André Langevin (physicien) (original) (raw)

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André Jacques Langevin est un physicien français né le 21 septembre 1901 à Palaiseau et mort le 13 mai 1977 dans le 14e arrondissement de Paris[1],[2].

André Langevin était ingénieur de la 39e promotion de l'ESPCI[3] et docteur en sciences physiques de la Faculté des sciences de Paris. Il a été chef de travaux d'électricité appliquée à l'ESPCI[4]. Il a effectué dans les années trente des recherches sur les applications de la piézoélectricité à l'hémodynamique, en collaboration avec le docteur Domingo Mauricio Gomez[5].

Il avait suivi dans son enfance les cours de sciences destinés aux enfants, donnés par Marie Curie et ses collègues[6]. Il a publié des articles scientifiques et des ouvrages, dont notamment une biographie de son père, Paul Langevin, mon père, l'homme et l'oeuvre, éditée en collaboration avec sa femme aux Éditeurs français réunis[7].

Fils du physicien Paul Langevin, il entra à l’École supérieure de physique et chimie de Paris. Il effectua son service militaire en 1924-1925. Il fut sous-chef de travaux puis chef de travaux en électricité appliquée à l’École supérieure de physique et chimie industrielle de Paris en 1938. Docteur ès sciences en 1942[8], il occupa cette responsabilité jusqu’à sa retraite en 1965.

Il se maria en juillet 1925 à Paris dans le 18ème arrondissement, avec Luce Dubus, professeur, communiste[4]. Ils habitaient rue de Vaugirard dans le 6ème arrondissement de Paris.

Après la guerre, militant du SNESUP puis du Syndicat national des chercheurs scientifiques, il siégeait comme suppléant à la commission administrative de la Fédération de l’Éducation nationale en 1948-1950, puis comme titulaire en 1961 au titre du SNCS.

Il écrivit des préfaces, plusieurs articles (sur la pétrographie) et ouvrages spécialisés. Membre de l’Union rationaliste, il publia certaines causeries radiodiffusées (ainsi en 1951 sur « Le déterminisme en physique »). Membre de l’association France-Bulgarie, il publia une contribution « L’incendie du Reichstag dans la presse et l’histoire » dans l’ouvrage de Christian Roulette, Le procès Dimitrov, 1933-1983, cinquantième anniversaire du procès de Leipzig, Montreuil, 1983.

Il est mort à Paris en 1977.

Il était le fils de Paul Langevin et de Jeanne Desfosses, et a épousé Luce Dubus[9], la fille de l'auteur pour enfants Hermin Dubus, avec laquelle il a eu deux enfants, Michel Langevin et Aline Dajoz.

Michel a épousé la physicienne Hélène Langevin-Joliot. Aline a épousé le biologiste Roger Dajoz.

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. André Langevin (1901-1977), sur data.bnf.fr.
  3. ESPCI Alumni, association des anciens élèves de l'ESPCI.
  4. a et b André Jacques Langevin, sur Le Maitron.
  5. Denis Beaudoin, Charles Beaudouin, une histoire d'instruments scientifiques, EDP Sciences, 2005, 288 p. (lire en ligne Accès payant), pages 228-230
  6. Patrick Popescu-Pampu, « Boules dorées »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur images.math.cnrs.fr, 8 mars 2015 (consulté le 28 janvier 2023)
  7. André Langevin : Paul Langevin, mon père, par P. G., Le Monde, 18 février 1972.
  8. Utilisation de l'effet piézoélectrique pour l'étude des efforts variables, thèse de doctorat d'André Langevin, à consulter sur le site de PSL.
  9. LANGEVIN André et Luce, sur le site des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis.