Anne-Marie Turcan-Verkerk | Ecole Pratique des Hautes Etudes (original) (raw)
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Books (coord.) by Anne-Marie Turcan-Verkerk
Les cisterciens sont moins connus pour avoir recherché et retravaillé les textes que pour leurs e... more Les cisterciens sont moins connus pour avoir recherché et retravaillé les textes que pour leurs efforts de centralisation et d’unification dans l'architecture et les arts, la liturgie et la vie quotidienne, et pour leur utilisation active de l'écrit pragmatique – pour ne citer que ces quelques domaines. Et pourtant, leurs bibliothèques, parfois immenses, font mentir par leur richesse et les textes rarissimes ou inattendus qu'elles nous ont conservés l'idée d'un ordre peu consacré aux études. Où les cisterciens ont-ils trouvé ces textes ? Quels étaient leurs réseaux ? Avaient-ils des critères pour choisir les textes à copier et les modèles ? La recherche des textes était-elle dans ces abbayes réfléchie, concertée ? En somme, les cisterciens ont-ils été des transmetteurs par hasard, ou parce que leur intérêt pour les textes allait bien au-delà de ce que nous croyons habituellement ? Ce livre montre que la seconde réponse est certainement la plus juste.
Books by Anne-Marie Turcan-Verkerk
Le manuscrit Paris BNF lat. 7558, copié dans le second quart du IXe siècle, est le seul témoin co... more Le manuscrit Paris BNF lat. 7558, copié dans le second quart du IXe siècle, est le seul témoin connu d’un poème introduit par les mots INCIPIT VERSUS DREPANI DE CEREO PASCHALI, longtemps attribué à Florus de Lyon († vers 860). Cette attribution, qui n’a jamais reçu de justification, remonte à l’anthologie de la poésie latine chrétienne de Georg Fabricius, achevée à Bâle en 1562. Reproduisant l’édition princeps, publiée deux ans plus tôt par les soins de Guillaume Morel, d’un ensemble de poèmes provenant du latin 7558, G. Fabricius avait procédé à un amalgame entre le nom d’auteur donné par l’intitulé du De cereo paschali, Drepanius, et Florus, signature interne de l’un des poèmes anonymes édités par Morel : il avait ainsi créé artificiellement le nom de Drepanius Florus, reçu et accepté par toute la bibliographie ultérieure. Cela n’allait pas cependant sans difficulté, et cette bibliographie, après avoir vu en Drepanius Florus un mystérieux poète du Ve puis du VIIe siècle, s’accorda vers le milieu du XVIIe siècle à reconnaître en lui le diacre Florus de Lyon, dont Drepanius n’aurait été que le surnom — opinion encore imprimée de nos jours. En réalité, Drepanius Florus n’a jamais existé qu’en vertu d’un malentendu créé par G. Fabricius : le manuscrit transmettait des poèmes de Florus de Lyon, et, séparément, un De cereo paschali attribué à Drepanius. Il fallait donc distinguer les deux noms, mais aussi distinguer les deux oeuvres. S’il n’était pas Florus de Lyon, qui était ce Drepanius ? L’histoire littéraire et, plus largement, l’onomastique latine ne connaissent qu’un personnage de ce nom, Latinius Pacatus Drepanius.
Qui sont les livres ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Il peut paraître surprenant de réunir so... more Qui sont les livres ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ?
Il peut paraître surprenant de réunir sous un même titre des abbayes cisterciennes ayant pris leur essor au XIIe siècle, les lettrés du IXe siècle et les chasseurs de manuscrits du XVIIIe siècle. Dans un monde universitaire où la spécialisation la plus étroite inspire la confiance, un tel mélange peut inquiéter. L’étrangeté n’est qu’apparente, et le paradoxe n’existe pas, car l’histoire de la transmission des textes ne connaît ni les frontières géographiques, ni les frontières chronologiques, ni les barrières de la spécialisation, qui risquent, en segmentant les problèmes, d’en interdire la compréhension. La reconstitution et l’analyse des bibliothèques anciennes oblige à suivre les voies de transmission des textes en aval, pour retrouver les manuscrits, et en amont, pour comprendre d’où ils sont venus.
