Julie de Querangal (original) (raw)

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Suzanne Julie de Querangal, née et morte à Paris (2 février 1802, soit le 13 pluviôse An X du calendrier républicain - 8 septembre 1844), est une femme de lettres française.

Née en février 1802 à Paris[1], Julie de Querangal est la fille du contre-amiral Pierre-Maurice-Julien de Querangal (en) (officier supérieur durant la Révolution et le Premier Empire)[2] et de Julie Lecointe. Elle suit sa scolarité à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur.

Elle devient l'une des collaboratrices de l'historien Augustin Thierry[1]. Puis en 1831, Julie de Querangal épouse Augustin Thierry à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône)[1],[3]. Elle l'assiste sans relâche dans ses longs travaux d'historien. De son côté, elle publie des textes littéraires et des nouvelles qu'elle signe de son nom marital : « Madame Augustin Thierry »[1]. En 1839, elle publie un toman intitulé Adélaïde, mémoire d'une jeune fille[1],[4]. Avec un prénom en tête de titre, il se situe dans la lignée d'une femme de lettres de la génération précédente, Sophie Cottin[4]. Elle y montre sa capacité à recréer le monde lettré du XVIIIe siècle, avec des « notations colorées, justes et vivantes »[1], et en évoquant Jean-Jacques Rousseau et Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre[1],[4].

Elle meurt prématurément à 42 ans et repose au cimetière du Montparnasse (19e division)[2].

Elle a donné son nom à la promotion de Nacarats (Secondes) de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis en 2021, la promotion QUERANGAL.

  1. a b c d e f et g François Le Guennec, « Querangal, Julie de (Mme Augustin Thierry, dite) [1802-1844] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, 2013, p. 3573
  2. a et b « Les Thierry : une dynastie entre Paris et Blois », sur landrucimetieres.fr (consulté le 11 avril 2023).
  3. « L'acte de mariage d'Augustin Thierry », Mercure de France,‎ 1er novembre 1927, p. 757-759 (lire en ligne)
  4. a b et c François Le Guennec, « Julie de Quérangal », dans Le Livre des femmes de lettres oubliées, Mon Petit Éditeur, 2013, p. 183-186