Météorologue (original) (raw)

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Le météorologue ou météorologiste est le scientifique qui travaille en météorologie. Il peut être, soit un chercheur qui travaille à expliquer les phénomènes météorologiques, soit un praticien de cette science qui applique ses connaissances pour produire des prévisions. Dans ce second cas, on parlera souvent de prévisionniste[2],[3].

Les météorologues étudient l'atmosphère terrestre et ses interactions avec la Terre, les océans et la biosphère. Leurs connaissances en mathématiques appliquées et en physique leur permettent de comprendre toute la gamme des phénomènes atmosphériques, de la formation du flocon de neige jusqu'au climat général de la Terre[4].

Les météorologues en exploitation, dits prévisionnistes, analysent des données et les modèles de prévision numérique du temps afin de préparer quotidiennement des prévisions météorologiques[4]. Les météorologues des applications collaborent avec les premiers au développement d'indices ou de modèles pour des secteurs tributaires des conditions météorologiques (météorologie agricole, indice forêt météo, météorologie aéronautique, météorologie maritime, etc.)[4].

Les météorologues peuvent aussi être des chercheurs. Ces derniers sont spécialisés dans des domaines comme[4] :

Les météorologues peuvent finalement être consultants privés ou publics pour[4] :

Pour devenir météorologue, une personne doit suivre au moins un diplôme de premier cycle universitaire en météorologie. Les normes de l'Organisation météorologique mondiale spécifient que les cours comportent des connaissances en physique et des interactions atmosphériques, les méthodes de mesure et d’analyse des données, le comportement des systèmes météorologiques ainsi que la circulation générale de l’atmosphère et les variations du climat. Le candidat doit appliquer un raisonnement scientifique en vue de résoudre les problèmes qui se posent dans le domaine des sciences de l'atmosphère et de participer à l’analyse et à la prévision météorologique[5].

Pour les chercheurs, cette formation se poursuit par des études supérieures, alors que pour les prévisionnistes, chaque pays a sa propre façon de les former. Par exemple, le service météorologique du Canada a son propre cours de formation après l'université alors que Météo-France prend en charge toute la formation dès lors que la personne a réussi le concours d'entrée à l'école nationale de la météorologie[6].

Dans certains pays, comme aux États-Unis, il y a possibilité d'une formation en météorologie et en communication de niveau collégial ou universitaire, ce qui en fait une troisième voie pour devenir météorologues spécialisé dans les médias[7]. Ceux-ci peuvent faire leur propre prévision et ne sont pas des présentateurs météo qui ne peuvent que diffuser la prévision officielle.

  1. « Météorologues et climatologues ».
  2. « Prévisionniste météo », L'Étudiant,‎ 2022 (lire en ligne, consulté le 14 mars 2022) :

    « Un météorologue prévisionniste ou prévisionniste météo analyse les relevés effectués sur le terrain pour prévoir le temps qu’il fera dans les prochaines heures et les prochains jours, et prévenir les catastrophes naturelles (Source Météo-France) »
    .

  3. Organisation météorologique mondiale, « Prévisionniste », Eumetcal (version du 3 mars 2016 sur Internet Archive).
  4. a b c d et e Service Canada, « 2114 Météorologues et climatologues », Gouvernement du Canada, 4 décembre 2020 (consulté le 14 mars 2021).
  5. Guide sur l’application de normes d’enseignement et de formation professionnelle en météorologie et en hydrologie, vol. 1 OMM-N° 1083, Genève, Suisse, OMM, coll. « Météorologie », 2015, 55 p. (ISBN 978-92-63-21083-8, lire en ligne [PDF]), chap. II (« Programme d’enseignement de base pour les météorologistes »), p. 15-31.
  6. « Admission et concours », Météo-France, 2016 (consulté le 11 novembre 2019) : « Ce concours peut se passer après le lycée, pour le grade de technicien ou après une licence ou des classes préparatoires pour devenir ingénieur. Le candidat qui a réussi le concours peut même être payé pendant ses études s'il travaille à terme pour Météo-France pendant 10 ans. Il a le statut de fonctionnaire. ».
  7. (en) « Career Opportunities in Meteorology », National Weather Service (consulté le 29 mai 2023)
  8. Reding, Raymond., Beaufort : l'amiral du vent : une vie de Sir Francis Beaufort (1774-1857), Saintes/Paris, le Croît vif / les Indes savantes, 2017, 265 p. (ISBN 978-2-36199-559-1, OCLC 1013596077, lire en ligne).
  9. Meteo France, « Glossaire », sur www.meteofrance.fr (consulté le 12 novembre 2019).
  10. Friedman, Robert Marc, 1949-, Appropriating the weather : Vilhelm Bjerknes and the construction of a modern meteorology, Cornell University Press, 1993, ©1989, 280 p. (ISBN 978-0-8014-8160-4, OCLC 30264429, lire en ligne).
  11. E. van der Swaluw, S. S. Drijfhout et W. Hazeleger, « Bjerknes Compensation at High Northern Latitudes: The Ocean Forcing the Atmosphere », Journal of Climate, vol. 20, no 24,‎ 1er décembre 2007, p. 6023–6032 (ISSN 0894-8755, DOI 10.1175/2007JCLI1562.1, lire en ligne, consulté le 11 novembre 2019).
  12. (es) « Felisa Martín Bravo, la primera meteoróloga española », sur Canal Extremadura, 8 mars 2021.
  13. Lequeux, James., Le Verrier : savant magnifique et détesté, Les Ulis/Paris, EDP sciences, 2009 (ISBN 978-2-7598-0422-1, OCLC 731694234, lire en ligne)
  14. Carlos Madrid (trad. de l'espagnol, préf. Etienne Ghys), Le papillon et la tornade, Barcelone, RBA France, coll. « Le monde est mathématique », septembre 2013, 135 p. (ISBN 978-2-8237-0126-5), p. 58-65
  15. Jacques, Guy. et Hervé Le Treut, Le changement climatique, Paris, Unesco, 2004, 160 p. (ISBN 92-3-203938-9, OCLC 62711046, lire en ligne), p. 98
  16. « Les nouvelles promesses de la météorologie », lesechos.fr,‎ 28 janvier 2014 (lire en ligne, consulté le 11 novembre 2019).
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