Le point de départ de cette recherche a été l’étude des deux catalogues médiévaux d’une abbaye cistercienne champenoise, Haute-Fontaine, fondée en 1136 par la première fille de Clairvaux, Trois-Fontaines. Cette collection modeste, qui à la fin du XIIIe siècle n’avait pas dépassé la centaine de volumes, est assez bien connue grâce à un custos librorum de la fin du XIIe siècle qui s’est attaché, en s’y reprenant à deux fois, à dresser un inventaire raisonné des livres de l’abbaye en ménageant des blancs pour les acquisitions futures. Cette précaution a permis à ses successeurs de compléter l’inventaire au cours du XIIIe siècle, ce qui nous autorise aujourd’hui à reconstituer la chronologie relative des acquisitions d’une abbaye cistercienne “moyenne” tout en étudiant les méthodes de travail d’un bibliothécaire médiéval . La description de l’un des volumes acquis à l’extrême fin du XIIe siècle ne correspondait exactement, par sa formulation, qu’à un seul manuscrit connu, manuscrit d’origine champenoise conservé à la Biblioteca Casanatense de Rome.
Par quel chemin ce manuscrit était-il parvenu dans cette bibliothèque romaine, où sa présence était quelque peu inattendue ? Pour faire un si long voyage, ce manuscrit devait être accompagné : d’autres manuscrits, et d’un collectionneur. La Biblioteca Casanatense possédait d’autres manuscrits provenant de deux abbayes soeurs de Haute-Fontaine, Cheminon et Montier-en-Argonne, et un mystérieux groupe de manuscrits d’allure cistercienne qui auraient appartenu à des Templiers. Pour reconstituer la bibliothèque de Haute-Fontaine, dont subsistent très peu d’épaves, il fallait donc se plonger dans l’histoire de la Casanatense, afin de remonter la filière qui menait du XIIe siècle champenois à la prestigieuse bibliothèque confiée aux pères Dominicains de Santa Maria sopra Minerva.
La piste était fausse, mais bonne. La Biblioteca Casanatense ne possédait en réalité aucun manuscrit de Haute-Fontaine, mais des vestiges importants de deux bibliothèques soeurs de la sienne, celles de Cheminon et Montier-en-Argonne, et d’une lointaine cousine cistercienne, petite-fille de Morimond, La Charité au diocèse de Besançon.
Papers by Anne-Marie Turcan-Verkerk
« Enjeux pour l'historien de demain : l'exploitation des sources numériques », dans L'histoire en... more « Enjeux pour l'historien de demain : l'exploitation des sources numériques », dans L'histoire en mutation. L'École nationale des chartes aujourd'hui et demain. Actes du colloque international organisé par l’Ecole nationale des chartes et l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres le 13 novembre 2015, cur. Jean-Michel LENIAUD - Michel ZINK, Paris, 2016, p. 99-112 (à paraître également dans les Comptes-rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres)
dans Atti del convegno "Manuscript digitization and on line accessibility. What’s going on ?". In... more dans Atti del convegno "Manuscript digitization and on line accessibility. What’s going on ?". International workshop, Roma, Biblioteca Vallicelliana, 23 ottobre 2014, a cura di Elisabetta CALDELLI, Marilena Maniaci, Stefano Zamponi = DigItalia, 9/2, 2014 [http://riviste.unimc.it/public/journals/7/public_doc/DIGITALIAATTICONVEGNO.pdf ]
Carnet de l’exposition « La lettre en lumière », Figeac, 1er juillet – 30 octobre 2011, p. 4-7.
Les cisterciens sont moins connus pour avoir recherché et retravaillé les textes que pour leurs e... more Les cisterciens sont moins connus pour avoir recherché et retravaillé les textes que pour leurs efforts de centralisation et d’unification dans l'architecture et les arts, la liturgie et la vie quotidienne, et pour leur utilisation active de l'écrit pragmatique – pour ne citer que ces quelques domaines. Et pourtant, leurs bibliothèques, parfois immenses, font mentir par leur richesse et les textes rarissimes ou inattendus qu'elles nous ont conservés l'idée d'un ordre peu consacré aux études. Où les cisterciens ont-ils trouvé ces textes ? Quels étaient leurs réseaux ? Avaient-ils des critères pour choisir les textes à copier et les modèles ? La recherche des textes était-elle dans ces abbayes réfléchie, concertée ? En somme, les cisterciens ont-ils été des transmetteurs par hasard, ou parce que leur intérêt pour les textes allait bien au-delà de ce que nous croyons habituellement ? Ce livre montre que la seconde réponse est certainement la plus juste.
