-on pour autant retenir de lui que l'image du « sycophante royal » 4 figé dans la posture du conseiller 5 ? Le genre du conseil au prince a connu une fortune particulière à la période pré-moderne comme l'atteste la multiplication des traités sur l'art de gouverner. Empreints de tacitisme et fondés