Le manuscrit Paris BNF lat. 7558, copié dans le second quart du IXe siècle, est le seul témoin co... more Le manuscrit Paris BNF lat. 7558, copié dans le second quart du IXe siècle, est le seul témoin connu d’un poème introduit par les mots INCIPIT VERSUS DREPANI DE CEREO PASCHALI, longtemps attribué à Florus de Lyon († vers 860). Cette attribution, qui n’a jamais reçu de justification, remonte à l’anthologie de la poésie latine chrétienne de Georg Fabricius, achevée à Bâle en 1562. Reproduisant l’édition princeps, publiée deux ans plus tôt par les soins de Guillaume Morel, d’un ensemble de poèmes provenant du latin 7558, G. Fabricius avait procédé à un amalgame entre le nom d’auteur donné par l’intitulé du De cereo paschali, Drepanius, et Florus, signature interne de l’un des poèmes anonymes édités par Morel : il avait ainsi créé artificiellement le nom de Drepanius Florus, reçu et accepté par toute la bibliographie ultérieure. Cela n’allait pas cependant sans difficulté, et cette bibliographie, après avoir vu en Drepanius Florus un mystérieux poète du Ve puis du VIIe siècle, s’accorda vers le milieu du XVIIe siècle à reconnaître en lui le diacre Florus de Lyon, dont Drepanius n’aurait été que le surnom — opinion encore imprimée de nos jours. En réalité, Drepanius Florus n’a jamais existé qu’en vertu d’un malentendu créé par G. Fabricius : le manuscrit transmettait des poèmes de Florus de Lyon, et, séparément, un De cereo paschali attribué à Drepanius. Il fallait donc distinguer les deux noms, mais aussi distinguer les deux oeuvres. S’il n’était pas Florus de Lyon, qui était ce Drepanius ? L’histoire littéraire et, plus largement, l’onomastique latine ne connaissent qu’un personnage de ce nom, Latinius Pacatus Drepanius.
Qui sont les livres ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Il peut paraître surprenant de réunir so... more Qui sont les livres ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ?
Il peut paraître surprenant de réunir sous un même titre des abbayes cisterciennes ayant pris leur essor au XIIe siècle, les lettrés du IXe siècle et les chasseurs de manuscrits du XVIIIe siècle. Dans un monde universitaire où la spécialisation la plus étroite inspire la confiance, un tel mélange peut inquiéter. L’étrangeté n’est qu’apparente, et le paradoxe n’existe pas, car l’histoire de la transmission des textes ne connaît ni les frontières géographiques, ni les frontières chronologiques, ni les barrières de la spécialisation, qui risquent, en segmentant les problèmes, d’en interdire la compréhension. La reconstitution et l’analyse des bibliothèques anciennes oblige à suivre les voies de transmission des textes en aval, pour retrouver les manuscrits, et en amont, pour comprendre d’où ils sont venus.
Le point de départ de cette recherche a été l’étude des deux catalogues médiévaux d’une abbaye cistercienne champenoise, Haute-Fontaine, fondée en 1136 par la première fille de Clairvaux, Trois-Fontaines. Cette collection modeste, qui à la fin du XIIIe siècle n’avait pas dépassé la centaine de volumes, est assez bien connue grâce à un custos librorum de la fin du XIIe siècle qui s’est attaché, en s’y reprenant à deux fois, à dresser un inventaire raisonné des livres de l’abbaye en ménageant des blancs pour les acquisitions futures. Cette précaution a permis à ses successeurs de compléter l’inventaire au cours du XIIIe siècle, ce qui nous autorise aujourd’hui à reconstituer la chronologie relative des acquisitions d’une abbaye cistercienne “moyenne” tout en étudiant les méthodes de travail d’un bibliothécaire médiéval . La description de l’un des volumes acquis à l’extrême fin du XIIe siècle ne correspondait exactement, par sa formulation, qu’à un seul manuscrit connu, manuscrit d’origine champenoise conservé à la Biblioteca Casanatense de Rome.
Par quel chemin ce manuscrit était-il parvenu dans cette bibliothèque romaine, où sa présence était quelque peu inattendue ? Pour faire un si long voyage, ce manuscrit devait être accompagné : d’autres manuscrits, et d’un collectionneur. La Biblioteca Casanatense possédait d’autres manuscrits provenant de deux abbayes soeurs de Haute-Fontaine, Cheminon et Montier-en-Argonne, et un mystérieux groupe de manuscrits d’allure cistercienne qui auraient appartenu à des Templiers. Pour reconstituer la bibliothèque de Haute-Fontaine, dont subsistent très peu d’épaves, il fallait donc se plonger dans l’histoire de la Casanatense, afin de remonter la filière qui menait du XIIe siècle champenois à la prestigieuse bibliothèque confiée aux pères Dominicains de Santa Maria sopra Minerva.
La piste était fausse, mais bonne. La Biblioteca Casanatense ne possédait en réalité aucun manuscrit de Haute-Fontaine, mais des vestiges importants de deux bibliothèques soeurs de la sienne, celles de Cheminon et Montier-en-Argonne, et d’une lointaine cousine cistercienne, petite-fille de Morimond, La Charité au diocèse de Besançon.
« Enjeux pour l'historien de demain : l'exploitation des sources numériques », dans L'histoire en... more « Enjeux pour l'historien de demain : l'exploitation des sources numériques », dans L'histoire en mutation. L'École nationale des chartes aujourd'hui et demain. Actes du colloque international organisé par l’Ecole nationale des chartes et l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres le 13 novembre 2015, cur. Jean-Michel LENIAUD - Michel ZINK, Paris, 2016, p. 99-112 (à paraître également dans les Comptes-rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres)
dans Atti del convegno "Manuscript digitization and on line accessibility. What’s going on ?". In... more dans Atti del convegno "Manuscript digitization and on line accessibility. What’s going on ?". International workshop, Roma, Biblioteca Vallicelliana, 23 ottobre 2014, a cura di Elisabetta CALDELLI, Marilena Maniaci, Stefano Zamponi = DigItalia, 9/2, 2014 [http://riviste.unimc.it/public/journals/7/public_doc/DIGITALIAATTICONVEGNO.pdf ]
Carnet de l’exposition « La lettre en lumière », Figeac, 1er juillet – 30 octobre 2011, p. 4-7.
Pour la pagination définitive, se reporter à la version imprimée, dans dans Parva pro magnis mune... more Pour la pagination définitive, se reporter à la version imprimée, dans dans Parva pro magnis munera. Études de littérature latine tardo-antique et médiévale offertes à François Dolbeau par ses élèves, réunies par Monique Goullet, Turnhout, 2009 (Instrumenta Patristica et Mediaevalia, 51), p. 919-956.
La Parisiana poetria de Jean de Garlande, écrite, selon T. Lawler, vers 1220 et révisée probablem... more La Parisiana poetria de Jean de Garlande, écrite, selon T. Lawler, vers 1220 et révisée probablement entre 1231 et 1235, traite des trois genera dictaminis, la poésie métrique, la poésie rythmique et la prose : Materia est ars dictandi, metricandi, rithmicandi ... utilitas est scire tractare quamcumque materiam prosayce, metrice, et rithmice ... tres unus iste libellus habet... 1 . Dans le chapitre 5, c'està-dire dans une partie indépendante du traitement des couleurs de rhétorique et des trois genera dicendi (ici beaucoup plus développé que dans toutes les artes antérieures), Jean de Garlande propose une description et un classement de ce qu'il appelle les « quatre styles de chancellerie » : De quatuor stilis curialibus. Preter stilos tres poeticos et de pedibus servandis in dictamine. Item preter tres stilos poeticos sunt et alii stili quatuor quibus utuntur moderni, scilicet Gregorianus, Tullianus, Hyllarianus, Hysydorianus 2 .
Également appelée Bulletin du Cange, la revue Archivum Latinitatis Medii Aevi (ALMA) a été lancée... more Également appelée Bulletin du Cange, la revue Archivum Latinitatis Medii Aevi (ALMA) a été lancée en 1924, en complément du dictionnaire Novum Glossarium Mediae Latinitatis (pour lire un historique sommaire des premières années de l’entreprise par Charles-Victor Langlois dans le premier fascicule de la revue, consulter le site de l’INIST : http://documents.irevues.inist.fr). Lieu d’échange et de publication pour toutes les équipes de lexicographie latine médiévale au niveau international, ALMA publie également des travaux sur les instruments de la vie intellectuelle au Moyen Âge (gloses, commentaires…).
Jusqu’à l’année 2011 incluse, les fascicules de la revue ALMA peuvent être consultés et téléchargés, en pdf, sur le site de l’Institut de l’Information Scientifique et Technique (Nancy) à l’adresse suivante : http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/751.
Depuis 2011, la page de la revue, sur le site de l'AIBL, fournit les résumés bilingues ou trilingues des articles et des notes : http://www.aibl.fr/publications/autres-collections/archivum-latinitatis-medii-aevi/
Biblissima — Bibliotheca bibliothecarum novissima — est un observatoire du patrimoine écrit du Mo... more Biblissima — Bibliotheca bibliothecarum novissima — est un observatoire du patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance, construit grâce au programme Équipements d’excellence des Investissements d’avenir.
Il traite des documents dans les principales langues de culture de l'Europe médiévale et renaissante (arabe, français, grec, hébreu, latin...) et contribue à une meilleure connaissance de la circulation des textes, du devenir des bibliothèques et de la transmission des savoirs en Europe du VIIIe au XVIIIe siècle.
Outre sa fonction au service de la recherche, Biblissima participe aussi d'une démarche de diffusion des savoirs sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance, à l'intention du plus vaste public.
Porté par le Campus Condorcet, Biblissima associe 8 autres partenaires de premier plan : voir http://www.biblissima-condorcet.fr/fr/communaute/partenaires-fondateurs. Autour de lui se crée une communauté nationale et internationale, par le jeu des collaborations scientifiques et techniques, grâce au conseil scientifique, aux projets financés par l'équipex, et aux opérations de formation : http://www.biblissima-condorcet.fr/fr/reseau/carte/
Le site met à la disposition de tous documentation technique, outils, présentations, démos.
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Biblissima — Bibliotheca bibliothecarum novissima — is an observatory for the written cultural heritage of the Middle Ages and the Renaissance, developed through the French government programme Équipements d’excellence, part of the Investissements d’avenir.
The observatory focusses on documents written in the main languages of culture in Medieval and Renaissance Europe (Arabic, French, Greek, Hebrew, Latin, etc.) and contributes to a better understanding of the circulation of texts, the evolution of libraries and the transmission of knowledge in Europe from the 8th to 18th centuries.
In addition to its contributions to research, Biblissima plays an important role in diffusing knowledge about the written cultural heritage of the Middle Ages and the Renaissance to the widest possible audience.
Porté de 2009 à 2013 par l'équipe de Codicologie, histoire des bibliothèques et héraldique de l'I... more Porté de 2009 à 2013 par l'équipe de Codicologie, histoire des bibliothèques et héraldique de l'IRHT, Biblifram a associé ce laboratoire propre du CNRS avec la Bibliothèque nationale de France, le CIHAM et la Médiathèque du Grand Troyes. De ce premier projet ANR est né l'équipex Biblissima.
Podcast , 25 juin 2013 : colloque Paris, IEA « La persuasion cistercienne »
S’intéresser à la vie culturelle dans le Moyen Âge latin, c’est être inévitablement confronté, tô... more S’intéresser à la vie culturelle dans le Moyen Âge latin, c’est être inévitablement confronté, tôt ou tard, à des florilèges : ils sont alors l’un des véhicules de transmission du savoir les plus courants. Mais leur nombre, leur diversité, leur teneur mouvante, défient tout projet de nomenclature. Ainsi, bien qu’il existe nombre d’études approfondies sur telle ou telle catégorie de florilèges, on manque encore d’un instrument de compréhension préliminaire : non pas une « encyclopédie » des florilèges médiévaux, mais un guide, une « boussole » qui puisse aider l’historien à entrer et s’orienter dans ces sources bien particulières. Lors de cette première réunion, l’Atelier des florilèges médiévaux latin entend discuter et définir le périmètre d’une étude transversale sur les florilèges, afin de concevoir cet outil méthodologique. Une seconde réunion, en 2019, doit aboutir à la publication d’un volume en forme de manuel sur les florilèges médiévaux latins.